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Le Blog du MoDem de Colombes

Face aux Français... conversations inédites

16 Avril 2011, 15:50pm

Publié par MoDem-Colombes

http://images-ftvi.mesdiscussions.net/images/mesdiscussions-13181489.gif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 20 avril22h20durée : 2h animé par : Guillaume Durand 
invités : François Bayrou (président du MoDem) , Serge July (journaliste)


 

 

 

 

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, se prête au jeu des «conversations inédites». A un an de l'élection présidentielle, alors que les partis se mettent en ordre de bataille, il répond aux questions du Guillaume Durand. L'animateur reçoit par ailleurs Serge July, le cofondateur et ancien directeur du journal «Libération».

Grand observateur de la vie politique, il est chroniqueur sur la station de radio RTL, où il livre chaque jour un billet d'humeur. Cette émission est l'occasion, pour lui, d'évoquer sa passion pour son métier de journaliste, mais aussi ses projets et son regard sur l'actualité politique.

Des portraits des deux invités sont proposés par les chroniqueurs.

http://programmes.france2.fr/face-aux-francais/index.php?page=article&numsite=5861&id_rubrique=5864&id_article=19565

 

 

 

 


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Colombes Blog Story (17)

14 Avril 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

blog-story.jpg

 

1) Dans la catégorie blogs d'élus au Conseil municipal de Colombes,

Il y a  déjà ceux d'Alexis Bachelay, Christiane Chombeau-SoudaisFrédéric Farid Sarkis , Laurent Trupin , Nicole Gouéta , Patrick Chaimovitch et Rama Yade ;  

 mais c'est maintenant le premier édile de la commune qui a fait son retour sur la toile après 3 ans d'interruption :  

http://philippesarre.typepad.com/blog/ .  Bon retour !

 

2) Dans la catégorie blogs de Conseils de Quartier,

après http://www.plateau-greves-bords-de-seine.com/,

voici le nouveau blog du conseil de quartier de la Petite Garenne: http://www.cq-lapetitegarenne.fr/

 

3) Et pour finir, dans la catégorie des blogs insolites, on connaissait le point de vue en images du http://colombesphotoblog.blogspot.com, mais voici maintenant le tout nouveau blog humoristique d'une colombienne : 

Une colombe qui n’a pas peur des chats et qui est bavarde comme une pie et gaie comme un pinson. Reste que si elle est en colère elle vous volera dans les plumes. Plume de colombe juste un peu oiseau rare et drôle d’oiseau à la fois.

http://plumedecolombe.over-blog.fr/

 

Episodes précédents :

Colombes Blog Story (16)

Colombes Blog Story (15)

Colombes Blog Story (14)

Colombes blogue !

Colombes Blog Story (9)

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Colombes : les expos de Pâques

14 Avril 2011, 14:38pm

Publié par MoDem-Colombes

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•    « Hors les murs »  Jean-Marc Paumier alias « Rue Meurt d’Art », artiste peintre muraliste colombien, utilise les grandes figures du passé et fait appel à la mémoire collective afin d’éclairer nos jours de leurs visages et de leurs pensées porteuses d’espoirs et de vigilance. A l’occasion de cette exposition, il procédera au collage de la peinture d’Angela Davis sur un mur extérieur du Centre-ville.

jusqu’au 22 avril 2011

au Centre socio-culturel des Fossés Jean

11 rue Jules Michelet.


•    « Colombes/Paris Saint Lazare »  photographies et dessins d’Anne Diétrich réalisés à partir des paysages reflétés sur les vitres lors d’un trajet en train,

jusqu'au 22 avril

à la Coulée Verte

107 rue des Monts-Clairs.


•   "L’Inde aux mille couleurs" Nicole et Philippe Le Prévost vous invitent à une découverte du nord de l’Inde avec dépaysement assuré devant le spectacle chatoyant offert par la faune, la flore et les habitants,

jusqu'au 23 avril

au Centre Nature

16 rue de Solférino.


