La déception est à la mesure des espoirs
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou a assuré jeudi sur France 2 qu'à la mi-mandat de Nicolas Sarkozy, "la déception est à la mesure des
espoirs" des Français qui l'ont élu à l'Elysée en 2007.
Interrogé sur son bilan, M. Bayrou a évoqué "deux juges impartiaux". "Le premier, c'est la situation du pays", notamment celle "des finances du pays qui est dans une situation de dérive dangereuse sans précédent". "Le deuxième c'est le jugement des Français", a poursuivi l'ancien candidat à la présidentielle, en allusion à la chute de la cote de popularité du chef de l'Etat dans les enquêtes d'opinion. "Leur déception est à la mesure des espoirs qui avaient été mis sans doute dans le choix de Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Bayrou, qui a en outre souligné les "divisions dans la majorité".
Le leader centriste a dénoncé "un danger pour les principes républicains, pour l'équilibre du pays", en revenant notamment sur la polémique autour de l'Epad qui a montré selon lui "le caractère pernicieux de la mise sous tutelle de la totalité de l'UMP". "Cette situation montre qu'une voix libre capable de dire vous vous trompez, c'est au fond le meilleur service à rendre au pays", a affirmé M. Bayrou.
Il a également critiqué la proposition d'un couvre-feu pour les mineurs délinquants de moins de 13 ans: "le bon sens, c'est que les parents s'occupent des enfants et qu'à 12 ans, en effet, il vaut mieux qu'à minuit, on soit dans son lit". Cette affaire illustre la "distance entre les déclarations et les actes" puisque "en réalité ceci est inapplicable", a-t-il ajouté. "C'est une déclaration verbale destinée à faire de la pub et pas à changer la situation".
(C)AFP
Interrogé sur son bilan, M. Bayrou a évoqué "deux juges impartiaux". "Le premier, c'est la situation du pays", notamment celle "des finances du pays qui est dans une situation de dérive dangereuse sans précédent". "Le deuxième c'est le jugement des Français", a poursuivi l'ancien candidat à la présidentielle, en allusion à la chute de la cote de popularité du chef de l'Etat dans les enquêtes d'opinion. "Leur déception est à la mesure des espoirs qui avaient été mis sans doute dans le choix de Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Bayrou, qui a en outre souligné les "divisions dans la majorité".
Le leader centriste a dénoncé "un danger pour les principes républicains, pour l'équilibre du pays", en revenant notamment sur la polémique autour de l'Epad qui a montré selon lui "le caractère pernicieux de la mise sous tutelle de la totalité de l'UMP". "Cette situation montre qu'une voix libre capable de dire vous vous trompez, c'est au fond le meilleur service à rendre au pays", a affirmé M. Bayrou.
Il a également critiqué la proposition d'un couvre-feu pour les mineurs délinquants de moins de 13 ans: "le bon sens, c'est que les parents s'occupent des enfants et qu'à 12 ans, en effet, il vaut mieux qu'à minuit, on soit dans son lit". Cette affaire illustre la "distance entre les déclarations et les actes" puisque "en réalité ceci est inapplicable", a-t-il ajouté. "C'est une déclaration verbale destinée à faire de la pub et pas à changer la situation".
(C)AFP
Commenter cet article