Du jamais vu à La Garenne-Colombes !

Pierre PARREAUX, le candidat d’Europe Ecologie, Christophe CONWAY, candidat MoDem, et Adélaïde NATUREL, candidate du Front de Gauche, ont décidé d’unir leurs forces à celles de Christophe MACE, candidat PS, au sein d’un Rassemblement pour La Garenne destiné à faire échec à la volonté hégémonique de l’UMP.
Ils sont soutenus dans leur démarche par leurs sympathisants respectifs, mais aussi par de nombreux Garennois inquiets pour l’avenir de leur ville.
Pourquoi le Rassemblement pour la Garenne ?
Lors du premier tour des élections cantonales à La Garenne-Colombes, les campagnes du PS, d’Europe Ecologie, du MoDem et du Front de Gauche avaient un point commun : elles appelaient toutes à lutter contre l’arrogance de l’UMP locale et ses pratiques claniques dans les Hauts-de-Seine.
Pratiques illustrées, en l’occurrence, par le parachutage dans notre canton d’Isabelle Caullery, une fidèle de Nicolas Sarkozy, avec pour objectif avoué de faciliter l’accession du jeune fils du Président de la République à la future présidence du Conseil Général. Isabelle Caullery fait en effet partie de l’entourage proche de Jean Sarkozy, dont elle fut, jusqu’en juin 2009, la directrice de publication de son magazine “Neuilly 92″.
En mettant Isabelle Caullery en ballotage, les Garennois ont clairement refusé que leur vote soit instrumentalisé au profit d’une opération dont le seul objectif est la promotion de Jean Sarkozy.
C’est pourquoi, pour le deuxième tour, tout le monde a décidé de dépasser les clivages politiques et de mettre en place une dynamique commune pour battre Isabelle Caullery.
Christophe MACÉ est un élu apprécié et respecté de tous. Il connaît parfaitement l’ensemble des dossiers de la ville puisqu’il siège au conseil
municipal depuis 2001. On ne peut pas en dire autant d’Isabelle Caullery, dont le CV est davantage celui d’une mercenaire politique, avec notamment de brefs passages dans les
conseils municipaux de Neuilly-sur-Seine, de La Garenne-Colombes et de Colombes sans oublier son élection en 1999 au parlement européen sur la liste souverainiste et
eurosceptique de Charles Pasqua et Philippe de Villiers.