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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Facebook : Les élus français se laissent séduire après les politiques américains

26 Octobre 2007, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

Lu dans le Figaro du 26 octobre 2007 : Une étude a démontré que Facebook pouvait faire gagner de 1 à 3 % de voix supplémentaires aux candidats américains aux élections.  À l'automne 2006, alors que la campagne pour les élections sénatoriales battait son plein aux États-Unis, Facebook a eu l'idée d'offrir à chaque candidat au Congrès ou à un poste de gouverneur de présenter son profil avec la possibilité pour les membres de Facebook de s'enregistrer comme « supporter » de tel ou tel aspirant gouverneur ou sénateur. Une occasion pour le réseau social de se faire connaître a peu de frais et de mesurer sa force.  Deux chercheurs de l'université américaine de Bentley ont profité de cette opération pour mener une étude sur l'impact du réseau social sur les scores des politiciens. Environ un tiers des candidats au poste de sénateur ont utilisé le profil que leur offrait Facebook, en y ajoutant des photos, des liens et en le tenant à jour régulièrement. Cet investissement s'est avéré payant.
Selon les chercheurs, environ 1,5 million d'adhérents au réseau social se sont inscrits comme supporters d'un candidat, soit plus d'un utilisateur de Facebook sur dix ! Cette mobilisation relativement importante s'explique sans doute par la facilité à soutenir un candidat : pas besoin de se rendre dans un meeting, un clic de souris suffit.
Les deux auteurs ont utilisé un modèle mathématique complexe pour déterminer quel gain ont retiré les candidats de leur usage du site Web Facebook. Ils ont ainsi pu prouver une corrélation entre l'investissement dans le réseau social et le nombre de voix obtenues par le candidat. Selon eux, bénéficier de deux fois plus de supporters que son adversaire sur Facebook revient à gagner en moyenne 1,1 % de voix en plus. Dans les circonscriptions où il n'y avait pas de candidat sortant parmi les adversaires, ce chiffre a pu monter jusqu'à 3 % !
Cette démonstration de l'impact réel d'un réseau social sur les résultats d'un scrutin électoral a poussé les personnalités politiques américaines à se précipiter sur Facebook. Favorite de l'investiture démocrate, Hillary Clinton y a récolté plus de 45 000 supporters, là où son rival républicain potentiel, l'ex-maire de New York Rudy Giuliani, plus modeste, n'en aligne que 5 000.
En France aussi, Facebook commence à faire des émules chez les élus. Parmi les pionniers, le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Avec 881 supporters, l'édile de la capitale reste encore loin des chiffres impressionnants d'une Hillary Clinton. Autre aficionada,  Anne Hidalgo, sa première adjointe, organise même, comme mercredi dernier, des « soirées Facebook », où elle invite ses supporters du réseau à se rencontrer. Françoise de Panafieu vient d'ouvrir sa page voici deux jours. Au gouvernement, Valérie Pecresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a ouvert la voie.
Facebook sait donc saisir l'air du temps. Reste à savoir si, alors qu'elle compte beaucoup moins d'utilisateurs en France qu'outre-Atlantique, la nouvelle coqueluche de l'Internet servira à autre chose qu'à donner à peu de frais un vernis de modernité à nos élus.
Retrouvez François Bayrou http://www.facebook.com/profile.php?id=678402559 et les Colombiens déjà inscrits sur FaceBook en vous inscrivant : http://www.facebook.com/ 
Davantage d'infos : http://www.francedemocrate.info/spip.php?article223

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Du "Centre" au "Projet Démocrate"

25 Octobre 2007, 23:20pm

Publié par MoDem-Colombes

Dans la revue politique Commentaire, fondée par Raymond Aron, François Bayrou définit les 4 principes sur lesquels se construira le projet Démocrate, en "contraste" avec les projets socialiste et néo-conservateur / néo-bonapartiste : une nouvelle conception du citoyen, désormais décideur ; la séparation des pouvoirs, au sein du politique et entre politique et économico-médiatique ; la redéfinition de l’État pour rendre son autonomie à la société française ; le combat européen et mondial contre le modèle néo-capitaliste d’inégalités croissantes.
Une conviction

François Bayrou considère que "l’option néo-conservatrice ou l’option archéo-socialiste" sont "promises à l’échec", tandis que seul le projet Démocrate pourra répondre aux attentes de la société.

