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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

A vous de juger !

6 Mars 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

 

François Bayrou était  jeudi dernier  l’invité de l’émission « A vous de juger » pour évoquer l'image de la France dans le monde, la situation dans le monde arabe, le débat sur la laïcité et la réforme fiscale.

Il a souligné que "tous les lieux de culte construits avant 1905, c'était la collectivité publique qui les prenait en charge". Il a dénoncé le discours du chef de l'État au Puy-en-Velay sur les racines chrétiennes de la France, en notant que "chaque fois qu'on mélange l'État et la religion, on court à la catastrophe". "Pourquoi l'État se mêlerait de choisir une de nos racines", a-t-il interrogé, avant d'estimer qu'il y avait là "une utilisation, une tentative d'utilisation de la conviction religieuse". "Ce n'est pas la responsabilité, ni même le droit du président de la République de trancher sur ces thèmes qui appartiennent à chacun" dans son intimité.

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Utilisation partisane du Ministère de l'Intérieur ?

2 Mars 2011, 11:36am

Publié par MoDem-Colombes

http://ecx.images-amazon.com/images/I/516J-iDIidL._SL500_AA300_.jpg

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou s'est interrogé lundi sur la volonté de Nicolas Sarkozy d'utiliser le ministère de l'Intérieur à des fins partisanes, après le remplacement place Beauvau de Brice Hortefeux par Claude Guéant.

"Chaque fois qu'un président de la République met au ministère de l'Intérieur quelqu'un qui est décidé à organiser les choses pour lui, à en faire un ministère partisan, c'est une mauvaise chose", a dit M. Bayrou sur RMC.

"C'est dangereux pour le pays et pour moi, cela présente des risques", a-t-il ajouté en déclarant avoir été frappé par le fait que Nicolas Sarkozy n'ait pas dit un mot sur Brice Hortefeux lors de son intervention sur France 2.

L'ancien candidat à la présidentielle a par ailleurs cité des contradictions dans les propos du président Sarkozy sur les relations de la France avec les nouvelles démocraties du monde arabe.

"Il dit, il ne faut pas avoir peur ou, qu'hélas, la France a eu trop souvent peur de la liberté dans ces régions et, en même temps, il en pointe les risques (sur l'immigration, ndlr)", a-t-il constaté.

"Bien sûr qu'il faut être prudent, mais la démocratie est la condition du développement de ces peuples. C'est la liberté qui fera qu'ils auront des emplois chez eux et n'auront pas besoin de recourir à l'immigration de la misère", a-t-il dit.

Le leader centriste a également estimé que le débat sur l'islam voulu en France par le président Sarkozy représentait "un risque de déstabilisation du pays inacceptable".

"A l'égard de l'islam, il faut dire une seule chose : Français de toutes religions, nous allons devoir vivre ensemble et, dans la crise que nous traversons, l'unité du pays est vitale".

"Et donc, sont criminels tous ceux qui pour des raisons de politique électorale veulent dresser les français les uns contre les autres", a-t-il ajouté.

"Le concept de laïcité n'a pas besoin d'être rénové. Il est vivant et fort. Si vous lancez un grand débat à ce sujet vous allez mettre le feu et c'est le but d'un certain nombre de gens", a-t-il conclu.

 

(c) AFP

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Le remaniement ne suffira pas

28 Février 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://photo.lejdd.fr/media/images/politique/francois-bayrou11/2774127-1-fre-FR/Francois-Bayrou.jpg

 

Des diplomates ont publié une tribune très dure contre le gouvernement, Michèle Alliot-Marie va quitter le quai d'Orsay.  Où en est l’image de la France? 
La dégradation de l’image de la France est un coup dur aux conséquences lourdes. Les pratiques du pouvoir à la française et ses abus apparaissent chaque jour, et les erreurs d’orientation commises font que le discrédit touche désormais notre action internationale. Nous avons fait preuve de tellement de complaisance à l’égard des autocrates tunisien, égyptien, libyen, algérien et tant d’autres, parce que nous cherchions des intérêts commerciaux ou des succès d’image momentanés, que la parole de la France est aujourd’hui perdue. Nous avons présenté une Union pour la Méditerranée mal ficelée et stérile, mais où il suffisait de faire un tour de table pour trouver aux places d’honneur tous ceux que les peuples rejettent aujourd’hui. Nous sommes allés jusqu’à dérouler le tapis rouge pour Khadafi et installer sa tente à Marigny. Les peuples qui veulent se libérer regardent maintenant notre pays avec doute et soupçon. La France qui était une référence a perdu son aura et donc son influence.

