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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

L'alternative est en route, à Colombes aussi !

5 Novembre 2013, 23:59pm

Publié par MoDem Colombes

L'alternative est en route, à Colombes aussi !

Les deux évènements se sont télescopés !

La section MoDem de Colombes se félicite de la nouvelle coopération politique entre le MoDem et l'UDI et appelle tous les centristes de Colombes à se rassembler autour de Laurent Trupin, seul candidat de rassemblement de l'opposition municipale, du Centre et de la Droite à Colombes.

Ils étaient déjà très nombreux ce soir parmi les 200 sympathisants présents ce soir à l'inauguration de la permanence de campagne de l'équipe Trupin2014.

Ensemble, construisons l'avenir de Colombes !

Découvrez la Charte de partenariat de l'UDI (Union des Démocrates et Indépendants) et du MoDem (Mouvement Démocrate), présentée hier mardi par François Bayrou et Jean-Louis Borloo

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Borloo et Bayrou officialisent leur union mardi

3 Novembre 2013, 23:20pm

Publié par MoDem Colombes

Le procédé est inédit et a immédiatement créé le buzz. C'est par un double tweet mis en ligne au même moment (à 15h59) et en termes identiques, dimanche, que Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont annoncé la conférence de presse commune qu'ils tiendront mardi 5 novembre à 17h15.

Objet de cet événement, officialiser le rapprochement de l'UDI et du MoDem.

Chacun a ensuite retweeté l'autre, dans un dispositif bien préparé.

7 heures après, Il y a 355 RETWEETS 50 FAVORITES pour Borloo ; et 316 RETWEETS 57 FAVORITES pour Bayrou.

La réunion commune se tiendra donc à la Maison de la Chimie à Paris. Après plus de onze ans de séparation, Jean-Louis Borloo et François Bayrou vont sceller le rapprochement des formations centristes UDI et MoDem pour les élections de 2014 et tenter de profiter du désamour dont souffrent à la fois le PS et l'UMP.

Borloo et Bayrou officialisent leur union mardi

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Les noces Borloo-Bayrou le 5 novembre

26 Octobre 2013, 23:57pm

Publié par MoDem Colombes

Les noces Borloo-Bayrou le 5 novembre

INFO JDD - Les deux centristes vont officialiser leur alliance d'ici dix jours. Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont mis la dernière main à leur charte commune cette semaine.

Plus rien ne s'oppose désormais au mariage Borloo-Bayrou. Annoncé pour la mi-octobre, le rassemblement des deux centristes et de leurs deux formations, l'UDI et le MoDem, devrait être scellé d'ici dix jours. Une conférence de presse doit être organisée le lundi 4 ou plus probablement le mardi 5 novembre, afin que les parlementaires puissent assister à cette union politique pour les prochaines échéances électorales. Yves Jégo, côté UDI, et Marielle de Sarnez, côté MoDem, ont été chargés de l'organisation de l'évènement.


En milieu de semaine, Jean-Louis Borloo et François Bayrou ont mis la dernière main à leur charte commune. Une trentaine de lignes "pleines de subtilités", reconnaît l'un de ceux qui ont pu la lire. L'UDI a par exemple tenu à y faire figurer la mention de sa force parlementaire, alors que le MoDem n'a plus que quelques élus. Reste à nommer cette famille élargie. Jean-Louis Borloo penche pour "l'Alternative". Au MoDem, on se dit prêt à lui laisser le dernier mot.

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Bayrou invité au Supplément Politique sur C+

12 Octobre 2013, 21:42pm

Publié par MoDem Colombes

 Bayrou invité au Supplément Politique sur C+

François Bayrou sera l'invité du magazine d'actualités Le Supplément de Canal+, dimanche 13 octobre, de 11h55 à 13h30.

Les reportages :

François BAYROU
Camille Girerd qui l'a rencontré dans son fief à Pau.

