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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Pourquoi Bayrou dit merci à Hollande

13 Septembre 2011, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/Francois_Bayrou-congres3.jpg

 

La rivalité Borloo-Morin et le virage à gauche de Hollande, autant de raisons pour François Bayrou d’afficher un visage ravi

François Bayrou pourrait reprendre à son compte une célèbre formule de Nicolas Sarkozy : « Avoir de la chance fait partie du talent ». Et bien ce week-end, le président du Modem a eu beaucoup de chances

 D’un côté, la rentrée des centristes de la majorité n’a pas été un franc succès, dominée par la rivalité entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin. De l’autre, François Hollande a effectué un virage à gauche inattendu en proposant de récréer 70.000 postes dans l’Education nationale. Enfin, l’ombre des affaires qui plane à nouveau sur Dominique de Villepin avec les révélations de Robert Bourgi font aussi ses affaires, même s’il se défend de s’en réjouir.

Le plus important pour François Bayrou c’est le revirement de François Hollande. Voici comment il résume les choses :« Hollande, dit Bayrou avait l’image d’un homme de gauche réaliste et gestionnaire. Avec sa proposition de créer 70.000 postes, alors que nos finances publiques ne nous le permettent pas, sa ligne n’a plus de cohérence ». Or, poursuit-il « la cohérence est l’arme essentielle du discours politique ». D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas, ce revirement a été également critiqué au sein du PS par Laurent Fabius ou Manuel Valls.

Pour retrouver un espace au centre, François Bayrou a besoin d’un candidat PS le plus ancré à gauche possible. Dominique Strauss-Kahn, avant ses ennuis new-yorkais, le privait totalement de cet espace. François Hollande, au profil plus social-démocrate que Martine Aubry, marche aussi sur ses plate-bandes. 


Mais, primaire obligent, le député de la Corrèze doit envoyer des signaux à la base militante traditionnelle du PS. Alors le week-end prochain, lors des universités d’été du Modem, François Bayrou ne va pas se priver de fustiger un PS incapable de s’adapter aux exigences de la crise.

Il croit également que la candidature Borloo est vouée à l’échec. Le risque pour François Bayrou c’était d’être coincé sur sa gauche par un candidat socialiste qui n’effraie pas le centre, et sur sa droite par un Jean-Louis Borloo capable de ratisser large. Or, on a vu le week-end dernier qu’au sein même des centristes de la majorité, rien n’était réglé et qu’Hervé Morin ne renonçait à rien. Quand un leader ne s’impose pas naturellement, difficile ensuite de créer une dynamique. Alors Bayrou n’en démord pas : ni Borloo, ni Morin ne seront sur la ligne de départ de la présidentielle. 

Reste Dominique de Villepin qui, peu ou prou, mord sur cet électorat centriste. Bayrou est prudent : il se garde bien de faire peser sur lui publiquement le soupçon des affaires. D’autant que l’ancien Premier ministre dit plutôt du bien de lui en ce moment. Comme pour Hollande, il préfère se placer sur le terrain de la crédibilité présidentielle. Or, selon lui, en proposant un revenu universel de 800 euros, Villepin a perdu cette crédibilité. C’est de ce jour-là, fait-il remarquer, que l’ancien Premier ministre a chuté dans les sondages.

François Bayrou, c’est vrai, a un talent fou pour peindre la réalité telle qu’il voudrait qu’elle soit, mais c’est vrai que ce week-end lui a donné quelques raisons d’espérer.

GUILLAUME TABARD

Rédacteur en chef des Echos.

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Info Média

12 Septembre 2011, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

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François Bayrou

invité d'Europe 1, mercredi 14/9 à 8h20


chat sur 20minutes.fr, jeudi 15/9 à 15h00


invité de France 2, vendredi 16/9 à 7h50


invité de Direct 8, samedi 17/9 à 19h40


Bayrou sur Radio France Politique (dimanche 11/9)

 

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Bayrou sur Radio France Politique

10 Septembre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Voir ou revoir l'émission : http://politique.radiofrance.fr/francois-bayrou/

 

Dimanche 11 septembre à 18h10, c'est la seconde émission d'un nouveau rendez-vous politique hebdomadaire en direct du studio 108 de la Maison de Radio France. 