C’est possible !

François Bayrou considère que cette option démocrate peut s’imposer en France même sans changement institutionnel, grâce à la prééminence de l’élection présidentielle et à la concomitance immédiate des élections législatives. "Si un président démocrate avait en effet été élu, une vague orange se serait imposée aux élections législatives, une majorité nouvelle serait sortie des urnes et l’impossible d’hier se serait à l’instant révélé possible."

Du "centre" au projet démocrate

"Il faut sortir de la seule désignation géographique (le centre) et nommer ce projet, non pas en référence à ses concurrents de droite et de gauche, mais lui donner son véritable nom, démocratie, lui rendre ses racines dans la grande famille démocrate qui va nécessairement s’organiser dans le monde en concurrence avec les néo-conservateurs et avec l’internationale socialiste."

La "droite" a changé de nature

"Cette confrontation est d’autant plus rude, d’autant plus marquée et d’autant plus nécessaire que la "droite" a changé de nature au cours de la dernière séquence. Nicolas Sarkozy a conduit à son terme le projet de ’décomplexer’ une certaine droite française en lui proposant un métissage inédit entre néo-bonapartisme, pour le mode de gouvernement, et néo-conservatisme, pour le projet de société."

Les 4 piliers du projet démocrate :
A) Exigence civique

Il s’agit de refuser une "intervention électorale épisodique, signature de chèque en blanc à des gouvernants dont le seul engagement est de revenir devant le suffrage universel à intervalle réguliers", et de promouvoir "une politique de vérité, d’éducation civique générale, d’information et de formation, destinée à porter le citoyen au niveau d’un décideur".

Ce sera un "combat âpre, sans doute de longue durée, tant sont puissants les intérêts qui veulent le contrôle politique absolu de la société", mais "deux impératifs rendent à mon sens certaine son issue".

Impératif d’efficacité : "en démocratie télévisuelle, comme nous sommes, les grandes évolutions de la société ne peuvent être que consenties. Cela vient en particulier de ce que la manifestation massive, le refus des citoyens, les incidents qui les accompagnent, ne sont pas supportables dès l’instant qu’ils se trouvent photographiés et filmés. Si le pays, massivement, n’accepte pas une réforme, il a tous les moyens de lui opposer son veto. Or ce consentement de l’opinion ne peut être acquis que par une maturation conduisant à une adhésion ou au moins à une abstention bienveillante des citoyens. En démocratie représentative, ce consentement ne peut se construire que sur la confiance des citoyens à l’égard des gouvernants."

Impératif de transparence : "la confiance ne peut s’obtenir durablement si les gouvernants ne font pas partager de manière transparente leurs raisons, tenants et aboutissants aux citoyens attentifs …."

"C’est ainsi que seront à terme durement jugés par les citoyens les pouvoirs dont la conquête a été fondée sur la multiplication de promesses intenables, que la réalité sera venue cruellement démentir…. "

Or "Internet a ouvert à tous les citoyens les portes et les coffres des bibliothèques …, des think tanks". Ainsi, "la grande aspiration de l’humanité à l’information ne sera plus jamais bornée….. Ces citoyens aux yeux ouverts ne se laisseront priver d’information sur aucun des grands choix qui gouvernent leur vie."

"Ainsi la démocratie n’est pas seulement un idéal, un horizon pour utopistes, elle est désormais une nécessité."

B) Séparation des pouvoirs

"Pour protéger le citoyen de l’arbitraire, … il faut que le pouvoir … protège aussi contre le pouvoir. D’où la profondeur et la justesse de l’idée libérale de séparation du pouvoir en son sein."

