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Le Blog du MoDem de Colombes

Des raisons d’espérer

27 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/sarnez-smilemilitant.jpg

Le résultat fut rude. Certes il était annoncé, martelé, par les sondeurs et les médias depuis des semaines et des semaines. Mais il n’en reste pas moins que le score de notre Mouvement au soir du premier tour des élections régionales fut pour beaucoup d’entre nous, responsables, adhérents, ou sympathisants démocrates, un choc.

Écrivant cela, je pense en tout premier lieu à nos candidats. Femmes et hommes, ayant porté nos couleurs, défendu nos valeurs. Engagés, présents, déterminés, malgré les difficultés des temps. Ayant défendu pendant toute la campagne une vision juste de nos régions et de nos territoires. C’est à leur endroit que la tristesse fut la plus grande. Ils méritaient un vrai succès.

C’est en pensant à eux, et à leurs soutiens, que je veux ici esquisser analyse et perspective.

Dire ce que je crois, et livrer des raisons d’espérer.

L’analyse d’abord. Beaucoup de choses ont été dites, mais il me semble que trois éléments méritent notre attention.

Le premier d’entre eux concerne le très faible nombre de votants. Cette abstention volontaire a été l’expression ultime d’un mécontentement, d’une déception, d’une défiance, d’un éloignement des Français. Une grande majorité d’entre eux est désabusée, ne croit plus ni à la politique, ni aux politiques. C’est un échec pour nous tous. Et c’est un échec pour l’idée régionale. Je fais le pari qu’avec des régions puissantes, autonomes, clairement identifiées, levant l’impôt, nos concitoyens auraient eu le sentiment, justifié, que leur bulletin de vote avait une réelle utilité.

D’ailleurs, ceci nous oblige, nous démocrates, à défendre une autre vision, à l’occasion de la prochaine réforme territoriale. Soyons la voix des territoires, la voix de ceux que l’on n’entend jamais, et qui pourtant sont en première ligne. Je pense en particulier à tous les maires des petites communes. Aucune réforme de notre architecture institutionnelle régionale et départementale ne pourra se concevoir sans eux. L’ambition régionale qui est la nôtre devra intégrer cet impératif : maintenir à tout prix du lien, faire vivre les solidarités.

Le deuxième point que je voudrais aborder est celui du vote extrême. Bien sûr, on pourrait se contenter de dire qu’il est le résultat, d’une part, de la crise économique et sociale, de la montée du chômage, du sentiment de déclassement des classes moyennes, de la peur de l’avenir, et d’autre part, du débat si mal inspiré sur l’identité nationale, ayant rapidement et volontairement dérapé, mélangeant dans un pèle mêle nauséeux immigration, islam, burqa, minarets, insécurité.

Tout cela est vrai. Mais ce vote exprime également autre chose. De plus grave encore. Les classes populaires ne reconnaissent plus du tout leur place dans le débat politique. Elles ont le sentiment que plus personne ne les entend, ne les défend, ne leur prête attention. Elles se sentent délaissées, et plus encore reléguées. La politique n’est plus dans leur monde. Le succès de Jean Lassalle, sa capacité à se faire entendre des petits, doit nous faire réfléchir. Nous devons trouver les mots qui leur parlent, tout en rejetant la démagogie et les facilités de la vulgarité. Aussi difficile qu’il soit à relever, ce défi, j’en suis sûre, est à notre portée. C’est un combat qui en vaut vraiment la peine. Sans confiance populaire, rien de grand n’est possible dans notre pays.

Dernière question enfin, celle du bipartisme. Tout y concourt : les modes de scrutin à dominante majoritaire, la structure d’esprit de ceux qui font et commentent la vie politique française, la volonté des deux partis dominants que sont l’UMP et le PS de ne faire tourner qu’autour d’eux le débat politique afin de conserver le monopole de l’alternance. Pour un très grand nombre de nos concitoyens, le schéma de pensée droite/gauche continue de s’imposer comme référent. C’est pourquoi nos efforts pour faire bouger les lignes ont pu apparaître aux yeux de certains comme la transgression d’un ordre établi. Même si cela a pu nous gêner, tout le monde voit bien que rien de bénéfique pour notre pays ne pourra se faire sans dépasser ces clivages absurdes.

Je voudrais maintenant en venir aux raisons d’espérer.

La première est dans le besoin d’un Centre authentique.

