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Le Blog du MoDem de Colombes

la vie a colombes

Centenaire de la victoire du "Géant de Colombes"

25 Juillet 2009, 23:50pm

Publié par MoDem-Colombes



Il y a un siècle, le 1er août 1909, François Faber surnommé  "le Géant de Colombes" remporte la septième édition du Tour de France cycliste.  A 22 ans seulement, il s’est imposé au terme de 14 étapes, dont deux de 400 km et plus - vainqueur de 6 étapes dont 5 consécutives (record encore inégalé à ce jour) - à la moyenne de 28,6 km/h, cela après 4497 km et un peu plus de 157 heures, avec un temps souvent exécrable.  Il devient le premier étranger à gagner le Tour de France.

Fançois Faber est né et a grandi en France, entre maraîchages et usines. Il s'installe à Colombes à la fin du XIXème siècle avec sa mère et son frère.  Il devient luxembourgeois à sa majorité sans jamais quitter la ville de Colombes.

Il a été docker, portefaix, débardeur de bennes de sable, sur les berges de la Seine, sur le port de Courbevoie. 
Doté d'un physique hors du commun - il mesure 1,89 m et pèse 91 kg -  (ce qui ne l’empêche pas d’être un redoutable grimpeur), il devient cycliste professionnel de 1906 à 1914 (27 victoires).

Il reste célèbre pour ses chutes et pour son appétit qui lui vaut aussi le surnom de "Gargantua".  Il n'hésite pas à partager sa musette avec ses concurrents voire à faire demi-tour pour secourir des collègues en rade.

En 1909, pour la quatrième étape il a embarqué douze côtelettes premières "soigneusement enveloppées dans ma sacoche", évoque vers la Chartreuse les tunnels "qu’on eût dit tapissés de savon noir", propose de supprimer le passage dans la Crau mais laisse gagner son demi-frère (Ernest Paul) à Nîmes, tombe le surlendemain à un passage à niveau, explique qu’il ne pense alors qu’à l’état de son vélo, mais qu’il finit "l’étape sans avoir conscience de mes actes" en raison d’une blessure à la tête.

Entre Belfort et Lyon, il répare sa roue quand il aperçoit au bord de la route une fille dont il tombe amoureux, il dépose à ses pieds sa casquette et lui demande de l’épouser. Le temps de boucler la Boucle, elle accepte.

Il s'engage dans la Légion étrangère au déclenchement de la Première Guerre mondiale et meurt au champ d’honneur le 9 mai 1915.

Cette année, Andy Schleck, avec sa deuxième place au Classement Général et son Maillot Blanc de meilleur jeune, n'a pas réussi à rejoindre le cercle des vainqueurs luxembourgeois sur le Tour de France (François Faber en 1909, Nicolas Frantz en 1927 et 1928 et Charly Gaul en 1958).
 
Son palmarès :
Vainqueur du Tour de France 1909
19 victoires d’étapes sur le Tour de France
Paris-Roubaix : 1913
Bordeaux-Paris : 1911
Paris-Tours : 1909, 1910
Tour de Lombardie : 1908
Paris-Bruxelles : 1909

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Autolib : des voitures en libre service autour de Colombes en 2010

23 Juillet 2009, 12:08pm

Publié par MoDem-Colombes



Posséder une voiture en ville est devenu source de désagréments : difficultés pour se garer, PV à répétition, sans compter le prix du carburant et de l’entretien.

En 2010, les Colombiens ne disposant pas de véhicule pourront emprunter un véhicule éléctrique pour une courte durée, à Nanterre, à La Garenne-Colombes* ou à Villeneuve-la-Garenne et le déposer dans une station, par exemple au cœur de Paris.

La préfecture de Paris vient de donner le feu vert à la mise en place du projet du système de location de voitures en libre service Autolib' soutenu par le maire de Paris Bertrand Delanoë.  Ce qui permet de lancer un appel d'offres pour le choix de véhicules, le maillage du réseau et sa complémentarité avec les transports existants.

L'objectif du principe d'Autolib' est de "limiter la possession de véhicules individuels, en offrant une alternative crédible et écologique aux déplacements qui nécessitent une voiture."

Le principe est calqué sur celui du Vélib' : les utilisateurs devront souscrire un abonnement, qui oscillera entre 4 et 5 euros par demi-heure, 15 et 20 euros par mois et 200 et 250 euros par an.
Ils pourront réserver leur voiture sur internet et leur place de stationnement à l'arrivée. un parc de 4 000 voitures électriques sera disponible dans 1 400 stations Autolib', dont 700 seront situées à Paris intra-muros (500 en surface, 200 en sous-sol).

