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Le Blog du MoDem de Colombes

Marielle de Sarnez aux ateliers d'été de "L'Espoir à gauche"

23 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Marielle de Sarnez, vice-présidente du Mouvement Démocrate et députée européenne, était l'invitée, samedi 22 août, des premiers ateliers d'été de "l'Espoir à gauche" qui avaient lieu à Marseille.

Elle s'est exprimée dans le cadre de la table ronde consacrée à « une nouvelle majorité progressiste pour la France : comment et avec qui ? ». 



Vous m’avez invitée. J’y ai été très sensible. J’ai accepté votre invitation, je veux vous dire pourquoi.
 

Nous venons d’horizons divers. Nous exprimons des histoires, des idées qui peuvent être différentes. Nos parcours, nos itinéraires respectifs, nos chemins ne sont pas les mêmes. Et c’est heureux. Nos émotions, nos indignations, nos priorités, notre appréhension du monde ne sont pas toujours les mêmes non plus. Et c’est tant mieux.

Nous venons d’horizons divers mais nous partageons la même inquiétude pour notre pays. Et nous portons, je le crois, pour l’essentiel, le même jugement sur le pouvoir en place. Nous n’aimons ni sa façon de faire, ni sa façon d’être.

Un pouvoir qui aggrave les inégalités.

Nous n’acceptons pas qu’il fragilise certains des piliers de notre république, alors qu’il nous faudrait au contraire les renforcer dans les temps de délitement et de perte de repères que nous vivons.

Nous n’acceptons pas que ce pouvoir ait renoncé, idéologiquement, à faire vivre notre principe d’égalité, qu’il continue d’aggraver les inégalités déjà si lourdes de la société française. Je pense à la transmission d’héritage. Je pense au bouclier fiscal. Surtout dans un moment où les efforts à consentir vont peser exclusivement sur les classes moyennes.

Nous sommes en désaccord profond avec sa façon d’être. Nous récusons l’ultrapersonalisation du pouvoir, son hégémonie, et sa partialité. La démocratie, c’est le pouvoir pour le peuple, et non pour les amis du pouvoir. Et la démocratie, c’est le pouvoir avec limites et non sans limites. C’est pourquoi, nous soutenons depuis longtemps l’idée d’une République nouvelle, d’une VIème République, qui institutionnalise une séparation réelle des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif, le judiciaire, mais aussi le monde des affaires, et le monde des medias. Un pouvoir qui organise en son sein des contre pouvoirs réels, renforce celui de l’Assemblée en changeant le mode de scrutin pour qu’enfin la France, toute la France, dans ses diversités, soit représentée dans notre Parlement.

Nous venons d’horizons divers, mais si nous croyons qu’il y a de l’insupportable dans ce qui se fait aujourd’hui, et qu’un nouveau monde est à dessiner, alors ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous oppose.


 

Construire ensemble l’idéal républicain.

Nous voyons la politique comme un idéal. Nous ne voulons pas sacrifier la fin aux moyens. Nous ne voulons pas de la marchandisation du monde. Nous ne nous résignerons jamais à la croissance des inégalités, entre les Français, entre les peuples européens, comme entre les citoyens du monde. Nous considérons que la politique existe non pas pour être mise au service des puissants, mais des plus fragiles. Nous croyons aux vertus de la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité ». Nous voulons construire une véritable démocratie. Respectueuse, responsable, généreuse, solidaire et durable.

J’ai la conviction que  tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le pouvoir actuel, et croient dans un autre idéal, ont beaucoup à partager. Tous ceux qui n’ont pas renoncé –je vais employer le mot le plus rassembleur, à l’idéal républicain, ont à faire ensemble. À construire ensemble cet idéal républicain, non pas comme il a été, mais comme la crise exige qu’on le pense pour demain. À construire ensemble un espoir pour un peuple. Peut-être même un espoir pour un peuple, qui s’adresse aussi aux autres peuples. Ils ont à voir plus large pour aller plus loin.

Tous ceux qui partagent ces convictions ont à faire ensemble.

Ensemble. Pas les uns sans les autres. Et pas les uns contre les autres. S’ils sont les uns contre les autres, dans le dénigrement perpétuel, c’est fini. Non seulement ils ne gagneront pas, mais même l’espoir ne verra jamais le jour. Et même s’ils sont les uns sans les autres, je crains que le résultat soit aussi décevant.