Sauf sans doute en Alsace, les voix du centre ne se sont pas portées sur les candidats de l’UMP. Parce qu’elles ne se retrouvent plus dans une droite débridée, de moins en moins républicaine, de moins en moins démocrate, et de moins en moins sociale. Si nous savons leur parler, renouer le lien, les rassurer, les convaincre, alors nous pourrons sans doute retrouver avec elles le chemin de la confiance.

Le positionnement à venir de l’UMP va nous y aider. Les voix qui s’élèvent en son sein réclament un retour aux « fondamentaux » et aux politiques de droite traditionnelle. Le récent remaniement ministériel vient de nous le confirmer : l’heure est au rassemblement…. des anciens chiraquiens. L’UMP cherche désormais à se redroitiser, pour tenter de ramener à elle une partie de ses électeurs perdus.

De l’autre côté de l’échiquier, l’alliance rouge/rose/verte s’est reconstituée. La gauche française se retrouve dans la même configuration que celle naguère de la gauche plurielle chère à Lionel Jospin. Ce n’est certes pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui rêvent depuis des décennies de faire évoluer la gauche française, je pense en particulier aux

sociaux-démocrates. Ce n’est pas non plus une bonne nouvelle pour tous ceux qui aimeraient voir évoluer en profondeur son système de pensée.

Mais il n’empêche, entre une UMP qui regarde vers la droite, et une gauche qui a renoncé à changer, l’espace du Centre existe. À nous de nous en saisir. À nous de le faire fructifier.

Deuxième raison d’espérer : l’analyse que fait François Bayrou des difficultés du pays se révèle profondément juste. Et les faits lui donnent et lui donneront malheureusement raison. Dette, déficit, déséquilibre des comptes sociaux, système de retraites, coût du travail, pouvoir d’achat, école, inégalités sociales, services publics, fiscalité, territoires, institutions, justice, développement durable, intégration, qui ne voit qu’aucune de ces grandes questions ne trouvera sa réponse dans un affrontement bloc contre bloc. Sauf à vouloir différer les choix. Et laisser se détériorer la situation plus encore. Les prochaines échéances seront la dernière opportunité, la dernière chance, pour résoudre ces questions et donner à la France des fondamentaux sains, équilibrés, seuls à même de donner une chance, et d’offrir un avenir aux générations futures. Nous le savons tous : cela sera difficile. Mais nous le savons tous aussi : il n’y a aucune autre alternative possible. L’état du pays imposera des choix courageux. À nous de les défendre. À nous de les incarner.

J’en viens maintenant à notre parti. Et je veux rappeler ceci : s’il y a bien une ambition qui nous anime, nous, fondateurs du Mouvement démocrate, c’est bien celle de faire émerger, de façon durable, une grande force politique du centre, autonome et indépendante, respectée et aimée. Une force politique qui continuera d’exister longtemps après nous. Une force politique qui changera en profondeur le paysage politique français. Le modernisera. L’apaisera. C’est pour beaucoup d’entre nous le combat de toute une vie.

Pour y parvenir, nous avons besoin de temps. On ne construit pas un parti durable en quelques mois ou quelques semaines. Pour construire validement, il faut de la patience, de l’humilité, de la détermination, de la stabilité, et du temps. C’est pourquoi je suggère d’inscrire notre réflexion dans une durée que je fixerais volontiers à cinq ans. Cet Agenda 2010-2015, il nous faudra l’écrire ensemble. En fixant clairement les objectifs à atteindre, les moyens en découlant tout naturellement. Pour ma part, je veux livrer ici quelques unes des priorités que je crois vitales.

Première priorité : nous doter d’un encadrement solide. Tout parti politique, tout mouvement politique, a vitalement besoin de cadres. C’est une vérité que nous devons rappeler sans cesse. Un parti politique, ce sont d’abord des hommes et des femmes à partir desquels on peut patiemment construire. Il n’y aura pas de construction du Mouvement Démocrate sans cadres, formés et responsables. Ce sont eux qui doivent être l’ossature future du Mouvement. C’est à partir d’eux, et en particulier

de leur action sur le terrain, au plus près des Français, que l’on pourra reconstruire.

