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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Joyeux Noël !

24 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

 

C’est avec humour que le MoDem Colombes a décidé de vous souhaiter de joyeuses fêtes de Noël !

Savez-vous ce que signifie le « sondage de la dinde » ?

C'est la formule utilisée par certains politiques pour désigner les enquêtes-sondages qui alimentent, au moment des repas de Noël, les discussions en famille, quand on aborde les sujets politiques, au moment du 3ème plat ! 

Depuis Bayrou à 14% ! , la présidentielle de 2012 est  désormais un jeu à quatre et non plus à trois : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen et François Bayrou pouvant tous prétendre être au second tour.

Alors même si les sujets politiques seront bien présents pendant les repas de fête, n'en faites pas trop : les discussions politiques en famille s'enveniment souvent au bout de quelques minutes !

Joyeux Noël à tous !

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L'image de Hollande se dégrade, celle de Bayrou s'améliore

23 Décembre 2011, 00:03am

Publié par MoDem-Colombes

C'est un sondage qui confirme la tendance du moment. La  troisième vague du baromètre Trielec 2012,  réalisé par l'institut TNS Sofres les 8 et 9 décembre, montre la dégradation en deux mois, par rapport à la vague réalisée en octobre, de l'image de François Hollande (PS), et la nette amélioration de celle de François Bayrou (MoDem).

Interrogé sur les candidats qui ont, selon elles, "l'étoffe" d'un président de la République, les personnes sondées (un échantillon de 1 003 personnes) attribuent cette qualité d'abord au président sortant, Nicolas Sarkozy (59 %, +2 points), devant M. Hollande (52 %, –10 points), en forte chute, et M. Bayrou (43 %, +9 points), en hausse sensible.

"CHANGER" ET "COMPRENDRE"

Concernant la "volonté de changer les choses" des candidats, le tiercé n'est pas le même mais la tendance demeure. En la matière, François Hollande arrive toujours en tête (58 %, –9 points), suivi par François Bayrou (55 %, +4 points) et Marine Le Pen (55 %, –1 point). M. Sarkozy n'est que quatrième (43 %, stable). Sa qualité de président sortant, cette fois, le dessert.

Enfin, interrogés sur celui ou celle qui "comprend" le mieux "les problèmes", les sondés placent aussi M. Hollande en tête, mais là encore avec un net infléchissement (58 %, –5 points). M. Bayrou, déjà deuxième en octobre, le talonne désormais (56 %, +6 points). Mme Le Pen (37 %, –2 points) arrive à la troisième place, devant M. Sarkozy (31 %, +1 point).


    Graphique 4: L’évolution des traits de personnalité de F. Bayrou (2006 et 2011).


Source: Automne et hiver 2006 : Baromètre Politique Français (BPF), Cevipof, Ministère de l’Intérieur; Automne et hiver 2011 : Enquête TNS Sofres - TriÉlec, octobre  et décembre  2011.

En effet, l’image de François Bayrou connaît, comme en 2006, une nette embellie à cinq mois de l'échéance présidentielle. Après l'annonce de sa candidature,  les répondants lui reconnaissent une étoffe présidentielle en hausse de neuf points, à 43%, évolution comparable à celle enregistrée en 2006 (+7 points).  Une évolution similaire est perceptible quant à sa capacité à comprendre les problèmes des citoyens (+5 points  comme en 2006). Néanmoins,  fin 2011,  il suscite aussi moins d'inquiétude et incarne plus le changement  qu'à l'automne 2006. En somme, l'ensemble des indicateurs de l'image de François Bayrou a évolué positivement entre octobre et décembre 2011. Ils ont évolué  de manière plus positive qu’en 2006 et atteignent des niveaux supérieurs à ceux de l'hiver  de 2006.  L’enquête TNS Sofres – TriÉlec décembre  2011 atteste  donc de la dynamique  générée  autour de la candidature de François Bayrou ces dernières semaines. Celui qui fut le troisième homme de l'élection présidentielle de 2007 est crédité à 5 mois de l’élection présidentielle d’une image plus favorable qu’en 2006.

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Bayrou sur Europe 1 à 8h20

22 Décembre 2011, 08:38am

Publié par MoDem-Colombes

 

Au moment où les sondages le mettent en position de peser dans la campagne présidentielle, François Bayrou est l'invité de Thierry Guerrier pour l'interview politique matinale sur Europe 1 ce Jeudi 22 décembre à 8h18 :

 

Le président du MoDem réaffirme son indépendance et appelle les Français à dépasser le clivage droite - gauche.

 

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/L-interview-de-Jean-Pierre-Elkabbach/

 

Bayrou à 14% !

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Bayrou à 14% !

21 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

François Hollande : 27%

Nicolas Sarkozy : 24%

Marine Le Pen : 16%

François Bayrou : 14%

Jean-Luc Mélenchon : 7,5%

Eva Joly : 4% 

Dominique de Villepin : 2%

Hervé Morin, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou : 1%

Jean-Pierre Chevènement, Corine Lepage et Nathalie Arthaud : 0,5%. 