La guerre des gauches
Ian Brossat est le leader du PC à Paris. Pour les municipales, toute la gauche le veut. Portrait du communiste le plus désiré de France.

Les rendez-vous :

Politicus - L'actu politique de la semaine par Loïc Prigent et Willy Papa.

Le réseau - Le réseau de François Bayrou décrypté par Jérôme Bermyn.

CHUT ! LE JOURNAL DU OFF - La revue de presse du off par Bruno Duvic.

Politichic - « Le vêtement est politique et la politique c'est le vêtement » par Marc Beaugé qui décrypte le look de l'invité.

Ce programme est diffusé en clair.

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Bayrou sur LCP ce dimanche vers midi

29 Septembre 2013, 07:15am

Publié par MoDem Colombes

Bayrou sur LCP ce dimanche vers midi

François Bayrou, Président du MoDem, prononcera le discours de clôture de l’Université de rentrée du MoDem. A suivre ce dimanche sur LCP et les chaînes d'infos à partir de 11h30.

Suivez en direct les discours de clôture de l'Université de rentrée.

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Rassemblement du Centre : "Nous pouvons nous allier sans être soumis"

27 Septembre 2013, 20:48pm

Publié par MoDem Colombes

Rassemblement du Centre : "Nous pouvons nous allier sans être soumis"

Dans une interview à Direct Matin, François Bayrou détaille sa méthode pour un partenariat entre le MoDem et l'UDI : "Il faut des alliances, mais sans être soumis et sans perdre sa liberté de jugement."

Direct Matin - En vous rapprochant de l’UDI, ne renoncez-vous pas à un centre indépendant de l’UMP ?

François Bayrou - Si le centre est le centre, il est indépendant. Entre l’UDI et le MoDem, les points de vue se sont rapprochés. Jean-Louis Borloo a jugé que l’UMP ne pouvait plus représenter "la droite et le centre". Et le pouvoir actuel est si décevant que je suis un opposant. Le centre peut donc se rassembler. Bien sûr il faut des alliances, mais sans être soumis et sans perdre sa liberté de jugement.

Certains au sein de vos troupes sont tout de même inquiets...

On ne peut pas prétendre rassembler les Français si on ne rassemble pas les plus proches de soi, ceux avec qui on partage une certaine vision de la France, de l’Europe, des priorités de l’action publique, de l’économie.

Qu’est-ce que le MoDem peut apporter à l’UDI ?

L’UDI a une sensibilité de centre droit. Le MoDem de son côté apporte la garantie d’un centre indépendant. Si nous additionnons nos forces, il y aura du changement dans la politique française.

En quoi ferez-vous la différence par rapport aux autres partis ?

Aujourd’hui, il y a 70% des Français qui sont désespérés de la politique parce que les deux grands partis les ont déçus. Le rapprochement du MoDem et l’UDI peut faire naître un organisme vivant mieux adapté aux temps qui viennent. En nous rapprochant, nous montrons que nous mettons les ambitions personnelles au second plan. C’est une entreprise de rénovation civique.

Où en sont vos négociations concernant les élections municipales et européennes ?

La première marche de notre rassemblement s’est évidemment formée autour de la perspective des élections européennes. Au printemps, le débat européen promet d’être rude. Il faut donc être ensemble pour le défendre et le rénover. Mais cela ne peut se faire que dans un projet de long terme. Pour les municipales, le MoDem et l’UDI ont une ligne commune dans 90% des villes.

Vous songez à vous présenter à la mairie de Pau ?

Quand je parlerai des élections à Pau, je le ferai de Pau. C’est la ville de ma vie. Elle a besoin d’une nouvelle convivialité, d’un nouveau rayonnement. Il faut donc un changement dans sa gestion. Mais pour obtenir ce changement, il faut écarter les divisions. Mon rôle actuel, c’est d’être un fédérateur.

Que contiendra la charte que vous allez signer en novembre?