Un syndicat mixte regroupant une vingtaine de collectivités (sur les 80 communes sollicitées), dont la Ville de Paris et plusieus communes de banlieue, va être créé : il sera officiellement installé en septembre prochain.
Il sera constitué des communautés d'agglomération de Plaine centrale du Val de Marne (Créteil, Alfortville et Limeil-Brévannes), Val de Seine (Boulogne-Billancourt et Sèvres), des communes d'Arcueil, Bagnolet, le Bourget, Cachan, Charenton, la Garenne-Colombes, les Lilas, Montrouge, Nanterre, Neuilly-sur-Seine, Pantin, Paris, Saint-Mandé, Saint-Maurice, Sceaux et Villeneuve-la-Garenne. La Région Île-de-France devrait rejoindre prochainement le syndicat.

La Région Ile-de-France devrait également rejoindre ce syndicat.

Les Franciliens ne disposant pas de véhicule pourront ainsi en emprunter un dans une commune de banlieue et le déposer, quelques heures plus tard, dans une station au cœur de Paris.

Les élus écologistes de Paris se sont opposés au projet Autolib', préférant promouvoir l'autopartage, qui existe déjà dans les parkings de la capitale via Caisse Commune, Mobizen, Carbox ou Okigo.


Le conseil municipal de la Garenne Colombes du 10 février 2009 avait approuvé à l'unanimité l'adhésion au Syndicat Autolib

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Il y à 67 ans, la Rafle du Vel' d'Hiv

18 Juillet 2009, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes




Initiée à Colombes depuis de nombreuses années par l’AFMA 92 (Association fonds mémoire d’Auschwitz) et son président Serge Frydman, la cérémonie de commémoration de la Rafle du Vélodrome d’Hiver des 16 et 17 juillet 1942 se déroulera ce dimanche 19 juillet 2009 à 16h00 à Colombes, à l’angle de l’avenue Henri Barbusse et de la rue Bouin, dans 
le cadre maintenant de la journée nationale dédiée à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français sous le régime de Vichy et d'hommage aux "Justes" de France.

Après des dépôts de gerbes et les discours du maire et du président de l'AFMA 92, il y aura le témoignage d'un professeur d'histoire allemand Anton Posset.

Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 juifs de Paris et du Département de la Seine, dont 24 colombiens, étaient arrêtés par la police française au cours d'une opération baptisée cyniquement "vent printanier". La plupart d'entre eux mourront à Auschwitz.  Aucun des 4 115 enfants déportés n'est revenu.

Passés dans l'histoire sous le nom de "rafle du Vélodrome d'Hiver", du nom du lieu où une partie d'entre eux ont été conduits avant leur transfert vers les camps d'internement de Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers, cette vague d'arrestations ne fut ni la première, ni la dernière. Mais elle a été la plus massive. 
Les premières rafles ont eut lieu le 14 mai 1941, les dernières au printemps 1944. En tout, 76 000 Juifs de France ont été déportés vers les camps nazis, dont bien peu sont revenus.

4500 policiers, selon les chiffres généralement retenus, ont pris part à l'opération des 16 et 17 juillet organisée à la demande des autorités d'occupation, mais sans leur participation. En outre, une cinquantaine d'autobus de la compagnie du métropolitain ont été réquisitionnés avec leurs conducteurs.


La rafle devait en principe concerner les seuls juifs étrangers (la déportation des juifs de nationalité française viendrait plus tard) dont une liste avait été dressée mais les autorités françaises ont pris l'initiative d'y adjoindre les enfants, et devant l'insuffisance de la prise (la police tablait sur 22 000 arrestations) on s'est parfois montré peu regardant sur la nationalité.


La rumeur circulait depuis quelques temps d'une telle opération parmi la population juive, mais certains pensaient qu'elle ne concernerait que les hommes comme les précédentes, d'autres ne pouvaient pas y croire, la plupart de toutes façons n'avaient pas où aller.


La circulaire* du directeur de la police municipale Emile Hennequin précisait que les opérations devaient être effectuées "avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire". Les enfants ne devaient pas être confiés aux voisins mais emmenés en même temps que les parents.


Les célibataires et les couples sans enfants ont été conduits directement au camp de Drancy, ouvert en août 1941, en vue d'une déportation rapide vers Auschwitz, tandis que les familles étaient dans un premier temps emmenés au vélodrome d'hiver.