Invité : François Bayrou, député des Pyrénées-Atlantiques et président du Mouvement Démocrate.
Posez dès maintenant vos questions sur 
http://politique.radiofrance.fr/francois-bayrou/, sur Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #RFPol.

 

• Tous les dimanches, de 18h10 à 19h00, en direct sur France InterFrance Culture et le Mouv’

• Extraits sur France Info le dimanche à 18h15, 18h40 et 19h15

Sur le web :
• En direct et en vidéo sur le site dédié à l’émission : http://politique.radiofrance.fr/francois-bayrou/ et via les sites des chaînes

• Un entretien de 50 minutes, présenté par Jean-François Achilli (France Inter) et co-animé par Marie-Eve Malouines (France Info), Hubert Huertas (France Culture), Benoît Bouscarel (Le Mouv’) pour la séquence « questions de génération », ainsi que par les différents journalistes du réseau France Bleu pour un questionnaire « vu d’ici », ancré dans la région d’origine de l’invité(e).

• Un entretien interactif puisque, via les réseaux sociaux, les auditeurs sont invités à poser leurs propres questions tout au long de la semaine précédant l’émission, et en direct au cours de l’émission.

Avec Radio France Politique, les journalistes de Radio France additionnent leurs forces pour soumettre l’invité politique de la semaine à toutes les questions que se posent les auditeurs de Radio France. La complémentarité et la diversité des radios permettent ainsi d’aborder tous les thèmes avec un angle particulier propre à chacune des rédactions du groupe.

 

Un site dédié à l’émission « Radio France Politique » pour suivre en direct l’émission en vidéo, retrouver les archives et discuter « live » via Twitter (@RFPolitique) et Facebook (facebook.com/radiofrancepolitique)

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Bayrou appelle les centristes dispersés à une unité retrouvée

9 Septembre 2011, 23:54pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/Francois_Bayrou-congres3.jpg

Il ne sera pas présent, mais entend bien faire planer son ombre sur le rendez-vous. A la veille des premières universités d'été de l'Alliance centriste, François Bayrou appelle ses amis centristes dispersés à "une unité retrouvée". L'ancien patron de l'ex-UDF dont il a porté les couleurs aux présidentielles de 2002 et 2007, s'exprime dans une tribune à paraître dans Le Figaro de samedi, le jour où se tiendront les premières universités d'été de l'Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES). Cette alliance centriste regroupe le Parti radical, le Nouveau Centre, la Gauche moderne et la Convention démocrate, autour de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin qui furent proches de François Bayrou avant de rejoindre respectivement Jacques Chirac en 2002 et Nicolas Sarkozy en 2007.

Pendant des années, les responsables issus du centre ont pu hésiter et se diviser sur la ligne à suivre. Certains ont pu penser, et cela a donné lieu à de durs affrontements entre nous, que nos idées seraient mieux défendues par l'organisation de courants internes à l'un ou l'autre des deux camps. De préférence à droite. Oublions ces débats, ils sont derrière nous : la réalité a tranché", écrit M. Bayrou dans cette tribune. "Regardons seulement les devoirs que nous avons à remplir (...) l'urgence est que les divisions cèdent la place, sur des bases saines, à une unité retrouvée. Non pas seulement pour 2012 comme on le lit trop souvent, mais aussi pour les temps à venir à partir de 2012",proclame le patron du MoDem.
   
Pour le leader centriste, la France ne pourra sortir "de l'urgence de la crise qui frappe notre pays" qu'avec "une majorité nouvelle, une majorité de courage" qui, dit-il, "sera forcément une majorité centrale". "À cette majorité nouvelle, il faut une clé de voûte. Là est la responsabilité du centre. La vocation historique du centre est de refuser la  bipolarisation, ses caricatures et finalement son impuissance. Aujourd'hui où la bipolarisation va se trouver en échec, la responsabilité décisive d'un centre reconstruit, digne et fort, sera de rendre possible le nouvel équilibre politique du pays", plaide M. Bayrou.  