Mais "parmi les sociétés contemporaines qui se réclament de la démocratie …, la France est celle où l’idée de séparation des pouvoirs est le moins respectée :
- Mépris pour le principe de juste représentation des citoyens : seuls les mouvements d’opinion majoritaires sont représentés au parlement.
- Sujétion de la représentation nationale par rapport à l’exécutif : le droit du citoyen à voir en son nom organiser le débat, assurer le contrôle de l’action publique, … tous ces droits sont abandonnés dès l’instant que leur exercice ne correspond pas aux intérêts ou aux préférences de la majorité ou de l’opposition officielles.
- Influence sur la justice par tous les jeux de nominations, de carrière, de récompenses, de mise en réseau de l’autorité judiciaire …
- Intimité entre l’Etat et le monde de l’économie, … véritable sport national. … Le mouvement de concentration dans les médias … dépendant de groupes industriels liés à l’État ou … simplement connivents avec eux … sous l’influence de l’achat d’espaces publicitaires … devient une lourde préoccupation."

Il ne s’agit donc" pas seulement d’accomplir la séparation des pouvoirs définie au XVIIIe siècle …, mais d’en inventer une autre [qui distingue] le politique, l’économique et le médiatique."

Propositions
- "Réforme de la loi électorale" (une part de proportionnelle) pour une représentation parlementaire "honnête" des citoyens, et assurer l’indépendance du Parlement "par rapport à l’exécutif".
- Restaurer le "Parlement dans ses droits élémentaires, le premier d’entre eux étant de décider lui-même de son ordre du jour".
- "Une organisation de la justice qui garantisse son indépendance, … y compris matérielle."
- "Inscription dans la Constitution du principe de pluralisme, notamment dans le monde des médias, qui les séparera des groupes entreprenant commerce avec l’Etat [et] imposera une limite aux concentrations abusives".

C) Une conception différente de l’État.

L’État thaumaturge

"La société française a un problème avec son État. La France s’est construite autour de son État. Et en retour elle a donné à son État des prérogatives, des compétences, des privilèges plus importants qu’aucun autre pays non totalitaire au monde."

Le "recours universel à un État thaumaturge a stérilisé en partie la société française", "les autres recours possibles ne se sont pas constitués … Les réseaux naturels de la vie d’une société équilibrée, les entreprises, les coopératives, les mutuelles, les fondations, les associations, les universités se sont peu ou mal construits. Tout le pays s’est branché sur l’État :
- Collectivités locales dépendant de jour en jour davantage des dotations de l’État,
- Entreprises redevables de milliards de compensations de charges pour les 35 heures,
- … Familles dépendant de l’allocation de rentrée scolaire,
- … Salariés du privé qui désormais reçoivent leur treizième mois de l’État sous forme de prime pour l’emploi."

La drogue centralisatrice

"Dans un monde où … l’adaptation est une condition de survie, la pertinence des choix …, la justesse de ces choix, leur rapidité, …. ne peuvent pas s’accommoder de cette obsession centralisatrice. … Le recours à un décideur unique et universel est à la fois un anachronisme et une entreprise de stérilisation."

"Qu’en 2007 en France on ait pris ce chemin de régression restera pour moins un [des] bugs historiques.

Le projet démocrate est porteur d’une redéfinition de l’État" pour "répandre dans la société … la capacité d’action et la légitimité de la décision".

D) Le modèle néo-capitaliste planétaire
d’inégalité croissante

Biens matériels et biens supérieurs

"Ce qui a triomphé, à la surface de la planète, c’est non pas le libéralisme stricto sensu mais le principe d’inégalité croissante. L’inégalité croissante a été acceptée et choisie … à partir du succès économique américain, comme moteur du développement des sociétés. Il est vrai que ce moteur a été, dans l’ordre matériel, infiniment puissant, … interdisant progressivement toute redistribution par l’effacement des frontières, notamment fiscales, proscrivant cette redistribution … puisque rien n’est plus facile aux riches que de changer de pays" …

Pour François Bayrou "ce principe [d’] inégalité croissante … heurte les valeurs fondamentales de notre civilisation".