Ce texte doit rappeler nos valeurs communes, préciser notre méthode politique, et dire quelle forme d’organisation nous allons adopter. Chacun doit être respecté dans son histoire, son identité et sa fierté.

A quoi ressemblera cette nouvelle force politique ? Cela signifie-t-il la fin du MoDem et de l’UDI ?

L’organisation de notre maison commune doit être amicale, solide et souple. C’est en tout cas comme cela que je le vois. Le MoDem et l’UDI ont chacun leurs vertus, leur originalité. Il faut les additionner, leur permettre de se découvrir, avec les équipes, les projets qui sont les leurs. Réunis, ils iront plus loin que séparés et ils intéresseront davantage les Français.

Vous avez été le troisième homme en 2007. N’êtes-vous pas le candidat naturel du centre pour 2017 ?

Il n’y a pas de candidat naturel. Et ce n’est pas mon but dans cette construction d’une force nouvelle. L’élection présidentielle est une échéance cruciale pour un mouvement politique, mais il ne faut pas en faire une obsession.

Le chômage a baissé. Croyez-vous à l’inversion de la courbe avant la fin de l’année ?

Par les emplois aidés, et par des dizaines de milliers de radiation de Pôle emploi, on obtient une inflexion dans les chiffres. Mais la vraie réalité du chômage ne change pas. Je ne serai pas satisfait tant qu’il n’y aura pas une inversion réelle du chômage sur le terrain. C’est cette solution durable qui n’apparaît pas.

Vous placer dans l’opposition à François Hollande, est-ce admettre que vous vous êtes trompé en vous prononçant pour lui lors de la présidentielle ?

Des millions de Français voulaient une alternance. Y compris parmi ceux qui n’étaient pas de gauche. Ils voyaient les tensions monter. C’est un grand danger en temps de crise. Mais ils attendaient aussi que le nouveau pouvoir prenne à bras le corps les problèmes du pays. François Hollande n’est pas à ce rendez-vous, alors qu’il avait beaucoup d’atouts. La politique suivie ne va pas dans le bon sens. J’en suis donc un opposant.

Manuel Valls estime que l’intégration des Roms est illusoire. Quelle est votre position?

D’abord l’urgence ! Il faut poursuivre réellement les réseaux qui exploitent la misère des femmes et des enfants en les installant sur le trottoir soit pour la mendicité agressive, pour le vol ou, encore plus grave, pour la prostitution. Quant à leur intégration, il faut la garantir d’abord dans leur pays d’origine, où ils sont si souvent dans la misère noire et la plus terrible discrimination.

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Grande interview de François Bayrou dans Le Parisien dimanche

22 Septembre 2013, 20:42pm

Publié par MoDem Colombes

"Les obstacles entre les différentes familles centristes ont presque disparu"

Le Parisien - Avec votre rapprochement avec l’UDI de Jean-Louis Borloo, une nouvelle dynamique au centre est-elle vraiment enclenchée ?

François Bayrou - Je le crois. Les obstacles les plus importants entre les différentes familles centristes ont presque disparu : pour ceux qui avaient les yeux fixés sur l’UMP, l’idée d’un parti unique de la droite et du centre s’est dissipée. Sous la pression de l’extrême droite, le climat, de ce côté, est plutôt à l’explosion. Du côté du pouvoir socialiste, c’est la glaciation : on refuse les réformes nécessaires et on oublie les engagements de changement politique. L’attente est forte d’une réponse politique originale et qui donne espoir. C’est pour cela que nous, au Centre, avons décidé de mettre les rivalités personnelles et le bal des egos au second plan.

Le bal des egos pourtant est inhérent aux institutions de la Vème ?

Je ne le crois pas. L’élection présidentielle est un rendez-vous mais elle ne viendra que dans trois ans. Nous avons bien autre chose à construire avant.

Ne craignez-vous pas qu'on vous taxe d'opportunisme? Les noms d'oiseaux n’ont pas manqué...