Or il importe au plus haut point que cet espoir voie le jour. Qu’un espoir voie le jour.

Et il y a urgence. Car ce qui va se jouer dans trois ans, ce ne sera pas la question classique d’une alternance entre  forces politiques opposées. Ce ne sera pas la couleur de la prochaine Assemblée. Ce ne sera pas non plus la seule question d’inflexion des politiques suivies. Ce ne sera même pas la seule question du changement de Président de la République, et pourtant nous savons tous ça ici que ça compte beaucoup ! Non. Ce sera beaucoup plus que tout cela. La question à laquelle les Français devront répondre portera sur le modèle de société que nous voulons bâtir pour le siècle qui vient, et que nous laisserons à nos enfants, et aux enfants de nos enfants. Ce n’est plus une question pour la politique. C’est une question pour l’histoire. Et nous devons être les pionniers de ce monde nouveau.

 

Un nouveau modèle de développement à définir.

Oui, Il y a un nouveau modèle de développement à définir.

Nous sommes à la fin d’un cycle. La crise financière, économique et sociale que le monde traverse n’est pas le fruit du hasard. Elle n’est pas un accident, ou un simple dérapage. C’est la conséquence logique d’un système d’ultra financiarisation, où la spéculation financière et l’envie de profits toujours plus importantes, l’ont emporté sur toute autre considération.

Les marchés financiers ont imposé une économie virtuelle qui avait peu à voir avec l’économie réelle. La question essentielle est là : sommes-nous du côté de ceux qui veulent, malgré quelques déclarations verbales ci et là, conserver ce système et donc revenir au statu quo d’avant crise – c’est la position du pouvoir en place et de ses amis- ou bien voulons-nous changer de système, et construire un nouveau modèle ? Sur ce point, je suis sûre que nous nous retrouvons : nous avons besoin d’un nouveau modèle de développement. Plus sobre, plus juste, plus durable. Avec de nouvelles formes de production et de consommation. Qui privilégie le long terme sur le court terme dans tous les domaines.

Et d’ailleurs l’impôt devrait être là pour ça. Ce qui veut dire que nous avons besoin d’une profonde réforme fiscale. Pour mettre en œuvre une fiscalité qui, à la fois réduise les inégalités, et accompagne la protection de la planète. Cette fiscalité nouvelle devra  favoriser le long terme et les investissements durables, et pénaliser le court terme. Je pense par exemple aux opérations purement spéculatives et sans fondement économique. Et je crois que la réflexion autour de la taxe Tobin n’est pas vaine. Cette taxe sur les transactions financières est un instrument politique à notre disposition pour tenter de changer les comportements des acteurs de la planète finance. Nous devrons nous en saisir.

Comme nous devrons changer les règles en matière d’aides d’État. C’est une honte de voir que les milliards engagés au profit des banques, l’ont été sans aucune contrepartie réelle. C’est une honte de voir encore cet été les bonus accordés aux cadres et aux traders des banques qui ont reçu le soutien financier de l’État, c’est-à-dire, faut-il le rappeler, des contribuables que nous sommes. Oui, nous devrons changer les règles et c’est assez simple : il suffit de décider que, chaque fois que l’État intervient de façon conséquente, ses représentants siègent aux conseils d’administration et peuvent exprimer un droit de veto sur toute décision contraire à la défense de l’intérêt général.

De la même manière, nous ne pouvons pas laisser les hauts revenus augmenter régulièrement, giflant symboliquement le reste des Français, accroissant chaque jour davantage les inégalités, et ce d’autant plus que le pouvoir d’achat des classes moyennes, lui, diminue. Il nous faut donc retrouver le chemin d'autres valeurs et notamment celles du partage et de la solidarité. Nous devrons mettre fin aux salaires abusifs, en les corrigeant par la fiscalité. Comme cela a été fait dans d’autres pays européens. Et même aux États Unis.

 

Une question de solidarité.

Ce nouveau modèle de développement il devra selon moi être fondé sur la solidarité.

Solidarité entre les générations. Je pense à la question des dettes improductives qui plombent toute marge de manœuvre, et qui inquiète, à juste titre, de nombreux responsables politiques français, de François Bayrou à François Hollande, Laurent Fabius ou Philippe Seguin. 