"Quand la réussite personnelle se mesure seulement à l’aune de la réussite matérielle et financière, la société a changé de nature. Pour dire vrai, elle n’est plus société, association, vie en compagnonnage, elle devient collection de solitudes et de compétitions individuelles."

"Dans la hiérarchie des valeurs démocratiques, les valeurs matérielles sont considérées comme nécessaires, mais les valeurs naturelles, intellectuelles, culturelles, morales, spirituelles doivent être considérées comme supérieures : cette distinction entre biens nécessaires et biens supérieurs … différencie le projet démocratique des autres projets."

"Parmi ces biens supérieurs, il faut désormais inscrire en première ligne la défense de la vie, de son cadre climatique … L’économique ne devrait pas pouvoir se définir en dehors de l’écologique, comme il ne devrait pas pouvoir se définir en dehors du social, tant le principe de responsabilité devrait être reconnu comme déterminant."

"La défense et la promotion d’un tel projet sont en résistance à l’ordre naturel des choses, [aux] rapports de force. Seule la capacité politique peut, en ressaisissant le volant, faire dévier le rouleau compresseur …"

Fédérer l’Europe, pour le monde

" ’Ressaisir le volant’, voilà bien la question civique. Devant les mouvements immenses qui habitent l’univers, États géants, … hyperpuissances politiques avérées ou en cours d’avènement, des États-Unis à la Chine en passant par l’Inde ou la Russie restaurée, puissances financières, puissances médiatiques, puissances d’influence, lobbies déclarés ou implicites, organisations criminelles pour qui le blanchiment d’argent est la condition même de leur existence, le jeu politique dans une nation d’importance moyenne court le double risque de l’impuissance et de la gesticulation.

Faute de moyens d’action véritable, il semble n’exister que deux voies : l’alignement, plus ou moins volontaire, sur le modèle dominant ou le faire semblant.

Pour les citoyens qui ne se résignent ni à l’un ni à l’autre, l’urgence est de construire les instruments d’une action politique capable d’imposer et non de subir l’ordre du monde."

"Si l’on veut sortir des pratiques de dumping fiscal, il faut un instrument politique capable d’imposer des règles de fiscalité sur un grand ensemble politique et non plus seulement État par État.

De même, l’urgence devrait être depuis longtemps au refus des pratiques de pseudo-Etats off shore. … Seule une entente des acteurs politiques de premier plan pourra prendre les décisions simples (par exemple, … considérer nuls … les contrats … signés off shore) qui forceront ces ’pays’ à respecter un minimun de règles de droit universelles.

De même toute réflexion sur la politique de change … impose que siègent autour de la table des décideurs politiques de poids comparables …

Pour les États moyens, … comme la France, la capacité de peser sur … ces grandes questions dont dépend … notre avenir national nous impose de construire une puissance politique internationale en nous fédérant, pour l’action sur l’essentiel, avec nos homologues européens."

[La] "fédération des nations moyennes permettra seule la construction d’un monde équilibré, où les grands enjeux politiques pourront enfin être abordés par le concert des nations. Cet impératif concerne l’Europe aujourd’hui : mais … l’Amérique du Sud, l’Afrique, le Sud-Est asiatique seront tôt ou tard … concernés".

Conclusion : Contrastes

"À l’énoncé de ces quatre discriminants, on prend la mesure du caractère original, cohérent et inassimilable du projet démocrate."

"Le projet démocrate est … en opposition avec le projet néo-bonapartiste et néo-conservateur sur plusieurs plans.

Le néoconservatisme considère l’opinion comme une masse à séduire, en mobilisant le cynisme des spins doctors, et tous ses zélateurs applaudissent lorsqu’on a réussi à mobiliser les réflexes qui la mettent en mouvement. Le mouvement démocratique la regarde comme un lieu de conscience en qui il convient d’investir de la confiance et de l’éducation.

Le néo-conservatisme regarde les impératifs économiques et financiers comme premiers, considérant qu’il y a, dans le monde, des affaires à faire et que ces intérêts priment sur toute autre considération (’la Libye a de gros besoins et les moyens de se les payer’, Nicolas Sarkozy)."

"Le projet démocrate est … en opposition avec le projet socialiste.