Le remaniement suffira-t-il à changer les choses? 
Evidemment, le remaniement ne suffira pas. La question est plus profonde. La maison est tellement fissurée qu’il faut reconstruire à partir des fondations. Le moment vient où les voies d’eau deviennent telles qu’il est impossible de rétablir l’équilibre du bateau.

Alain Juppé prend de plus en plus de poids dans le gouvernement de François Fillon, ça devrait vous rassurer… 

 Alain Juppé comme François Fillon sont des hommes pour qui j’ai de l’estime personnelle. Mais quand les institutions sont mauvaises, quand les pratiques du pouvoir le sont aussi, les hommes, même de qualité, sont impuissants à éviter les dérives. Par exemple, quand tout le monde sait qu’il faut aller prendre ses ordres directement au sommet, et entrer dans ses bonnes grâces pour progresser, quel est le poids des ministres et des hauts fonctionnaires? C’est l’Etat qui n’est plus ce qu’il était, c’est une certaine idée de l’Etat au-dessus des partis et des intérêts qu’il faut retrouver.

Il faut donc tout changer?

La tâche est immense, mais elle est à portée de notre volonté. D’abord, il faut retrouver des principes. Il faut que tout le monde sache que la France est réaliste, bien sûr, mais qu’elle défend des valeurs. Qu’elle sait écouter les démocrates menacés, entendre les peuples et pas seulement les régimes qui les oppriment. Qu’elle discute avec les pouvoirs en place, mais que partout dans le monde les amis de la liberté sont ses amis. Ceux qui luttent contre la corruption sont ses amis. Ensuite il faut reconstruire chez nous un Etat digne de ce nom: que pour les nominations à tous les postes, ce soient la compétence et l’expérience qui comptent, et pas le copinage. Que les hauts fonctionnaires soient jugés en fonction de leur action et pas de leurs opinions. Cela passera par une authentique séparation des pouvoirs, un vrai Parlement, une justice respectée, des médias indépendants. Enfin, il faut comprendre pourquoi toutes ces dérives n’ont pas pu être évitées. Les erreurs, les foucades sont le lot de tout pouvoir, mais toute dérive devrait trouver son gardefou. C’est cela qui n’existe plus en France. Quand tout remonte au sommet, toute la diplomatie, tous les services de renseignement, le pays se paralyse. Quand un seul parti a tous les pouvoirs, il dérape forcément. C’est pourquoi il ne suffit pas de changer le parti au pouvoir, car les mêmes causes produiraient les mêmes effets. Voici la révolution tranquille qu’il faudra imposer: cela ne coûtera pas un euro, ne lésera personne, et rendra à coup sûr à la France son image et sa fierté.

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Une vie publique saine ...

19 Février 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/bayrou-petit.jpg

 

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, était l'invité de l'émission Les 4 Vérités, mercredi 16 février sur France 2. 

"Il est urgent que soit rétablie en France une vie publique saine", a-t-il jugé. Les Français "n'en peuvent plus des mélanges perpétuels entre affaires privées et vie politique, ils n'en peuvent plus que l'argent soit mélangé aux décisions publiques, ils n'en peuvent plus de cet univers dans lequel on ne sait plus exactement quelles sont les règles", a-t-il poursuivi.

 

Interrogé sur une éventuelle démission de Michèle Alliot-Marie, le député des Pyrénées-Atlantiques a estimé que cela relevait de "la responsabilité du président de la République". "Je ne participe pas aux querelles de personnes", a-t-il affirmé. Mais, a ajouté François Bayrou, s'il était chef de l'État, "il y a longtemps" qu'il n'aurait "pas accepté un certain nombre de pratiques". 


"Nous avons un devoir et une urgence, c'est de rétablir en France une vie publique saine", a fait valoir le probable candidat à la présidentielle de 2012. "Il y a eu un nombre de manquements comme je crois aucune République n'en a rencontrés", a-t-il dit, prenant l'exemple de l'affaire Bernard Tapie, la Cour des comptes ayant cette semaine estimé que "l'Etat n'a pas respecté la loi". "Est-ce qu'on peut vivre dans un pays où ni les principes ni les règles de droit ne sont respectés par ceux-là même qui ont la responsabilité des institutions?", a-t-il demandé. 

Favorable à une réforme de l'ISF mais au maintien comme un geste de solidarité 

Le président du MoDem, s'est dit mercredi "favorable à une réforme" de l'impôt sur la fortune (ISF) tout en souhaitant son "maintien comme un geste de solidarité" des "plus favorisés" envers "les plus pauvres". Nicolas Sarkozy s'est dit partisan de la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), comme l'ont fait "les socialistes allemands et espagnols", mardi lors d'un déplacement à Montmirail (Marne) sur le thème de la réindustrialisation des territoires. 