Peu importe. Vient un moment où il faut savoir finir la guerre de cent ans. Quand on a un pays à reconstruire, il faut faire passer les histoires de personnes et de tendances au second plan.

François Fillon a t il dérapé ?

Je ne crois pas aux dérapages. Devant la question de l’électorat FN, il faut décider si on le légitime en le suivant ou si on résiste en présentant une autre vision. Il y a une inflammation de la société, troublée par la crise, le chômage, par l’immigration mal intégrée, par le surgissement de l’Islam. Une approche nouvelle, courageuse et imaginative, doit permettre d’aborder ces questions sans obsession. Il y a une exaspération à l’égard de la politique. J’ai proposé de répondre par un référendum de moralisation de la vie publique. François Hollande s’y était engagé auprès de moi en cas de blocage du parlement. Il n’en a rien fait. Et même ce qu’il y a de plus choquant demeure inchangé.

Trop de dérogations et de privilèges ?

La moindre des choses serait par exemple que les parlementaires qui votent l’impôt soient soumis aux mêmes règles fiscales que les autres contribuables. Or ils bénéficient d’un régime dérogatoire qui fait qu’une part de leurs indemnités n’est ni imposée ni contrôlée. Le Sénat vient de repousser le non cumul des mandats. C’est la même logique : faites ce que je dis, pas ce que je fais. Voyez le nombre de parlementaires PS, députés et sénateurs, qui se présentent aux élections municipales, contrairement à leurs engagements, dans l’espoir qu’une dérogation viendra encore retarder les choses !

Vous croyez au retour de Nicolas Sarkozy ?

Qu’il veuille revenir ne fait aucun doute : il envoie régulièrement des signaux explicites.

A t il changé ?

Les hommes changent-ils vraiment ? Je n’en suis pas sûr… Mais il ne faut rien exclure. Moi-même parfois… (rires).

Qu’est ce qui fait changer les hommes politiques ?

Les difficultés, les défaites qui obligent à réfléchir. Et l’expérience…

La perte de votre circonscription à Pau en fait partie ?

J’ai perdu une élection, pas ma région, pas mon pays, pas mes amis. Car pour moi le Béarn est d’abord une famille humaine. Pas un territoire politique.

Avez-vous une envie de reconquête à Pau ?

Je parlerai de Pau… à Pau.

Qu’en sera t il de vos alliances avec la gauche aux prochaines municipales ?

Au Mouvement Démocrate, nous croyons que les élections locales traitent de problèmes locaux et peuvent faire naître des majorités locales, pas le décalque perpétuel de la guerre droite contre gauche. Nous sommes fiers de ce principe. C’est d’ailleurs ce qui se passe dans la plupart des villes petites et moyennes. Cela dit, quand je regarde le terrain, ville par ville, nos équipes locales sont d’accord dans la plupart des cas. Et quand ce ne sera pas le cas, nous en parlerons et nous assumerons.

Que reprochez-vous le plus à François Hollande ?

De ne pas affronter l’exigence vitale de réformes sur les grands sujets du pays. La réforme des retraites n’en est pas une. Or, ne rien faire tout en prétendant que l’on fait une réforme, c’est épuiser l’énergie du pays et au bout du compte le désespérer. Car lorsqu’on s’apercevra dans quelques mois qu’il faut encore une réforme, que diront les Français ?

Qu’est-ce qui le contraint selon vous à l’immobilisme ?

Sa majorité. C’est hélas le sujet dont il s’occupe le plus. Il donne l’impression de se déterminer à partir des enjeux intérieurs à la gauche : les courants du PS, les alliés du PS, les satellites du PS, y compris les ultimatums des écologistes ! Tout cela donne une impression d’improvisation et de désordre. Pas de réforme de l’Etat ni de moralisation de la politique, pas de réforme des collectivités locales, pas de vision ou de pensée nouvelle sur la sécurité sociale. Il élude les questions essentielles.