•    « Les formes du parfum »  réalisée dans le cadre de la 1ère Biennale du Verre, cette exposition est consacrée au flacon de parfum sous toutes ses formes, thématique ancrée au plan local puisque le parfumeur Guerlain y avait installé ses ateliers au XIXe siècle.
En parallèle, un concours de flacons réalisés à la flamme a été ouvert et une vingtaine d’artistes verriers ont tenté l’expérience, présentant ainsi un aperçu de la création actuelle dont Jean-Pierre Baquère, maître d’art colombien, est l’un des dignes représentants… !
Tout au long de l’exposition, le public pourra voter pour son flacon préféré, dont le prix sera remis à l’occasion des Journées du Patrimoine, en septembre prochain.

jusqu’au 16 juillet

au Musée d’art et d’histoire

2 rue Gabriel Péri.

 

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Un centre indépendant (2)

13 Avril 2011, 11:41am

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou était l'invité de Michel Cardoze, sur Sud Radio, mercredi 13 avril. 

Le président du Mouvement Démocrate a qualifié "les tentatives" de Jean-Louis Borloo de "fausse-monnaie" et défendu pour sa part "l'idée d'un Centre indépendant, qui vise à un véritable changement".

SR : Alors on a quand même l’impression François Bayrou que vous êtes cerné : Jean Louis Borloo d’un côté, Nicolas Hulot de l’autre. Est ce que vous vous avez toujours envie d’être l’incarnation de l’alternative et du changement au centre ? 

François Bayrou : J’aime bien Michel Cardoze comment vous posez des questions. C’est pas envie, c’est nécessité. Et c’est pas hésitation, c’est certitude. Pourquoi ? C’est très simple. Si ce mot , cette idée du centre… Je n’aime pas qu’on réduise ce courant politique uniquement au centre, parce qu’à mon avis il est plus large. Mais si ce courant a un sens, c’est évidemment pour être indépendant et pour changer les choses. Or, les tentatives actuelles, qui d’ailleurs ne dureront pas autant que les contributions, ces tentatives actuelles elles visent, un, à ne pas changer les choses et deux à empêcher ce courant politique d’être indépendant. Or vous verrez que au fur et à mesure que passeront les semaines et les mois, les électeurs vont imposer de ne pas être trompés sur la marchandise. Tout ça est cousu de fil blanc naturellement. On sait très bien d’où ça vient et où ça va. Mais les électeurs, eux, ce qu’ils veulent c’est des choses qui soient absolument certaines, ils veulent que leurs voix servent à quelque chose et c’est ce qu’ils imposeront au fil du temps. J’emploie comme vous entendez l’indicatif parce que c’est la réalité. J’ai déjà vécu cette histoire, cette grande histoire des élections présidentielles et je sais, pour l’avoir vécu, à quel point les électeurs eux, ne se trompent pas. Ils choisissent ce qui est vrai. 

SR : Alors je vais aussi vous parlez de Jean Louis Borloo, mais commençons par Nicolas Hulot, candidat aujourd’hui. C’est un vert qui peut vous affaiblir ou un vert avec qui vous aimeriez faire un bout de chemin ? 

François Bayrou : Non je pense que Nicolas Hulot est quelqu’un qui s’est beaucoup investi. Je pense qu’il croit à un certain nombre de choses. En tout cas c’est ce que je veux imaginer. Mais ce que je sais c’est que l’élection présidentielle c’est tout à fait autre chose. La responsabilité politique c’est tout à fait autre chose. Les pièges qui vont être déployés devant sont aussi tout à fait autre chose. Je ne suis pas certain qu’on s’improvise ou qu’on puisse entrer dans cette responsabilité de but en blanc. 

SR : Qu’est ce qui vous différencie de Jean Louis Borloo ? Ou, si je pose la question autrement, qu’est ce que Jean Louis Borloo au niveau des affaires suprêmes ferait et que vous vous ne feriez pas ? Et inversement : qu’est ce vous feriez et qu’il ne ferait pas ? 