"Dans un pays comme le nôtre, donner l'impression que la priorité des pouvoirs publics est à s'occuper des plus favorisés, c'est, me semble-t-il, troubler infiniment la manière dont on conduit le pays", a estimé François Bayrou sur France 2. 

"On a besoin d'un pays juste dans lequel les responsables font en sorte que chacun prend sa part des efforts. Bien entendu, les plus favorisés prennent un peu plus de part que les plus pauvres, ça me paraît la justice élémentaire", a-t-il ajouté. "C'est pourquoi je suis favorable à une réforme de l'ISF mais à son maintien comme un geste de solidarité", a-t-il conclu. 

Mexique: les "déclarations outrancières" de Sarkozy sont un "danger" pour Florence Cassez 

François Bayrou, a également estimé mercredi que la "diplomatie brutale" et les "déclarations outrancières" de Nicolas Sarkozy à l'égard du Mexique était un "risque et un danger" pour Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements. 

"Cette jeune femme est dans une situation malheureuse (...) j'ignore les détails" de l'affaire, a dit M. Bayrou sur France2, relevant toutefois que "des gens au Mexique-même disent que le jugement n'a pas été bien pris". Mais "en écoutant un certain nombre de déclarations, je me suis senti très mal à l'aise", a-t-il ajouté, estimant que "tous les Mexicains aujourd'hui se sentent insultés" par les propos de Nicolas Sarkozy alors que "le Mexique est un grand pays". 

"Toutes ces déclarations sont à mon sens dangereuses pour Florence Cassez elle-même", "évidemment qui va en payer les conséquences? c'est cette jeune femme", a-t-il affirmé, ajoutant: "Cette diplomatie brutale avec des déclarations outrancières, c'est un risque et un danger pour elle".

 

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Cantonales 2011 : 8 candidats MoDem dans les Hauts-de-Seine

17 Février 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

MoDem92.jpg- Pierre Creuzet et Nelly Ermacora sur Nanterre Sud-Ouest (pierre-creuzet.fr),
- David Morgant et Gina Bellon sur Nanterre Sud-Est,
- Patrick Boli et Danielle Jacoviac sur Courbevoie,
- Christophe Grébert et Sylvie Cancelloni sur Puteaux (www.grebert.net),
- Christophe Conway et Renée Etienne sur La Garenne-Colombes.
- Mathias Bötsch et Ines Andreo, candidats PRG sur Rueil-Malmaison, avec le soutien MoDem 92

- Laure Thibault et Fabrice Borel-Mathurin à Bourg-la-Reine/Antony Nord (www.thibaut2011.fr),
- Olivier Hosteins et Françoise Brisset-Vigneau à St-Cloud.

http://modem-colombes.over-blog.com/article-canto-66133028-comments.html#anchorComment

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Conseil Départemental

15 Février 2011, 14:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Flash Info : Le MoDem 92 soutient 8 candidats pour les cantonales dans les Hauts-de-Seine à Nanterre sud-ouest et sud-est, Courbevoie, Puteaux, La Garenne-Colombes, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud et Bourg-la-Reine/Antony.


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Le Conseil national du 12 février dernier a défini les grandes orientations de l'action du mouvement pour l'année 2011 et a précisé  le cadre de la conduite des actions de campagne et du message que le Mouvement Démocrate portera dans les mois à venir.

Afin de vous en rendre compte, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine se réunira

 

Mardi 15 février 2011, de 19 h 30 à 21 h

au siège du Mouvement Démocrate

133, bis rue de l’Université

75007 Paris

 

Ordre du Jour

-    Présentation des candidats aux élections cantonales

-    Point sur les équipes de campagne et les soutiens

-    Actions de campagne, communication et organisation.

-   Questions diverses

 

Conforter le lien entre les sections locales du Modem 92 et les instances nationales

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Mortellement ennuyeux !