Le leader centriste a le vent en poupe dans les sondages. Il est crédité de 14 % des intentions de vote dans le nouveau baromètre OpinionWay-Fiducial-Les Echos, à 2 points de la présidente du FN.

Il y avait le duel entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Il y a désormais le match entre Marine Le Pen et François Bayrou. Dopé par sa déclaration de candidature, porté par les thématiques de la dette et du « acheter français », qu'il a largement préempté, le leader centriste talonne la présidente du Front national dans le nouveau baromètre OpinionWay-Fiducial pour Radio Classique et « Les Echos ». A tout juste quatre mois du premier tour de la présidentielle, le fondateur du Modem est crédité de 14 % des suffrages. A 2 points seulement de la fille de Jean-Marie Le Pen. Il est au plus haut depuis sa performance de 2007. Plus haut, aussi, qu'il ne l'était en décembre 2006. Sa percée est aussi récente que soudaine. Dans un sondage réalisé par le même institut pour « Le Figaro », François Bayrou ne recueillait la semaine dernière que 11 % des voix. Fin novembre, il ne dépassait pas 7 %. Le troisième homme de 2007 a gagné des voix chez François Hollande, chez les électeurs mécontents de Nicolas Sarkozy et une partie du vote protestataire. Les jeunes, notamment, semblent « séduits par son discours sur l'union nationale face à la crise », note OpinionWay.

Bruno Jeanbart, le directeur général adjoint de l'institut, tire deux enseignements de ce « sondage de la dinde » - selon la formule utilisée par certains politiques pour désigner les enquêtes qui alimentent, au moment de Noël, les discussions en famille. D'abord, que la présidentielle de 2012 est « désormais un jeu à quatre et non plus à trois » , Nicolas Sarkozy, François Hollande, Marine Le Pen et François Bayrou pouvant « tous » prétendre être au second tour. Ensuite que « l'opinion n'est pas du tout cristallisée, même si ce sera très difficile pour le chef de l'Etat ». Un électeur sur quatre n'exprime pas encore d'intentions de vote au second tour, remporté par François Hollande avec 57 % des suffrages. Contre 43 % pour Nicolas Sarkozy, qui ne récupère aujourd'hui que 28 % des électeurs de Marine Le Pen.

Le candidat socialiste reste toujours en tête au premier tour. Il est crédité de 27 % des intentions de vote. En baisse de 3 points sur un mois quand le chef de l'Etat en perd 2, à 24 %. « Mais 27 %, cela reste un score historiquement haut pour un candidat PS à la présidentielle », rappelle Bruno Jeanbart. En revanche, aucun petit candidat ne parvient aujourd'hui à tirer son épingle du jeu, si ce n'est Jean-Luc Mélenchon, qui obtient 7,5 % des voix. L'écologiste Eva Joly plafonne à 4 %. Dominique de Villepin est plus encore à la peine. Malgré l'annonce surprise de sa candidature, il y a dix jours, l'ancien Premier ministre ne dépasse pas les 2 % des voix.

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/election-presidentielle-2012/autres-candidats/0201804719298-sondage-francois-bayrou-talonne-marine-le-pen-265792.php

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/document/0201805362470-le-barometre-opinionway-fiducial-les-echos-265795.php

 

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Bayrou : et si c'était lui ...

17 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.lepoint.fr/images/couv/lepoint2048-crise-les-gros-mensonges2.jpg

 

Bayrou, le troisième homme

FRANZ-OLIVIER GIESBERT

 Il y a aujourd'hui un moment Bayrou comme il y aura sans doute, dans les prochains mois, des moments Sarkozy ou Hollande. En attendant, la petite bête qui monte du Béarn n'a plus droit à la compassion de ses rivaux, encore moins à leurs sourires dédaigneux.

Pour sa troisième campagne présidentielle, François Bayrou n'a pas attendu les dernières semaines pour entrer dans la cour des grands. Il s'est d'ores et déjà installé comme l'un des maîtres du jeu.

Pourquoi ce phénomène ? Peut-être parce qu'il parle aux Français au lieu de leur servir, comme d'autres, des brouets qui ont fait leur temps. Sans doute parce qu'il a su, le premier, préempter deux grands thèmes que nos chers politiciens ont si longtemps occultés : un endettement irresponsable du pays et l'urgence de sa réindustrialisation. Sur ces deux points, il est désormais abondamment pillé par ses concurrents, qui, pour faire bon poids, se sont aussi approprié le "made in France". On ne peut exclure enfin que, devant l'épuisement général du système, les Français aient envie d'essayer autre chose.

Le centre n'est pourtant pas une idée neuve. Ni forcément grisante. Jean Lecanuet, qui fut le père spirituel de François Bayrou, me disait un jour : "J'ai raté ma vie politique parce qu'au lieu de faire carrière chez les socialistes ou chez les gaullistes je me suis acharné à faire vivre le centrisme, tâche qui consistait, pour l'essentiel, à tenter de rattraper les députés qui couraient sans cesse à la bonne soupe."

