Temps de la ville contre temps politique
Une bonne centaine de personnes des Hauts de Seine, de Paris et autres départements franciliens se sont rendus mardi 18 à Clamart, à l’invitation des Jeunes du Mouvement Démocrate pour participer
à un café politique sur le « développement durable ».
Frédéric Badina, responsable des jeunes de Cap 21, Géographe aménageur, Diplomé ESSEC, en Mastère Spécialisé management urbain, a pris la parole pour un état des lieux des principes de développement durable dans une ville. Six sont prévalents : le principe de précaution, de prévention, l’économie et la bonne gestion, la responsabilité du citoyen et des élus, la participation des citoyens, la solidarité (des individus, des systèmes : subsidiarité, le retour !). Cap 21, axe sa réflexion pour les villes sur trois de ces principes :
1) L’économie et la bonne gestion : dans une commune, on fait des choix, on planifie, on valide
un budget, on gère les ressources et les personnes. Il faut mettre au cœur de la réflexion la durabilité des choix au-delà d’un mandat de six ans et agir plutôt à 15 ou 20 ans. Il s’agit de
se caler sur le temps de la ville plus que sur le temps politique.
2) La responsabilité : toutes les communautés ont, par exemple, des activités polluantes. Le plan de financement doit intégrer cette contrainte. Un sujet tabou : le coût sociétal des comportements irresponsables. Exemple, la pose d’un dos d’âne coûteux pour éviter les excès de vitesse dans un centre ville. Il faut donc aider à changer les comportements ! Côté élu, la responsabilité signifie rendre compte, jouer la clarté et la transparence.
3) La participation : La transparence dans les choix au niveau des élus permet de restaurer le lien de confiance fondamental entre les citoyens et le politique. Mais le citoyen doit être impliqué en amont dans la prise de décision car il connaît, pour les vivre de l’intérieur, les problèmes collectifs, les besoins de développement urbain. Il peut aussi avoir une expertise dans un domaine. Il faut donc mieux prendre en compte la valeur ajoutée de l’expertise de chacun dans les espaces de vie participative, comme les conseils de quartier.
En savoir plus : http://www.modem92.net/article-14863174.html
2) La responsabilité : toutes les communautés ont, par exemple, des activités polluantes. Le plan de financement doit intégrer cette contrainte. Un sujet tabou : le coût sociétal des comportements irresponsables. Exemple, la pose d’un dos d’âne coûteux pour éviter les excès de vitesse dans un centre ville. Il faut donc aider à changer les comportements ! Côté élu, la responsabilité signifie rendre compte, jouer la clarté et la transparence.
3) La participation : La transparence dans les choix au niveau des élus permet de restaurer le lien de confiance fondamental entre les citoyens et le politique. Mais le citoyen doit être impliqué en amont dans la prise de décision car il connaît, pour les vivre de l’intérieur, les problèmes collectifs, les besoins de développement urbain. Il peut aussi avoir une expertise dans un domaine. Il faut donc mieux prendre en compte la valeur ajoutée de l’expertise de chacun dans les espaces de vie participative, comme les conseils de quartier.
En savoir plus : http://www.modem92.net/article-14863174.html
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