11 Février 2011, 21:03pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou, président du Mouvement démocrate: "C'était mortellement ennuyeux: deux heures et demie et on avait l'impression de c'était 5 heures!". "On en venait à regretter les jaillissements et les coups de gueule qui étaient ceux de Nicolas Sarkozy avant".Le chef de l'Etat avait été "saisi d'une lubie de mettre des jurés au tribunal correctionnel". "Ceci ne se fera pas". "Il y a 541.000 décisions en tribunaux correctionnels par an, soit plus 5.000 par départements. Vous imaginez ce que cela signifie: il n'y aura pas l'argent, il n'y aura pas les moyens humains et au pire, cela va entraîner un ralentissement de l'action des tribunaux qui va encore une fois rendre la justice plus discutée". "La réflexion sur la dépendance, présentée comme devant déboucher sur une décision", c'était "bien". "Ca, au moins, ça mérite d'être approuvé et c'était, peut-être, j'espère, une lueur positive dans cette émission". "La France est une République qui a toujours refusé, au contraire, la fragmentation du pays". (Déclaration sur Europe 1, vendredi)

Marielle de Sarnez
, vice-présidente du MoDem : "C'était une émission interminable et j'ai préféré regarder Hosni Moubarak". "Je ne suis pas sûre qu'il ait très convaincant pour les Français". "J'ai entendu le Sarkozy que l'on connaît, le même discours, les mêmes promesses qu'en 2007". (Déclaration à l'AFP)

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-europe1-110211.html

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Tout l'appareil politique était en vacances à l'étranger

10 Février 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Vacances ministérielles : « Quelque chose qui n'est pas sain pour notre démocratie », pour François Bayrou
 

François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, était l'invité mercredi 9 février de France info. 

Il est revenu sur les deux sujets qui dominent l'actualité française: la polémique sur les vacances ministérielles de Michèle Alliot-Marie et François Fillon en Tunisie et En Égypte, et la fronde des magistrats au lendemain des propos de Nicolas Sarkozy sur les "dysfonctionnements" dans l'affaire Laetitia.

"Il est légitime que la puissance publique s’interroge" sur les raisons qui ont conduit à la dramatique affaire Laetitia, mais "la manière dont Nicolas Sarkozy s’est exprimé, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase", a estimé François Bayrou à propos de la mobilisation des magistrats.

 

Sur la polémique autour des vacances de Michèle Alliot-Marie et de François Fillon, le président du Mouvement Démocrate a souligné que pour les fêtes de fin d'années c'était "tout l'appareil d'Etat français qui se trouvait exactement dans la même situation" en vacances à l'étranger. Alors que la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie et le Premier ministre François Fillon sont mis en cause pour leurs vacances en Tunisie et en Egypte, M. Bayrou a relevé sur France Info, que le président de la République "lui aussi était invité au Maroc". 

 

 "Vous aviez tout l'appareil d'Etat français qui se trouvait exactement dans la même situation, dans les mêmes circonstances, j'allais presque dire dans les mêmes avions, dans les mêmes privilèges", a-t-il affirmé. "C'est pour ça qu'il y a une espèce de solidarité, et je trouve que c'est ça qui est malsain, je trouve que les dirigeants ne devraient pas se satisfaire de vivre ainsi dans des privilèges discrets", a-t-il ajouté. 

 

Selon lui, avec de telles pratiques "un, notre parole est moins libre, et deux l'image de la France auprès des opinions publiques des pays en question se trouve singulièrement écornée, singulièrement affaiblie". "Il faut que tout cela change. Hélas, j'ai l'impression que depuis des années non seulement ça ne s'arrange pas mais ça s'aggrave". 

 

Affirmant avoir des "sentiments d'estime" pour François Fillon, François Bayrou a jugé que "la différence" entre ses vacances en Egypte et celle de Mme Alliot-Marie en Tunisie "est dans le calendrier peut-être parce que les évènements de Tunisie avaient débuté" avant le séjour de la ministre des Affaires étrangères. Certes "ce sont des pratiques qui durent depuis longtemps, ont été pratiquées par toutes les majorités", mais elles "n'en sont pas pour moi plus saines". "Je trouve qu'il y a là quelque chose qui ne va pas, qui n'est pas sain pour la démocratie française", a-t-il conclu.

 sites récent

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Faudrait-il une VIe République?

8 Février 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/garrigues-up.jpg

 

Jean Garrigues, universitaire et président du Comité d'histoire parlementaire et politique, animera la seconde conférence-débat de la session 2011 de l'Université Populaire, le mardi 8 février, de 19h à 20h30 au siège du Mouvement Démocrate.

"Faudrait-il une VIe République?" 
Bipolarisation, rôle de « l’arbitre » à l’Élysée et du « capitaine » à Matignon, modes de scrutin, quinquennat et inversion de calendrier, hyper présidentialisation : la Ve épuiserait-elle ses vertus? 

Et que disent les centristes à ce propos ? Faut-il même envisager dès à présent les contours d’une nouvelle République, qui serait moins dévoreuse de centristes ? 