C'est ainsi que François Bayrou s'est retrouvé tout seul ou presque, loin des appareils et des nomenclatures, dans un isolement gaullien. Cette faiblesse est sans doute devenue sa force.

LePoint.fr

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Bayrou, le plus populaire des candidats à la présidentielle !

15 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Son entrée en campagne est incontestablement réussie. Ses discours ont visiblement été entendus !

La cote de popularité de François Bayrou a progressé de 7 points en décembre par rapport à novembre, avec 64% de bonnes opinions, ce qui lui permet de dépasser François Hollande, qui, avec 57% de bonnes opinions, recule de 3 points, selon un sondage Ifop pour Paris-Match.

François Bayrou enregistre la progression la plus spectaculaire, passant de la 11ème à la 5ème place dans cette enquête réalisée juste après sa déclaration de candidature à la présidence de la République.

Dominique de Villepin, dont la candidature n'est devenue effective qu'après l'enquête, gagne 3 points (46%), à égalité avec Jean-Luc Mélenchon (-4). Derrière Jean-Pierre Chevènement (44%, +2), la cote de popularité de Nicolas Sarkozy progresse de 3 points à 40%. Hervé Morin perd deux points à 39%. Eva Joly à 37% cède 7 points. En bas de classement, Marine Le Pen (31%, +2) et Nicolas Dupont-Aignan (21%, +4) sont en hausse également.

Le trio de tête est inchangé, avec Jacques Chirac (+2 points, 73%), Nicolas Hulot (-1, 68%) et Bertrand Delanoë (+1, 67%).

Le Premier ministre François Fillon gagne pour sa part 6 points à 55%.

Classement :        

1 Jacques Chirac 73 +2

2 Nicolas Hulot 68 –1

3 Bertrand Delanoë 67 +1

4Christine Lagarde65 =

5 François Bayrou 64 +7

6 Jean-Louis Borloo63 –1

7 Alain Juppé 63 =

8 Jack Lang 62 +2

9 Rama Yade 58 –4

10 François Hollande 57 –3

11 Martine Aubry 56 +1

12 Manuel Valls 55 –6

13 François Fillon 55 +6

14 Jean-Pierre Raffarin 52 +5

15 Daniel Cohn-Bendit 48 +1

16 Rachida Dati 48 =

17 Xavier Bertrand 47 =

18 Elisabeth Guigou 46 +4

19 Nathalie Kosciusko-Morizet 46 –2

20 François Baroin 46 +1

21 Jean-Luc Mélenchon 46 –4

22 Dominique de Villepin 46 +3

23 Arnaud Montebourg 45 –3

24 Jean-Pierre Chevènement 44 +2

25 Jean-François Copé 44 –1

26 Laurent Fabius 43 +1

27 Valérie Pécresse 42 –5

28 Chantal Jouanno 41 –1

29 Pierre Moscovici 41 –2

30 Roselyne Bachelot 40 +4

31 Nicolas Sarkozy 40 +3

32 Harlem Désir 39 –1

33 Hervé Morin 39 –2

34 Benoît Hamon 38 +3

35 Ségolène Royal 38 +4

36 Bruno Le Maire 37 +5

37 Cécile Duflot 37 +3

38 Eva Joly 37 –7 

39 Laurent Wauquiez 34 +1

40 Luc Chatel 34 –3

41 Eric Besson 34 =

42 Vincent Peillon 32 +5

43 Claude Guéant 32 –4

44 Dominique Strauss-Kahn 32 +7

45 Marine Le Pen 31 +2

46 Gérard Longuet 26 –3

47 Nadine Morano 26 =

48 Brice Hortefeux 25 –5

49 Nicolas Dupont-Aignan 21 +4

50 Jean-Marie Le Pen 17 =

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Bayrou à la 4ème place du palmarès des personnalités politiques préférées des Français !

13 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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La dernière vague du baromètre de l'action politique Ipsos/Le Point est marquée par la hausse de popularité de François Bayrou qui se rapproche du podium des personnalités politiques préférées des Français. Il double même François Hollande, dont la popularité baisse notamment chez les sympathisants du Front de Gauche, des Verts et du Modem. A l'inverse, et même si la dynamique favorable de ces derniers mois est stoppée, Nicolas Sarkozy parvient à élargir la base de ses soutiens avec de meilleurs scores chez les proches du Modem et du Front National.

