La France, c'est l'Europe ; Nous, c'est l'Europe !
Retrouvez ici le clip de campagne du Mouvement Démocrate réalisé à l'occasion des élections européennes du 7 juin 2009.
Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
Retrouvez ici le clip de campagne du Mouvement Démocrate réalisé à l'occasion des élections européennes du 7 juin 2009.
Le 7 juin, votez pour les candidats du Mouvement Démocrate au Parlement européen !
Nous nous engageons à :
siéger de façon assidue au Parlement européen et participer de façon active à ses travaux.
informer nos concitoyens régulièrement à travers un
compte-rendu de mandat annuel.
Nous voulons :
Promouvoir un projet de société qui concilie l’exigence sociale,
l’impératif démocratique et l’urgence écologique.
Garantir les identités, les cultures, les langues et
les modes de vie en Europe.
Créer une avant-garde européenne formée à partir des
pays de la zone euro pour sortir l’Europe de l’immobilisme.
Instaurer une défense européenne indépendante avec un
état-major permanent européen.
Lutter contre toutes les formes de
discriminations.
Aider au développement des pays pauvres en leur
permettant de protéger leurs marchés agricoles et de valoriser leurs matières premières.
Nos priorités :
Une réponse européenne unique face à la crise et à la mondialisation. L’harmonisation fiscale entre Etats européens pour
empêcher la concurrence sauvage entre eux.
L’harmonisation de nos niveaux de protection sociale
par un plan de convergence sociale progressive.
La défense des services publics afin de préserver
notre cohésion sociale et nos territoires.
Un nouveau modèle de croissance durable : promouvoir
les énergies renouvelables, repenser nos modes de production, de transport et de logement.
De nouvelles ambitions pour l’agriculture et la pêche,
afin de garantir la sécurité alimentaire, protéger l’environnement et maintenir un tissu d’exploitations agricoles à taille humaine.
La recherche et l’innovation, le savoir et la
connaissance : il faut doubler le budget consacré à la recherche, condition de la performance économique !
TractRegionnal_IDF-1-.pdf
www.mouvementdemocrate.fr
www.europe.lesdemocrates.fr
Démocrates pour l’Europe
Elections européennes 2009
Pour une réponse européenne à l’urgence de la crise
Dans la crise, seule une réponse européenne peut être efficace. Les efforts dispersés sont vains. Nous devons agir en commun pour que notre réponse à la crise soit forte et cohérente. Entre Européens, nous devons savoir faire preuve de solidarité. Solidarité entre pays, notamment vis-à-vis de ceux qui sont le plus affectés par la crise économique et financière. Solidarité entre citoyens européens également, pour aider les plus défavorisés
frappés par le chômage ou touchés par
l'exclusion.
Nous proposons de :
- Mettre en oeuvre un plan de relance européen si la crise s’aggrave encore. Ce plan de relance doit comporter des dépenses d’avenir pour aider les PME et des mesures de solidarité envers les plus démunis et les classes moyennes touchées par le chômage. Ce plan s’orientera vers une croissance verte, grâce notamment à la mise aux normes durables des bâtiments et au développement des transports propres.
- Financer ce plan de relance par un emprunt européen, qui pourra atteindre selon l’évolution de la crise jusqu’à 3% du PIB. Cet emprunt européen permettra de relancer nos économies autour de projets d’avenir.
- Amplifier le montant des fonds sociaux européens (fonds social européen, fonds d’ajustement à la mondialisation) et en faciliter l’accès pour aider les salariés européens à faire face aux restructurations dues à la crise.
- Mener une politique européenne de l’emploi pour sécuriser les parcours des salariés.
La construction de l’Europe est l’entreprise historique la plus pacifique et la plus novatrice de tous les temps. Mais souvent les peuples ont douté. Aujourd’hui,
le doute n’est plus permis. La crise prouve que le chacun pour soi rend impuissant. En revanche, ensemble, on peut agir. L’euro a résisté à la crise et nous a évité les catastrophiques
dévaluations d’autrefois. Où en serions-nous si l’euro n’avait pas existé ?
Nous proposons que l’Union européenne s’oblige à agir de concert chaque fois que se présente une crise universelle. Les grandes
politiques de lutte contre ces crises doivent être définies et appliquées ensemble et pas séparément., Les plans nationaux sont insuffisants. Par exemple, pour l’automobile, c’est l’ensemble des
constructeurs européens qui doit être incité à passer à la voiture propre, ou à une défense active des sous-traitants. Si la crise s’aggrave, la zone euro.doit prendre l’initiative d’un grand
emprunt européen de 3 % du PIB, destiné, en particulier, à de grands équipements et à aider les PME à préparer l’avenir.