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François Bayrou dans Preuves par 3

6 Septembre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Invité de l’émission Preuves par 3, ce mardi soir à 22h30 sur Public Sénat, François Bayrou s’est exprimé sur plusieurs sujets d'actualité :

 

Affaire de l’espionnage d’un journaliste du Monde qui enquêtait sur l’affaire Bettencourt :

Selon le leader du Modem,  cela relève de l’« abus de pouvoir d’Etat ». « Ce qui est frappant dans l’affaire, c’est que c’est la police, c’est-à-dire l’instrument le plus précieux pour faire respecter l’équilibre du pays et sa loi, qui ont été utilisés contre la loi ». Sur ce dossier, il « ne doute pas » que les juges trancheront « en toute indépendance ».

 

Règle d’or :

François Bayrou a appelé le Premier ministre François Fillon "à recevoir l'opposition dans son ensemble" pour évoquer la question de l'inscription de la "règle d'or" de retour à l'équilibre budgétaire dans la Constitution. François Fillon "va me recevoir jeudi pour parler de la règle d'or, ce que c'est la règle d'or, ce que ça suppose comme philosophie d'action, et je lui dirai une chose précise: il faut qu'il reçoive l'opposition dans son ensemble"

"Le parti socialiste, il n'y a aucune raison qu'il soit exclu, laissé de côté, c'est un très grand mouvement politique français. Peut-être certains disent trop grand. Mais c'est un très grand mouvement politique français, il faut naturellement qu'il soit associé par le gouvernement à la réflexion, c'est son devoir".


Procès Chirac :

François Bayrou a proposé mardi de modifier le statut pénal du chef de l'Etat pour permettre à un juge d'instruire un dossier pénal qui concernerait le président pendant qu'il est en fonction afin de ne pas retarder un jugement après la fin de son mandat.

Il a estimé que "le tribunal a pris la bonne décision en disant: "On va juger mais évidemment, on comprend que son état de santé ne lui permette pas de sièger". "Ce qu'il faut regretter, c'est que pendant des années et des années, on a cherché à jouer la montre, à retarder le procès le plus longtemps possible et même, si on peut, à le vider de sa substance", a-t-il déploré.

 

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/affaire-l-espionnage-monde-bayrou-d-nonce-un-abus-pouvoir-d-etat-145963


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Bayrou : Ce que je crois

4 Septembre 2011, 00:42am

Publié par MoDem-Colombes

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Comme Mitterrand et Chirac avant lui, François Bayrou tente sa chance pour la troisième fois à l’élection présidentielle. Avec l’intime conviction d’être le seul à pouvoir rassembler, en 2012, les meilleurs de chaque camp.

Il sait bien que la fenêtre de tir qu’il discerne pour redresser la France – « Cette urgence qui, dit-il, est le temps pendant lequel il est encore possible d’agir » – a quelque chose à voir avec son propre destin. Mais il ne présente, curieusement, aucun signe de fébrilité. Détendu comme rarement il l’avait été depuis cette année 2007 qui le vit passer, sans préavis, du statut de troisième homme de l’élection présidentielle à celui de proscrit dont il était de bon ton de railler la solitude (« Il l’a bien cherché ! »), François Bayrou partage avec les paysans de son Béarn natal la tranquille certitude de savoir, avant les autres, quel temps il fera. Est-ce cette fameuse croyance en son étoile, que ses anciens amis, ralliés à Nicolas Sarkozy, assimilent volontiers à du “mysticisme” ? Même ses adversaires en conviennent : qui, sinon lui, a parlé le premier, en 2007, du poids croissant de la dette, quand d’autres, euphoriques, prônaient encore l’instauration de subprimes à la française ? Qui, en dehors de lui, a osé citer en exemple, ne serait-ce qu’une fois, la politique du socialiste allemand Gerhard Schröder qui, pour sauver son pays du déclassement, lui imposa une cure de rigueur sans précédent, en dépit de la défaite électorale qu’il risquait… et qu’il récolta ?