Un des meilleurs spécialistes de l’histoire de la Ve République fait le point et ouvre des perspectives. 

Animateur 
M. Jean Garrigues, universitaire et président du Comité d’histoire parlementaire et politique, auteur de "La France de la Ve République", ouvrage édité chez Armand Collin. 

Infos pratiques 
La conférence-débat débute à 19h et se termine à 20h30. Elle se déroule au siège du Mouvement Démocrate, au 133bis rue de l'Université, 75007 Paris. L'événement est ouvert à tous. 

Dans un souci de bonne organisation, nous vous invitons à confirmer votre présence à l'adresse suivante: 
universitepopulaire@lesdemocrates.fr

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Bayrou se tient loin des «magouilles» de l'Élysée

27 Janvier 2011, 11:00am

Publié par MoDem-Colombes

Pour le président du MoDem, «le rassemblement n'a pas de pires ennemis que les manœuvres troubles et l'ambiguïté».

«Pas dupe», François Bayrou. Son entourage le répète à l'envi. Comme il l'a déjà dit, l'ancien et, surtout, très probable candidat centriste à la prochaine présidentielle entend bien se tenir «le plus loin possible de ce panier de crabes», des «magouilles» et autres «grenouillages» actuels autour de l'Élysée.

C'est un peu la stratégie du wait and see, attendre et voir. Le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, reçu ce mardi soir par Nicolas Sarkozy? La belle affaire! Bayrou en est intimement convaincu, «les Français ne s'y tromperont pas». Les sondages l'attesteraient, «les Français plébiscitent un candidat centriste à la présidentielle, c'est-à-dire qu'ils souhaitent une alternative aux deux mots PS et UMP».

François Bayrou en est persuadé: «Le rassemblement n'a pas de pire ennemi que les manœuvres troubles et l'ambiguïté.» Bref, «je suis absolument déterminé à ne me laisser entraîner dans aucune manœuvre que ce soit. Je suis sur une ligne intransigeante», confiait ce mardi au Figaro le président du MoDem.

Dans son entourage, on voyait «pour preuve» les dernières bisbilles entre François Sauvadet et Jean Arthuis. Ce mardi, le patron des députés NC s'est dit opposé au lancement d'une confédération centriste «petit bras» entre le NC et l'Alliance centriste du sénateur de la Mayenne, qui, lui, défend un partenariat plus «sérieux» avec le Parti radical de Jean-Louis Borloo. Une tempête dans un verre d'eau, ironise-t-on au MoDem.

«Tous souhaitent une confédération des centres. Jean-Louis Borloo a la sienne, Hervé Morin a la sienne, et, maintenant, Jean Arthuis souhaite la sienne. Une chatte n'y retrouverait pas ses petits», s'amuse un bayrouiste… Pour autant, Bayrou le confie: «Le jour où des gens de bonne foi feront le bilan de l'impasse dans laquelle ils se trouvent pour affirmer un projet différent, je serai au rendez-vous.» Il veut le croire: «Il ne fait aucun doute, pour moi, que le temps des rassemblements viendra…»

La première vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, ne dit pas autre chose: «Nous ne confondons pas l'avenir du centre et l'avenir des centristes!» Pour l'eurodéputée, «l'avenir du centre appartient aux millions de Français qui portent l'espoir qu'un changement crédible leur sera offert en 2012». Or, reconnaît-elle, aujourd'hui, «la ligne de fracture (des centres), c'est, d'un côté, ceux qui veulent changer le système, et, de l'autre, ceux qui s'en accommodent» . Porte-parole du MoDem, Yann Wehrling abonde: «Les affaires du centre ne se discutent pas à l'Élysée, mais entre centristes.» Pour lui, «les sondages montrent que les Français souhaitent une alternative au PS et à l'UMP. Pour y répondre, nous devons nous mettre en capacité. C'est pour cela que nous restons ouverts avec toutes les personnes qui souhaitent un centre indépendant.» «Mais l'idée, c'est de s'adresser d'abord aux électeurs. Pas au microcosme centriste…», ajoute Wehrling.

Preuve que l'Élysée, selon lui, serait fébrile, la récente nomination du sénateur centriste Nicolas About au CSA. «Le gouvernement fait des nominations dans des administrations pour arranger ses affaires. Pourquoi? L'UMP a peur de perdre la présidence du Sénat en septembre. Ces petites tambouilles ne sont pas acceptables. Ce n'est, en tout cas, pas notre conception de la République», dit-il. Wait and see, se dit Bayrou…

(c) Le Figaro

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