C’est vrai d’abord sur la place de l’État et l’assimilation de l’État à la fonction publique. Pendant la récente campagne de Ségolène Royal, ce ne furent pas moins de cinq services publics nouveaux qui furent appelés à être créés … Le projet socialiste semble considérer comme un bienfait l’augmentation sans limite du nombre des fonctionnaires. … De la même inspiration, la volonté d’intervention de l’Etat dans les décisions de gestion interne des entreprises (création de taxes de pénalisation en cas de licenciement, ou de recours au CDD). …

Cette opposition se lit enfin dans le refus idéologique du réel qu’a dénoncé elle-même après la campagne la candidate du Parti socialiste en reniant les propositions que son parti l’avait ’obligée’ à porter en matière de 35 heures ou de salaire minimum."

"Devons-nous renoncer à défendre notre projet, le dégrader au rang de variante de l’un ou de l’autre des deux projets concurrents, ou devons-nous le défendre, le préciser, le promouvoir dans le débat démocratique, le proposer au peuple citoyen ?

La réponse ne souffre pas d’hésitation, dès lors que nous considérons que nous ne sommes pas nés pour subir le monde mais pour le façonner, pour l’ordonner et pour le changer."


Résumé rédigé par Marc Migraine et publié sur auhavre.com. Les passages en italique sont en italique dans le texte d’origine de François Bayrou. Le gras a été ajouté pour ce résumé et la ponctuation a été par endroits modifiée, dans le respect du sens de l’article.

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Les primaires MoDem font des petites

25 Octobre 2007, 19:35pm

Publié par MoDem-Colombes

Annoncées à Lyon par François Bayrou, les primaires pour les municipales 2008 ont déjà eu lieu à Nantes, et s’organisent du 1er au 5 novembre à Caen.

À Nantes, l’élection à bulletin secrets a élu le candidat unique, Benoît Blineau (son concurrent s’étant désisté). Selon le site
udf44 "il était primordial de maintenir cette élection, afin que la démocratie interne locale devienne un réflexe".

Des primaires s’organisent aussi à Caen. Franck Lelièvre explique :

"L’équipe de campagne et les militants ainsi que les trois responsables du Mouvement Démocrate pour le Calvados, présents hier soir à Caen … ont adopté à la quasi-unanimité la mise en place de primaires sur Caen.

Toute personne le désirant peut donc faire acte de candidature … Nous espérons que la brièveté des délais ne découragera pas les meilleures volontés. Hic Rhodus, hic salta.

Le choix de la tête de liste s’effectuera par un vote … à bulletins secrets, par correspondance ou par procuration (1 par votant maximum) … à l’hôtel les Cyclades … lundi 5 novembre … Les candidats disposeront … de 15 minutes pour justifier leur candidature aux adhérents qui pourront les interpeller. …

Le dépouillement s’effectuera le soir même et la tête de liste sera proposée pour approbation définitive, à la direction du Mouvement démocrate. …

Un de nos adhérents avisé et sage me communique … cette suggestion … fort opportune. Les candidats ayant figuré sur une même liste au premier tour ne peuvent figurer au second tour que sur une liste. Le choix de [cette] liste… est notifié … par [le] responsable de la liste. C’est donc une question sur laquelle tout candidat à l’investiture … devrait être parfaitement clair. … Savoir de quel côté des pas seront faits et comment les militants seront consultés … pourrait être un des éléments constitutifs d’un acte de candidature."

Résumant les péripéties récentes, le blog Orange démocratique en tire les leçons pour la démocratie internet comme pour la démocratie en général :

"Les aspects organisationnels … ne constituent en aucun cas un obstacle (ni dans le temps, ni dans les moyens), on peut insister sur les deux questions fondamentales … soulevées :
- Jusqu’où doit aller l’exigence démocratique avant de devenir contre-productive et d’être dévoyée ?
- Comment faire co-exister une participation accrue de la base avec les processus représentatifs existants ?