La dynamique positive de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, mesurée depuis plusieurs mois, est aujourd’hui stoppée : 36% des Français, soit un point de moins que le mois dernier, déclarent porter un jugement favorable sur l’action du président de la République, contre 61% (+2 points) qui se montrent critiques à son égard. Cette légère dégradation est néanmoins due essentiellement à la baisse enregistrée chez les sympathisants de gauche : à l’approche de l’élection présidentielle, seuls 9% d’entre eux font confiance au chef de l’Etat (-5 points), soit l’un de ses plus faibles scores depuis son arrivée à l’Elysée. En réalité, Nicolas Sarkozy parvient ce mois-ci à élargir la base de ses soutiens. Au plus haut chez les sympathisants de l’UMP (85% de jugements favorables, +1 point), il gagne surtout 10 points chez les proches du Modem (44%, son meilleur score depuis un an), et progresse de 7 points chez les sympathisants du FN (34%, plus haut niveau depuis le début de l’année).

On observe un mouvement inverse pour François Hollande, également en recul à 49% d’opinions positives (-3 points), contre 44% d’avis négatifs. Si le leader socialiste reste en effet largement soutenu par les sympathisants PS (82%, -1 point), sa capacité à rassembler paraît amoindrie : sa popularité est en baisse chez les sympathisants du Front de Gauche (67%, -7 points), des Verts (50%, -5 points) et surtout du MoDem (44%, -17 points).

Le grand gagnant de cette vague du baromètre est sans doute François Bayrou, dont la cote de popularité progresse de 4 points pour atteindre 50% d'avis favorables (contre 40% de mauvaises opinions). Le leader centriste cumule en quatre mois une progression de 14 points, obtient son meilleur score depuis trois ans et occupe désormais la 4ème place du palmarès des personnalités politiques préférées des Français, derrière Bertrand Delanoë (53%, +1 point),Christine Lagarde (53%, -3 points) et Alain Juppé (53%, +1 point). Sa déclaration de candidature et son intervention télévisée quelques jours avant le terrain de cette enquête expliquent en partie cette nouvelle percée. Mais celle-ci semble également illustrer l’absence d’enthousiasme de larges franges de la population pour le duel Sarkozy-Hollande, qui laisse de l'espace pour les alternatives. Avec 90% de bonnes opinions chez les sympathisants MoDem, François Bayrou monopolise aujourd’hui le positionnement "centriste". Dernier du palmarès avec seulement 20% d’opinions favorables (en baisse de 7 points), Hervé Morin ne semble pas en mesure de contester son leadership.

Quant aux autres candidats à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon gagne 1 point à 30% (mais recule de 22 points chez les sympathisants du Front de Gauche, à 64%), Marine le Pen est en baisse de 3 points (à 28%) et Eva Joly recule également (29% de jugements favorables, -1 point, contre 58% d’avis critiques, en forte hausse de 7 points). On notera enfin, parmi les plus fortes baisses du mois, celles mesurées pour Manuel Valls (36%, -4 points) et Arnaud Montebourg (34%, -4 points)L’image du Maire d’Evry apparaît de plus en plus clivée politiquement, depuis qu’il dirige la communication de François Hollande : il progresse de 11 points chez les proches du PS à 59% et atteint la 5ème place du palmarès établi par les sympathisants socialistes, alors qu’il recule de 11 points à droite, à 29% de bonnes opinions. Arnaud Montebourg, en revanche, perd 5 points à gauche (50%) et 1 point à droite (19%).

(c) IPSOS

http://www.ipsos.fr/sites/default/files/attachments/rapport-barometre-politique-ipsos-lepoint-12decembre2011.pdf

 

Bayrou bondit à 13% et talonne Le Pen !

 

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Bayrou bondit à 13% et talonne Le Pen !

11 Décembre 2011, 12:30pm

Publié par MoDem-Colombes

Selon la toute dernière enquête d'opinon de LH2 pour Yahoo! (réalisé les 9 et 10 décembre), François Bayrou obtient 13% d'intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle, alors que dans le précédent sondage du 20 novembre, il obtenait 7%.
Il fait donc une nette percée suite  à l'officialisation de sa candidature avec +6% !

Non seulement, il creuse l'écart avec Mélanchon et Joly, mais il vient également concurrencer Marine Le Pen créditée de 13,5% (-1,5%).

 

Mélenchon se stabilise à 6,5% (-0,5%).  Eva Joly est affaiblie avec 4,5% (-1,5%).

 

François Hollande obtient 31,5% (+1,5%) et Nicolas Sarkozy 26% (-3%).

 

Tous les autres candidats obtiennent 0,5 ou 1%.

 

Analyse de l'institut : La poussée de François Bayrou s’explique par un effet conjoncturel lié à sa forte médiatisation ces derniers jours : discours de candidature mercredi, intervention télévisée jeudi, sans compter qu’il se trouve courtisé depuis des semaines par la gauche comme par la droite. Sa progression est d’autant plus significative qu’elle se vérifie pour l’ensemble des catégories socioprofessionnelles à l’exception des retraités, et pour l’ensemble des catégories d’âge à l’exception des 18-24 ans. Le discours de François Bayrou, qui se dit indépendant de toute logique partisane et prône le rassemblement « d’union nationale », semble rencontrer un certain écho dans l’opinion. Il conviendra d’observer les scores du leader centriste pour voir si son programme, axé notamment sur le désendettement de l’Etat, la morale politique et la prise en compte des « Français oubliés », parvient à convaincre à plus long terme.