Deux ans après Abus de pouvoir, procès en règle de la politique et du style de Nicolas Sarkozy, Bayrou quitte désormais la critique pour la proposition. Avec 2012, état d’urgence (Plon), il dresse, en un peu plus de 150 pages, les grandes lignes du redressement qu’il appelle de ses voeux. Hervé Morin et Jean-Louis Borloo, qui ont rompu avec Sarkozy, l’accusent-ils de s’en rapprocher, au motif qu’il n’en fait plus sa cible principale ? Il rit : « C’est eux qui ont un problème avec Sarkozy, pas moi ! Ils ont été ses ministres et ne se sont mis à le critiquer qu’après avoir compris que ni l’un ni l’autre ne serait son premier ministre. Et ils me reprochent, à moi, d’être complaisant ? Je suis comme en 2007 : libre. Libre de le désapprouver, et je ne m’en prive pas. Et libre de l’approuver, par exemple sur la règle d’or d’équilibre budgétaire, ou l’intervention en Libye, que j’ai soutenues. » Bayrou a-t-il, du coup, gagné en sérénité ? Il ne récuse pas le terme. « En 2007, j’étais en guerre, en colère qu’on refuse de voir les nuages qui s’amoncelaient. Aujourd’hui que l’orage a éclaté, il n’y a plus à discuter, il faut agir. Et de droite, comme de gauche, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues… Le défi est enthousiasmant »

Suite sur le site de Valeurs Actuelles

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Université MoDem : les invités

3 Septembre 2011, 09:42am

Publié par MoDem-Colombes

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L'Université de rentrée 2011 du Mouvement Démocrate se déroulera du vendredi 16 septembre 14H00 au dimanche 18 septembre après le déjeuner de clôture.  François Bayrou prononcera un important discours dimanche 18 septembre à 11 heures

Pierre ALBERTINI, professeur des universités, ancien député-maire de Rouen

Jean ARTHUIS, président de la Commission des finances du Sénat, ancien ministre, président de l’Alliance centriste

Dora BAKOYANNIS, députée européenne, ancienne ministre des affaires étrangères de Grèce

Philippe BILGER, avocat général près la Cour d’appel de Paris

Bernard BOSSON, ancien ministre

Jean-Paul BRIGHELLI, enseignant et essayiste

Jean-Claude CASANOVA, économiste, membre de l’Institut, directeur de la revue Commentaire

Eric CHARBONNIER, expert à la direction de l’éducation de l’OCDE

Thomas CLAY, doyen de la faculté de droit de Versailles

Paule CONSTANT, écrivain, prix Goncourt 1998

Pat COX, ancien président du Parlement européen

Jacques DELPLA, économiste, membre de la Commission pour la libération de la croissance

Nassimah DINDAR, présidente du conseil général de la Réunion

Michel GODET, professeur au Conservatoire nationale des arts et métiers

Anne-Marie IDRAC, ancienne ministre du Commerce extérieur

Jean-François KAHN, journaliste

Gilles LE BLANC, professeur d’économie industrielle à l’école des Mines

Jacques MARIE, PDG de l’entreprise Bleu-forêt

Claire MAZERON, vice-présidente du syndicat national des lycées et collèges (SNALC)

Pierre MEHAIGNERIE, président de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale

Philippe MEYER, chroniqueur, écrivain

Jean PEYRELEVADE, président de banque, économiste

Patrice RACT-MADOUX, président de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES)

Christophe REGNARD, président de l’Union syndicale des magistrats (USM)

Frédérique ROLET, co-secrétaire générale, porte-parole du syndicat national des enseignements du second degré (SNES-FSU)

Francesco RUTELLI, sénateur, ancien ministre de la culture d’Italie, ancien maire de Rome

Guy VERHOFSTADT, président du groupe ADLE au Parlement européen

Dominique VERSINI, défenseure des enfants de 2006 à 2011, ancienne ministre

http://monur.lesdemocrates.fr/category/pratique/

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La production et l'éducation méritent la mobilisation de toutes les forces du pays

30 Août 2011, 11:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/Bayrou-canalplus-matinale.png

 

François Bayrou était l'invité de France Info lundi 29 août. Il a réagi après l'université d'été du PS, déclarant que "le Parti Socialiste n'a pas aujourd'hui les réponses à ce qui se passe dans notre pays". Il a par ailleurs exposé ses priorités pour la France : "la production et l'éducation méritent la mobilisation de toutes les forces du pays", a-t-il insisté.


Un des temps forts de l’actualité, c’est l’université d’été de La Rochelle, pour l’instant c’est François Hollande qui est bien parti, est-ce que c’est celui que vous redoutez le plus, le plus capable de séduire vos électeurs ?