Deuxième priorité : préparer dès maintenant les prochaines échéances électorales. Je le dis clairement, les bons candidats ne s’improvisent pas. Là aussi, le temps est vital. Dans les cinq années qui viennent, nous aurons (hormis la présidentielle) des cantonales et des sénatoriales en 2011, des législatives en 2012, des régionales, des européennes et des municipales en 2014. Mettons nous à la recherche, dès cette année, des candidats aux trois prochaines élections (cantonales, sénatoriales et législatives). Faisons le, sans exclusive, et dans un esprit d’ouverture à l’égard d’élus locaux ou de personnalités locales se sentant en proximité avec nous. Tissons des liens durables avec eux et soutenons-les dans le temps. A nous également de former et d’assister de jeunes candidats prometteurs, issus de nos rangs. Nous avons un vivier : les dernières élections, municipales et régionales, ont vu l’émergence de nouveaux talents. Pour autant que le parti se mette tout entier au service de ces objectifs, nous y arriverons.

Troisième priorité : se vivre comme une force de transformation de la société française. Si nous nous reconnaissons dans l’analyse des difficultés du pays, alors cela nous impose une révolution culturelle, économique et sociale dans notre manière de penser, et dans les réponses que nous devons apporter aux Français. Davantage d’audace, de créativité. Dans les temps de diète budgétaire, la justice doit être requise, et les priorités clairement établies. Nous ne pouvons plus continuer à vivre au dessus de nos moyens. Il nous faut donc penser l’avenir différemment.

Quatrième priorité : muscler notre expression. Certes nous sommes des modérés, au Centre, et heureux de l’être. Mais les temps sont exigeants. Nous devons renouer avec une liberté, et un bonheur d’expression qui doivent donner envie à ceux qui nous écoutent de nous rejoindre. Je proposerai volontiers qu’une équipe de « sabras » soit mise en place et s’essaye à l’expression publique sur tous les sujets en résonance avec la vie des français. C’est un exercice difficile, ça ne se fera pas du jour au lendemain. Mais il n’empêche, c’est un exercice obligatoire.

Cinquième priorité : faire émerger une génération nouvelle. Là aussi, ce n’est pas facile, car les générations spontanées n’existent pas. Il faut du travail, et du temps. Mais pour tous ceux, dont je fais partie, qui veulent que ce Mouvement Démocrate trouve sa pleine existence, et soit une force avec laquelle la vie politique française devra compter dans les trente années qui viennent, c’est une obligation. C’est un devoir. Si nous savons transmettre, aider, former, une génération nouvelle, généreuse et responsable, alors nous serons à la hauteur. C’est sans doute cela la plus grande des exigences.

Marielle de SARNEZ
Députée européenne
Vice-présidente du Mouvement Démocrate

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La survie du MoDem se joue au centre

26 Mars 2010, 00:08am

Publié par MoDem-Colombes

http://iledefrancedemocrate.fr/files/2010/02/4298750872_d970779ef9.jpg

J'aime profondément le Mouvement Démocrate. Ancien UDF, centriste dans l'âme, je suis en famille lorsque je participe aux instances de notre parti, qu'elles soient départementales ou nationales.

Je suis également persuadé que François Bayrou a l'étoffe d'un Homme d'Etat et qu'il peut remporter la prochaine élection présidentielle.

Le résultat de dimanche dernier a eu pour beaucoup d'entre nous l'effet d'un coup de canon. Au demeurant, celui-ci n'est guère surprenant à l'issue d'une campagne au cours de laquelle nos concitoyens nous ont fait sentir à quel point le MoDem les avait déçus.

Notre score est catastrophique. Pour autant, est-ce la fin du Mouvement Démocrate ? Chacun sait qu'en politique, rien n'est jamais acquis. Cela vaut pour les victoires comme pour les défaites, aussi humiliantes soient-elles.

Nous pouvons encore réagir. Notre survie passe par une réflexion à tous les niveaux du parti. Celle-ci doit porter selon moi sur 3 points essentiels :

- Une introspection sur la ligne politique du MoDem. Force est de reconnaitre que notre Mouvement est inaudible. D'abord parce que sa ligne politique est incompréhensible pour l'opinion.
Si en 2007, le dogme du "ni droite ni gauche" a convaincu près de 20% des Français qu'un autre choix que les deux blocs Droite / Gauche est possible, cette ligne fondatrice a été battue en brèche depuis.

D'abord par des allers-retours incessants vers la gauche en pariant sur l'incapacité de cette dernière à régler ses divisions internes. Pourtant, c'est bien sur le principe de la "3e voie" et de l'indépendance qu'a été lancée la campagne des régionales. Cela s'est traduit par des listes autonomes dans toutes les régions. Mais avec la consigne lancée durant la campagne d'une alliance nationale avec la gauche… Que peut comprendre l'électeur face à ces revirements successifs ?