Pour promouvoir le modèle social européen
Il existe effectivement un modèle social européen, fondé sur la lutte contre les inégalités, un niveau élevé de protection sociale et un maillage de services
publics sur tout le territoire pour
assurer l’égalité des chances. Ce modèle, non seulement nous devons le défendre face aux partisans d’un accroissement continu des inégalités, mais nous devons aussi le consolider pour qu’il puisse répondre au défi du
vieillissement démographique.
Nous proposons de :
- Mettre en place un plan de convergence sociale afin d’harmoniser progressivement nos niveaux de protection sociale en Europe.
- Financer l’éducation, la santé et la formation tout au long de la vie des citoyens européens car ces biens supérieurs ne peuvent dépendre exclusivement de la loi du marché.
- Défendre les services publics en élaborant une directive-cadre européenne.
- Développer la notation sociale et environnementale des entreprises.
- Limiter les effets du vieillissement démographique en mettant en oeuvre une politique familiale européenne.
- Lutter contre toutes les discriminations grâce à l’adoption d’une directive globale.
- Instaurer "la clause de l’Européenne la plus favorisée" qui permettra d’étendre partout en Europe les législations les plus favorables aux droits des femmes déjà en vigueur dans certains pays européens.
- Mettre en place un plan européen pour le handicap en établissant notamment une définition européenne du handicap et des normes de construction conçues pour l’accueil des personnes handicapées.
- Développer l’action de l’Union en matière de santé publique et de sécurité sanitaire.
C’est à l’attention portée aux plus faibles que l’on mesure la valeur d’une société. Et c’est la vocation de l’Europe de porter au plus haut les valeurs de justice,
de solidarité et d’entraide. Les peuples exigent une Europe qui les protège dans leur travail ou leur santé, et qui protège leurs aînés et leurs enfants.
Avant la crise, on estimait déjà que 100 millions de citoyens de l’Union européenne étaient exposés ou en situation de pauvreté. Les dernières actualités confirment que les taux de croissance des pays développés sont en passe de devenir parmi les plus faibles depuis l’immédiat après-guerre. Les conséquences sociales tant en termes d’emplois que de revenus s’annoncent dramatiques.
Plus que jamais, la construction d’une Europe sociale est vitale. Elle est l’un des éléments essentiels du projet de société qui rassemblera les Européens. À ce titre, le développement d’un droit du travail cohérent en Europe doit permettre de définir de nouveaux équilibres entre la nécessaire protection des salariés et la recherche de compétitivité. Le premier objectif doit donc être de doter l’Union européenne d’un socle de compétences robustes qui permet de compléter l’édifice du marché unique.
La campagne européenne qui s’ouvre est une occasion unique d’élaborer une feuille de route sociale, annonciatrice de nouveaux droits et de protections solides face aux aléas de la vie et aux soubresauts économiques. La protection de la santé des populations, la défense des droits sociaux, au travail et en dehors, la protection des publics fragiles sont autant de sujets sur lesquels il faut construire le progrès social à l’échelle de l’Union.
Ceux qui ont voulu limiter l’union de l’Europe à un marché ont trahi l’idéal européen. L’Europe ne peut pas se résumer à la défense de la concurrence en tous
domaines et sur tous sujets. Pour nous, démocrates français et européens, l’exigence sociale, civique et écologique doit passer en premier.
Nous proposons que l’exigence sociale, démocratique et écologique soit reconnue comme le fondement des politiques de
l’Union.
Pour une Europe à l’avant-garde du développement durable
La crise financière se double d’une crise écologique dont l’enjeu est
considérable : l’avenir de nos enfants en dépend. C’est une question de solidarité entre générations.
L’eau, l’air, le climat, la biodiversité sont des biens communs dont nous ne sommes pas propriétaires mais seulement dépositaires pour les générations à venir. C'est pourquoi l’urgence écologique nous
impose une nouvelle vision du développement, qui nous amène à repenser l’ensemble de notre système économique et social. De nouveaux
emplois naîtront de ce mode de croissance plus durable.
Nous proposons de
:
- Repenser nos modes de transports, de production et de logement. La mise aux normes durables des bâtiments et le développement des transports propres permettra d’importantes économies d’énergie.
- Recourir massivement aux énergies renouvelables pour diversifier nos ressources énergétiques.
- Mener un grand programme de recherche européen pour développer les énergies du futur.
- Développer les activités économiques issues du végétal (agro-industries).
- Orienter les financements des fonds sociaux européens vers la formation aux nouveaux métier s du développement durable.