François Bayrou : Ecoutez, il suffit de regarder les années qui viennent de s’écouler. Jean Louis Borloo était un des piliers du gouvernement. Il en était le numéro deux. Pendant neuf ans, cinq ans de Chirac et quatre ans de Sarkozy. Il n’a jamais trouvé à exprimer une seule réserve sur les décisions aussi incroyables et injustes qui étaient prises. Je pense au bouclier fiscal, à la privatisation des autoroutes, à laquelle je me suis beaucoup opposé. Jamais une réserve. Et vous savez bien que quand vous avez neuf ans, comme ça, adhéré, soutenu ou applaudi avec des mots qui étaient des mots incroyablement flatteurs à l’égard de ceux qui étaient en place et du pouvoir de Nicolas Sarkozy. Évidemment, il y a une question d’authenticité ou de crédibilité qui se pose. Autre exemple : je vous assure que si j’avais été au pouvoir, en situation de responsabilité, l’affaire Tapie n’aurait pas eu lieu. Je n’aurai pas accepté qu’on spolie comme ça les Français de peut être 250 millions d’euros qu’on leur a pris dans leur poche de contribuable pour le donner à un intérêt dont vous savez ce que j’en pense et que maintenant la Cour des comptes écrit. Ça ne se serait pas produit. Évidemment vous savez que Jean Louis Borloo lui a soutenu cette entreprise. Vous voyez qu’il y a des différences très importantes. Et pour le futur, avec moi ou avec le courant que je représente, nous devons changer. C’est un impératif de changer la manière dont on gouverne la France, dont on associe les sensibilités diverses, dont on fait que au fond chacun des français se retrouvera plus ou moins dans l’estime qu’il porte au pouvoir, dans son honnêteté. Ça ne sera pas un pouvoir qui favorise les uns au détriment des autres. Ça sera un pouvoir qui permettra à la France de passer les temps difficiles qui nous attendent. 

SR : Alors prenons un exemple : la question de la laïcité. On en a beaucoup parlé, elle a été instrumentalisée à la fois par le FN, par Mr Copé avec son débat qui visait en fait l’islam. Et aujourd’hui on apprend, ya une information qui circule, il paraît que Mr Nicolas Sarkozy demanderait que certains concours qui tombent par exemples les jours de fêtes juives, puissent se dérouler à des horaires adaptées, selon les croyances. Est ce que c’est de la laïcité ou du communautarisme ? 

François Bayrou : Oh c’est plus que ça, je ne sais pas, la recherche de plaire à des petits groupes. En vérité, vous le voyez, la laïcité, ça ne se divise pas. Vous ne pouvez pas en même vous tourner vers les musulmans les plus intégristes diront les uns, pratiquants diront les autres, en leur interdisant un certain nombre de pratiques et en même temps aménagé les concours en secret sans en rien dire à personne, pour que certains candidats puissent passer les concours de nuit. Ca n’a pas de sens. Ce n’est pas responsable. Ce n’est pas une manière de s’adresser à un pays comme l’unité, c’est une manière de le découper en tranches : les uns favorisés, les autres stigmatisés. Et ceci, pour moi en tout cas, ça n’est pas acceptable. La communauté de l’éducation nationale ne l’acceptera pas. Et tous ceux qui croient en France, au fond qu’il y a des principes qui nous permettent d’être dans le même pays, de vivre dans ce pays et de nous respecter malgré les différences, tous ceux là ne l’accepteront pas. C’est une décision dangereuse et, à mon sens, inquiétante pour une certaine conception du pouvoir. 

SR : La justice c’est un centriste que l’on n’entend pas beaucoup, qui est en charge de la garde des sceaux au gouvernement Fillon. Les jurés populaires en première instance en correctionnelle, ça suit son cours et je ne sais pas quelle est votre opinion, en tout cas je vous la demande. Et puis il y a la motivation annoncée des verdicts aux assises, sans compter une loi sur la garde à vue qui a été votée hier et dont on dit qu’elle va être inapplicable. 