… Les débats internes au MoDem ont donc une double légitimité, par la question qui est posée de l’expérimentation interne d’un projet de société réellement démocrate, et par l’articulation de nos exigences d’avenir avec nos pratiques immédiates.

Nous ne sommes pas les consommateurs d’un mouvement prédéfini mais bien les acteurs d’une révolution à construire."

France Démocrate

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Sondage BVA: Sarkozy et Fillon perdent deux points

24 Octobre 2007, 23:02pm

Publié par MoDem-Colombes

Nicolas Sarkozy et François Fillon voient leurs cotes de popularité diminuer, perdant chacun 2 points en un mois respectivement à 55% et 43%, selon un sondage BVA pour L'Express rendu public mercredi 24 octobre.
Au total, 37% des sondés ont une opinion plutôt ou très mauvaise du chef de l'Etat, soit une hausse de 4 points en un mois. 8% ne se prononcent pas. De son côté, le Premier ministre réunit 43% de bonnes opinions. Le taux de personnes qui lui sont défavorables passe de 34% à 41%. 16% ne se prononcent pas. En outre, 44% des personnes interrogées ne voteraient pas la confiance au gouvernement si un vote avait lieu aujourd'hui, contre 41% en septembre.
Interrogés sur les personnalités dont elles souhaitent voir l'influence grandir, les français citent en premier François Bayrou, président de l'UDF-MoDem (50%, inchangé), le maire PS de Paris Bertrand Delanoë (47%, =), le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo (46%, =), le directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn (46%, +1) et la garde des Sceaux Rachida Dati (44%, +2).

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Municipales : 7 candidats pour le MoDem ... à Lyon

23 Octobre 2007, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

Selon LyonMag du 22/10/2007, deux nouveaux candidats centristes viennent de se déclarer pour être tête de liste aux prochaines élections municipales à Lyon.
“Je souhaite que les centristes présentent une liste à Lyon et réalisent un bon score !” C’est par cette déclaration mobilisatrice que François Bayrou a accueilli les candidats du Modem, la semaine dernière à Paris. Une façon de prendre le contre-pied de Michel Mercier, le président UDF du conseil général, qui a plutôt tenté ces dernières semaines de dissuader les candidats de se lancer dans une telle aventure.
Le leader du Modem a réservé un traitement particulier à Azouz Begag, l’écrivain et ancien ministre, qu’il a reçu en tête-à-tête lundi 15 octobre, avant d’auditionner le lendemain quatre autres candidats : Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon, Bernadette Bertrix, conseillère générale, Anne-Sophie Condemine, conseillère régionale et Marc Augoyard, le président des jeunes UDF. Depuis, deux autres candidats se sont également déclarés : Jean-Marc Chaffringeon, ancien élu écologiste à Chassieu et directeur d’école dans le 8e arrondissement ainsi qu’Eric Lafond, responsable à Lyon de Cap 21, le parti de Corinne Lepage.
Mais pas question pour Bayrou d’afficher la moindre préférence. “Vous avez de la chance : vous êtes sept candidats alors qu’il y a neuf arrondissements à Lyon. Vous aurez donc tous une place !” aurait même ironisé le patron de l’UDF.
Quant aux déclarations de Gilles Vesco dans Lyon Mag où celui-ci appelait à un fonctionnement plus démocratique de Michel Mercier tout en tirant un bilan sans concession de sa gestion de l’UDF à Lyon, il semble plutôt les avoir appréciées. “C’est bien que ça turbule !”, a lancé Bayrou aux notables centristes qui s’étaient plaints auprès de lui. Mais il a aussi recommandé à Vesco “de jouer plus collectif à l’avenir”.