Les familles resteront plusieurs jours dans le vélodrome dans des conditions épouvantables, car rien n'avait été prévu pour elles, ni sanitaires, ni eau, ni nourriture, ni matelas. Les gens, qui n'avaient eu le droit d'emporter que deux bagages dont un de vivres, s'entassaient sur les gradins parmi les pleurs des enfants et les odeurs d'excréments.

La collaboration de la police française à la chasse aux Juifs décidée par les nazis dans la zone d'occupation avait été facilité par la politique résolument antisémite adoptée par le régime de Vichy, dès son installation: il instituait "un statut des juifs" le 3 octobre 1940, interdisait toute une série de professions (avocat, médecin, magistrat...) aux Juifs, créait le 29 mars 1941 un commissariat aux questions juives"...


La collaboration de la police française à la chasse aux Juifs décidée par les nazis dans la zone d'occupation avait été facilité par la politique résolument antisémite adoptée par le régime de Vichy, dès son installation: il instituait "un statut des juifs" le 3 octobre 1940, interdisait toute une série de professions (avocat, médecin, magistrat...) aux Juifs, créait le 29 mars 1941 un commissariat aux questions juives"...

En zone occupée le port de l'étoile jaune avait été imposée aux Juifs le 7 juin 1942. Dès lors, pour ceux qui n'avaient pas eu les moyens de fuir, ou qui n'avaient pas pu éviter de se faire recenser en octobre 1940, il n'y avait plus d'échappatoire.


*

Paris, le 13 Juillet 1942
Circulaire n° 173-42

À Messieurs les Commissaires Divisionnaires, Commissaires de Voie Publique et des Circonscriptions de Banlieue.

[...] Les Autorités Occupantes ont décidé l’arrestation et le rassemblement d’un certain nombre de juifs étrangers. La mesure dont il s’agit ne concerne que les juifs des nationalités suivantes :
Allemands, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, Russes (réfugiés ou soviétiques, c’est-à-dire « blancs » ou « rouges »), Apatrides, c’est-à-dire de nationalité indéterminée.
Elle concerne tous les juifs des nationalités ci-dessus, quel que soit leur sexe, pourvu qu’ils soient âgés de 16 à 60 ans (les femmes de 16 à 55 ans). Les enfants de moins de 16 ans seront emmenés en même temps que les parents [souligné par nous].Vous constituerez des équipes d’arrestation. Chaque équipe sera composée d’un gardien en tenue et d’un gardien en civil ou d’un inspecteur des Renseignements généraux ou de la Police Judiciaire.

[...] Les équipes chargées des arrestations devront procéder avec le plus de rapidité possible, sans paroles inutiles et sans commentaires. En outre, au moment de l’arrestation, le bien-fondé ou le mal-fondé de celle-ci n’a pas à être discuté. C’est vous qui serez responsables des arrestations et examinerez les cas litigieux qui devront vous être signalés [souligné par nous].

[...] Des autobus, dont le nombre est indiqué plus loin, seront mis à votre disposition. Lorsque vous aurez un contingent suffisant pour remplir un autobus, vous dirigerez :
– sur le Camp de Drancy : les individus ou familles n’ayant pas d’enfants de moins de 16 ans ;
– sur le vélodrome d’Hiver : les autres.
Vous dirigerez alors les autobus restants sur le vélodrome d’Hiver.

[...] Enfin, vous conserverez, pour être exécutées ultérieurement, les fiches des personnes momentanément absentes lors de la première tentative d’arrestation.

Pour que ma Direction soit informée de la marche des opérations, vous tiendrez au fur et à mesure, à votre Bureau, une comptabilité conforme au classement ci-dessus. Des appels généraux vous seront fréquemment adressés pour la communication de ces renseignements. Parmi les personnes arrêtées, vous distinguerez le nombre de celles qui sont conduites à Drancy de celles qui sont conduites au vélodrome d’Hiver.
Pour faciliter le contrôle, vous ferez porter au verso de la fiche, par un de vos secrétaires, la mention « Drancy » ou « vélodrome d’Hiver » selon le cas.
Les services détachant les effectifs ci-dessous indiqués devront prévoir l’encadrement normal, les chiffres donnés n’indiquant que le nombre des gardiens. Les gradés n’interviendront pas dans les arrestations, mais seront employés selon vos instructions au contrôle et à la surveillance nécessaires.
Total des équipes : 1472 ; total des gardiens en civil ou en tenue : 1568. En outre : 220 Inspecteurs des Renseignements Généraux et 250 Inspecteurs de la Police Judiciaire.
Garde des Centres primaires de rassemblements et accompagnements des autobus. Total des gardes et gardiens : 430.