- Imposer une notation sociale et environnementale européenne aux grandes entreprises et renforcer leurs obligations en termes de responsabilité sociale et environnementale.
- Instaurer une taxe carbone européenne qui pénalisera les énergies fossiles les plus polluantes.
- Taxer les pollueurs pour qu’ils soient incités à modifier leur comportement.
- Instaurer un moratoire sur les OGM tant qu’un organisme de recherche indépendant n’aura pas évalué tous leurs effets.
- Créer un corps de garde-côtes européen pour lutter contre les pollutions maritimes.
- Construire une solidarité énergétique européenne en coordonnant la gestion de nos stocks et en créant des infrastructures d’acheminement vers les pays menacés de pénurie.
L’Europe est le continent où le réchauffement climatique est le plus rapide. Ironie du sort quand on sait que la notion de développement durable est née chez nous, il y a plus de vingt ans. La fonte des glaciers alpins, la répétition des sécheresses en méditerranée confirment que l’inaction coûtera bien plus chère que l’action. À l’échelle du monde, on estime à 250 millions le nombre de réfugiés climatiques d’ici à 2 050. Nous nous devons de réagir, de donner les réponses adaptées aux défis de notre planète et les promouvoir auprès des grandes puissances.
À l’occasion du débat que nous ouvrons ensemble sur notre avenir en Europe, la réconciliation de chacun d’entre nous autour d’un projet de développement durable est possible et vitale. Sans être neutres, les réponses nationales n’en demeurent pas moins partielles. Le défi repose sur notre capacité à substituer des coûts relatifs à l’importation d’énergie fossile par des bénéfices en termes de créations d’emplois. En ce sens, le rassemblement de nos forces et la ténacité de notre engagement s’avèrent nécessaires pour permettre à l’Europe de traiter les questions fondamentales qui s’imposent à nous.
Permettons aux peuples de participer activement à l’émergence de politiques publiques qui placent l’avenir des générations futures au cœur des priorités. Multiplions les projets durables à travers l’ensemble des secteurs d’activités économiques. Offrons aux petites et moyennes entreprises la possibilité de bénéficier d’un véritable plan de relance. Donnons-nous la chance de créer des emplois “non-délocalisables”. Traduisons enfin le développement durable en des termes concrets et donnons une impulsion nouvelle pour une Europe responsable et solidaire.
Les générations à venir doivent être défendues.
Notre patrimoine écologique, les sols, l’eau, le climat, les espèces vivantes, les paysages, les modes de vie, les savoir-faire, n’appartiennent pas seulement à
notre génération, mais aux générations à venir.
Nous proposons que tous les choix politiques européens prennent en compte cette solidarité entre générations. C’est l’intégration du
«soutenable» ou du «durable» dans les décisions européennes.
Nous ne pouvons pas continuer à imposer à nos entreprises, à nos agriculteurs, des normes légitimes et justes, par exemple en matière
d’environnement et accepter la concurrence sauvage de pays développés qui ne respectent pas ces normes alors qu’ils en auraient les moyens.
Nous demandons l’équité : pour les pays développés, les produits qui entrent en Europe doivent être soumis aux mêmes règles que ceux
que nous fabriquons. Pour les pays les plus pauvres, nous devons les aider à appliquer progressivement ces mêmes règles.
Pour une Europe des citoyens
Les choix européens sont préparés dans le secret, entre gouvernements, alors que les citoyens devraient être pleinement associés aux décisions
européennes. Nous devons rapprocher l’Europe des citoyens en construisant une Europe plus
concrète, plus transparente, plus accessible. L’Europe doit être faite pour
eux.
Nous proposons de :
- Organiser des débats publics préalables aux décisions (3 mois avant), de telle sorte que les citoyens européens puissent donner leur avis et saisir leurs députés européens.
- Rendre publiques les délibérations des gouvernements au sein du Conseil en les diffusant par Internet et à la télévision.
- Simplifier l’accès aux aides européennes et aider ceux qui souhaitent en bénéficier à monter leurs dossiers.
- Créer dans chaque administration un représentant identifié en charge des politiques européennes.
- Instaurer un référendum d'initiative populaire européen.
- Initier un service civique pour les jeunes Européens.
- Honorer notre mandat par une présence assidue et une participation active aux travaux du Parlement.
- Informer les citoyens par un compte-rendu de mandat annuel.
De « ressortissants communautaires », nous devenons, au fil du temps, « citoyens européens ». Des citoyens électeurs et éligibles dans tous les pays de l’Union, qui
circulent, vivent, travaillent librement sur tout le territoire. Une évolution qui vient renforcer, et non affaiblir, la citoyenneté nationale.