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Financement des Partis: Gauche et Bayrou dénoncent un "cadeau" au Nouveau Centre

23 Octobre 2007, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

La Gauche et François Bayrou ont dénoncé mardi un "cadeau" de l'UMP au Nouveau Centre (NC) avec l'inscription en urgence mercredi par le gouvernement d'une proposition de loi de ces centristes ralliés à Nicolas Sarkozy, visant à les faire bénéficier d'un financement public.
A la surprise générale, en pleine période budgétaire, la conférence des présidents, qui se réunit chaque mardi à l'Assemblée, a annoncé l'examen en séance publique, dès le lendemain matin, de ce texte officiellement intitulé "pluralisme et indépendance des partis politiques".
"Il ne s'agit pas de changer les règles mais de compléter un dispositif et de permettre que le pluralisme soit garanti et que le financement soit assuré pour des partis politiques représentatifs qui contribuent à la vie démocratique française", s'est justifié le patron du groupe NC, François Sauvadet.
Actuellement, les formations politiques doivent avoir au moins 50 candidats ayant obtenu aux législatives 1% des suffrages exprimés. Or, le NC n'a eu que 43 candidats remplissant cette condition en juin.
Leur texte, s'il est adopté, permettra donc à un parti qui dispose de 15 députés (le NC en compte 21) de bénéficier d'un financement public.
Les communistes, eux aussi en difficulté financière après leur mauvais score aux législatives, ont plutôt bien accueilli cette proposition, Jean-Claude Sandrier y voyant une "mesure de bon sens" pour "améliorer le pluralisme".
A l'inverse, le PS a dénoncé "une manoeuvre, pour ne pas dire une magouille" destinée à "nuire à François Bayrou et surtout à faire exister un peu artificiellement un parti qui n'a de centriste que le nom".
Les quatre députés Verts ont eux aussi vilipendé un "petit arrangement entre amis".
Mais le plus offensif a été M. Bayrou. Le président de l'UDF-MoDem, dont le parti a droit au financement public, a qualifié de "honteux" ce texte, qui vise, selon lui, à verser "un pourboire" à ses anciens amis centristes, "faux-nez de l'UMP".
"C'est une tristesse pour notre pays. Tout cela pour que des petits copains aient le salaire de leur ralliement", a ajouté l'ancien candidat à la présidentielle.
Officiellement, l'UMP approuve totalement la proposition de loi au nom d'une répartition "plus équitable" du financement public. Mais, en coulisses, ce texte fait grincer des dents.
"Il faut bien favoriser la diversité", a ironisé un responsable parlementaire UMP. "Le Nouveau Centre vaut bien une messe", a renchéri le villepiniste Hervé Mariton.
"A six mois des municipales, on avait vraiment besoin d'adresser ce message aux électeurs +les contribuables financeront le Nouveau centre+ !", se lamente un député UMP.
Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, s'est lui permis une "observation": il faut que "tout ça se passe à enveloppe constante" sans entraîner "une nouvelle dépense".
© AFP 23/10/07
Pour en savoir plus : http://www.bayrou.fr/discours/fb-assemblenationale-241007.html

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Le nouveau Traité simplifié Européen

21 Octobre 2007, 17:12pm

Publié par MoDem-Colombes

Position de F. Bayrou sur l'adoption lors du sommet de Lisbonne, par les 27 chefs d'état et de gouvernement de l'Union européenne, du Traité dit "simplifié" européen.

Après plusieurs années d’immobilisme et de tâtonnements, l'adoption du traité dit "simplifié" qui est en réalité d'une grande complexité (256 pages), constitue certes un pas, mais dans une direction dont on a encore du mal à voir le sens faute de volonté politique. 

Pour la mécanique, ça pourra marcher : en tenant compte de certaines des avancées démocratiques déjà contenues dans le traité constitutionnel, le nouveau traité va dans le bons sens car il permettra d'améliorer le fonctionnement des institutions ; mais pour l'âme de l'Europe c'est zéro : en témoignage l'abandon des symboles européens (hymne, drapeau) qui constituaient pourtant un repère pour les citoyens.  Pour autant, le Traité ne règlera pas la question plus essentielle de l'avenir de l'Union, car la crise que traverse depuis plusieurs années l'Europe n'est pas simplement une crise de fonctionnement. C'est également une crise d'inspiration.

Le Président de la République ne doit pas être partisan et rendre compte ce soir uniquement aux parlementaires de la majorité présidentielle.  Je suis choqué de la présence du Président au Bureau de l'UMP.

