Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Blog du MoDem de Colombes

Aux jeunes et aux ressortissants communautaires résidant à Colombes

13 Décembre 2008, 02:09am

Publié par MoDem-Colombes



Colombiennes, Colombiens, vous serez amenés, à voter pour les élections européennes en juin 2009.

Aux jeunes qui auront 18 ans au plus tard le 28 février 2009,
Aux ressortissants d'états membres de l'Union Européenne,
A tous ceux qui viennent d'arriver à Colombes,
A tous ceux qui viennent de changer d'adresse sur Colombes,
A tous ceux qui ne sont pas déjà inscrits sur une liste électorale,
A tous ceux qui viennent d'acquérir la nationalité française,

Inscrivez-vous sur les listes électorales avant le 31 décembre 2008 !

Télécharger une plaquette sur les élections européennes

• Le Parlement européen fêtera ses 30 ans de suffrage universel direct lors de son renouvellement en Juin 2009, la première élection ayant eu lieu en Juin 1979.

• Les députés européens sont élus au suffrage universel direct pour une durée de 5 ans.

• Pourvu de pouvoirs de plus en plus importants, le député européen influe, par son action sur tous les domaines de la vie quotidienne du citoyen : l'environnement, la protection des consommateurs, les transports, mais aussi sur l'éducation, la culture, la santé.

• Les députés siègent au Parlement européen en groupes politiques ; ils se regroupent non par nationalité mais en fonction de leurs affinités politiques et se répartissent en commissions permanentes, chacune spécialisée dans des domaines particuliers.

• Le Parlement européen partage le pouvoir législatif avec le Conseil de l'Union européenne. Il a donc la capacité d'adopter des lois européennes (directives, règlements...). Il peut agréer, modifier ou rejeter le contenu des législations européennes.


Inscription sur les listes électorales

• L'inscription sur les listes électorales est indispensable pour pouvoir aller voter.

• Les demandes d’inscription peuvent être effectuées en mairie pendant toute l’année jusqu’au 31 décembre 2008 inclus.

• Elles doivent être déposées par les intéressés eux-mêmes. Il est possible d'adresser sa demande par correspondance à l’aide du formulaire prévu à cet effet, disponible en mairie ou téléchargeable sur le site du Ministère de l'Intérieur.

• Tous les Français et Françaises majeurs jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont pas déjà inscrits sur une liste électorale ou qui ont changé de commune de résidence doivent solliciter leur inscription.

• Les jeunes Françaises et les jeunes Français qui auront 18 ans au plus tard le 28 février 2009 doivent prendre contact avec leur mairie, au plus tard le 31 décembre 2008, s’ils n’ont pas été informés par celle-ci de leur inscription d’office.

• Les électeurs ayant changé de domicile à l’intérieur de la commune sont invités à indiquer leur nouvelle adresse à la mairie pour permettre leur inscription sur la liste du bureau de vote auquel ils doivent désormais être rattachés.

• Les ressortissants des autres États membres de l’Union européenne peuvent demander à être inscrits sur les listes électorales complémentaires en vue notamment des élections européennes à venir.
Attention : l'inscription sur la liste permettant de voter aux élections européennes se fait sur une liste  distincte de la liste établie à l’occasion des élections municipales de 2008.


• Les électeurs déjà inscrits sur une liste électorale n’ont aucune formalité à accomplir s’ils n’ont pas changé de domicile ou de résidence au sein de la commune.

En outre, vous pourrez être inscrit à votre demande et voter en 2009 si:
 - Vous atteignez l'âge de 18 ans entre le 1er mars et le 6 juin 2009,

- Vous êtes fonctionnaire muté ou admis à la retraite après le 1er janvier 2009,

- Vous êtes militaire retournant à la vie civile après le 1er janvier 2009.

- Vous êtes naturalisé français après le 1er janvier 2009,

- Vous recouvrez l'exercice du droit de vote après le 1er janvier 2009.