Circonscriptions de banlieue
[... ] Totaux : 60 gendarmes, 20 gardiens en tenue et 53 gardiens en civil.
La Compagnie du Métropolitain, réseau de surface, enverra directement les 16 et 17 juillet à 5 heures aux Centraux d’Arrondissements où ils resteront à votre disposition jusqu’à fin de service : 44 autobus.
En outre, à la Préfecture de Police (caserne de la Cité) : 6 autobus.
[...] La Direction des Services Techniques tiendra à la disposition de l’État-Major de ma Direction, au garage, à partir du 16 juillet à 8 heures : 10 grands cars.
[...] De plus, de 6 heures à 18 heures, les 16 et 17 juillet, un motocycliste sera mis à la disposition de chacun des IXe, Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements.
La garde du vélodrome d’Hiver sera assurée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, par la Gendarmerie de la région parisienne et sous sa responsabilité.

Tableau récapitulatif des fiches d’arrestations : Paris : 25 334 ; banlieue : 2 057 ; total : 27 391.

Le Directeur de la Police municipale, Hennequin.

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L'avenir des Antennes Jeunesse à Colombes

16 Juillet 2009, 00:59am

Publié par MoDem-Colombes

Question orale de Mme YADE, conseillère municipale

« Ma question porte sur la fermeture annoncée des Antennes Jeunesse des quartiers Estiennes d’Orves, Grèves et Petit-Colombes. L’annonce surprise de ces fermetures a provoqué un véritable traumatisme chez les jeunes et leurs familles qui n’en comprennent aucunement la justification. Tous redoutent que ces lieux de vie, qui permettaient aux jeunes d’avoir accès au sport, à des cours de soutien scolaires ou à des loisirs à prix réduits, se trouvent privés d’un espace de convivialité et de citoyenneté. Déjà victimes en une seule année d’une hausse de 6% de leur taux de chômage, les jeunes Colombiens ont le sentiment d’être définitivement abandonnés à leur sort. Je voudrais donc vous demander les raisons pour lesquelles vous avez décidé de fermer ces antennes jeunesse, décision qui n’avait pas été annoncée dans vos engagements municipaux, et plus largement ce que vous prévoyez de faire pour accompagner les jeunes dans leur recherche d’emploi, leur formation professionnelle et leur insertion dans la vie sociale locale ».


Réponse de M. PHANOR, 11
ème adjoint au Maire délégué à la Jeunesse

« Je tiens tout d’abord à vous dire que l’engouement soudain que vous portez pour les quartiers sensibles de Colombes et les antennes de quartiers en particulier m’étonne quelque peu.  Mais pour répondre à votre question quoi de plus convaincant que des chiffres :

En 2001, la gauche vient de mener avec succès les assises de la Jeunesse et recueille avec elles une mine d’informations. Qu’en avez-vous fait ?

Le budget de fonctionnement était alors de 600.000 €.

En 2008, il n’est plus que de 175.000 €, soit 71 % en moins. Le budget d’investissement a suivi le même chemin.

De 2001 à 2008, l’effectif du personnel employé à la Jeunesse est passé de 37 à 12, soit 68 % en moins.

L’engagement et la volonté politiques de la précédente majorité se reflètent dans ces quelques chiffres et ma réponse est, à ce stade, suffisamment éloquente pour que je m’arrête là.

Mais… je vais continuer….

Madame YADE, nous n’avons certainement pas les mêmes définitions des mots « convivialité » et « citoyenneté ».

Je vais vous donner en quelques mots l’état des lieux des antennes que tout responsable a dû un jour visiter.

Il est préférable d’étayer des propos par des exemples, aussi, je vais prendre celui de l’antenne du Petit-Colombes.

Une autre antenne aurait conduit exactement au même constat.

Implantée au pied des immeubles de l’avenue Charles de Gaulle, actuellement en travaux, vingt jeunes au maximum peuvent y entrer, sans faire aucune activité, je tiens à le préciser.

Une porte unique, pas de ventilation, une immense surface vitrée qui fait maudire le soleil en été et vous appelez cela un lieu « convivial » ? Je vous invite à y aller faire un tour !

Un peu de sérieux et un peu de respect… je crois qu’il est temps de donner à notre Jeunesse ce qu’elle mérite en lui offrant des espaces de rencontres agréables et décents. Nous y remédierons en l’amenant à fréquenter des lieux de proximité déjà existants, telles que les maisons de quartiers et en investissant dans de nouveaux espaces.