 

L'intégralité de l'enquête : http://l.yimg.com/i/i/any/20111.pdf


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Sarkozy cale, Hollande s'effrite, Bayrou monte ...

10 Décembre 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

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Selon l'Observatoire politique CSA-Les Echos de Décembre 2011, François Hollande voit sa popularité reculer plus fortement que celle de Sarkozy (38%, -2 points), de 5 points, à 46 %. Soit une chute de 10 points sur deux mois, qui lui vaut d'être délogé de la deuxième place par François Bayrou.

Jusqu'ici premier au classement, le candidat PS (46% d'image positive, 49% d'image négative - courbe rose supérieure en baisse), rétrograde à la 3è place, désormais devancé par Alain Juppé (47% d'image positive, 48% d'image négative et François Bayrou (46% d'image positive, 48% d'image négative - courbe orange en bas en hausse).

Le socialiste ne recueille plus que 22 % de bonnes opinions à droite, contre 31 % en novembre. François Bayrou connaît la situation inverse. Le leader centriste progresse de deux points sur un mois (7 points sur 2 mois), grâce à une progression de 14 points chez les sympathisants de droite, « sans doute parce qu'il est moins agressif envers le président »

Parmi les candidats à la Présidentielle, Mélanchon est en baisse (-1) avec 27% d'opinions positives et 52% d'opinions négatives ; Chevènement est en baisse (-4) avec 26% d'opinions positives et 62% d'opinions négatives ; Le Pen est en hausse (+1) avec 25% d'opinions positives et 71% d'opinions négatives ; Eva Joly est en baisse (-4) avec 23% d'opinions positives et 66% d'opinions négatives ; Morin est à 19% d'opinions positives et 57% d'opinions négatives.


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Je me présente devant vous en homme libre

7 Décembre 2011, 19:20pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens de métropole, d’outre-mer et de l’étranger,

Je me présente devant vous, en homme libre, avec un projet et une volonté pour notre peuple et pour notre pays.
Je dis pays et je dis peuple. Nous Français sommes un peuple qui doit tout à son pays. C’est la France, son unité, son histoire, son État qui a permis au peuple français de se former. « France, mère des arts, des armes et des lois » chantait du Bellay. Notre culture, nos valeurs républicaines, la laïcité qui n’a pas de prix, notre langue, notre école, notre solidarité, notre idéal universel, nous l’avons reçu de la France. Et c’est cela qui nous a rassemblés et fait vivre ensemble.
Quand la France va mal, les Français vont plus mal encore.

La France, depuis des années, va mal. Un vrai mal d’un pays tout entier : le regard des parents sur l’avenir de leurs enfants va mal, le regard des citoyens sur leurs élus va mal, le regard des enseignants, et sur les enseignants, va mal, le regard de la société sur les jeunes va mal.

Cette dégradation est dangereuse. Elle peut être sans retour. Nous avons donc, nous Français,  une chose à décider : cela ne peut pas durer, cela ne peut plus durer.
Il faut un choc, un choc salutaire.
Il faut qu’après cette élection, ce ne soit pas comme avant. Il faut que le peuple français sache pour lui-même, et les autres peuples avec lui, qu’il a décidé de tourner une page, de sortir de l’impuissance et du brouillard, et qu’il commence un autre chapitre de son histoire.
Il faut qu’il soit clair que la France prend un chemin nouveau. Ou plutôt qu’elle retrouve un chemin abandonné depuis longtemps. Le chemin qu’elle a pris en 1958 par exemple, dont les repères sont : lucidité et volonté.

J’ai dit lucidité. Non pas seulement la lucidité des dirigeants ; cela, ce serait simple à juger. Il suffirait de se demander : qui a vu venir la crise, qui en a montré les causes, qui en a averti les Français ? La réponse serait sans ambigüité.
Mais la vraie question, c’est la lucidité de tout un peuple, la lucidité des citoyens. Sans lucidité, pas de volonté, donc pas d’issue. Pour faire naître la lucidité des citoyens, la vraie arme, c’est l’arme de la vérité. C’est à cette arme de vérité que je me tiendrai tout au long de la campagne.