Pièces à produire à l'appui des demandes d'inscription

• Pour se faire inscrire sur les listes électorales, tout demandeur doit faire la preuve de sa nationalité, de son identité et de son attache avec la commune.

• Preuve de la nationalité et de l’identité : présentation d’une carte nationale d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

• Preuve de l’attache avec la commune : avis d’imposition, quittances de loyer, d’eau, de gaz ou d’électricité, etc.
Le droit à l’inscription au titre de contribuable s’établit par la production d’un certificat du service des impôts ou, à défaut, des avis d’imposition des cinq années en cause.

• Si la personne souhaitant s'inscrire habite chez ses parents, une attestation des parents établie sur papier libre, certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents.  

 

Renseignements complémentaires

 

• Contacter le Service des élections à l’Hôtel de Ville (sous-sol) ou
en mairie de quartier.
Tél. : 01 47 60 80 20

Lire la suite

Révélations sur la Police Municipale

12 Décembre 2008, 10:41am

Publié par MoDem-Colombes

Un audit a été présenté hier soir au Conseil Muncipal de 22h à minuit (fin du Conseil à 2h du mat !).

"Absentéisme, fautes non sanctionnées, formation insuffisante : la mairie socialiste de Colombes a publié jeudi 11 décembre un audit sévère sur la police municipale de la ville de 80.000 habitants, gérée par l'UMP de 2001 à 2008.

Après sa victoire aux élections municipales de mars 2008 contre le maire sortant UMP, Nicole Goueta, le socialiste Philippe Sarre, s'était distingué retirant les armes à feu aux policiers municipaux, créant un certain émoi au sein du service. Dans la foulée, il avait commandé un audit à Michel Piquemal, ancien inspecteur général de la police nationale (IGPN), dont les critiques les plus dures portent sur la discipline.

"Les tiroirs de la direction de la sécurité regorgent de dossiers qui n'ont reçu aucune suite (...) L'impunité a engendré des comportements déviants sur lesquels pesait la loi du silence", explique le rapport, dont le contenu a été débattu au conseil municipal de Colombes dans la soirée. "Aucune sanction" Michel Piquemal regrette qu'"aucune sanction (n'ait) été prononcée" contre "des fautes avérées et connues" comme l'"usage injustifié de moyens lacrymogènes" ou la "sortie intempestive de l'arme de service". On a souvent préféré une solution "à l'amiable", en recourant à une mutation dans une autre ville: ainsi "l'agent - qui n'est pas devenu meilleur - se retrouve dans une autre commune sans que son nouvel employeur ait eu vent de son comportement", estime l'auteur. Michel Piquemal pointe également une formation des personnels "globalement très insuffisante", un absentéisme pour cause de maladie "bien au-dessus de la moyenne constatée chez les autres agents communaux" et une "atmosphère délétère" au sein du service. 

Lors du débat, le maire PS a reconnu une "fonte des effectifs" (de 46 au 1er janvier 2008 à environ 25 en décembre), "car les orientations que nous avons données ne convenaient pas à certains qui sont partis". Il a ajouté que de nouveaux recrutements seraient effectués. Son opposant Lionel Rainfray (UMP) s'est demandé s'il voulait "vraiment maintenir une vraie police municipale dans cette ville" et a ajouté: "vous aurez beaucoup de mal à recruter des fonctionnaires sans les armer".

(Reuters)

Le malaise semble remonter à 2005, d'après une note interne d'un directeur de Cabinet adjoint de Nicole Gouéta, dont le contenu a été lu hier soir.
Philippe Sarre a aussi annoncé la création d'une commission à laquelle tous les partis politiques le souhaitant pourront participer.
Un audit sur la vidéosurveillance est en cours.
Le Mosaïque de Février sera consacré à la Police Municipale.

Lire la suite

Le Maire de Colombes démissionne du Conseil Général 92

11 Décembre 2008, 11:56am

Publié par MoDem-Colombes



Philippe Sarre démissionne de son mandat de conseiller général.