François Bayrou : Alors, un, Michel Mercier est quelqu’un de bien. Et je crois que désormais dans le monde de la justice, cette idée s’est imposée ou a fait son chemin. Il est quelqu’un de bien avec un président de la République qui lui demande de faire un certain nombre de choses dont je suis certain qu’elles ne lui seraient pas venues spontanément à l’esprit. On va différencier les sujets que vous avez abordés. Premier sujet : la motivation des jugements aux assises. Je trouve que c’est défendable parce que quand vous jugez de la vie de quelqu’un qui va passer des années en prisons ou au contraire, qui va être libéré, c’est normal au fond de demander quelles sont les raisons. Deuxièmement, il y a une autre idée qui est celle de mettre des assesseurs, des citoyens auprès des juges chargés de l’application des peines de libérer les détenus dangereux ou pas. Là aussi ça peut se justifier. Pensons seulement que rien que ces deux décisions vont beaucoup alourdir une fois de plus le financement de la justice et qu’on ne sait pas avec quels moyens ça se fera. Dernier point, les jurés au tribunal correctionnel ça ne se fera pas. On nous dit que ça se fera. Ça ne se fera pas et c’est impossible. Et si ça se faisait cela présenterait des inconvénients lourds et graves. Pourquoi ? parce que juger… il s’agit de 40 000 affaires par an. Je vous rappelle que le nombre de jugements en Cour d’assises, c’est 2600. Donc on multiplie par plus de 10, par 15 le nombre de citoyens à tirer au sort, à indemniser. Et surtout, quand vous êtes aux assises, vous avez le temps d’entrer dans une affaire des jours et quelque fois des semaines. Là c’est quelques minutes. Il faut avoir le temps et la disponibilité pour lire les dossiers, faut connaître la jurisprudence, faut connaître le droit et ma certitude c’est que cette affaire est annoncée à grands sons de trompes : elle ne se fera pas.

SR : La presse anglo-saxonne semble adouber Nicolas Sarkozy au rang d’un Bush bottant les fesses, c’est une expression anglo-saxonne, des dictatures. 

François Bayrou : C’est même une expression de chez nous quelques fois. 

SR : Au fond, la fin de Gbagbo et, si elle survenait, celle de Kadhafi, est ce que ça pourrait sauver Sarkozy du désastre ? 

François Bayrou : Je crois que ça n’a pas de lien. Je pense qu’il fallait mettre un terme à la guerre civile en Côte d’Ivoire. Je pense que Gbagbo avait la responsabilité du déclenchement de la guerre civile. Il suffit de se représenter par l’esprit, et ça fera beaucoup de chagrin à beaucoup de gens, ce que serait la Côte d’Ivoire aujourd’hui si il y a cinq mois Gbagbo avait dit : « je croyais l’emporter dans cette élection, j’ai donné ce que j’avais de meilleur, je n’ai pas été élu, je souhaite bonne chance à Ouattara et j’aiderai mon pays du mieux que je le pourrai ». Vous auriez la paix civile et la prospérité. Au lieu de ça vous avez aujourd’hui une fracture incroyable du pays, vous avez, on l’a entendu sur plusieurs antennes, des chefs d’entreprise français installés depuis longtemps qui disent on a perdu la confiance. Bref, c’est un drame épouvantable dont Gbagbo porte la responsabilité. Alors, il a pris, Nicolas Sarkozy, à la demande des Nations Unies, la décision de donner un coup de pouce, peut être plus qu’un coup de pouce, au sein de cette affaire. De ce point de vue-là moi je ne lui ferai pas de critique. J’essaie d’être objectif dans la manière dont je regarde ces choses, je ne ferai pas de critique. Je dis seulement que maintenant il appartient à Alassane Ouattara et à ceux qui l’ont aidé, de reconstruire la paix civile et la compréhension et peut être l’amnistie en Côte d’Ivoire. 

SR : Le programme socialiste vient d’être publié, les candidats ne sont pas encore sortis du bois, en tout cas pas tous. Il y en a un qui n’est pas encore sorti du bois : il est à Washington. En vue de la présidentielle l’année prochaine, est ce que vous aimeriez plutôt discuter avec DSK alors que vous n’avez pas discuté avec Ségolène Royal il y a cinq ans ? 