Je pense aussi à la question des retraites que vous avez abordée hier. Notre population change. Malgré le meilleur taux de natalité d'Europe, nous aurons en 2040 un tiers de la population qui aura plus de 65 ans et une durée de vie moyenne qui se prolongera jusqu'à 89 ans pour les femmes et 84 ans pour les hommes. En moyenne. C'est considérable. Nous devons ouvrir de nouvelles pistes : celle de la retraite par points mérite d’être étudiée.  Celle d’un changement de rythme dans la vie professionnelle aussi : commencer à travailler moins, autant que possible, selon les métiers et selon les entreprises, dès l'âge de 55-60 ans et rester, si on le souhaite, après 65 ans, à son rythme, essentiellement afin de former des jeunes, être la mémoire d'une entreprise, d’une association. Enfin, nous devons traiter de la question de la pénibilité dans le travail d’une manière radicalement différente. Une société digne de ce nom ne devrait pas  accepter que l’espérance  de vie de certains de nos concitoyens soit moindre à cause de leur activité professionnelle. Voilà une réforme pour des démocrates : veiller à ce que, dans un parcours professionnel, un salarié ait un droit reconnu à ne pas exercer un travail pénible tout au long de sa vie.

Solidarité entre générations, enfin, autour de notre patrimoine écologique, l’air que nous respirons et qui nous protège de moins en moins du réchauffement, la terre qui nous nourrit, bien ou mal, selon comme on la traite, l’eau dont la qualité se détériore du fait des comportements humains. Tout le monde le pressent : nos conditions de vie vont considérablement évoluer. Que ce soit sous la contrainte réglementaire consécutive à la lutte contre le changement climatique ou tout simplement en raison du renchérissement inéluctable des énergies fossiles, tout notre système actuel de production et de consommation est au bord d'une révolution inéluctable. Il faut d’ailleurs le vivre comme une chance et non comme une contrainte. Et la future taxe carbone dont on parle beaucoup devra être conçue  pour accompagner cette mutation, et surtout pas pour remplacer la Taxe Professionnelle ! C’est une exigence que nous devrions défendre ensemble.

Bâtir un nouveau modèle de développement, remettre de la justice sociale, lutter contre les inégalités, mieux préparer l’avenir, construire une société juste et équilibrée, tout cela imposera de heurter des intérêts, des habitudes de pensée. Mais c’est moins difficile que d‘accepter que se durcisse encore le monde que  l’on construit en notre nom.

 

Un besoin vital de renouvellement.

C’est dire, mes chers amis, l’importance des rendez vous qui viendront en leur temps. C’est dire aussi que plus la cause est grande, plus les comportements et les attitudes des politiques engagés que nous sommes devront être à la hauteur.

J’en suis convaincue : les temps appellent des comportements nouveaux. Les enjeux  sont tels que nous ne pouvons plus continuer les uns et les autres à nous enfermer dans le jeu d’attitudes stéréotypées, par exemple dans le jeu des alliances anciennes. Le monde change. La vie politique française doit changer aussi. Les lignes doivent bouger. Nous ne pouvons plus rester immobiles, figés dans nos certitudes respectives, et revendiquer pour l’avenir des stratégies du passé. Qui ne voit le terrible déficit de pensée qui menace la vie publique en France, comme en Europe ?

Nous avons vitalement besoin de renouvellement. Renouvellement des idées, des attitudes, des comportements. C’est pourquoi nous avons beaucoup à faire ensemble. Aucun d’entre nous, aucun des courants politiques de ce qu’on appelle « opposition », ne peut prétendre nourrir à lui seul cette réflexion, tant elle est vaste, tant elle oblige à des changements de pensée, à tourner le dos aux réflexes d’hier.

Je voudrais faire devant vous l’éloge de ce mouvement, de ce changement, qui consiste à abandonner les réflexes d’hier pour accepter les attitudes de demain. Je vous parle au nom d’une famille politique qui a coupé ses amarres pour rester fidèle à ses valeurs. Nous l’avons fait. Si je vous disais que c’est facile, vous ne me croiriez pas. C’est difficile, et c’est risqué. Mais c’est vivifiant.

Au fond, il y a deux attitudes possibles : choisir que rien ne change, ou bien accepter le changement, le changement des autres, et le changement pour soi-même.

 

Mes chers amis, ce que nous avons à construire ensemble est plus grand que ce que nous sommes. Soyons généreux. Soyons altruistes. Vous êtes de gauche. Je suis du centre. Mais nous pouvons construire ensemble. S’ouvrir à d’autres. Pour redonner de l’espoir, renouer avec un idéal. C’est comme cela que j’aime la politique. Merci de m’avoir invitée."