F. Bayrou votera pour la ratification parlementaire du Traité mais sans enthousiasme.

Autres positions développées sur Europe 1 ce soir :
- Je suis hostile à la peopolisation dans la vie politique.
- Je suis hostile à la récupération du rugby par les politiques.  Je ne prendrai pas Bernard Laporte dans un gouvernement  car il s'est servi de son statut d'entraîneur pour faire du business.
- Au sujet des retraites, la méthode aurait dû partir de la pénibilité du travail de tous les régimes.
- Lettre de Guy Môquet : "L'Etat ne doit pas se mêler de l'exploitation de l''histoire".
- ADN : On ne mélange pas la famille et les tests génétiques.
- Modernisation des institutions :  Il y a une décomposition du citoyen envers les institutions ; il faut couper le cordon enter l'exécutif et le parlement : supprimer le 49.3.
- Ouverture de Sarkozy : le but est d'essayer de déstabiliser le PS par des ralliements.
- MoDem : La vie politique a besoin d'un parti politique nouveau parce qu'elle a besoin de renouveau, face à notre modèle de société fait croître les inégalités...

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Bayrou : je ne reviendrai jamais en arrière

18 Octobre 2007, 10:46am

Publié par MoDem-Colombes

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A noter sur vos agendas !

18 Octobre 2007, 08:04am

Publié par MoDem-Colombes

Les Congrès se dérouleront du vendredi 30 novembre au dimanche 2 décembre 2007 à Villepinte (Seine Saint Denis). 
Le Congrès UDF le vendredi 30 novembre (après-midi). 
Le Congrès fondateur du Mouvement Démocrate le samedi 1er décembre (journée entière) et le dimanche 2 décembre (le matin).

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ADN : François Bayrou est prêt à signer le recours du Conseil constitutionnel

17 Octobre 2007, 00:20am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.bayrou.fr/evenements/bayrou-conseilconst-161007.html
Il sera l'invité de RTL ce matin mercredi 17 octobre de 7h50 à 8h00.
Il sera également l'invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 dimanche 21 octobre à 18h30. 

Extraits de l'émission de RTL :

Vous avez annoncé votre intention, hier, François Bayrou, de vous joindre à la démarche des députés socialistes qui saisiront le Conseil constitutionnel à propos des tests ADN sur l'Immigration...

Je souhaite que nous soyons le plus nombreux possible parmi les députés de la nation à dire...

On vous a vu déjà dimanche avec la Gauche, vous avez choisi votre camp dans cette histoire, François Bayrou ?

... C'est pas une affaire de camp. Le camp que je défends, Jean-Michel Aphatie, c'est le vôtre.

Le mien, je ne sais pas ?

... Je veux dire : celui de tous les citoyens attachés à l'idée qu'en France et dans la république, il y a un certain nombre de choses qu'on ne fait pas, et notamment...

Des principes ? Des valeurs qu'on respecte ?

... Des principes. Des valeurs.

Et ceux qui sont pour les tests ADN comme l'auditeur que nous avons entendu, ce ne sont pas des bons citoyens, François Bayrou ?

Ecoutez, l'idée selon laquelle on aurait le droit de tout faire et notamment de porter atteinte à des principes fondamentaux sous prétexte qu'on a la majorité, cette idée n'est pas la mienne. Je pense qu'il y a un droit et notamment un droit des hommes au-dessus de la loi, et je pense que mélanger les tests génétiques aux problèmes de famille... Prétendre que pour les uns, pour nous citoyens français, la famille elle est affective, que nous pouvons adopter, que nous pouvons recomposer les familles. Mais que pour les autres, les Immigrés, la famille, elle serait biologique uniquement et que on le vérifierait simplement par des tests génétiques qui prouveraient si oui ou non il y a filiation directe ... vous voyez bien que c'est quelque chose qui n'avait jamais été fait jusqu'à maintenant, et qui porte ateinte pour beaucoup de gens - je rappelle - les évêques, les églises, les autorités religieuses, les autorités philosophiques, à des principes qui, pour nous, sont des principes précieux. Et quand on a des principes précieux, on les défend.

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