Hollande n’est pas à la hauteur ?

Je ne veux pas employer de mots blessants. Mais plusieurs millions de ceux qui ont voté pour lui, qui n’étaient pas de gauche, attendaient du courage et des décisions. Il avait des atouts pour le faire, par exemple un climat de confiance avec les syndicats. François Hollande élu pouvait tracer un horizon, créer les conditions d’une majorité réformiste. Il a choisi de n’en rien faire.

Vous n’aviez pas négocié votre appel en sa faveur au second tour de la présidentielle ?

Jamais. Le marchandage n’est pas dans ma pratique. La liberté ne se divise pas.

Sous Hollande comme sous Sarkozy on constate une usure rapide des présidents dans l’opinion…

Il y a d’autant plus d’usure lorsqu’ils n’assument pas leur mission. Le rôle du président de la République c’est d’affronter ce que personne n’ose affronter, de montrer le chemin au pays. De créer les conditions des mutations nécessaires. Prenez de Gaulle, ou même Giscard : une partie de l’opinion résistait aux mutations pourtant nécessaires, eh bien ils ont entraîné le pays à passer l’obstacle. C’est cela, président de la République.

Les programmes d’histoire-géo ont été réaménagés. Qu’en pensez-vous ?

Les programmes sont souvent trop lourds. Mais je crois surtout que l’enseignement de l’histoire est trop abstrait, désincarné. Je suis sûr qu’il faudra en revenir à la chronologie, aux dates, et aux grandes figures, femmes et hommes de chair, de sang et de conscience, qui l’ont faite.

Une réélection de la chancelière Angela Merkel serait-elle une chance ou un risque pour la France, et l’Europe ?

Ce serait une chance. Angela Merkel est une femme construite, persévérante, qui peut assumer une majorité plurielle, tournée vers l’Europe et qui peut être le partenaire fiable dont la France a besoin en Europe.

Grande interview de François Bayrou dans Le Parisien dimanche

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MoDem : université de rentrée à Guidel du 27 au 29 septembre

20 Septembre 2013, 19:37pm

Publié par MoDem Colombes

MoDem : université de rentrée à Guidel du 27 au 29 septembre

L'université de rentrée du MoDem se tiendra à Guidel, au village vacances de Belambra, du 27 au 29 septembre. La situation politique nationale et la perspective de rapprochement des mouvements du centre politique seront bien évidemment évoquées tout au long de ces rencontres. De nombreux débats rythmeront également ce rendez-vous. Ainsi, vendredi, Antoine Sfeir, président du centre d'études et de réflexion sur le Proche-Orient, directeur des Cahiers de l'Orient, interviendra sur la crise au Proche-Orient. Samedi, le journaliste Bernard Guetta animera un forum sur l'avenir de l'Europe. Robert Rochefort, économiste, député européen et vice-président du MoDem évoquera l'économie française.


Le journaliste Jean-François Kahn figure aussi parmi les nombreux invités. Michel Mercier, ancien ministre de la Justice et sénateur du Rhône, et Christophe Regnard, président de l'Union syndicale des magistrats, participeront le dimanche à une table ronde sur la justice.Enfin, François Bayrou, président du Mouvement Démocrate, et Marielle de Sarnez, première vice-présidente du parti, clôtureront l'université de rentrée.

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Bayrou : Il faut construire une proposition politique, une opposition différente.

18 Septembre 2013, 19:38pm

Publié par MoDem Colombes

Bayrou : Il faut construire une proposition politique, une opposition différente.

Le président du MoDem, soutien enthousiaste de François Hollande au début de son mandat, se définit désormais comme un "opposant" à la politique du gouvernement. LeJDD.fr revient sur les différentes étapes de ce revirement.