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Commémoration de la Libération de Colombes

22 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Aujourd'hui Dimanche 23 août c'est le 65e anniversaire de la libération de Colombes.

Rendez-vous à 9 h : fleurissement des stèles, des plaques et carrés militaires.

Puis à 10h, rassemblement à la Maison du Combattant, 7 rue du Maréchal Joffre.

A 10h15, départ du cortège en direction du Monument de la Résistance et de la Déportation, place du Souvenir.  Allocution à 10h30.

L'enregistrement des communications téléphoniques concernant Colombes reçues à la Préfecture de Police de Paris du 20 au 26 août 1944

Les victimes de l'armée allemande durant la Libération de Colombes

L'allocution du Général de Gaulle à l'Hôtel de Ville

Devoir de Mémoire

Il y à 67 ans, la Rafle du Vel' d'Hiv

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Zone piétonne les jours de match

21 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Dans le cadre des matchs de rugby du Top 14 et donc à partir du 29 août, un périmètre de sécurité piétonnier sera mis en place aux abords du Stade Yves du Manoir 2h avant et 1h30 après les matchs (soit de 14h00 à 19h00) :

- Une Zone piétonne interdite à toute circulation (voitures, camions, motos, scooters, vélos...) - sauf riverains avec macaron laisser passer :
 - Rue Paul Bert 
 - Boulevard Pierre de Coubertin
 - Rue François Faber
 - Rue René Aperre
 - Avenue des Saules
 - Avenue Victoire
 - Rue Nouvelle

- une fermeture par des barrières aux deux entrées de la Rue Paul Bert (donc pas d'accès par ou à la A86).

Ce système sera appliqué à tous les matchs du Racing-Métro 92 de la saison 2009/2010, soit les
29 août (Bayonne) ; 6 septembre (Perpignan) ; 26 septembre (Montpellier) ; 3 octobre (Montauban) ; 31 octobre (Toulouse) ; 21 novembre (Stade Français) ; 28 novembre (Albi) ; 5 décembre (Toulon) ; 3 janvier (Bourgoin-Jallieu) ; 27 janvier (Clermont) ; 20 février (Castres) ; 27 mars (Brive) ; 17 avril (Biarritz).

La chaussée de l'Avenue Audra et le trottoir de la rue Pierre de Coubertin viennent d'être regoudronnés.

Des bus navettes doivent être mis en place à partir de la Gare du Stade et du terminus de la Ligne 13 à Asnières-Gennevilliers.

L’inauguration du  stade Yves-du Manoir rénové - après 3 mois de travaux - aura lieu le Mercredi 26 août à 15h, en présence de de Patrick Devedjian, Ministre de la relance économique et président du conseil général 92, de Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des Sports et Conseillère Municipale de Colombes et de Philippe Sarre, maire de Colombes, à l’occasion de la présentation officielle de l’équipe 2009-2010.

Les gradins neufs d'Yves-du-Manoir

www.racing-metro92.com

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La valse des universités d'été

20 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

L'actualité politique reprend des couleurs avec les traditionnelles universités d'été des partis qui ont tous dans leur viseur les élections régionales de Mars 2010.  La question d'une possibilité d'alliance avec le MoDem sera le fil rouge.

Les Journées d'été des Verts ont débuté hier à Nîmes - jusqu'à samedi - avec le casting qui leur a si bien réussi aux européennes Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové.

Vincent Peillon organise ses Premiers ateliers d’été de l’Espoir à Gauche, aujourd'hui et demain à Marseille. Invités : Cohn-Bendit, Robert Hue, Julien Dray, Christiane Taubira et Marielle de Sarnez.

Quant au Nouveau Parti Anticapitaliste NPA d’Olivier Besancenot, il tiendra sa première université du 23 au 26 août à Port-Leucate (Aude) avec 1 500 militants.

Arnaud Montebourg organise le 23 août sa rituelle Fête de la Rose à Frangy-en-Bresse, puis le 27 août un séminaire sur la rénovation, à Jarnac.

Quatre cents personnes sont attendues par le PCF au Vieux-Boucau, du 28 au 30 août.

Quant au Parti socialiste, sa traditionnelle Université de la Rochelle (mais peut-être pour la dernière fois... - en 2010, une autre ville devrait être choisie) aura lieu du 28 au 30 août avec 4000 militants ; Martine Aubry entend en faire un temps fort de rassemblement et de mise au travail de ses troupes.  Jean-Pierre Chevènement a été convié.h

Le Nouveau Centre ouvrira ses journées par une fête du pruneau à Agen, le dernier week-end d’août.