"Il s’agit d’une certaine conception de la politique et d’une volonté de renouvellement des acteurs publics", explique l’élu dans un courrier adressé hier au préfet et à Patrick Devedjian. Philippe Sarre était élu depuis quatre ans à l’assemblée départementale. "Il estime que s’occuper d’une ville de plus de 80000 habitants est un boulot à plein temps", explique son entourage. Les électeurs seront appelés aux urnes pour élire leur nouveau représentant sur le canton de Colombes Nord-Ouest.

(c) Le Parisien

Précisions :

Démission volontaire des conseillers
Un conseiller général peut décider de démissionner de son mandat. Dans cas, il doit adresser une décision écrite au président du conseil général (Article L. 3121-3 du Code général des collectivités territoriales). Ce dernier en avise alors immédiatement le préfet. La démission du conseiller général devient définitive dès réception de la lettre de démission par le président du conseil. Ce dernier n’a pas compétence pour accepter ou refuser la démission, ni pour en apprécier l’opportunité.

Election partielle En cas de vacance au sein du conseil, suite au décès d’un conseiller, à une démission ou toute autre cause, il est procédé à une convocation des électeurs dans un délai de 3 mois (Article L. 221 du Code électoral). Une exception à cette règle trouve à s’appliquer lorsque le renouvellement de l’assemblée sortante doit se dérouler dans les 3 mois suivant la vacance. Dans ce cas, l’élection partielle s’effectue aux dates du renouvellement de cette série.

L'élection partielle Colombes Nord-Ouest (Petit-Colombes, les Grèves, Plateau) devrait donc avoir lieu le 8 ou 15 mars 2009.

En savoir plus : ParisObs

Lire la suite

Sarkozy perd l'équilibre...

11 Décembre 2008, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Présentant son plan d'investissement pour les hôpitaux psychiatriques à Antony mardi dernier, Nicolas Sarkozy s'est quelque peu égaré lorsqu'il a tenté d'expliquer les raisons de la paralysie du pouvoir. On ne comprend pas bien le sens profond du message mais on comprend mieux pourquoi ça bloque...

http://www.marianne2.fr/index.php?action=article&id%20article=808661

«Tous peuvent dire non, personne peut dire oui. Celui qu'a le plus petit pouvoir peut empécher de faire une petite chose mais celui qui a le plus grand pouvoir ne peut permettre de faire une petite chose. Le pouvoir de dire non, en fait, n'existe p..., existe, et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre, dans un mouvement de paralysie quasi-générale. »

En voilà une pensée profonde ! Et après on raille les centristes soi-disant incapables de choisir entre Gauche et Droite, entre "oui" ou "non".

Lire la suite

60e anniversaire de la DUDH

10 Décembre 2008, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes



La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, texte composé de 30 articles qui consacrent 30 droits fondamentaux, adopté le 10 décembre 1948 à Paris - ville où la France avait proclamé la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, par l'assemblée générale des Nations Unies, a 60 ans aujourd'hui.

C'est le document le plus traduit au monde et on compte plus de 330 traductions différentes. 

La DUDH est généralement reconnue comme étant le fondement du droit international relatif aux droits humains. Au cours des six dernières décennies, elle a inspiré un corpus abondant de traités internationaux légalement contraignants relatifs aux droits humains.

La Déclaration, rédigée en l’espace de deux ans, de janvier 1947 à décembre 1948, a été votée par 48 voix, sans aucun vote négatif, huit États s’étant abstenus (l’Afrique du Sud, l’Arabie Saoudite, l’Union soviétique et ses satellites).

Six personnages, entre autres, ont joué un rôle capital dans sa rédaction : 

 - Eleanor Roosevelt (Etats-Unis) : Epouse du Président des Etats-Unis d’Amérique, Franklin D.Roosevelt, féministe engagée, elle préside, après la mort de son mari, la commission chargée de rédiger la DUDH.