En effet, la citoyenneté européenne, officiellement reconnue par le traité de Maastricht en 1992, complète sans la remplacer la citoyenneté nationale. C‘est pour cette raison qu’on dit de la citoyenneté européenne qu’elle est une citoyenneté de superposition. Par ailleurs, la citoyenneté européenne diffère du concept « classique » dans le sens où n’est défini aucun devoir envers l’Europe.
Par définition, la citoyenneté est la manifestation d’une identité commune, d’un sentiment d’appartenance à une même communauté ou le témoignage d’une histoire commune et d’une identité commune. Or il n’existe pas de telles perceptions au niveau européen. Pour beaucoup le « citoyen européen » reste un concept un peu vide.
Cela montre que les Européens sont trop peu informés sur l’Europe. Et l’information la plus pertinente serait celle de répondre aux préoccupations des citoyens dans leur vie quotidienne : social, économique, politique…
Sur ce point, la clarification entre démocratie directe et démocratie indirecte est nécessaire. La participation du citoyen à la vie politique européenne se heurte à des difficultés : de connaissance technique, de vocabulaire, de connaissance des réseaux d’information et des contacts, etc.
Le citoyen dispose de nombreuses possibilités de faire valoir ses droits mais les procédures sont finalement mal connues. Tout citoyen européen où qu’il soit, et qu’il soit voyageur ou non, qu’il réside et travaille dans un ou plusieurs pays européens, peut retirer un réel bénéfice dans sa vie quotidienne d’une meilleure application de la législation communautaire. La question fondamentale d’une communication réelle, efficace et pertinente sur l’Europe en direction du citoyen est donc une priorité.
Les gouvernants de nos pays et les dirigeants européens préparent toutes les décisions entre eux, dans le secret, sans que nul ne soit informé. Des choix très
importants sont ainsi faits, qui nous concernent tous. Cela ne doit plus être accepté par les peuples. Pour nous, toutes les décisions qui concernent l’avenir des citoyens européens doivent être
prises en pleine lumière : être informés et participer, c’est notre droit de citoyens.
Nous proposons qu’aucune décision importante ne soit prise par le Conseil européen, composé des chefs d’Etat et de gouvernement,
sans un débat public préalable. Toute préparation de décision de l’Union doit être annoncée, sauf urgence, trois mois avant d’être prise, par voie de presse, de manière que les citoyens européens
puissent donner leur avis et saisir leurs députés européens. Nous demandons que les délibérations des gouvernements, au sein du conseil, soient publiques, télévisées ou diffusées sur internet.
Nous nous engageons, si nous sommes élus, à être assidus au Parlement européen et à rendre compte, sur le terrain, de ce qui s’y passe.
Les racines de François Bayrou sont pyrénéennes, terriennes et culturelles. Il est né à Bordères (Pyrénées-Atlantiques), le 25 mai 1951, dans une famille d'agriculteurs. Il fait sesétudes au
lycée de Nay, puis à Bordeaux.
En 1974, il est agrégé de lettres. La mort de son père, qui se tue dans un accident du travail, l’oblige à mener de front son métier de professeur et la responsabilité d’une exploitation
agricole, dans le village où il est né. Sa femme Elisabeth et lui ont six enfants et pas mal de petits-enfants…
Jeune militant, éditorialiste, François Bayrou est élu député en 1986, président du Parlement de Navarre en 1992.
Passionné par la lutte contre l’illettrisme, il est ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997. Secrétaire général de l’UDF en 1989, il est élu président de Force démocrate en 1994. Il
préside l'UDF depuis 1998, à la suite de la crise provoquée par l’élection de présidents de région avec les voix des élus FN. Il est candidat aux élections européennes de 1999. En 2002, il se
présente à l' élection présidentielle où il rassemble deux millions de voix. Entouré d’une équipe expérimentée, il défend l'indépendance de l’UDF et le pluralisme pendant toute la
législature.
Il a écrit une dizaine d’ouvrages politiques et historiques, notamment sur Henri IV, les guerres de religion et les grands enjeux politiques. Il est en même temps un croyant et un défenseur de la
laïcité.
Ses passions : la littérature, la poésie, et les chevaux. Il aime mener, à la pointe de la plume, les combats culturels ou politiques.
François Bayrou publie en mars 2007 chez Plon son Projet d'espoir, qui sera le livre politique le plus vendu au cours de la période (370 000 exemplaires en deux mois).
Le 22 avril 2007, il réunit 18,57 % des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle française, soit 6820914 électeurs, le plaçant en 3ème position ; il lance alors un nouveau parti qui
se veut au centre de l'échiquier politique, le Mouvement démocrate (MoDem).