Le MoDem rassemble ses troupes à La Grande-Motte (Languedoc) du 4 au 6 septembre pour une "Université de Rentrée". Mille deux cents inscrits dès le mois de juin, qui espèrent tourner la page de l'épisode douloureux de  juin dernier.

Alors que l'UMP vient d'élargir son influence en s'alliant avec Philippe de Villiers et les chasseurs de CPNT, 3 jours pour « changer le monde », c’est l’objectif assigné du Campus des Jeunes Pop’ de l’UMP du 4 au 6 septembre à Seignosse (Landes). 2000 participants sont attendus.

Une simple journée de rencontre sera organisée fin septembre par le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers.

Un modeste « conseil de rentrée » du Front national aura lieu le 19 septembre à Paris. 

Pour finir, Ségolène Royal tente de se faire désirer en attendant le 19 septembre pour sa deuxième Fête de la fraternité, à Montpellier, et le 1er octobre pour une université européenne et internationale à Poitiers.

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Secrets d'histoire

19 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Décembre 1553, au Château de Pau : un petit prince vient de naître. Nul ne sait encore que le sort lui réserve la plus incroyables des destinées dans l’un des siècles les plus tragiques de l’histoire de France...

L'émission présentée par Stéphane Bern "Secrets d'histoire" de ce soir Jeudi 20 août à 20h35 sur France 2 est consacrée à Henri IV. 

Les plateaux de l'émission ont été tournés au Château de Pau en Novembre 2008, en présence de François Bayrou.

L'appartenance géographique pourrait expliquer le rapprochement de François Bayrou avec le souverain béarnais qui a grandi à quelques mètres de sa maison natale. Mais, en réalité, il a voulu comprendre ce que c'était qu'une guerre de religion. Et c'est ce qui l'a amené à Henri IV.

"Mon deuxième livre a été "Henri IV : le roi libre". Cela a été une vraiment grande chance pour moi, à tous égards parce que cela a un peu changé ma vie. A l’égard des éditeurs, à l’égard du public et puis cela m’a donné quelques sous (avec lesquels il a pu réaliser son rêve d’enfance: devenir éleveur de chevaux) alors que je n’en avais jamais eu et que je n’en ai plus eu après d’ailleurs.

Henri IV c’est un livre auquel personne ne croyait parce que les gens disaient ‘mais Henri IV quel intérêt cela a ? C’est un roi coureur de filles, coureur de jupons et la poule au pot’. En réalité personne, peu de gens avaient vu la faille qui permet d’entrer dans un personnage absolument hors du commun, absolument sans précédent et presque sans successeur qui est que ce jeune homme, ce jeune garçon est placé au point de rupture du tremblement de terre que va constituer l’apparition d’une religion nouvelle et puis la guerre de religions qui va suivre. Et à cet épicentre-là, de la guerre de religions et du changement des consciences, il y a ce jeune garçon dont le père est le chef des armées catholiques et la mère est le chef du clan protestant. La guerre de religions, c’est entre son père et sa mère. Et une fois qu’on a compris cela, on voit le destin de ce garçon comme complètement différent, avec la quête de réconciliation qui est la sienne, et qui est en réalité une quête incroyablement moderne. Et puis c’est aussi la réconciliation entre son père et sa mère, au fond, qu’il poursuit tout le temps. Et ce jeune garçon-là, il sera le contraire de ce que l’on croît, c’est-à-dire, un amoureux moyen et même pour ne pas dire pas formidable. Par exemple tout le monde dit partout qu’il a fait des enfants à la terre entière. Comme je l’ai prouvé dans mon livre, ce n’est pas vrai. Il a eu des enfants très tard, sans doute parce qu’il y a avait des maladies vénériennes à la pelle et tout d’un coup cela s’est débloqué. Mais enfin, c’était un piètre amoureux. Il a été en revanche un très grand chef d’Etat et le couple qu’il a fait avec Sully était un des plus grands couples politiques de l’histoire.

Et c’est cette histoire que j’ai raconté d’Henri IV. Cela a été un formidable succès de librairie puisqu’on en a vendu quelque chose comme 300000 avant d’entrer dans Le livre de poche, ce qui est un très très gros tirage et agréable du point de vue de l’éditeur et de l’auteur."