Voici la première affirmation de cette campagne de vérité : ce que vit la France, ce n’est pas une crise. Une crise, dans l’esprit de tous, c’est un épisode, presque météorologique, auquel on ne peut pas grand-chose, qui vient d’ailleurs, qui vous tombe dessus, et qui est destiné à passer, « après la pluie, vient le beau temps. »
En ce sens, ce n’est pas une crise. Ce que vit la France c’est un affaiblissement continu, depuis des années et des années, une anémie toujours plus grave. Les dirigeants successifs n’ont pas prévu, n’ont pas vu, n’ont pas osé voir ce qui se préparait. Ils sont responsables. Et donc responsables aussi un peu nous tous, le peuple qui les a élus.
Il s’agit dans cette élection de ne pas recommencer avec le même aveuglement, les mêmes facilités, les mêmes promesses qui ne seront pas respectées. Tous ceux qui nous diront à longueur d’émissions et de meetings que les causes de nos difficultés viennent d’ailleurs, que nous les subissons, qu’elles viennent du monde, de la finance capitaliste, des banques, de l’Europe, de l’euro, de l’immigration, tous ceux-là en réalité nous dévoient et nous désarment parce qu’ils nous empêchent de regarder en face nos insuffisances et nos erreurs.
Il s’agit de regarder en face la situation, c’est une guerre que nous sommes en train de perdre ! Il s’agit donc de mobilisation de toutes les volontés, de toutes les forces de notre pays, pour arrêter la marche arrière, arrêter de battre en retraite, regagner pied à pied le terrain perdu. Et cela peut se faire en peu d’années : en 1958 la France faisait ses fins de mois au FMI. Trois ans après, elle avait retrouvé ses forces et son rang. En 2004, l’Allemagne était derrière nous. Cinq ans après, elle était la première puissance européenne. Il s’agit d’abord de vouloir, et de vouloir ensemble.

L’anémie de la France, comme toutes les anémies, provient d’une hémorragie. Les ressources du pays s’en vont, continuellement, par dizaines et dizaines de milliards chaque année vers les pays qui nous entourent, parce que nous ne produisons plus en France.
Là est la première cause de tous nos maux : les emplois s’en vont, le pouvoir d’achat s’effondre, les déficits et la dette explosent, on ne peut plus soutenir les services publics, les jeunes ne trouvent plus les moyens de s’installer dans la vie. La double dégradation quasiment annoncée depuis hier de notre pays menacé de perdre son triple A n’est que la sanction de cet affaiblissement.
Pour en sortir, il faut un pacte national pour produire en France. Tous les responsables économiques, industriels, agricoles, consommateurs, syndicats de salariés, tous les responsables politiques de l’État, des collectivités locales, les responsables des banques, doivent être invités à prendre leur part de responsabilité.
Mais cela ne se fera pas tout seul. Cela ne se fera que si le peuple des citoyens en décide ainsi. Il faut une volonté nouvelle pour changer les habitudes, le climat social dans l’entreprise par exemple. Ou encore la consommation pour qu’elle devienne un acte de soutien actif au « produit en France ».
Et il n’y a que la voix et la conscience de notre pays qui pourra inscrire cette production, vitale, dans la préservation et la restauration de notre patrimoine naturel, air, terre et d’eau, patrimoine d’espèces vivantes, patrimoine d’intimité entre l’homme et la nature, l’homme et les abeilles, l’homme  et la planète, au moment où se déroule à Durban le sommet sur le climat. En particulier, nous aurons devant les Français, publiquement, avec toutes les associations, le débat sur l’énergie, sur la transition que je crois possible en quelques décennies vers des énergies sans nuisances pour l’homme et son environnement.

« Produire » n’existe pas sans « instruire ». Ces deux verbes sont liés comme le sont dans le même arbre la racine et le fruit.
Il n’existe aucun pays dans le monde qui ait relevé le défi du « produire » sans gagner la bataille de « l’instruire ».
Bien sûr, l’éducation et la formation n’ont pas à servir d’abord l’économie. Elles servent d’abord la liberté de la femme et de l’homme en devenir. Elles servent d’abord leur jugement, leur libre-arbitre, l’indépendance de la pensée, le précieux bagage de leur culture.
Mais elles servent aussi l’invention, la création, toutes les créations, celle de l’entrepreneur, celle du chercheur, du scientifique, de l’ingénieur, de l’agriculteur, du médecin, de l’artisan, de l’artiste, du plasticien, de l’architecte, du designer, du logicien et tout autant de l’employé et de l’ouvrier.
La clé du monde à venir, du monde qui est déjà là, c’est la rencontre entre l’esprit de formation, l’esprit de recherche et l’esprit de production.
Il est une immense attente de sursaut parmi tous ceux qui aiment l’éducation et les éducateurs, de la maternelle au Collège de France. Un immense besoin de reconnaissance, de compréhension, de soutien matériel et moral. Un immense et exigeant besoin de retrouver le véritable rang de l’éducation nationale de la France qui était et doit redevenir le premier.