Les choses sont désormais très claires. François Bayrou se définit comme un "opposant" à François Hollande. "Rien n'a changé chez moi en un an mais le gouvernement ne fait pas face aux obligations qui sont les siennes, aux engagements qu'il avait pris", a déclaré le président du MoDem sur France Info mercredi. "Ces engagements ne sont pas respectés. Voilà pourquoi je suis un opposant", a-t-il ajouté. Avant de dénoncer un gouvernement "enfermé dans une impasse, enlisé, où aucune promesse n'est respectée".

3 mai 2012 : Bayrou vote Hollande
La tonalité du discours de François Bayrou était pourtant il y a quelques mois bien différente. En mai 2012, le candidat du MoDem, arrivé cinquième (9%) au premier tour de la présidentielle annonce qu'il votera pour François Hollande le 6 mai 2012. "Le vote Hollande, c'est le choix que je fais", déclare-t-il. Il n'appelle toutefois ses électeurs à l'imiter se refusant à donner une consigne de vote.

Août 2012 : le Modem "disponible pour élargir l'équipe gouvernementale"
Le parti de François Bayrou est "disponible pour élargir l'équipe gouvernementale", déclare son vice-président, Robert Rochefort,dans une interview au quotidien La Croix. Il estime que "c'est dans l'intérêt de la France que François Hollande élargisse son équipe".

Hiver 2012 : Bayrou multiplie les encouragements au gouvernement
Sur le "pacte de compétitivité", le budget 2013, ou la commission Jospin, le leader centriste multiplie les satisfécits face à la politique menée par François Hollande. Et ne cache pas qu'il s'entretient régulièrement avec le président. Exemple, le 13 novembre : François Bayrou juge François Hollande "convaincant" lors de sa première conférence de presse, ajoutant que la politique de soutien aux entreprises du gouvernement est "celle que nous attendions". François Hollande "a été à la hauteur de la fonction, il a été précis, maîtrisé dans son expression et montrant sa connaissance des sujets qu'il abordait et donc au bout du compte convaincant", ajoute le centriste.

Mars 2013 : Hollande, un homme "intelligent, vif"
"François Hollande est intelligent, vif, esprit volontiers caustique, et assez secret pour être intéressant." C’est le jugement que livre François Bayrou dans son essai De la vérité en politique. Le leader centriste y explique ne pas regretter son choix d’avoir voté pour François Hollande en croyant toujours à la possibilité d’une une politique "d'urgence nationale" qui pourrait être menée avec une "majorité", celle "de la gauche réformiste, du centre réformateur et de la droite républicaine".

Août 2013 : Borloo tend la main à Bayrou
Pour Jean-Louis Borloo, François Bayrou est "le dernier qui manque" au rassemblement de la famille centriste à l'approche des élections européennes et municipales. "On a reconstitué le centre, qui est l'allié de la droite républicaine, qui s'appelle l'UDI. En neuf mois, on a bâti cette famille, il y a 70 parlementaires (...) ça fonctionne", explique-t-il fin août sur TF1. "Quel est notre désaccord avec le MoDem, c'est que nous sommes clairement dans l'opposition", poursuit-il, relevant cependant que François Bayrou s'était fait "très critique à l'égard du gouvernement" ces derniers temps.

Août 2013 : Bayrou charge Hollande sur la Syrie
Le président du MoDem François Bayrou reproche à François Hollande de se préparer à intervenir militairement en Syrie pour la "donner à des forces fondamentalistes engagées dans une entreprise globale d’instauration de l’islamisme politique", dans une "Lettre ouverte au président de la République" publiée par le JDD. "Vous annoncez que vous ne voulez pas renverser Assad et peser sur l’issue du conflit C’est une déclaration diplomatiquement hypocrite et qui n’a pas de crédibilité", écrit l’ancien candidat à l’Elysée.