C’est dans le désengagement budgétaire et l’absence de votre volonté politique que nous sommes amenés aujourd’hui à faire le bilan de l’effondrement de nos antennes de quartiers. Il serait malhonnête de nous faire endosser vos déficiences.

D’autre part, je suis surpris que vous puissiez faire l’apologie du lien social existant dans ces antennes car il faut savoir qu’aujourd’hui les jeunes adolescentes n’y accèdent plus. Devons-nous l’ignorer ?

Quelles réponses apportons-nous aux demandes des adolescentes et adolescents et des jeunes adultes que le Service Jeunesse est sensé traiter ? Doit-elle être restrictive et ne concerner qu’une partie infime de la jeune population colombienne ?

Nous avons une structure qui accueille les 12/15 ans et nous prévoyons d’augmenter sa capacité d’accueil et les dispositifs qui l’intègrent.

A l’heure où l’Europe met en oeuvre une politique sociale d’ouverture pour aider la mobilité des jeunes, vous exhortez le cloisonnement et la régression ? J’avoue ne pas vous comprendre.

Laissez-moi vous dire que, pour notre part, NOUS encourageons la mixité sociale. Nous sommes POUR la mobilité des jeunes, POUR une vie citoyenne à l’échelle communale.

NON, nous ne participerons pas à l’enfermement de la Jeunesse et nous disons NON aux périmètres restreints. Ce n’est pas et par expérience ce n’est PLUS DU TOUT de cette manière que l’on encourage l’insertion des jeunes dans la vie sociale locale.

Nous ne répondrons pas aux besoins des jeunes sans eux et sans les écouter. Loin de les abandonner, nous avons multiplié cet été les activités offertes aux 15/17 et grâce à l’évolution positive des antennes, nous étendrons nos actions.

La formation professionnelle ainsi que les secteurs de la santé, du logement, de la culture et des loisirs font partie intégrante de nos préoccupations et de nos actions à venir.

Le Conseil Général des Hauts-de-Seine pilotent, avec plus ou moins de succès, des Assises Jeunesse sur les thématiques que je viens d’énoncer, et, comme vous le savez, le Gouvernement, par la voix de Monsieur HIRSCH, va renforcer sa politique pour l’autonomie et l’emploi des jeunes.

Pour finir, je vous cite : « Déjà victimes en une seule année d’une hausse de 6 % de leur taux de chômage, les jeunes Colombiens ont le sentiment d’être définitivement abandonnés à leur sort ». Votre question semblerait insinuer notre responsabilité dans l’augmentation du taux de chômage ? J’ose espérer qu’il s’agit simplement d’une mauvaise formulation… il ne règne pas sur Colombes un micro-climat de crise. Elle est, vous le savez aussi bien que moi, à échelle internationale.

Je vous remercie de votre écoute. »


Réponse de Monsieur le Maire

« Chère collègue,

Votre question concerne un sujet particulièrement important et sensible, à l’heure où des menaces tangibles planent sur l’avenir de nos jeunes.

Le chômage de masse est de retour dans notre pays et il touche particulièrement les plus jeunes des actifs. La précarité galopante des jeunes salariés, la paupérisation des étudiants, le mal-logement sont le lot de nombreux jeunes à Colombes comme ailleurs.

Face à cette réalité préoccupante, trop longtemps, nous avons laissé en déshérence la politique de la jeunesse dans notre commune. Il ne s’agit pas d’incriminer les uns ou les autres, mais d’établir un constat partagé, car le sujet nécessite un large consensus.

A une politique de la jeunesse moribonde, nous voulons substituer une politique de la jeunesse ambitieuse.

Ce qui m’intéresse ce n’est pas l’agitation ponctuelle que se plaît à créer aujourd’hui quelques personnes en mal de sujets clivants ou friands d’exploitation politicienne.

Ce qui m’intéresse c’est que dans trois ans nous puissions regarder fièrement en arrière et convenir ensemble que nous avons progressé dans la définition d’une vraie politique de la jeunesse pour notre ville.

Nous sommes partis d’un constat, nous allons vers une ambition.

Quel est le constat ?

- Des équipes souvent démotivées par manque d’objectifs globaux et de perspectives personnelles.

- Des locaux peu valorisants pour les jeunes qui les fréquentent et pour les personnels qui y travaillent.