Cela fait plus de deux ans que nous n'avons pas entendu prononcer le mot "centre" dans les différentes réunions de notre mouvement toutes instances confondues. Comme si ce mot était devenu tabou.

L'avenir immédiat du MoDem passe donc par une remise à plat de sa ligne politique. Cet éclaircissement est indispensable avant de songer à repartir en campagne électorale.

- Une gouvernance mieux partagée et plus efficace Il est tenu pour acquis que les décisions sont concentrées entre les mains d'un (tout) petit groupe de dirigeants. On a pu reconnaitre à ce choix une utilité certaine lorsque notre parti a eu à gérer l'après 2007 et le traumatisme lié au départ des cadres.

Ce départ justement qui a créé un vide entre l'exécutif du Mouvement et les militants. Dans le même temps et paradoxalement, les nouveaux statuts adoptés par le MoDem avec l'obsession du culte de l'exemplarité démocratique ont abouti dans la pratique à une dilution de la gouvernance, et à l'impossibilité de prendre des décisions.

Il est urgent aujourd'hui d'associer aux décisions stratégiques davantage d'élus et de nouveaux cadres qui se sentent concernés par la vie de ce parti et qui ont une réelle expertise sur la stratégie et l'organisation. La position du Président n'en sera que renforcée par sa capacité à multiplier les débats et décider collégialement, même si au final, sa fonction doit lui permettre de trancher si c'est nécessaire.

- Une organisation qui prenne en compte l'évolution du parti Le changement opéré en 2008 va bien au-delà d'une nouvelle dénomination. La création du MoDem a entrainé la fin du vieux "parti de cadres" qu'était l'UDF et sa transformation en "parti de masses", au sens que lui donne la science-politique s'entend. Reste à en faire un parti d'élus. Il est vrai que les forces militantes n'ont jamais été aussi nombreuses sur le terrain. Parallèlement, c'est comme si la plupart des fédérations départementales n'avaient pas su opérer ce changement et le prendre en compte, fonctionnant encore pour beaucoup d'entre elles sur les schémas du passé. Cela se ressent d'abord sur le travail de terrain puisque les militants sont la plupart du temps désoeuvrés, sans moyens et sans directives. Ce qui est encore aujourd'hui perçu comme de la frustration pourrait vite se transformer (défaites électorales aidant) en découragement, voir en renoncement.

Il est donc urgent d'adapter nos récentes évolutions aux réalités du terrain pour remettre le MoDem en ordre de marche et lui permettre d'envisager une implantation locale durable.
Le 14 mars est à marquer d'une pierre noire dans l'histoire récente du MoDem. Il est clair que le travail d'introspection ne doit pas être réservé à quelques uns. Il doit être l'occasion d'un débat interne sans retenue. Peut-être aboutira t-il à des choix stratégiques douloureux pour certains militants. Mais c'est maintenant qu'il faut trancher et définir une ligne politique claire pour les Français.

Plus qu'en 2002 ou en 2007, nous sommes au pied du mur car nous venons de connaitre une déroute électorale, ce qui n'était pas le cas lors des deux dernières présidentielles.
Le pire serait que telle l'autruche, nous nous mettions la tête dans le sable.
Car nous risquerions de ne jamais la ressortir.

Jean-François Vigier est maire de Bures-sur-Yvette (Essonne), membre du Conseil National du Mouvement Démocrate et tête de liste Essonne aux Elections régionales


(C) LeMonde.fr 25/03/2010 

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UMP victime de la disparition de Bayrou ?

25 Mars 2010, 08:54am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.google.com/hostednews/afp/media/ALeqM5jaVC0KHrvYVCPKxLvWofpO8-IKaA?size=l

"Je crois que l'UMP est victime de la disparition, au moins provisoire, de François Bayrou", a déclaré au micro d'Europe1 Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, indiquant qu'il faudrait d'une manière ou d'une autre, regrouper centristes, sociaux démocrates et écologistes. "La provisoire disparition de Bayrou, qui fixait un électorat, pose autant de problèmes à l'UMP qu'à Bayrou", a-t-il ajouté.

http://www.europe1.fr/Politique/L-UMP-victime-du-declin-de-Bayrou-163476/

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L'appel de Jean Arthuis :
http://www.la-croix.com/Jean-Arthuis---sortir-de-l-effacement-momentane-du-centre-/article/2419678/55350 

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La Ville lance une chaîne de télévision sur Internet

24 Mars 2010, 10:14am

Publié par MoDem-Colombes

http://ak2.static.dailymotion.com/static/group/951/871/178159:icon_large.jpg?20100323180809
Depuis le début de l'année 2010, à l'initiative de l’association Cactif (Comité d’animation tropicale Ile-de-France) du quartier des Grèves, les colombiens ont accès à une chaîne de télévision visible sur Internet Cactif TV (http://cactiftv.com/), avec des vidéos sur tous les sujets d’actualité locale, réalisées par une vingtaine de jeunes de la commune.
 