François Bayrou : Le but quand on se présente à une élection présidentielle ça n’est pas de rallier, c’est au contraire de convaincre et d’être présent au deuxième tour pour l’emporter. J’ai été très près comme vous le savez, en 2007, de réussir. Et ça sera évidemment le but qu’il faudra suivre pour la prochaine élection présidentielle. Je n’ai pas été convaincu du tout par le programme du PS, parce qu’au fonc jamais dans notre histoire le pays n’a été dans une situation, la France n’a été dans une situation aussi inquiétante comme vous le savez et déséquilibrée et dangereuse. On le verra dans les mois qui viennent. Alors présenter un programme qui dit « mais c’est très simple mes enfants ! Il suffit de recruter par l’Etat, 300 000 personnes ici, 10 000 personnes là-bas, de créer des postes, d’améliorer… Et les problèmes se règleront comme par magie ». Ce n’est pas vrai. En tout cas, du plus profond de ce que je crois, j’affirme et j’affirmerai que si on veut entraîner un peuple vers un destin qui le relève et qui en fasse un grand pays et pour les enfants quelque chose qu’ils aimeront, il faut lui dire la vérité. Or la campagne présidentielle, une fois de plus, elle part pour qu’on ne dise pas la vérité et bien moi je ferai tout ce que je peux pour dire la vérité aux Français.

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Borloo, ce centriste par opportunité

11 Avril 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Qu’est-ce qu’un centriste ? Un homme politique qui se situe à équidistance de la droite et de la gauche. Voilà une définition simple, permanente, adaptable à toutes les configurations idéologiques. Alors Jean-Louis Borloo est-il un centriste ? Certainement pas. Ecarté du poste de Premier ministre, il croit avoir trouvé un destin alors qu’il a seulement trouvé un espace politique, celui qu’ont ouvert Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé en droitisant la politique du gouvernement et le discours de l’UMP. Borloo quitte donc le parti majoritaire, tout en restant dans la majorité.

 

Même s’il a la fibre sociale, même s’il a réussi, au début en tout cas, l’ouverture du Grenelle de l’environnement, sa posture d’aujourd’hui est strictement nominale. Depuis quatre ans, Borloo a-t-il critiqué Sarkozy ? Jamais. S’est-il démarqué des initiatives du gouvernement UMP, même les plus contestables ? Jamais. A-t-il développé des propositions originales, différentes, en tout cas, de celles de l’UMP ? Jamais. Au contraire, il a soutenu, adopté, appliqué la politique de la droite française telle qu’elle était définie par son chef, sans jamais faillir ni douter. Il est centriste par opportunité, faute d’avoir pu accéder à Matignon.

 

Il n’y a qu’un vrai centriste en France, pour l’avoir prouvé par son indépendance à l’égard des deux camps, François Bayrou Aussi quand il décrypte l’opération Borloo, ses remarques sonnent juste : la confédération des centres est un avatar de la droite. Une droite plus républicaine, plus sociale, plus ouverte, certes. Mais une droite qui se reportera immanquablement, dans une élection à deux tours, sur son candidat, dont rien ne démontre aujourd’hui qu’il ne sera pas Nicolas Sarkozy. Une droite dont la division est un handicap seulement apparent. Déguisé en centriste, Borloo peut rabattre des électeurs vers son camp. Ce jour-là, la gauche regrettera sans doute de n’avoir pas tissé avec François Bayrou les liens qui lui auraient permis d’élargir sa majorité. Entre le faux et le vrai centriste, il fallait indiquer clairement une préférence. Occasion manquée…

 

Laurent Joffrin

Edito Nouvel Obs 11/04/11

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Un centre indépendant

10 Avril 2011, 23:11pm

Publié par MoDem-Colombes

http://medias.lepost.fr/ill/2011/04/10/h-20-2461454-1302431446.JPG

Réagissant pour la première fois à l'annonce de Jean-Louis Borloo (Parti Radical) qu'il quittait l'UMP et était prêt à représenter le centre à l'élection présidentielle, François Bayrou, a estimé dimanche soir que cette démarche manquait de crédibilité et que cette opération visait à ramener le centre dans la majorité, vers Nicolas Sarkozy.

Jean-Louis Borloo a été ministre sans interruption de Jacques Chirac pendant 5 ans et puis ministre sans interruption, et même numéro 2 du gouvernement, tout au long des 4 années qui viennent de s'écouler. Jamais en 9 ans, il n'a trouvé une réserve à exprimer.  Venir dire aujourd'hui qu'il faut battre Nicolas Sarkozy, cela manque de crédibilité et d'indépendance.

A propos du sondage Ifop JDD qui le donne au coude à coude avec Jean-Louis Borloo parmi les personnalités qui incarnent le mieux les valeurs du centre, François Bayrou a remarqué que lorsque la question est posée aux électeurs du centre, il y a 2 fois fois plus d'intentions de vote pour Bayrou que pour Borloo.