Bien sûr, il est une étape indispensable, nous le savons tous : la remise sur pied des finances publiques de notre pays.
Il y a beaucoup d’idées qu’on évoque en ce moment sur l’obligation de traités nouveaux pour obliger la France à retrouver l’équilibre des finances. J’ai été le premier et longtemps le seul à défendre le principe d’une « règle d’or » dans la constitution par laquelle le peuple français interdirait à ses dirigeants la facilité et la lâcheté du déficit, sauf en période de récession. À l’époque, tout le monde était contre.
Mais je veux que ceci soit clair : je refuse qu’on nous raconte que nous devrons faire cet effort pour satisfaire à un traité ou à des menaces de sanction. Ce n’est pas pour l’euro que nous devons supprimer nos déficits et alléger notre dette, ce n’est pas pour l’Allemagne, ou pour l’Europe, ou pour le Fonds monétaire international : c’est pour nous-mêmes et c’est pour nos enfants.
Cet effort à conduire ensemble, 5 % de baisse des dépenses publiques et 5 % d’augmentation des contributions, et 5 % ce n’est pas hors de portée, cet effort, c’est pour nous, pour l’équilibre de la France, et son indépendance.
Il y a là pour moi une conviction de fond : pour se rétablir, un peuple ne peut compter que sur ses seules forces. Quand les problèmes dépassent l’échelon national, il est naturel de s’allier avec d’autres pour les résoudre. Mais quand il s’agit de sa survie, de son destin, de son équilibre intérieur, il ne peut pas s’en remettre à d’autres. C’est notre affaire, c’est notre avenir. Notre destin est entre nos mains !

J’en appelle à l’effort national en même temps que je suis un militant de l’idée européenne. C’est un idéal que j’aime, autant que Victor Hugo l’aima, que Robert Schuman et Jean Monnet l’aimèrent, que Pierre Pflimlin l’aima, ou que Valéry Giscard d’Estaing, ou Romano Prodi, ou Jacques Delors, ou Jean-Claude Juncker, ou Wolfgang Schaüble, l’aiment.
Parce que j’aime l’Europe, je refuse qu’on en fasse le Père Fouettard de Bruxelles au nom de qui on nous imposerait une discipline. L’Europe n’est pas faite pour excuser nos lâchetés. Je ne veux pas voir un jour des révoltes contre l’Europe au sein des peuples.
L’intimité entre la France et l’Allemagne est le cœur de la construction européenne. Elle doit le rester. Mais je ne crois pas durable ni bonne dans son principe l’idée que l’Europe se dirige exclusivement à deux, en une espèce de directoire qui se met tous les jours en scène.
On nous dit que désormais l’Europe ne sera plus qu’intergouvernementale. Le principe premier de l’Europe, c’est le principe communautaire. C’est l’ensemble au service de chacun, et tous les partenaires à égalité de dignité. Il est un intérêt général européen qui doit être entendu au même titre, et même un peu plus, que les intérêts défendus dans le désordre par chacun des gouvernements. Il faut réaffirmer le rôle d’une vraie commission. Et les peuples aussi ont leur mot à dire. Ils ont le droit de savoir ce qu’on prépare et décide pour eux. Le Parlement européen et les parlements nationaux sont là pour faire entendre leur voix.
Il faut que l’Europe décide sur l’essentiel, par exemple sur les conditions d’une gouvernance effective de la zone euro, et moins sur l’accessoire.
Un jour, je le crois, pour que l’Europe ait un visage et une voix, il faudra un président et un seul pour l’Europe, élu par les citoyens. Car il n’existe pas de démocratie si les dirigeants sont anonymes et sans expression.

Sur tout cela, la France et l’Europe, je dirai la vérité aux Français.
Je ne ferai pas de promesses, agréables avant les élections, désastreuses après parce qu’on ne les tiendra jamais. Je ne raconterai pas d’histoires.
Je donnerai à chacun une ligne claire, et la même pour tous.
Je ne parlerai pas à la France en la divisant en catégories séparées, d’âge, de condition sociale, ou d’origine, à qui on donne à chacun le discours censé lui faire plaisir, comme on dit dans les Pyrénées « à chaque âne son picotin ». Je ne parlerai pas aux vieux comme à des vieux : je leur parlerai en citoyens, en citoyens d’expérience. Je ne parlerai pas aux jeunes comme à une catégorie particulière, mais comme à des citoyens de plein exercice qui auront demain à assumer pleinement notre nation.
Je n’opposerai pas les Français les uns aux autres. Un pays n’avance solidement que s’il avance solidairement. Je ne diviserai pas, je rassemblerai.
Quand on doit demander des efforts, la justice est une obligation morale et la condition de l’adhésion. Le principe de justice, que je suivrai, s’énonce simplement : demander plus à celui qui peut le plus et moins à celui qui peut le moins.
Je serai le porte-parole non d’un parti, mais de l’intérêt général. Je restaurerai sans faiblesse l’impartialité de l’État.
Je serai celui qui fera l’égalité entre les hommes et les femmes.
Je défendrai la démocratie et le pluralisme. J’obligerai à la séparation des pouvoirs, qui fera une justice de pleine indépendance et une presse de pleine liberté. J’obligerai à une représentation équitable au Parlement de tous les courants d’opinion, même de ceux contre qui je me suis toujours battu.
Je ne céderai rien à l’extrémisme, qui est un danger mortel pour un peuple. Si nous avions la faiblesse de l’écouter, nous pleurerions un jour des larmes de sang.
Je ne concéderai rien aux candidats qui se croient favoris. Je leur dirai en face que la France a besoin de tourner la page sur leur double hégémonie, et sur les erreurs dont ils ont été tour à tour responsables.
Je donnerai une garantie aux Français et à ceux qui, dans le monde, regardent la France. Je promets aux Français la fin des affaires qui salissent notre pays. Je sais bien que rien ne sera facile dans les temps que nous allons vivre. Je n’ai pas de baguette magique. Mais je garantis au peuple français que, dans l’ère nouvelle qui va s’ouvrir, aucun réseau d’influence financier ou partisan, aucun intérêt particulier, aucun mélange des genres n’aura droit de cité au cœur de l’État.
Je promets de voir et d’entendre ceux que personne ne voit ni n’entend. Ils sont des millions qui ont décroché ou n’ont jamais encore accroché. Ils viennent d’ici ou d’ailleurs. Ils étaient ou sont paysans, frères des miens, frères et sœurs de mes parents. Ils étaient ou sont ouvriers, d’ici ou d’ailleurs. Leurs enfants « tiennent les murs ». Leurs quartiers ont été oubliés. Ils n’ont pas ou plus d’emplois, ou plus de ressources, plus d’espoir. Ils sont souvent seuls. Ce sont souvent les plus vulnérables. Personne ne leur parle : je leur parlerai, en tant que citoyens, pas en tant qu’assistés, pour leur rendre leur place.