C'est maintenant la Ville de Colombes qui lance sa webtélé aujourd'hui Mercredi 24 mars et diffuse sur Internet un premier journal "7 Jours à Colombes" à 17 heures :

http://www.dailymotion.com/group/7joursaColombes

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Concertation des Conseils de Quartier pour le PLU

24 Mars 2010, 08:40am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.colombes.fr/typo3temp/pics/5d10d4d016.jpg

Dans le cadre de l'élaboration du PLU, la municipalité souhaite associer les conseils de quartier.


Institué par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) de décembre 2000, le PLU (Plan Local d'Urbanisme) est un document de planification urbaine qui répond à deux objectifs majeurs :
- il organise l’avenir du territoire communal en anticipant les évolutions démographiques et économiques,
- il détermine les droits à construire de chaque terrain public ou privé. Il s’impose à tous notamment dans le cadre de l’instruction des permis de construire, des permis de démolir, des déclarations préalables.

Le PLU remplacera le POS (Plan d'Occupation des Sols).

Calendrier du PLU
:
Décembre 2008 : prescription de l’élaboration du PLU et démarrage des études
Avril 2009 : choix d’un prestataire extérieur
Avril 2009 à  janvier 2010 : Diagnostic et début de la concertation
Jusqu’à octobre 2010 : concertation  / PADD / Règlement et Plan de Zonage
Octobre 2010 : Bilan de la concertation et Arrêt du PLU
Décembre 2010 à février 2011 : Avis des Personnes Publiques Associées
Printemps 2011 : Enquête Publique
Automne  2011 : Approbation du PLU

La Direction de l'Urbanisme expose la démarche proposée, les thèmes de réflexion et les différentes phases envisagées :
 - pour les Conseils de Quartier Vallées, Fossés-Jean/Bouviers, Stade :
ce soir, mercredi 24 mars à 19h30
au réfectoire de l'école élémentaire Victor Hugo, 58, rue des Ecoles
 - pour les conseils de quartier Centre, Agent Sarre, Europe, Plateau/Grèves Bords de Seine, Petit-Colombes/Charles de Gaulle, Gabriel Péri/Estienne d'Orves, Petite Garenne
mardi 30 mars à 19h30
au réfectoire de l'école élémentaire Ambroise Paré, 9, rue Youri Gagarine.

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Bravo à Jean et à Rodolphe !

23 Mars 2010, 23:59pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/R-thomas.jpghttp://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/Jean-Lassallex3x.jpg

Jean Lassalle

En réalisant 15,65 % des voix en Aquitaine, Jean Lassalle et la liste qu'il conduisait en Aquitaine ouvre un chemin d'espoir, d'indépendance et de courage pour toute une région et plus globalement montre la voie pour la construction d'un espace politique nouveau et courageux dans les régions.

Député des Pyrénées-Atlantiques, fondateur du Mouvement Démocrate avec François Bayrou, Jean Lassalle a démontré durant cette campagne en Aquitaine la nécessité d'une approche humaniste des territoires, que seul le Mouvement Démocrate porte sur le terrain.

Homme d'action infatigable sur le terrain local et national comme à l'échelle mondiale, Jean Lassalle est animé par la conviction que les femmes et les hommes peuvent reprendre leur destin en main s'ils parviennent à se parler à nouveau. Ils pourront alors gérer ensemble, de manière responsable et durable, leur montagne, leur campagne, leur quartier, leur environnement...


Rodolphe Thomas

15,21% à Caen et 12,8% dans le Calvados, ce sont les beaux scores qu'a réalisé la liste menée par Rodolphe Thomas au premier tour des élections régionales. Avec 8,8 % réalisés sur l'ensemble de la région Basse-Normandie, il aura manqué à Rodolphe Thomas quelques milliers de voix pour se maintenir au second tour. Il a fait néanmoins le deuxième meilleur score du Mouvement Démocrate, après Jean Lassalle en Aquitaine.