Je mènerai ce combat et je défendrai cette proposition d'un centre pas verrouillé, pas pris en otage à l'intérieur d'une alliance quelle qu'elle soit.  Je ne participerai à aucune combinaison qui viserait à enlever à cette famille politique son indépendance et sa capacité à proposer une alternance.

Sur Nicolas Hulot, il  déclaré "au fond de moi, je pense que nous pourrions travailler ensemble", reconnaissant avoir des contacts avec lui comme avec beaucoup d'autres écologistes.

Il n'y aura pas de reconstruction du pays dirigée par une seule sensibilité.


http://jt.france3.fr/soir3/

 

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Philippe Pattier, nouvel adjoint au maire

10 Avril 2011, 13:01pm

Publié par MoDem-Colombes

http://graph.facebook.com/1057985724/picture?type=large

 

Philippe Pattier, 58 ans, Professeur d'EPS, a été lu jeudi dernier (ou plutôt vendredi à 2 heures et demi) 18ème Maire-adjoint de Colombes, chargé du Sport

Il était le seul candidat et a obtenu 31 voix (sur les 37 membres de la Majorité Municipale) (14 blancs ou nuls, 3 enveloppes vides, 48 votants).

Il était jusqu'ici conseiller municipal délégué au sport scolaire.

Il appartient au groupe dit des "personnalités" Colombes Autrement qui compte désormais 3 maires-adjoints (sur 7 membres).

Le Maire avait repris la délégation du sport à Kamel Bouhaloufa depuis le 15 mars dernier.

Kamel Bouhaloufa reste 13ème maire-adjoint en conservant son autre délégation celle du quartier Nord-Ouest de Colombes.

Une réorganisation à mi-mandat des délégations au sein de la majorité muncipale a été annoncée par le Maire.

On peut quand même se demander pourquoi cette première réorganisation a nécessité que le Maire assure l'intérim pendant 3 semaines, ...

 

Rappel : Le conseil municipal détermine le nombre des adjoints au maire sans que ce nombre puisse excéder 30 % de l'effectif légal du conseil municipal.  Toutefois, dans le communes de 80 000 habitants et plus, cette limite peut donner lieu à dépassement en vue de la création de postes d'adjoints chargés principalement d'un ou plusieurs quartiers, sans toutefois que le nombre de ceux-ci puisse excéder 10 % de l'effectif légal du conseil municipal.


L'énigme du 18ème Maire-Adjoint

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En attendant Bayrou ...

8 Avril 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.lefigaro.fr/medias/2011/04/06/1d0ac2d2-6074-11e0-b8c7-7d125c115275.jpgEn attendant ses réactions (Soir 3, France 3, ce dimanche 10 avril à partir de 22h10) aux propos de de Borloo qui a jugé jeudi que le "problème de Bayrou était d'avoir laissé se disperser sa famille politique", en ajoutant "on a besoin évidemment de lui et puis, on cheminera ensemble, on verra bien"

 

Relisons la longue interview accordée au journal Le Figaro, publié le jeudi 7 avril. 

 

LE FIGARO - Approuvez-vous l'action de la France en Côte d'Ivoire ? 


François BAYROU. - Si la reddition de Gbagbo intervient à temps, l'action de la France aura été décisive. Cette guerre civile, Gbagbo en est responsable. Alassane Ouattara a été patient. La France et les Nations unies l'ont accompagné dans sa patience. Quand il n'y a plus rien eu à tenter, l'intervention internationale a permis de rétablir l'ordre légitime et la légalité. Reste à faire émerger de cet immense gâchis la réconciliation, la paix et la prospérité. 

Dans quel état politique est la France aujourd'hui ? 

FB: Jamais je n'ai ressenti une telle ambiance de décomposition et de division du pays. Cela place les acteurs politiques devant leurs responsabilités. 

Comment y répondre ? 

FB: Rassembler, donner du sens. Mais d'abord, la vie politique doit être assainie. Il faut effacer les soupçons que font peser toutes ces affaires obscures, comme l'affaire Tapie, les financements opaques, les cumuls de toute nature, la manipulation des sondages... 

Que vous inspirent les derniers développements de l'affaire Tapie ? 