 - Dr Chang (Chine) : Vice-président de la Commission des droits de l’homme de l’ONU, il était à l’époque le seul représentant d’une nation asiatique. Attaché au pluralisme voulu par les Nations unies, il affirmait qu’il n’existait pas « un seul type de réalité suprême et que la Déclaration ne devait pas se faire le reflet des seules idées occidentales».

 - Charles Habib Malik (Liban) : Nommé rapporteur de la Commission des droits de l’homme de l’Onu en 1946, il est souvent désigné comme la « force motrice », aux côtés d’Eleanor Roosevelt, dans les débats et la rédaction de la DUDH.

 - René Cassin (France) : Juriste et diplomate, nommé représentant de la France à l’Onu, en 1946. Souvent présenté comme le rédacteur de la DUDH, il en a rédigé plusieurs articles avec l’étroite collaboration de John Peters Humphrey.

 - John Peters Humphrey (Canada) : Avocat et diplomate, nommé responsable de la Division des droits de l’homme au Secrétariat de l’Onu en 1946. C’est le premier qui rédigea l’ébauche du document de 400 pages qui allait devenir, après maints débats et remaniements, la DUDH.

 - Stéphane Frédéric Hessel (France) : Diplomate, ambassadeur et ancien résistant français, il a participé à la rédaction de la DUDH.

La Déclaration

Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre.
De grandes manifestations sont prévues cette année pour le 60ème anniversaire :

http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty

Sur chacune des ambassades françaises du monde une plaque en verre avec le texte intégral de la déclaration sera déposée. A noter, le dévoilement de la plaque commémorative de la « Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide » en présence de l’ambassadeur de Pologne, Son excellence Tomasz Orlowski. Une remise du Prix des droits de l'Homme de la République française par Rama Yade à l'hôtel du ministre aura lieu à 12h. Une conférence aura lieu au Quai d'Orsay à 15h: le thème: « 1948: quand la diplomatie rejoint l'idéal ».

Allumez une flamme afin de témoigner votre solidarité. 

Envoyer une image sur Flickr d'Amnesty international afin de montrer votre soutien pour les droits de l'humain. 

Une cérémonie de célébration aura lieu sur le Pont des Arts à Paris à 18h en présence de nombreux invités tels que l'écrivain Marc Levy, l'acteur Jean-Marc Barr, Jane Birkin :  http://60dudh.amnesty.fr/ 

Une exposition de 30 oeuvres d'art originales réalisées par 30 artistes renommés désireux d’adresser un message d’espoir à tous ceux qui, au péril de leur vie, travaillent à la protection des droits humains, sera organisée par Amnesty International et Artcurial au Palais de Tokyo de 10h à 18h. Et à partir de 20h ces mêmes oeuvres seront mises en vente aux enchères, prix de départ de chacune 1 000 €. Les profits seront reversés à Amnesty International 
Télécharger le catalogue de la vente aux enchères du Palais de Tokyo > 

Hip-Hop Citoyens marque la coup à la fac de Villetaneuse (Paris 13 - Nord) de 12h00 à 14h00 et anime des performances de graff, de rap, de break ,et de slam. 

Présentation du livre de GH Soutou sur la genèse du texte. Forum UE-ONG. 95 ONG et 27 représentants des États membres, 28 représentants des Nations unies se réuniront au C.C.I. sur le thème des discriminations contre les femmes. 

Projection nocturne de « Sourires, Résistances, Espérances » réalisé par Agnès Winter, mosaïque d’une centaine de visages sur les façades du Palais de Chaillot, depuis le Parvis des droits de l’Homme. L'inauguration aura lieu en présence de Bernard Kouchner et Rama Yade à 19h45.

En avant première, au Théâtre National de Chaillot projection du film « Histoires de droits de l'Homme», piloté par les Nations unies et l’ONG Art for the World . Projection de 22 courts-métrages réalisés par des artistes mondialement connus sur les thématiques de la DUDH. Celle-ci se déroulera, à 20h30, en présence toujours de Bernard Kouchner et de Rama Yade.

