Le MoDem a fait son bilan... carbone !

Sans doute une première pour un parti politique.
Le MoDem a fait un "bilan carbone" de son Université de Rentrée qui s'est tenue le week-end dernier à la Grande Motte dans l'Hérault :
Une estimation du CO2 émis par les militants pour se rendre à l'université a été faite : elle s'élève à 51 tonnes de carbone et il a été décidé de faire le nécessaire afin que cet impact environnemental soit compensé en replantant environ 1700 arbres en Octobre-Novembre dans les Landes, ... où s'est tenue l'université des jeunes UMP !
Une manière aussi d'aider les sylviculteurs après la tempête dévastatrice Klaus du 24 janvier dernier.
Quel autre parti politique en a fait autant ?
C’est notre façon de participer à la taxe carbone, signée en 2007 par tous les candidats à la Présidentielle dans le pacte écologique de Nicolas Hulot, et dont les propositions de Nicolas Sarkozy sont jugées "injustes socialement et écologiquement" pour François Bayrou.

Comments

[Jacques Bodécot]

C'est toujours plus concret que de verser une contribution (et à qui d'ailleurs) qui s'apparenterait à une "taxe carbone".FB a raison de dire que les propositions de NS "sont injustes socialement et écologiquement". Mais vouloir aussi taxer l'électricité pour en dissuader la consommation va à l'encontre de ce qu'on nous présente comme le futur miracle: la voiture tout électrique. Dans l'hypothèse où cette utopie deviendrait une réalité pour chacun (je crois plutôt au développement des véhicules tout électriques pour les services et à celui des véhicules hybrides pour les particuliers), il faudra bien recharger ces millions de batteries à l'aide de bornes elles-même consommatrices de courant, ce qui risque en fin de compte d'augmenter les besoins en cette forme d'énergie.Peut-être FB a-t-il raison de voir dans cette absence de taxation "un coup de pouce au lobby nucléaire"? Je ne sais pas, je ne suis pas compétent... MAIS:Si on arrive un jour, en développant les énergies propres et renouvelables (hydro, éolien solaire), à produire 40% des besoins, il en restera 60% dépendants d'autres moyens de production. Ecologistes, vous avez le choix entre le nucléaire, ses risques et la gestion à long terme des déchets, et les énergies fossiles coupables de réchauffer la planète. Plutôt que de pourfendre les moyens de productions actuels d'électricité, offrez nous des solutions crédibles. En tous cas plus crédibles qu'une taxe... et nous y souscrirons.