 

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+37°C

18 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes


ATTENTION blog exceptionnellement au repos car journée exceptionnellement chaude !
Il est conseillé de boire beaucoup d'eau, sans attendre d'avoir soif, de fermer volets, rideaux et fenêtres pendant la journée pour garder son logement frais, de privilégier les activités calmes et d'essayer de se rendre dans un endroit frais ou climatisé (grande surfaces, cinémas, etc.) deux à trois heures par jour !

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Faut-il s’allier avec le Modem ?

18 Août 2009, 11:30am

Publié par MoDem-Colombes

On a beau trancher dans les congrès, François Bayrou a beau perdre aux municipales, aux cantonales, aux européennes, il reste tel le sparadrap du Capitaine Haddock, collé aux débats du PS. Ce débat-là divise et attise la polémique !

Nous le savons bien, au-delà des proclamations, c’est l’élection qui fait l’alliance. Personne ne met sur le même plan une municipale où l’hégémonie électorale du PS est incontournable, et une présidentielle où elle est contestée.

Le seul débat qui vaille est celui-ci : l’alliance avec le Modem est-elle pertinente au regard de notre projet politique ? Est-ce utile pour construire la victoire ?

De toute façon, François Bayrou ne partage ni notre stratégie ni notre projet. Hier il souhaitait être l’autre droite, aujourd’hui le centre mais toujours pas la nouvelle gauche. Son credo est celui de Valéry Giscard d’Estaing, rassembler deux Français sur trois autour de lui. Il souhaite une recomposition politique qui passe par un double éclatement du PS et de l’UMP. Le souhaitons-nous ? Serions-nous à ce point électoraliste que, quelque fut le contenu d’une alliance improbable, seule la victoire compterait ? Encore que ceci n’est même pas certain. Serait-il possible pour une fois, une fois seulement, de se poser cette question : pourquoi faudrait-il que les socialistes s’allient principalement avec le modem ? Pourquoi faudrait-il que les socialistes s’allient avec le Modem alors que François Bayrou ne le souhaite pas ? Alors qu’il fait de notre rupture avec la gauche unie le préalable à sa recomposition ? Je n’ai jamais entendu un partisan de l’alliance avec le Modem stigmatiser le refus de François Bayrou de s’allier avec la gauche. L’argument est toujours utilisé pour stigmatiser le PS. Mais je t’assure, François Bayrou n’a aucune envie de cette alliance.

On le comprend d’ailleurs, le « centrisme présidentiel » n’a de sens que dans une capacité à déborder le PS. S’il s’allie clairement avec la gauche, il devient un partenaire comme les autres et se prive de la possibilité de nous supplanter à la présidentielle. Le fait que François Bayrou soit tout à la fois trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite pour un deuxième tour présidentiel, n’est souligné par personne.Tout le monde croit ou fait mine de croire… qu’il suffit d’être au deuxième tour pour que le mouvement soit mécanique.

François Bayrou a une stratégie et je ne vois pas pourquoi il faudrait le lui reprocher : être le recours face à Nicolas Sarkozy. Dans cette voie, il ira le plus loin possible avec la gauche sans pour autant perdre sa position d’équilibre. Il pourra même dire qu’il ne mêlera pas ses voix avec les partisans de Sarkozy. Mais à partir du moment où il refuse la gauche, tu avoueras que cela ne nous avance pas beaucoup. À moins de choisir François Bayrou comme candidat, ce qui est encore autre chose, je ne vois pas pourquoi il faudrait faire de cette question le problème stratégique central.

On peut aussi comprendre les écologistes car dans une alliance Modem-PS-Verts, ils peuvent se penser le pivot. C’est toute la stratégie de Daniel Cohn-Bendit. Est-ce celle des Verts ? Le fait que cette stratégie n’a aucune chance de l’emporter à l’élection présidentielle n’est pas non plus un problème pour le Président du groupe écologiste au Parlement européen. Il parie sur un processus long et inéluctable de substitution au PS. Au nom de quoi devrait-on être à ce point masochiste pour faciliter des stratégies qui ne nous veulent pas du bien ?

Il reste que l’on ne peut pas décréter l’alliance avec quelqu’un qui ne le veut pas. Pourquoi veut-on que le Modem se suicide pour le PS ? François Bayrou voudra bien s’allier demain s’il est aux commandes. Mais on n’arrimera jamais « l’espace gauche critique » à cette alliance. Et ce n’est pas parce que nous avons eu raison historiquement sur la gauche communiste, voire gauchiste, qu’elle n’est pas une réalité électorale autour de 10 %.