8 Septembre 2013 : Bayrou dans une"opposition constructive"
François Bayrou, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI plaide à son tour pour un grand rassemblement des centristes, se plaçant dans une "opposition constructive" à François Hollande. Le leader centriste estime que "le gouvernement ne fait pas face à sa responsabilité de reconstruction de la France". Il appelle le Centre à "se réunir et avancer vers une proposition différente".

16 Septembre 2013 : Hollande, président sans"vision"
Sur BFMTV et RMC, Bayrou raille l’interview de François Hollande sur TF1. "C'était une émission en défense", le chef de l'Etat "se défendait de jugements sur l'attitude de la France en Syrie, sur les impôts", explique-t-il. "Il n'y avait pas la vision d'avenir nécessaire, qui devrait s'imposer", regrette le dirigeant centriste. Il se déclare aussi frappé par "l'omniprésence des ors de la République, flamboyants, étincelants", et par "la distance qu'il y avait entre les signes extérieurs du pouvoir de la Ve République, de la toute puissance supposée" du président "et l'incapacité où on était à dire qu'on construisait un nouveau monde".

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Je suis en opposition avec la manière dont la France est gouvernée aujourd'hui

16 Septembre 2013, 22:46pm

Publié par MoDem Colombes

Je suis en opposition avec la manière dont la France est gouvernée aujourd'hui

François Bayrou a déploré, lundi sur BFMTV, que l'intervention télévisée de François Hollande ait été une "émission de justification plutôt que celle d'une vision de l'avenir de la France".

Pour le leader centriste, l'intervention télévisée de Franços Hollande dimanche soir était "une émission en défense". Le chef de l'Etat "se défendait de jugements sur l'attitude de la France en Syrie, sur les impôts. Il n'y avait pas la vision d'avenir qui est nécessaire et qui devrait s'imposer. Les Français dont j'étais ne ressentaient pas qu'il y avait quelque chose de différent que nous sommes en train de construire. Notre pays a besoin qu'on le mobilise pour surmonter les obstacles", a souligné le leader centriste.

"Sur la forme, j'ai été frappé par l'omniprésence des ors de la République, flamboyants, étincelants. C'était la pompe du pouvoir", a-t-il noté. "Vous voyez la distance qu'il y avait entre les signes extérieurs du pouvoir de la Ve République, de la toute puissance supposée du président "et l'incapacité où on était à dire qu'on construisait un nouveau monde".

Comme on lui demandait s'il était désormais un des leaders de l'opposition à François Hollande, le président du Mouvement Démocrate a fait valoir: "Je suis en opposition avec la manière dont la France est gouvernée aujourd'hui". "Après des annonces qui, au début, étaient intéressantes, la réalité qui s'impose aujourd'hui est en grand décalage avec les besoins du pays et l'exigence de la fonction. Entre les deux tours de la présidentielle, j'ai prononcé une déclaration dont la dernière phrase était : Si François Hollande ne sort pas du moule de la gauche habituelle et du programme insoutenable qui est le sien, je serai un opposant. Je suis donc un opposant à la politique du gouvernement et je pense qu'il faut une opposition différente de celle qui se manifeste à l'UMP", a-t-il soutenu.

François Bayrou, président du MoDem, a jugé lundi "très surprenante" la position de François Fillon (UMP) renvoyant dos à dos, pour le sectarisme, PS et FN, parti dont les idées sont "profondément dangereuses". Comme BFM TV-RMC lui demandait si la démarche de l'ex-Premier ministre répondait à un "calcul politicien", il a répondu : "Je pense que oui."

François Bayrou dit son incompréhension après les propos de François Fillon sur le FN, rappelant qu'il était "un proche de Philippe Seguin". "Ces idées-là [du Front national] sont profondément dangereuses", avertit François Bayrou, confirmant par ailleurs un rapprochement du MoDem et de l'UDI de Jean-Louis Borloo "avant la fin du mois d'octobre". Les deux partis centristes passeront des accords électoraux aux prochaines municipales: "Cela va de soi", affirme François Bayrou. "C'est la construction d'une famille".

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