Quitte à vous décevoir, je n’ai pas cette réaction. Je ne redoute aucun candidat du PS, je pense que le Parti Socialiste n’a pas aujourd’hui, et beaucoup de Français le voient, les réponses à ce qui se passe dans notre pays. Je ne parle pas de ça avec condescendance, je sais bien que ce n’est pas facile de dégager des candidats quand on est un immense parti comme le PS. Mais justement, ce qui m’a frappé, c’est que de ces trois jours, aucune idée nouvelle n’est sortie. Je n’ai pas entendu la moindre approche nouvelle qui puisse donner aux Français le sentiment ou la certitude qu’il y avait un chemin. On a des rivalités de personnes, c’est normal dans une formation politique, qu’on dissimule sous des embrassades c’est aussi normal dans une formation politique, mais quant aux idées pour sortir le pays dans la situation profondément déprimée dans laquelle il se trouve et des difficultés énormes qui sont devant lui, à la fois dette, déficit, pouvoir d’achat, chômage, enfin tout ce que vivent ce qui nous écoutent en ce moment de rentrée, alors là pas d’idées nouvelles apparues et c’est un peu la faiblesse de la situation dans laquelle nous sommes.

Au Parti Socialiste, il y a plusieurs candidats pour un seul fauteuil. Au centre aussi, il y a pas mal de candidats potentiels ; vous, Hervé Morin, Jean-Louis Borloo, et pourquoi pas aussi Dominique de Villepin. Est-ce que tout le monde va y aller ou va-t-il falloir faire des alliances ?

Vous verrez bien, cela va se décanter de la manière la plus efficace et, au bout du chemin, il n’y aura qu’une seule personnalité pour représenter cette famille et ce sera la plus cohérente, et la plus authentique. On ne peut pas employer le mot de centre et puis en même temps être le choc des camps l’un contre l’autre. Il n’y a aucune hésitation pour moi. Mais ce n’est pas vraiment le sujet, le sujet c’est : a t-on un diagnostic sur ce qui se passe en France et a t-on un chemin a proposer pour en sortir ? Je viens comme vous le savez d’éditer un livre, "2012 Etat d’urgence", qui dit ceci : dans la situation du pays où nous sommes, qui est extrêmement dégradée, complexe et inquiétante, si on cherche au fond les causes de ce qui se produit, ce qui nous a amené dans les difficultés dans lesquelles nous sommes, alors on en trouve deux. Les deux sujets de préoccupations nationales, c’est premièrement : produire en France. On ne produit plus dans notre pays et c’est pour cela que des milliards et des milliards s’en vont pour aller alimenter l’industrie et la production des pays qui nous entourent.

Comment donc relancer la machine ?

Il y a beaucoup de choses a faire ; d’abord reconquérir les secteurs que nous avons abandonnés. Parce qu’il y a un paradoxe formidable, impressionnant, que nous avons la maîtrise de très grande industries. Quand on sait faire des airbus, quand on sait faire des satellites, des fusées, de la pharmacie, de la chimie fine, alors on est un pays industriel. Pourquoi avons-nous abandonner l’équipement de la maison, le textile que sais-je ? On nous disait il y a quelques mois que c’était à cause de l’euro et des salaires trop élevés. Mais ce n’est pas vrai. Regardez l’Allemagne, c’est la même monnaie, les mêmes salaires que les nôtres. Regardez même l’Italie, nous sommes gravement déficitaires vis-à-vis de l’Italie, pire encore, nous sommes gravement déficitaire vis-à-vis de la Belgique. Les problèmes sont chez nous, dans l’organisation du travail, peut-être dans la manière dont on le présente, peut-être dans l’absence de PME, on favorise trop les grandes entreprises, pas assez les moyennes, on n’a pas soutenu l’image de marque de la France.

Relancer la production c’est une vision à long terme mais à court terme comment fait-on pour faire des économies, pour boucler un secteur en pleine crise ?

On ne se tirera de cette question que par un plan d’ensemble. Il faut faire des économies dans le train de vie de l’Etat, au sommet de l’Etat, dans les déséquilibres des comptes sociaux, dans les niches fiscales qui sont mal organisées, mais il faudra aussi des ressources nouvelles, il faudra une tranche supplémentaire d’impôt sur le revenu. La tranche marginale doit être portée à 45 pour cent au lieu de 41 pour cent pour les hauts revenus, et pour les plus hauts revenus il faut une tranche à 50 pour cent. Je pense aussi qu’on ne s’en tirera pas sans poser la question du niveau de la TVA et ceci sera un débat national. Mais c’est dans un grand plan d’équilibre.