- Des prestations qui se résument souvent à une logique de « guichet ».

- Un mélange trop flagrant entre les tranches d’âge.

- L’incapacité à pouvoir exprimer simplement et clairement ce qu’est aujourd’hui une politique envers les jeunes à Colombes.

Je ne veux jeter la pierre sur quiconque et je sais que le personnel des structures actuelles dédiées aux jeunes de notre commune est le premier mortifié par cette réalité peu reluisante.

Cette série de constat se fonde sur des faits tangibles et têtus. Aujourd’hui, entre 10 et 15 jeunes sont accueillis en semaine dans les antennes jeunesses et entre 20 et 30 sont accompagnées le mercredi et le samedi.

Vous conviendrez, avec moi, que cela fait peu.

Quelle est notre ambition ?

- Créer des structures capables d’accueillir l’ensemble des 15 – 25 ans et de répondre aux questions que se posent les jeunes aujourd’hui en matière : d’accès à la santé, au logement, au soutien scolaire, à la formation, à l’insertion et donc à l’accès à l’emploi.

- Il s’agit aussi de proposer des structures qui permettront à nos jeunes de se construire en tant que citoyens, citoyens autonomes, engagés, actifs dans la Cité, porteurs de projet individuels et collectifs dans les domaines du sport, de la culture, des loisirs, voire de l’activité économique.

Ces premiers contours renvoient globalement à ce que peut proposer une structure telle que le BIJ, mais à l’échelle de l’ensemble des jeunes de tous les quartiers de notre ville et sur des thématiques beaucoup plus larges.

Il reste à réfléchir à la localisation de ces structures renouvelées, à appréhender s’il faut des locaux à thématique unique où des espaces multi-thématiques et enfin envisager un espace d’accueil dédié dans chaque structure qui oriente les jeunes sur les sujets qu’ils souhaitent aborder ?

Pour définir précisément les contours de cette nouvelle politique jeunesse, je désire :

· Associer les personnels qui souhaitent rester et s’impliquer. Il y a déjà un travail engagé par la Direction des ressources humaines pour ceux qui veulent rester dans le service. Enfin nous maintiendrons des heures pour les vacataires.

· Faire perdurer le groupe de pilotage des élus de la majorité. Dès la rentrée, des groupes élargis constitués d’élus, de fonctionnaires et de partenaires seront constitués, afin de commencer à travailler sur le fond des thématiques.

· Echanger avec les jeunes sous des formes qui sont en cours de définition.

· Créer structurellement une direction jeunesse de plein exercice

Dans la période de transition qui vient, je le dis très clairement, il n’y aura pas de suppression d’activité dans les antennes, contrairement à ce que certains ont véhiculé de manière malveillante.

Au contraire, toutes les activités seront maintenues :

· Foot en salle avec environ 285 jeunes dont 70 12 / 17 ans à Charles Péguy, Maupassant, Dunant et aux Fossés Jean.

· Ateliers culturels et de loisirs autour de la danse (orientale, hip hop), du théâtre social, des jeux de rôle.

· Aide au devoir.

· Accès au Cyber J.

Et d’autres seront lancées comme, entre autres, la « bourse aux initiatives ».

D’ores et déjà, vous le savez, la politique de la jeunesse ne peut se résumer au travail des antennes de notre ville.

L’insertion est du ressors de la « Mission locale » et le CCAS, le BIJ ont aussi leurs propres activités.

Ma volonté est d’organiser, de donner du contenu et d’amplifier au lieu de retrancher.

C’est tout le moins que nous puissions ambitionner pour notre jeunesse en des temps où l’avenir de tous les jeunes et singulièrement ceux issus des milieux les plus défavorisés est assombri par la crise du capitalisme financier et par le libéralisme échevelé qui en est encore le corollaire. »


Conseil Municipal du 07/07/09

Cette question orale et ces deux réponses n'ont pas été exposées à la fin du Conseil, le Groupe UMP et Nouveau Centre ayant quitté la séance à 22h30.
Elles sont cependant annexées au Compte-Rendu Analytique du Conseil.


 

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Merci aux 350 internautes ...

14 Juillet 2009, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

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Colombes: le feu d'artifice retrouve le Stade Yves-du-Manoir

12 Juillet 2009, 18:24pm

Publié par MoDem-Colombes



Comme à l'accoutumée, c'est ce 13 juillet que se dérouleront les traditionnelles festivités du 14 juillet à Colombes.