Pour autant, l’alliance est aussi tout impossible pour ceux qui réclament l’union avec l’extrême gauche. Ils sont, il est vrai, plus discrets, sachant que l’aventure donne des haut-le-coeur aux bobos citadins, surtout si ce sont d’anciens soixante-huitards. Olivier Besancenot, pas plus que François Bayrou, ne veut d’une alliance avec nous, encore moins gouverner avec nous. Nous sommes un obstacle dans leur stratégie. Et celle de Jean-Luc Mélenchon – qui a été étonnement reçu par Nicolas Sarkozy au lendemain des élections européennes – est de parvenir à construire un front de gauche de Marie Georges Buffet à Olivier Besancenot capable de peser sur nous, induisant une alliance tellement à gauche qu’elle libérerait une partie de notre électorat vers François Bayrou.

Le député socialiste de Paris Jean-Christophe Cambadélis expose aujourd'hui sur son blog ses solutions à la crise du PS dans une "Lettre à un militant qui n'en peut plus" :

http://www.cambadelis.net/2009/08/18/lettre-a-un-militant-qui-n'en-peut-plus/#more-1383

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Colombes Blog Story (9)

16 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



En cette période de mer calme sur la blogosphère colombienne établie, allons faire un petit tour du côté de quelques nouveautés :

- le blog d'information sur la vie politique et sociale actuelle, en liaison avec l'activité de la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) et de RESF (Réseau d'Education Sans Frontière) sur Colombes et Asnières (92) :

http://infomedicis.over-blog.com/


- le blog d'une copropriété (active et réactive) à Colombes :

http://copropriete-20-rue-agriculture.eklablog.com/


- le site non officiel de membres du Nouveau Centre du Nord des Hauts-de-Seine (en particulier dans les communes de Colombes, Asnières sur Seine, La Garenne Colombes, Bois Colombes et Clichy), qui souhaitent faire changer les Hauts-de-Seine vers une autre façon de faire de la politique à droite (sic !) :

http://nouveaucentrehsn.canalblog.com/


En bonus : un blog qui rend un bel hommage aux jardiniers de Colombes : http://lincessant.canalblog.com/


Et si la canicule endort encore blogueurs et lecteurs, un rappel des épisodes précédents :

Colombes Blog Story (8)
Colombes Blog Story (7)
Colombes Blog Story (6)
Colombes Blog Story (5)
Colombes Blog Story (4)
Colombes Blog Story (3)
Colombes Blog Story (2)
Colombes Blog Story (1)

Vivement la tempête de la rentrée !

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Bonnes vacances Monsieur le Maire !

16 Août 2009, 11:24am

Publié par MoDem-Colombes



Dans un pays officiellement candidat à l’entrée dans l’UE.
Une femme vient d'y être désignée comme Premier Ministre.
Destination de vacances de plus en plus prisée des Européens...

Réponse
ici

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Une alliance du PC au MoDem

15 Août 2009, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes



Le député européen PS Vincent Peillon organise les 21 et 22 août prochaine à Marseille les ateliers d’été de son courant http://www.espoir-a-gauche.fr/.  Dans un entretien au Parisien, il appelle les socialistes à construire sans sectarisme des alliances et plaide pour une "nouvelle alliance majoritaire" allant des communistes au Mouvement Démocrate.

"Toutes les grandes victoires politiques ont supposé l’invention d’un nouveau système d’alliance. Cela a été le cas pour François Mitterrand, qui a su imposer à la SFIO mourante le processus d’Epinay, l’union avec le PC, ou pour Lionel Jospin avec la gauche plurielle. Aujourd’hui, nous devons construire avec tous les républicains de progrès une nouvelle alliance majoritaire qui va des communistes au MoDem. C’est pour cela que je suis très heureux de réunir à Marseille Robert Hue, Marielle de Sarnez, Daniel Cohn-Bendit, Christiane Taubira et bien d’autres personnalités intellectuelles, syndicales ou politiques décidées à écrire l’avenir ensemble, dans le respect de chacun. L’espoir est là."

Lire l'intégralité de l'entretien :

http://www.leparisien.fr/politique/peillon-au-ps-serions-nous-les-derniers-sectaires-15-08-2009-607200.php

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