Journée spéciale « Droits humains » sur Arte : de 10h à 12h et de 13h à 19h, des documentaires thématiques sur les droits humains seront diffusés ainsi que dans le courant de la journée des spots d’Amnesty International.

Lire la suite

Blog Story (4)

9 Décembre 2008, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Quoi de neuf sur la blogosphère colombienne depuis le dernier épisode ?

A vendre ! 
Incroyable, le site des Motivé(e)s  est à vendre.  Pour acheter, c'est ici (en allemand !) 

Nouveaux ! 
 - Le blog de l'Agenda 21 de Colombes : http://agenda21.colombes.fr/
 - Le blog du Conseil de Quartier Plateau Grève Bords de Seine : http://www.plateau-greves-bords-de-seine.com/ 
 - Le blog de l'Atelier de Dominique : http://atelierdedom.canalblog.com/ 
 - Le blog de Jour de Crèche à Colombes : http://jour-de-creche-a-colombes.over-blog.com/

Au Top, les Jeunes Pop sont boostés par les élections internes UMP et s'offrent un nouveau look.

Flop, Babeth revient !

Sans oublier le retour de Fabrice depuis le 16 novembre !

Lire la suite

Bayrou - Yade ou Trupin ?

8 Décembre 2008, 00:06am

Publié par MoDem-Colombes



Rama Yade sera une nouvelle fois - la sixième  - absente Jeudi 11 Décembre au prochain Conseil Municipal de Colombes.
La raison cette fois, c'est un plateau télé avec François Bayrou !

En effet, le président du MoDem sera jeudi à 20 h 50 l'invité principal du magazine «À vous de juger», le rendez-vous politique mensuel d'Arlette Chabot.
France 2 vient de confirmer sa présence dans l'émission, ainsi que celles de ses débatteurs: Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale; Carlos Ghosn, président de Renault Nissan; Benoît Hamon, (Porte Parole du Parti socialiste) et ... Rama Yade, secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'Homme.

Laurent Trupin quant à lui, il sera bien présent Jeudi au Conseil Muncipal de Colombes à 19h30 !  Vous pouvez déjà lire son billet ici.

Alors deux solutions pour les Démocrates de Colombes :
- Première solution, la meilleure, venir au Conseil et enregistrer France 2 (ou ne pas rater la rediff sur TV5 Monde).
- Ou bien  regarder France 2, et lire ensuite le seul compte-rendu commenté du Conseil sur le blog de Laurent !

MàJ : l'émission sera structurée en trois parties :

1re partie
François Bayrou
, président du MoDem,
Il débattra notamment avec Jean-François Copé
Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale

2e partie
Interview de Carlos Ghosn, Président de Renault Nissan

3e partie
Un bilan de l'année 2008 avec Rama Yade, Secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’Homme, Benoît Hamon, porte-parole du PS, Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point et Serge Hefez, psychiatre.

Lire la suite

Le MoDem met le cap sur l'Europe

7 Décembre 2008, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Le Mouvement Démocrate lancera sa campagne pour les élections européennes lors d'une "conférence nationale" le 8 février à Paris, avec l'ambition de faire "de nouveau aimer" l'Europe aux Français, a annoncé samedi son président François Bayrou, à l'issue du conseil national de ce samedi 6 décembre 2008. "Le peuple français a cru profondément" en l'Europe mais "aujourd'hui, il y a comme un éloignement", a estimé devant la presse François Bayrou. Pendant sa campagne, le MoDem s'efforcera d'"imposer les changements nécessaires pour que de nouveau, les Français croient à l'Europe, aiment, soutiennent, l'idéal européen", a-t-il ajouté. 

 


"Le MoDem est la seule formation politique à pouvoir avoir ce genre de réflexion, puisque toutes les autres sont coupées en deux, entre anti et pro-européens".