Mais la nouveauté de cette année, c'est que les festivités ne sont plus concentrées autour de la Mairie, ce qui était le cas depuis 2004.  La Retraite aux flambeaux fait son retour et accompagnera le public jusqu'au Stade Yves-du-Manoir où sera tiré le Feu d'artifice à 23h30 (sur l'un des terrains d'entraînement - entrée par le Bld Pierre de Coubertin).

à 19h00, Bal populaire et pique-nique républicain sur le Parvis de l'Hôtel-de-Ville : 
Chacun pourra danser et/ou apporter son dîner ou se restaurer sur place.

à 23 h 00, Retraite aux flambeaux du Parvis de l'Hôtel-de-Ville au Stade Yves-du-Manoir :  
La musique Jazz du Conservatoire de Colombes accompagnera le public.

à 23 h 30, Feu d’artifice au Stade Yves-du-Manoir, entrée par le Bld Pierre de Coubertin :
Spectacle pyronumérique et musical ; il sera aussi, dit-on, "grandiose et plein de surprises, tant pour les yeux que pour les oreilles !"

L'occasion de voir aussi l'état d'avancement des travaux de construction de la tribune provisoire de 5000 places et d'aménagement de la tribune de pesage (2000 places debout)  Le premier match aura lieu le 28 ou 29 août 2009.


Colombes en Juillet 
 

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Colombes: l'alcool prohibé sur la voie publique

10 Juillet 2009, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes


En novembre 2002, Nicole Goueta avait décidé par arrêté municipal d'interdire aux bars de Colombes de servir après 23 heures.  Seuls 5 débits de boisson étaient concernés sur les 115 que compte la ville.

Ce mois-ci, Philippe Sarre a pris quant à lui un arrêté municipal interdisant jusqu'au 1er octobre la consommation de boissons alcoolisées sur la voie publique, afin d'éviter que des groupes d'individus alcoolisés importunent les colombiens dans des lieux animés de la ville.

Les quartiers concernés sont : le Centre, la Gare du Stade, la Place Aragon et la Mairie.

Les terrasses de cafés et restaurants ne sont pas concernées.

C'est  une  invitation  claire  aux  SDF  à  changer de... comportement.

Le maire UMP d'Ermont a pris un arrêté similaire, l'opposition PS ayant déposé un recours auprès du Préfet :
http://www.generations-ermont.fr/16/06/2009/les-cache-misere-dhugues-portelli/
http://www.generations-ermont.fr/wp-content/uploads/2009/06/parisien1.pdf
« Une attitude anti-démocratique et un mépris pour les droits de l’homme. » pour les uns.  Pour les autres "il s’agit avant tout de protéger les habitants de dérapages éventuels d’un groupe de personnes souvent alcoolisé et parfois agressif".

Un arrêté à utiliser avec modération...

 

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Colombes: le MoDem a voté contre le tracé en centre-ville du futur tramway T1

8 Juillet 2009, 10:25am

Publié par MoDem-Colombes



Le futur tramway T1 passera par le centre-ville.

Voté après de
longs débats... et certainement pas à 'unanimité. Hier soir, au conseil municipal de Colombes, la délibération consacrée à l'intinéraire du futur tramway T1 a donné lieu à de belles pases d'armes entre les élus de la majorité et de l'opposition.

La ligne, actuellement arrêtée à Saint-Denis (93) doit rejoindre à terme le tramway T2, en cours d'aménagement, au niveau du Boulevard Charles-de-Gaulle.  La majorité a finalement voté le tracé qui traverse le centre-ville et permet une interconnexion avec la gare centrale de Colombes.

Les élus UMP n'ont pas paticipé au vote.  Furieux, ils avaient déjà quitté la salle.  Un peu plus tôt, Nicole Goueta, l'ancienne maire de la commune, avait défendu le tracé alternatif imaginé sous sa mandature en expliquant que "les études n'ont pas réussi à régler le problème du passage par l'avenue de l'Agent-Sarre".

"Faux, archifaux", rétorque en substance Philippe Sarre, le maire de Colombes, ravi d'assurer que des solutions sont imaginables.  Finalement, en l'absence des élus UMP*, seuls les élus MoDem on voté contre le tracé en centre-ville.  Ceux-ci défendent en effet le projet Goueta qui, estiment-ils, présente l'avantage de désenclaver le quartier des Fossés-Jean, qui compte 16000 habitants.  "Ce tramway nommé désir, j'espère qu'un jour on en verra le tracé définitif (...), mais nous ne sommes pas favorables au passage par l'avenue de l'Agent-Sarre, au nom prédestiné..." résume avec un sens évident de la référence et de la formule le conseiller municipal MoDem Bruno Gouallou.