FB: Nous n'étions pas nombreux, au début, à dénoncer envers et contre tous une affaire d'État, une spoliation de l'argent public, par centaines de millions d'euros. Aujourd'hui, chaque jour qui passe apporte des preuves supplémentaires. J'ai la conviction que l'un des enjeux de 2012 sera de faire la lumière sur ces affaires, qu'on respire enfin. 

Comprenez-vous la colère qui s'est exprimée dans le vote FN ? 

FB: Quand j'ai écrit Abus de pouvoir, je savais ce que je traduisais. La politique est devenue fausse monnaie. Les mots servent à cacher les choses. Les buts véritables ne sont jamais avoués. La vraie vie est niée - on l'a vu sur le prix du gaz ou de l'électricité - et les valeurs qui font vivre les gens aussi. Les Français enragent d'entendre leurs gouvernants leur décrire un pays qui n'est pas le leur. 

Ne craignez-vous pas un 21 avril bis ou un 21 avril à l'envers ? 

FB: Non. Ce sont les Français qui choisissent les candidats du second tour. 

Face à la montée des extrêmes, le centre a-t-il encore un espace ? 

FB: Plus que jamais. Car le vote extrémiste est non seulement un danger moral pour le pays mais une impasse politique. Le Front national au second tour, c'est la garantie absolue de la victoire pour l'UMP ou le PS. Nous sommes les seuls à pouvoir proposer un changement véritable, un nouvel ordre politique, sans impasse et sans risque. 

Accepteriez-vous de participer à une confédération des centres avec Jean-Louis Borloo, Jean Arthuis ou Hervé Morin ? 

FB: Pour que le centre trouve sa force, il y a trois conditions : reconnaître que le centre est indépendant de la droite et de la gauche, que son projet est différent, et donc sortir de la dépendance politique et financière à l'égard de l'UMP ; revendiquer une vocation majoritaire et donc s'élargir vers des sensibilités nouvelles, accepter le dialogue avec tous les républicains ; tourner la page des divisions et accepter le principe «un candidat et un seul en 2012». Au bout du compte, cela revient à une question : voulez-vous vraiment le changement ou, au fond, souhaitez-vous que le pouvoir en place l'emporte pour cinq ans de plus ? 

Serez-vous candidat en 2012 ? 

FB: Mon action n'a qu'un but : obtenir un changement profond pour le pays qui ne peut se décider qu'à la présidentielle. Pour cela, j'ai refusé toute complaisance, toute proposition, toute compromission avec le pouvoir. Il fallait ces années de lutte et d'intransigeance pour que, le jour venu, les électeurs sachent qu'ils ne seront pas trahis. 

Quelles seront vos priorités ? 

FB: Nous devons donner au pays un projet qui le rassemble. Non pas un projet de parti, mais un projet de pays. Ce projet doit être soutenable dans le temps, ce qui exige les équilibres financiers et budgétaires. Il doit permettre à la France de retrouver la production sur son sol, et donc les emplois qui vont avec. Il proposera un grand contrat éducatif qui est la seule clé pour l'avenir. Il définira des institutions qui permettront de changer pas seulement de pouvoir, mais le pouvoir. Séparation des pouvoirs, loi électorale juste, représentation de tous les courants, par un système à l'allemande par exemple. 

Est-ce à dire que vous acceptez l'élection de députés du FN ? 

FB: Oui, bien sûr. Il est absolument anormal que des forces qui ont atteint ces dernières années 15 à 20 pour cent des suffrages - nous-mêmes, les écolos ou le FN - n'aient pas de représentation à l'Assemblée. Quant au Front national, il vaut mieux le combattre face à face. 

Le projet du PS vous paraît-il s'inscrire dans ce changement que vous appelez ? 

FB: Il y a dans ce texte des idées que j'approuve et défends, notamment sur l'investissement des entreprises ou les institutions. Mais je suis en profond désaccord sur deux points : tous les problèmes du pays sont renvoyés à la dépense publique - allocation pour tous les jeunes, emplois d'avenir, recrutements publics, recours à l'impôt pour de nouvelles dépenses. J'ai l'impression de retrouver le jugement de Frédéric Bastiat : «La grande fiction qui fait que tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.» Et ensuite, ce qui manque, c'est la vision d'un pays actif, volontaire, qui préfère que les gens s'en tirent par eux-mêmes, qui choisit de mobiliser ses forces propres : la création, l'innovation, la recherche. L'avenir du pays ne peut pas être l'assistance généralisée. 

