Développement durable : le temps de l’action est venu
Voici la première tribune du Groupe MoDem, parue dans le nouveau Journal Municipal Mosaïque n° 1.
Développement durable: le temps de l’action est venu
La commune est le bon niveau pour engager une politique concrète, dans le domaine du développement durable:
- parce que c’est le lieu du réel et de la décision quotidienne, proche des citoyens,
- parce qu’elle peut donner l’exemple – sans intermédiaire – en engageant un programme d’actions, du court au long terme, aux effets qui seront rapidement visibles et même quantifiables,
- parce qu’une municipalité, en affirmant une sincère volonté de concertation au-delà des clivages politiques, peut mobiliser une très large adhésion populaire.
À Colombes, le projet communal d’agenda 21, initié modestement par l’ancienne municipalité, semble vouloir être repris et élargi par la nouvelle équipe, dans un esprit consensuel.
Conseillers Municipaux du Mouvement Démocrate (Modem), participant au comité de pilotage de l’agenda 21, nous appuyons sans réserve tous les projets porteurs de réalisations concrètes.
Nous pensons qu’il faut favoriser la participation la plus large des Colombiens, en organisant, sans tarder, des États Généraux du développement durable, ouverts à tous, qui devront définir des projets déclinés par quartiers, puis synthétisés au niveau communal.
Et sans attendre, la nouvelle municipalité doit prendre l’initiative et donner l’exemple, en utilisant les nombreux et importants leviers dont elle dispose pour agir dans quatre domaines :
- Le parc de logements sociaux, peut être mis aux normes de consommation d’énergie fixées par le Grenelle de l’environnement : à la clé des économies d’énergies pour la collectivité, des réductions de factures pour les locataires.
- Les opérations de rénovation urbaine (Fossés Jean, Ile Marante, Grèves) et le projet de ZAC de la Marine, qui ne sont pas encore engagés, peuvent permettre de concevoir des quartiers s’apparentant aux «éco quartiers modèles », développant services de proximité aux habitants et activités économiques nouvelles.
- Le patrimoine immobilier de la ville (écoles, crèches, bâtiments administratifs) doit faire l’objet d’un plan pluriannuel de rénovation, en vue là aussi de respecter les objectifs du Grenelle de l’environnement : des réductions des dépenses de la ville significatives en résulteront.
Trop d’écoles même récentes, mal isolées, sont dévoreuses d’énergie.
Le regroupement des services municipaux, éclatés dans de nombreux bâtiments, coûteux, peu accessibles, peu fonctionnels doit aussi être envisagé.
- La mise en oeuvre d’un plan vélo, avec pour premier objectif de faciliter l’accès aux gares de la ville des Colombiens qui se rendent quotidiennement sur Paris : parking à vélo nombreux, sécurisés devant chaque gare. Les enjeux pour Colombes sont forts. Ils dépassent les clivages politiques. Ils doivent être une ambition commune à tous les élus, à tous les Colombiens.
Laurent TRUPIN, Bruno GOUALLOU
www.laurenttrupin.org
06 78 86 49 76
Développement durable: le temps de l’action est venu
La commune est le bon niveau pour engager une politique concrète, dans le domaine du développement durable:
- parce que c’est le lieu du réel et de la décision quotidienne, proche des citoyens,
- parce qu’elle peut donner l’exemple – sans intermédiaire – en engageant un programme d’actions, du court au long terme, aux effets qui seront rapidement visibles et même quantifiables,
- parce qu’une municipalité, en affirmant une sincère volonté de concertation au-delà des clivages politiques, peut mobiliser une très large adhésion populaire.
À Colombes, le projet communal d’agenda 21, initié modestement par l’ancienne municipalité, semble vouloir être repris et élargi par la nouvelle équipe, dans un esprit consensuel.
Conseillers Municipaux du Mouvement Démocrate (Modem), participant au comité de pilotage de l’agenda 21, nous appuyons sans réserve tous les projets porteurs de réalisations concrètes.
Nous pensons qu’il faut favoriser la participation la plus large des Colombiens, en organisant, sans tarder, des États Généraux du développement durable, ouverts à tous, qui devront définir des projets déclinés par quartiers, puis synthétisés au niveau communal.
Et sans attendre, la nouvelle municipalité doit prendre l’initiative et donner l’exemple, en utilisant les nombreux et importants leviers dont elle dispose pour agir dans quatre domaines :
- Le parc de logements sociaux, peut être mis aux normes de consommation d’énergie fixées par le Grenelle de l’environnement : à la clé des économies d’énergies pour la collectivité, des réductions de factures pour les locataires.
- Les opérations de rénovation urbaine (Fossés Jean, Ile Marante, Grèves) et le projet de ZAC de la Marine, qui ne sont pas encore engagés, peuvent permettre de concevoir des quartiers s’apparentant aux «éco quartiers modèles », développant services de proximité aux habitants et activités économiques nouvelles.
- Le patrimoine immobilier de la ville (écoles, crèches, bâtiments administratifs) doit faire l’objet d’un plan pluriannuel de rénovation, en vue là aussi de respecter les objectifs du Grenelle de l’environnement : des réductions des dépenses de la ville significatives en résulteront.
Trop d’écoles même récentes, mal isolées, sont dévoreuses d’énergie.
Le regroupement des services municipaux, éclatés dans de nombreux bâtiments, coûteux, peu accessibles, peu fonctionnels doit aussi être envisagé.
- La mise en oeuvre d’un plan vélo, avec pour premier objectif de faciliter l’accès aux gares de la ville des Colombiens qui se rendent quotidiennement sur Paris : parking à vélo nombreux, sécurisés devant chaque gare. Les enjeux pour Colombes sont forts. Ils dépassent les clivages politiques. Ils doivent être une ambition commune à tous les élus, à tous les Colombiens.
Laurent TRUPIN, Bruno GOUALLOU
www.laurenttrupin.org
06 78 86 49 76
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