A défaut de faire l'unanimité, la majorité est parvenue hier à prendre une position définitive sur un débat qui dure depuis plusieurs années.  Le tramway T1 passera par le centre-ville et Philippe Sarre n'en démord pas : "L'interconnexion avec la gare centrale est une évidence."

(c) Matthieu Pelloli
Le Parisien Hauts-de-Seine
08/07/2009


* Après un début de conseil municipal tendu à Colombes - ils avaient déjà qitté une première fois la salle au moment du vote sur le tramway T1 - les élus UMP d'opposition ont fini par quitter définitivement la séance, peu avant 23 eures.  L'ancien maire, Nicole Goueta, déplorait : "La séance a été odieuse.  Ce n'était pas un débat démocratique, ce n'était pas un débat politique, c'était un procès de Nicole Goueta."  Le conseil municipal a néanmoins continué normalement, en l'absence des élus d'opposition.

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Colombes : création d'un CCLVA

7 Juillet 2009, 12:53pm

Publié par MoDem-Colombes



Après les nouveaux Conseils de Quartier (26 juin 2008) et le Conseil du Développement Durable (23 octobre 2008), un nouveau type de conseil naîtra ce soir à Colombes : le CCLVA (délibération n° 49 du 7 juillet 2009) !
CCLVA = Conseil Consultatif Local de la Vie Associative
Le but de ce nouveau conseil est d'étudier les projets soumis par l'équipe municipale et de formuler des propositions utiles au développement de la vie associative locale.
Ce conseil sera présidé par l'adjointe au maire chargée de la Vie Associative, Chantal Barthélémy-Ruiz, et deux vice-présidents représentant les associations (et qui seront élus par le conseil).
Ce Conseil comptera 30 membres d'associations colombiennes existant depuis au moins 2 ans et se réunira au moins 3 fois par an.
Les dossiers d'appel à candidature pour siéger au sein de ce conseil sont envoyés courant Juillet à tous les présidents d'assocation (450).  ll y aura une répartition du nombre de postes par type d'associations (Culture, Sports, Solidarité, Environnement, Mémoire, ...), et un tirage au sort sera nécessaire si il y a plus de candidats.
13 septembre 2009 : première assemblée plénière avec mise en place de groupes de travail : les dossiers de demandes de subventions et les mises à disposition de locaux par la ville.
15 octobre 2009 : deuxième assemblée plénière.
A suivre...

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Colombes: qu'est-ce qu'il se trame autour du tramway T1 ?

7 Juillet 2009, 01:30am

Publié par MoDem-Colombes



Au Conseil Municipal de ce soir, le Maire proposera l'itinéraire suivant pour la future prolongation du Tramway T1  (en 2013-2019):
4 Routes en provenance du Métro Ligne 13 Gennevilliers-Les Courtilles
Av. de l'Agent Sarre
Interconnexion avec la Gare du Centre
Rue du Bournard
Bld Edgar Quinet
Rue Paul Bert
Av. de L'Europe
Rue Salvadore Allende
Bld Charles de Gaulle
Interconnexion avec le Tramway T2 au niveau des Terrains de La Marine
Rue Gabriel Péri
Vers Nanterre Université - trajet du bus 304


C'est le tracé proposé en 1999 par la municipalité Frelaut et prévu par le STIF, à l'exception qu'il ne passait pas par les 4 Chemins et la Place Aragon.

La municipalité UMP précédente avait interrogé les colombiens en février 2004 et proposé un itinéraire alternatif par l'Avenue de Stalingrad, afin de desservir le quartier des Fossés Jean et le quartier d'activités Kléber, puis Valmy, Coubertin, Stade Yvesdu Manoir, pour rejoindre Europe.  75% des 1000 colombiens participants avaient déclaré préférer ce trajet.

Le futur tracé du T1 à Colombes doit être défini avec tous les colombiens et notamment les Conseils de Quartier.  La desserte de certains quartiers (relier les centre urbains entre eux ou aider au développement social des quartiers : Centre ou Fossés Jean-Bouviers), les conséquences pour la circulation automobile (l'itinéraire par l'av. de l'Agent Sarre ferait transiter le trafic routier par les rues pavillonnaires Champarons et Hoche), les travaux du viaduc ... sont trop importantes pour que le choix soit fait par une seule personne selon des critères technocratiques et opaques.

Le conseil "bulldozer" du 7 juillet 2009

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