L’éducation, c’est le deuxième sujet de votre livre, nous sommes à une semaine de la rentrée scolaire, cela veut dire que même en temps de crise on ne doit pas faire d’économie sur le budget de l’éducation ?

On doit dépenser mieux mais il faut les moyens de l’éducation, il faut les garantir dans le long terme, de manière équilibrée. On se fixe des objectifs qui fassent revenir la France dans le classement des dix pays dont l’éducation est la meilleure. Nous avions la meilleure éducation du monde, et dans le dernier classement qui vient de sortir, nous sommes, en compréhension et en calcul, je crois au 23 et 24ème rang. Cela fait honte. Ce n’est pas la France ! Nous avons cette exigence devant nous qui est à la fois une exigence de justice sociale et une exigence de progrès du pays, et du sort de chacun, l’ascenseur social comme on dit. En tout cas ces deux objectifs-là, produire et instruire, méritent la mobilisation de toutes les forces du pays, au-delà même de la guerre des camps un peu stupide dans laquelle nous sommes.

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Un plan de rustines

27 Août 2011, 00:32am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/actualites-divers/etatdurgence.jpg

 

Au centre, François Bayrou discerne dans la nouvelle hausse du chômage (le nombre d'inscrits à Pôle emploi le mois dernier a progressé de 36100 en catégorie A, la plus forte progression enregistrée depuis plus deux ans) une des conséquences du déficit de production français. «On ne s'en tirera pas sans effort de la nation tout entière», avertit le leader du MoDem, qui propose une hausse de deux points de TVA et la création de deux tranches pour l'impôt sur le revenu «pour apporter les ressources nécessaires au rééquilibrage du pays».

 "Le plan Fillon est un plan de rustines, au lieu d’avoir un plan cohérent montrant comment on va s’en sortir", a répété, hier matin sur RTL, François Bayrou. "Toutes les mesures ne sont pas mauvaises mais un certains nombre sont anecdotiques comme celles sur les soda ou de la TVA ou sur les billets des parcs d’attraction. Ce n’est pas à la hauteur de la situation, a souligné le chef du MoDem. 


Un plan d'économie et de lutte contre les déficits "ne peut pas être bricolé en quelques heures, il faut concentrer nos efforts», souligne François Bayrou qui érige la question de la production et de l’instruction comme ses priorités, "Quelles dépenses peut-on baisser et quelles sont nos ressources nouvelles ?», s’interroge lecentriste, qui propose notamment la création de deux tranches pour l’impôt sur le revenu, une à 45% et une à 50%. "On ne s’en tirera pas sans effort de la nation tout entière", remarque François Bayrou, qui évoque  une hausse de deux points de TVA "pour apporter les ressources nécessaires au rééquilibrage du pays".

"Il n’y a pas de pouvoir à partir du mois de mai qui pourra laisser la France dans l’Etat où elle se trouve", met-il en garde. "Il va y avoir une exigence de vérité sinon les candidats seront sanctionnés par les Français. Il y a une ambigüité des questions des sondages qui ne laissent penser qu’il n’existe que la gauche et la droite. Seule une majorité centrale pourra prendre les décisions nécessaires", insiste François Bayrou qui cite en exemple la dernière grande coalition en Allemagne qui avait réuni de 2005 à 2009 le SPD et la CDU.

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Il faut renouveler la vision du monde politique

19 Août 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



 

Invité du journal télévisé de 20 heures de TF1 le mercredi 17 août, François Bayrou a fait un pas de plus vers une candidature à l'élection présidentielle de 2012 mercredi sur TF1, en disant : "Faudra-t-il être candidat à l'élection présidentielle ? Oui, je crois qu'il le faudra". Il a par ailleurs réaffirmer sa volonté de former une majorité du centre, nécessaire pour "renouveler la vision du monde politique", particulièrement dans "la situation dans laquelle on se trouve".

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-tf1-170811.html

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