Normand de naissance, fort de son implantation locale dans la région en tant que maire d'Hérouville-Saint-Clair, Rodolphe Thomas a mené une campagne active, et une "belle une aventure collective et humaine" comme il l'a rappelé.

Rodolphe Thomas voit enfin ces élections régionales comme "les fondations de nouvelles aventures électorales prometteuses".

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Colombes : Résultats Régionales 2ème tour

22 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Nombre d'électeurs inscrits :       44.427
Nombre de votants :                  20.324
Taux de participation :               45.75 %
Nombre de votes exprimés :       19.550
Nombre de votes blancs et nuls :    774

Jean-Paul HUCHON :                 11404  (58.33%)
Valérie PECRESSE :                   8146  (41.67%)

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Electeurs démocrates, ne perdez pas espoir !

21 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Commençons par dire à tous ceux qui ont voté pour les candidats du Mouvement démocrate, dimanche dernier, que le faible score des listes qu'il présentait ne signifie pas qu'ils sont dans l'erreur. La vie politique est coutumière de ces passages brutaux de la cime aux abymes et... réciproquement. Se souvient-on que la candidate écologiste lors de la présidentielle de 2007 n'avait recueilli que 1,5 % des suffrages alors que ses camarades d'aujourd'hui sont à 12,2 %, ce qui est d'ailleurs inférieur aux 16,2 % des européennes de l'an passé ?

Mais venons-en à l'essentiel, c'est-à-dire au message et à la stratégie politique. Pour beaucoup, l'absence de positionnement clair du MoDem dans le jeu des alliances de droite ou de gauche est responsable de la forte baisse du potentiel électoral qu'avait recueilli François Bayrou en 2007. "Où êtes-vous finalement ?" ne cesse-t-on de nous dire. Eh bien nous sommes au centre, et nous y restons. Face aux défis majeurs auxquels notre pays est confronté, il n'y a pas un camp qui, à lui tout seul, détienne la vérité, possède le catalogue des réformes à accomplir, et plus encore la méthode pour les faire accepter. Réfléchir ainsi revient à privilégier des approches idéologiques qui sont des impasses, et, pire encore, des mensonges. Nicolas Sarkozy a commencé son quinquennat avec des habits très libéraux et le voici apparemment devenu étatiste depuis que la gravité de la crise s'est fait sentir... Les socialistes, avec leurs seuls alliés d'Europe Ecologie et du Front de gauche mettront-ils en avant leurs idées du passé, faites d'accroissement de la fiscalité, de centralisme étatiste, auxquels beaucoup d'entre eux ne croient plus réellement ? Tout cela constitue autant d'incapacité à agir et d'énergie gaspillée.


Etre au centre, c'est sentir le besoin de dépasser les clivages archaïques à un moment où notre pays n'a pas d'autre choix. Cela ne signifie nullement détenir une "troisième vérité, ni de droite ni de gauche". Soyons lucides, notre peuple est fatigué et collectivement déprimé, même si, heureusement, la vitalité individuelle reste grande dans la vie quotidienne de chacun. Quant à l'Etat, il dispose de très peu de marge de manœuvre – notamment budgétaire – pour se transformer. Au Mouvement démocrate, nous pensons qu'il n'y a pas d'autre solution que de privilégier l'écoute des personnes souffrant de la crise et concernées par les réformes et que d'être obsédé par l'exigence de justice sociale. C'est le contraire de ce que fait le gouvernement aujourd'hui. Nous appelons cela le projet humaniste.

Nous pensons que les Français ne sont pas très loin de ce point de vue, même si cela ne les a pas conduits à nous apporter suffisamment leur suffrage. La très préoccupante abstention de dimanche dernier est un rejet de la classe politique, qui nous inclut bien évidemment. Quant au vote de la minorité qui s'est exprimée, elle pourrait laisser croire à un retour de la bipolarisation "droite-gauche" traditionnelle. Il faut être plus fin dans l'analyse. Il est devenu banal de voter pour un camp lors d'une élection, et pour le camp adverse à l'élection suivante. Ce zapping électoral, que certains assimilent à du consumérisme politique, démontre, s'il le fallait, qu'il n'y a plus de vote d'appartenance, et constitue aussi, d'une certaine façon, une forme d'appel au dépassement des clivages idéologiques.