Les quelque 300 membres du conseil national (structure qui correspondait au bureau politique du temps de l'UDF) ont adopté un calendrier et une procédure pour la désignation des candidats, a précisé le leader centriste. Le parti, qui veut présenter des candidats dans les huit circonscriptions, lance ce samedi 6 décembre le recueil des candidatures, jusqu'au 31 décembre.

Les 13 et 20 janvier, le bureau exécutif examinera le rapport du groupe de travail sur la préparation des listes, placé sous la responsabilité du sénateur-maire d'Arras (Pas-de-Calais) Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du MoDem, qui n'est pas lui-même candidat.

Les listes adoptées en bureau exécutif seront soumises au vote par internet des adhérents, du 24 au 28 janvier. Selon M. Bayrou, "plus de 40.000" sont actuellement à jour de cotisations, et "entre 60.000 et 70.000" devraient l'être d'ici la consultation.

Après validation des listes, les principaux candidats participeront à la conférence nationale du 8 février, "quatre mois jour pour jour" avant le scrutin, dans la salle parisienne de la Mutualité.

Depuis plusieurs semaines, 16 "groupes de projet" composés de 3.200 adhérents du MoDem et placés sous la responsabilité de la députée européenne Marielle de Sarnez planchent par ailleurs sur diverses thématiques.

 

Calendrier de préparation pour les élections européennes

Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Mouvement Démocrate est nommé président du groupe de travail chargé de préparer les élections européennes.

- 6 décembre 2008, appel à candidatures auprès des adhérents du Mouvement Démocrate

- 31 décembre 2008, clôture de l’appel à candidatures

- 13 et 20 janvier 2009, examen par le Bureau exécutif du rapport du groupe de travail sur le

profil des candidatures et les propositions de listes

- 24-28 janvier 2009, consultation des adhérents par Internet

- 3 février 2009, validation de la consultation par la commission électorale

- 8 février 2009, Conférence nationale à l’occasion de laquelle seront présentés les candidats

du Mouvement démocrate aux élections européennes.

Un Conseil national aura lieu avant la Conférence nationale pour accorder les investitures.

Lire la suite

UMP (6) : Rainfray - OCV

6 Décembre 2008, 20:49pm

Publié par MoDem-Colombes

A l'issue des nouvelles élections locales UMP, Gouéta est remplacée par le tandem Rainfray - OCV
 - Le Président du Groupe UMP au Conseil Municipal Lionnel Rainfray vient d'être sans surprise largement élu Délégué de circonscription.
 - Le fait marquant est le retour au devant de la scène politique locale d'Olivier Camps-Vaquer qui vient d'être élu Conseiller National UMP et membre du Comité de circonscription.
Membres élus pour Colombes au Comité de Circonscription : Aubert, Camps-Vaquer, Coscas, Fehr, Frontigny, Lorrain, Messager, Vignon.

Lire la suite

Interview à la Tribune

6 Décembre 2008, 02:49am

Publié par MoDem-Colombes

Le président du Modem souligne les manques et les faiblesses du plan de relance de 26 milliards d'euros que vient d'annoncer le Chef de l'Etat. Il propose des remèdes différents face à la crise. Et donne un coup de griffe au Fonds souverain lancé par le gouvernement avec la Caisse des dépôts.

La Tribune - Quel jugement portez-vous sur le plan de relance qu’a présenté Nicolas Sarkozy le 4 décembre ?
 

François Bayrou - Dans la lutte contre la crise économique, la nouvelle la plus importante du 4 décembre, c’est la baisse massive des taux d’intérêt de la banque centrale européenne. La BCE se montre aujourd’hui active et réactive, après s’être montrée prudente quand il le fallait. Contre toute critique, elle s’est révélée beaucoup plus avisée que son homologue américaine qui, avec sa politique de taux effondrés et son insouciance quant aux risques bancaires, porte une lourde responsabilité dans la crise actuelle.


- Le plan Sarkozy ne vous semble pas à la hauteur ?