Pour gouverner la France en ces temps de tempête, il faut une majorité plus large que les majorités classiques d’un bord contre l’autre. À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. J’ai évoqué la nécessité d’un « esprit d’union nationale ». Il est impératif, et à mes yeux d’ailleurs inéluctable, que pour redresser la France se forme, ouverte à tous les réformistes, d’où qu’ils viennent, une majorité du courage.
Seul un président de la République nouveau, soutenu par le peuple français, libre de ses décisions et de toute dépendance, peut garantir aux Français que les choses vont vraiment changer.
Et nos institutions le permettent, puisqu’elles mettent entre les mains des électeurs un robuste fusil à deux coups : d’abord l’élection présidentielle, ensuite les élections législatives qui éliront des députés décidés à soutenir cette nouvelle majorité, et sanctionneront durement ceux qui s’y refuseront.

Enfin, je veux vous dire que nous n’avons pas seulement la charge du présent ou de l’avenir immédiat.
Nous avons charge d’horizons plus lointains. Nous avons charge du siècle pour la France. Je veux vous dire ma conviction que la France doit formuler, pour elle, pour l’Europe et pour le monde, et je crois qu’elle est seule parmi les nations à pouvoir le faire, un projet pour développer l’être humain, homme, femme, enfant, dans toutes ses dimensions : santé, équilibre, épanouissement intellectuel, créativité, culture, et même épanouissement philosophique ou spirituel.
Nous ne sommes pas des organismes à produire et à consommer. Nous sommes destinés à nous élever au-dessus de nous-mêmes, pour comprendre le monde et pour le changer, pour humaniser l’homme et humaniser le monde.
Le monde ne se satisfait plus de l’injustice qui fait que les uns sont gavés, d’euros, de dollars ou de luxe stérile, et les autres n’ont pas même pas d’eau. Le monde ne se satisfait plus du matérialisme. Il exige qu’on prenne en charge la nécessité de tous. Et il espère qu’on lui montrera d’autres horizons pour l’être humain, pour sa liberté et pour sa conscience.

Je viens à cette élection avec ce que la vie m’a donné et m’a appris. Elle m’a donné des racines, dans mon pays des Pyrénées bleues, auprès de mes parents qui n’avaient d’autre horizon que le travail, et aussi les livres, des racines dans la famille nombreuse et rigolote que nous avons voulue, des racines dans notre langue que j’aime et dont je crois qu’elle porte un trésor à nul autre pareil. Elle m’a donné le don de l’amour et de l’amitié. Elle m’a donné l’endurance pour traverser les difficultés. Elle m’a donné de ne jamais accepter que les obstacles soient invincibles. Elle m’a donné la confiance émouvante de femmes et d’hommes engagés, qui ont l’expérience et le niveau de prendre en mains la destinée du pays, et aussi la confiance de femmes et d’hommes dont la vie n’est pas la plus facile. C’est avec tout cela, ce bagage de vie, ce bagage de gratitude, que je veux servir notre pays au moment le plus impressionnant de notre histoire récente.
L’histoire commence. Nous sommes, vous et moi, au seul rendez-vous qui vaille, celui de la lucidité, celui du courage, celui de la volonté optimiste d’un peuple qui va décider de se relever.

 

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C'est à la Maison de la Chimie à Paris et devant un parterre de journalistes, que François Bayrou a annoncé officiellement sa troisième candidature à l'élection présidentielle de 2012. Dans un discours où il a réaffirmé sa volonté de se poser en rassembleur, il a rappelé ses engagements envers les Français dans le contexte particulier de crise que le pays traverse.

 

 http://www.bayrou.fr/

 

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