L'autre cause supposée de notre échec serait l'obsession présidentielle de François Bayrou. Ne refusons pas d'en débattre, et allons ici aussi au fond des choses. Le Mouvement démocrate est né de la percée que son leader a accomplie en 2007, rompant avec ce qui se faisait depuis plusieurs décennies. Il a libéré le centre de son asservissement à une droite dont on pouvait déjà pressentir que, avec Nicolas Sarkozy, elle irait à rebours des avancées démocratiques et sociales indispensables pour redonner à notre peuple cohésion et confiance en lui-même. Reste que le jeu institutionnel en France est aujourd'hui verrouillé. Il est fait pour cet affrontement destructeur de la gauche contre la droite.

L'essai qui a été marqué par François Bayrou lors de la dernière élection présidentielle ne pourra être transformé que par une autre élection présidentielle. Pour cela, il faudra cette fois-ci construire de nouvelles alliances, qui devront à la fois s'atteler au fond des réformes à entreprendre, mais aussi à la forme de notre vie politique et de sa représentation démocratique. Chacun sera mis face à ses responsabilités. Est-ce en s'appuyant sur les amis de M. Mélenchon que les socialistes pourront reconquérir le pouvoir ? Est-ce en restant sous le carcan étouffant d'une UMP totalement sous contrôle présidentiel que les humanistes de centre droit pourront faire entendre leur voix ? Ces questions, nous les poserons le moment venu à tous les Français, dans la transparence, et alors que les effets dévastateurs de la crise économique et sociale continueront à faire de très lourds dégâts, élargissant le rassemblement – espérons-nous – de ceux qui seront prêts à penser et à agir autrement.

Ce n'est pas un pari. Même si ce choix est exigeant, pour tous les démocrates, c'est la seule voie à suivre.

Robert Rochefort, député européen, membre du bureau exécutif du Mouvement Démocrate.

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Du jamais vu à La Garenne-Colombes !

20 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.echosgarennois.com/wp-content/logos.jpg

Pierre PARREAUX, le candidat d’Europe Ecologie, Christophe CONWAY, candidat MoDem, et Adélaïde NATUREL, candidate du Front de Gauche, ont décidé d’unir leurs forces à celles de Christophe MACE, candidat PS, au sein d’un Rassemblement pour La Garenne destiné à faire échec à la volonté hégémonique de l’UMP.

Ils sont soutenus dans leur démarche par leurs sympathisants respectifs, mais aussi par de nombreux Garennois inquiets pour l’avenir de leur ville.

Pourquoi le Rassemblement pour la Garenne ?

Lors du premier tour des élections cantonales à La Garenne-Colombes, les campagnes du PS, d’Europe Ecologie, du MoDem et du Front de Gauche avaient un point commun : elles appelaient toutes à lutter contre l’arrogance de l’UMP locale et ses pratiques claniques dans les Hauts-de-Seine.

Pratiques illustrées, en l’occurrence, par le parachutage dans notre canton d’Isabelle Caullery, une fidèle de Nicolas Sarkozy, avec pour objectif avoué de faciliter l’accession du jeune fils du Président de la République à la future présidence du Conseil Général. Isabelle Caullery fait en effet partie de l’entourage proche de Jean Sarkozy, dont elle fut, jusqu’en juin 2009, la directrice de publication de son magazine “Neuilly 92″.

En mettant Isabelle Caullery en ballotage, les Garennois ont clairement refusé que leur vote soit instrumentalisé au profit d’une opération dont le seul objectif est la promotion de Jean Sarkozy.

C’est pourquoi, pour le deuxième tour, tout le monde a décidé de dépasser les clivages politiques et de mettre en place une dynamique commune pour battre Isabelle Caullery.

Christophe MACÉ est un élu apprécié et respecté de tous. Il connaît parfaitement l’ensemble des dossiers de la ville puisqu’il siège au conseil municipal depuis 2001. On ne peut pas en dire autant d’Isabelle Caullery, dont le CV est davantage celui d’une mercenaire politique, avec notamment de brefs passages dans les conseils municipaux de Neuilly-sur-Seine, de La Garenne-Colombes et de Colombes sans oublier son élection en 1999 au parlement européen sur la liste souverainiste et eurosceptique de Charles Pasqua et Philippe de Villiers.


http://www.lagarenne-mace-2010.com/

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Jean Lassalle

19 Mars 2010, 16:15pm

Publié par MoDem-Colombes

http://photo.lejdd.fr/media/images/politique/jean-lassalle2/1964445-1-fre-FR/Jean-Lassalle.jpg
Lassalle: "Le tout, c'est de rester en vie"

Véritable rescapé, le député Modem Jean Lassalle sera le seul chef de file centriste à participer au second tour des élections régionales, en Aquitaine. Contacté par leJDD.fr, l'élu pyrénéen livre une analyse sans concession sur l'état du Mouvement démocrate, sans jamais se départir d'un optimisme forcené.