 

- Je ne pense pas que ce plan soit de nature à mettre un terme à la crise, ni même à créer un sursaut de croissance notable. Les moyens de la France sont extrêmement faibles par rapport à ce qu’il faudrait mobiliser pour rétablir la croissance et la confiance. Sans doute, le gouvernement fait-il ce qu’il peut, mais il peut si peu...


- Il s’agit tout de même de 26 milliards d’euros.

 

- Quand j’analyse le plan, je ne vois que 4 milliards d’euros d’investissements publics véritablement nouveaux. Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois… Quatre milliards, c’est à peine 0,25% du PIB français. On est loin du seuil critique d’une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée. Et il ne faudra pas longtemps pour qu’on s’en aperçoive.


- Outre les investissements, il y a également les remboursements des créances détenues sur l’Etat. Cela va soulager la trésorerie des entreprises.

 

- C’est une bonne orientation, même si on ne fait qu’anticiper sur des obligations prévues et se conformer aux règles de bonne gestion. Car le vrai scandale, c’est d’avoir laissé se créer une telle dette ! Les entreprises, dont les factures traînaient inconsidérément, pour qui les remboursements tardaient, ont servi à faciliter la trésorerie de l’Etat. Et ce, depuis des années, avec la même majorité qu’aujourd’hui…


- Le plan Sarkozy prévoit aussi de simplifier l’accès des PME aux marchés publics, en supprimant les appels d’offres pour toute commande de moins de cinq millions d’euros. Voilà une mesure en faveur des entreprises.

 

- Autant je souhaite la simplification des procédures publiques, autant je me méfie de l’arbitraire. Je vois venir une situation où les règles de prudence en matière de marchés publics vont être mises à mal. Il y a un niveau de marchés où il n’est pas raisonnable d’accepter le gré à gré. Il m’étonnerait bien que le Conseil Constitutionnel n’ait rien à redire. C’est la lutte contre la corruption ordinaire et la défense de l’argent public qui sont en jeu.


- Parmi les mesures annoncées, il y en a une qui rejoint l’une de vos propositions de 2007, la suppression des charges pour les embauches dans les très petites entreprises.

 

- - Ma proposition était très différente, il s’agissait d’exonérer de charges deux emplois nouveaux, pour cinq ans, et quelle que soit la taille de l’entreprise et la nature des postes. Dans la mesure Sarkozy, l’exonération ne vaut que pour 2009, seulement pour les entreprises de moins de 10 salariés, et seulement pour les salaires les plus modestes. Autant dire que l’on crée une nouvelle trappe à bas salaires. Et cela sera sans effet, car l’exonération ne vaut que pour 2009, et cet horizon trop court va les dissuader d’utiliser ce dispositif. De même je n’ai pas l’impression que la prime à la casse pour les véhicules anciens soit à la hauteur de la crise. Je crains que les inquiétudes des Français soient trop importantes pour être levées par mille euros de subvention. J’aurais préféré qu’on soutienne la recherche et le développement pour accélérer la mutation industrielle du secteur automobile vers les véhicules propres.


Le « fonds souverain » à la française, créé il y a quelques semaines, va justement contribuer à soutenir la filière automobile française.

 

- Je n’ai jamais compris de quoi il s’agissait. Ce fonds est, paraît-il, doté de vingt milliards d’euros, dont 14 d’actifs de la Caisse des Dépôts déjà mobilisés… Autant dire qu’avant d’habiller Pierre, il va falloir déshabiller Paul. Quant à sa finalité, on nous explique qu’il s’agit de protéger des prédateurs les entreprises françaises. Je comprends qu’on va faire grimper le cours de bourse d’entreprises choisies par le pouvoir. Est-ce véritablement le rôle de l’Etat, est-ce la fonction de l’argent public ? J’aurais voulu un vrai fonds souverain, qui intervienne à l’extérieur de nos frontières, pour prendre des participations dans des entreprises au savoir-faire stratégique, avec lesquelles les coopérations seraient profitables à la France.