Martine Aubry semble favorable à une sortie du nucléaire. Et vous ? 

FB: Ce qui se passe au Japon remet en cause l'idée avec laquelle nous vivions d'un nucléaire sûr. Cela oblige à des épreuves de sécurité immédiate pour les centrales existantes, et à des choix sérieux, de long terme, d'économies d'énergie, de soutien aux énergies de substitution non émettrices de CO2 et d'investissements lourds sur la recherche. 

Silvio Berlusconi a décidé d'accorder des laissez-passer aux clandestins de Lampedusa… 

FB: C'est notre faute. Nous avons été irresponsables de laisser l'Italie toute seule face à un problème de cet ordre, alors qu'il fallait une réponse européenne. Avec cette politique du chacun pour soi, nous voulions laisser l'Italie seule face aux difficultés, maintenant l'Italie nous envoie ces pauvres gens. C'est nul !

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1ère biennale du verre à Colombes

8 Avril 2011, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.colombes.fr/typo3temp/pics/2601ab3a07.jpg

 

Le musée municipal d’Art et d’Histoire de Colombes accueille la première biennale du verre, baptisée Les Formes du parfum. Une exposition autour du flacon de parfum avec un accent particulier mis sur la création du XXe siècle.

Une thématique ancrée dans le territoire colombien puisqu’au XIXè siècle, le parfumeur Guerlain avait installé ses ateliers rue Menelotte. De l’histoire à la création contemporaine, en passant par la conception design et l’art verrier, l’exposition survole toutes les thématiques liées aux flacons de parfum.

Outre la présentation des grands designers de flacons (Pierre Dinand, Thierry Lecoule, Serge Mansau) et du maître d’art Jean-Pierre Baquère qui habite à Colombes, un concours de flacons en verre à la flamme a été lancé.

Le prix de la ville a été remis jeudi soir à l’occasion de l’inauguration de la manifestation et celui du public sera révélé en septembre à l’occasion des Journées du patrimoine.


Jusqu’au 16 juillet

au musée d’Art et d’Histoire,

2 rue Gabriel Péri.

Ouverture du mercredi au samedi de 14 heures à 18 heures.

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L'énigme du 18ème Maire-Adjoint

6 Avril 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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La 51ème délibération du Conseil Municipal de ce soir Jeudi 7 avril 2011 - à l'Hôtel-de-Ville à 19h30 - prévoit l'élection d'un 18ème Adjoint au Maire.

Les associations sportives colombiennes savent déjà, par un courrier daté du 15 mars, que la délégation au sport, jusqu'ici assumée par  Kamel Bouhaloufa. est assurée transitoirement par le Maire (déjà chargé de la sécurité) "en raison des nouvelles modalités d'organisation" (c'est la raison officielle invoquée).

Kamel Bouhaloufa est par ailleurs entraîneur coordinateur technique au Lagardère Paris Racing.

Il se pourrait donc qu'un nouveau Maire adjoint délégué au Sport soit nommé ce soir.  La logique voudrait que ce soit Philippe Pattier (membre du groupe "Personnalités de la société civile" comme Kamel Bouhaloufa), actuellement conseil municipal chargé du sport scolaire, qui prennent cette délégation du sport

Mais qui serait alors ce 18ème maire-adjoint et pour quelle délégation ?  Un maire délégué des Quartiers Nord-Ouest de Colombes, autre délégation occupée jusque-là par Kamel Bouhaloufa, un maire adjoint à part entière pour la prévention et la sécurité (Julien Gautier, actuellement conseiller municipal en charge de cette délégation), à moins que Kamel Bouhaloufa reste maire-adjoint, sans délégation !

Le conseil étant très chargé (Budget, Programme Local de l'Habitat, Conventions d'objectif avec les CSC, Contrat urbain de cohésion sociale, ...), il faudra sans doute attendre 1 heure du matin pour avoir la réponse et les explications du Maire ...

A suivre donc.

 

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