En accédant au second tour en Aquitaine, vous êtes un peu le rescapé d'un Modem en plein naufrage. Qu'est-ce qui a marché pour vous et comment expliquez-vous les mauvais résultats de votre parti?
En ce qui me concerne, disons qu'il fallait bien que ça marche quelque part! (rires). Après, à un niveau plus global, ces élections ont été difficiles pour nous car il nous a manqué des cadres avec une certaine notoriété. Il faut bien comprendre que les élections régionales, ce sont d'incessants allers-retours entre préoccupations locales et politique nationale. Et pour cela, on a besoin de personnalités un peu connues. Et comme, en plus, les sondages nous ont tout de suite placés à un niveau très bas, cela devenait très compliqué pour nous. Il ne faut pas aller chercher plus loin…

L'explication est un peu courte: une nouvelle fois la stratégie de François Bayrou a été montrée du doigt par certains, par Corinne Lepage notamment
Il s'agissait de notre dernière élection en souffrance, j'en fais le pari. Le tout, c'est de rester en vie. On est certes petits, mais on est indépendants et croyez-moi, cela n'a pas de prix. Regardez autour de nous: à droite, le Nouveau centre n'a même pas pu présenter des listes au premier tour. A gauche, les écologistes, malgré leurs très bons scores, ont été obligés de rentrer à la niche du Parti socialiste.
Au sujet de François Bayrou, il est toujours facile d'accabler quelqu'un quand il est au fond du trou. Moi, je dis au contraire que c'est un peu le destin, en France, de tous les présidentiables. Je vous renvoie au score de Nicolas Sarkozy aux élections européennes de 1999 (12,82%, ndlr): voyez le chemin qu'il a fait depuis! En France, les électeurs aiment bien faire souffrir leurs politiques. Et je dirais même que s'ils ne les font pas souffrir, ils ne les gardent pas, c'est typiquement français!

"Les amis du Modem ne peuvent pas aller bien"

En attendant, les mauvais résultats électoraux s'enchaînent pour le Modem. N'y a-t-il pas un problème de positionnement politique qui perturbe les électeurs?
Disons qu'il faut surtout un certain temps avant que les électeurs s'habituent au changement… La véritable difficulté, et ça vaut pour tous les partis, c'est que nous nous trouvons à un moment où l'on assiste à un véritable désamour des gens pour la politique. Je vous renvoie aux chiffres de l'abstention de dimanche dernier (53,5%, ndlr). Nous sommes dans une période de déprime profonde, avec des partis archi-traditionnalistes. Nous, au Modem, nous essayons de sortir de ces schémas-là, habités par notre fibre démocrate et humaniste. Et cela ne peut que fonctionner. J'en veux pour preuve tous ces jeunes que nous avons chez nous et qui, il y a quinze ans, auraient été au PS ou à droite – au PS surtout. Quand elle se frottera au suffrage universel, cette génération vaudra de l'or!

Rien ne semble entamer votre foi en l'avenir. On a du mal à penser qu'elle est partagée par tous au Modem…
Je ne sais pas, cela fait longtemps que je ne suis pas monté à Paris (rires). Honnêtement, les amis du Modem ne peuvent pas aller bien. Quand vous descendez dans ces profondeurs, ça affecte forcément le moral, c'est humain. Maintenant, cela tient à pas grand chose. Imaginez que je gagne dimanche, vous vous rendez compte de tout le pataquès que cela va provoquer!

Vous pensez réellement pouvoir gagner dimanche?
Bien sûr, et je dirais même que la victoire est tout ce qui m'intéresse, pour pouvoir diriger la région de manière différente. Je rappelle d'ailleurs ce que j'avais promis: si je ne gagne pas, je ne siègerai pas au Conseil régional. Je suis maire (de Lourdios-Ichère, dans les Pyrénées-Atlantiques, ndlr), conseiller général (du même département, ndlr) et député, pourquoi voulez-vous que je me rajoute un travail de conseiller régional "de base", à Bordeaux? Je préfère laisser ça à un copain. Et je l'annonce avant les élections. Ce qui, vous me l'accorderez, change des habitudes chez les politiques.


http://www.lejdd.fr/Politique/Elections-regionales-2010/Actualite/Lassalle-Le-tout-c-est-de-rester-en-vie-180293/

 

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