- Que peut-on faire dans une crise comme celle que nous vivons ? Vous-même, pendant la campagne, n’avez cessé de mettre en garde les électeurs contre la croissance de la dette française.

 

- Si nous n’avons pas les marges suffisantes aujourd’hui, c’est justement parce que nous avons gaspillé nos marges de manoeuvre, comme je le redoutais à l’époque. Regardez les Etats-Unis : malgré la folie de la guerre en Irak, leur dette nette est bien moins élevée que la nôtre, hors engagements de retraite, car ils ont accumulé les excédents lorsque la croissance était forte. Ce que nous n’avons pas fait. Le gouvernement actuel ne peut donc que constater son impuissance. Il a lui-même gaspillé le peu de ressources que nous avions, avec son « paquet fiscal » de 2007. C’était une cartouche tirée en l’air.

- Alors, que faire aujourd’hui ?
 

- De l’investissement public massif, dans les infrastructures et la recherche. Pour financer cet effort, j’aurais voulu que nous levions un grand emprunt européen, de 3% du pib, soit environ 400 milliards d’euros. Un emprunt garanti sinon par les 27 de l’Union, du moins par les états de l’Eurogroupe,. Chaque état pourrait tirer ou non sur sa quote-part, en fonction de l’état de son économie. La solidarité se manifesterait par la mutualisation, la garantie que tous les États de la zone apporteraient en commun à l’initiative. Avec cet ordre de grandeur, nous aurions une chance de faire reculer la crise.


- On voit bien que l’Allemagne est rétive, devant l’idée d’une relance européenne. Angela Merkel ne semble pas partager les préoccupations communes.

 

- C’est l’éloignement entre la France et l’Allemagne qui pose problème. Et j’attribue ce malaise d’abord à la volonté française de tirer la couverture à soi, à une attitude qui met systématiquement l’autre en accusation. Cela dit, je crois que l’Allemagne en viendra à soutenir son économie. Si la crise est conforme à ce que tout le monde craint, tout le monde va être obligé de relancer massivement.


- Vous êtes donc critique sur toute la ligne ?

 

- Je ne reproche pas à Nicolas Sarkozy son comportement dans la crise. J’ai voté le plan de sauvetage des banques, en n’oubliant pas la contribution intellectuelle du Premier ministre britannique, Gordon Brown, à ce plan. Bien sûr, on « survend », on en fait trop. Mais derrière le rideau de la crise, on est en train de prendre des mesures qui portent atteinte au projet de société républicain français.


- C’est-à-dire ?

 

- J’en vois au moins trois dans l’actualité récente. Le travail du dimanche, la retraite à 70 ans et la main mise du pouvoir sur l’audiovisuel public. Trois décisions qui portent atteinte au projet de société français. Et, si nous n’y prenons pas garde, elles seront irréversibles. Le devoir de ceux qui partagent ce diagnostic, c’est de réfléchir aux conditions d’une alternance possible, le moment venu.


- Allez-vous pouvoir préparer cette alternance avec Martine Aubry, qui vient d’être désignée Premier secrétaire du Parti socialiste ?

 

- Ce qui l’a emporté au PS, c’est la fermeture. C’est une posture, bien sûr, mais elle est éclairante. Le PS choisit de s’enfermer, comme si le temps était au sectarisme. Je crois qu’il se trompe mais c’est son affaire… Ma vision est très différente. Comme je crois que l’essentiel est en cause, je suis sûr que pour obtenir l’alternance, il faudra rassembler. Vous savez, les Français qui n’aiment pas ce qu’on est en train de faire de la France ne viennent pas que de la gauche. Il y en a au centre, beaucoup. Il y en a aussi parmi les républicains de droite. Pour gagner, il faudra les rassembler autour de valeurs fondatrices, et d’abord il faudra les respecter. Tous.


Propos recueillis par François Lenglet
(c) La Tribune 06/10/08

Lire la suite

<< < 1 2 3 4 > >>