En 2014, je serai avec Laurent Trupin, "Le meilleur pour Tous".
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Je n’ai pas cessé de mettre en avant mes idées avant mes convictions politiques. Chevènementiste de cœur, je crois profondément que la Vérité en politique n’est ni à gauche, ni à droite,
c’est une question de bon sens. Ainsi, j’ai pu défendre à 20 ans, une gauche alternative et citoyenne auprès de Djamila Douiss et à 35 ans me retrouver contre Philippe Sarre dans une liste de
droite aux municipales de 2008. Nicole Gouéta présentait un bon bilan et un projet qui l’engageait vis-à-vis des quartiers avec l’obtention de l’ANRU pour les Fossés Jean, Europe île
marante et les Grèves.
La majorité actuelle a gagné en jouant sur la faiblesse de Nicole, un autoritarisme et une équipe loin des préoccupations populaires. Philippe Sarre avait fait une bonne campagne
basée sur le rejet de la « mère fouétard », d’un usage habile des nouveaux moyens de communications et sur la constitution d’une équipe « mosaïque » qui rompait avec
l’époque Frelaut. A un moins d’un an des prochaines élections, il y a tant de promesses dans son programme et tant d’espoirs déçus.
Au lendemain de la défaite de 2008, j’ai tenu à rencontrer Laurent Trupin. Je lui ai évoqué mon désir de se retrouver en 2014 en fonction des résultants de François
Bayrou à la présidentielle de 2012. La ligne du Modem ne me plaisait pas pourtant j’appréciais les membres de la section locale comme Michel, Christian ou Guénola que je jugeais sincères et engagés.
Laurent a tiré les conclusions que j’attendais de l’aventure Bayrou, la France n’est pas prête à se lancer dans une 3ème voie qui soit ni de droite, ni de gauche.
Laurent Trupin veut réunir des colombiens et des colombiennes qui ont des convictions politiques, des compétences professionnelles et personnelles dont Colombes a besoin. Laurent a décidé
de se lancer avec un positionnement au centre et à droite sans pour autant faire ressusciter l’UDF. Cette position à droite a l’intérêt de réunir les électeurs qui veulent gagner au second
tour. Car ni Nicole malgré sa force de caractère, ni Lionnel Rainfray ne parviendront à rassembler tous les électeurs de droite au second tour face à Philippe Sarre qui a pourtant un bilan
mitigé à défendre. Pourquoi ? Parce que l’UMP locale n’a pas pansé ses plaies d’autrefois. En 2001, il y avait deux listes à droite, Nicole contre Arnold. Ils ont gagné la mairie car
une partie de la gauche avait intérêt à laisser la droite assurée un intérim pour mettre fin à l’hégémonie des communistes. On retrouve en 2013 les mêmes lignes de fractures entre les
copéistes de Nicole face aux fillonistes d’Arnold et Lionnel. L’exemple le plus flagrant est la déroute de Nora Djellab à la législative de 2012. Lionnel l’avait envoyé comme faire valoir
aux yeux des quartiers nord mais aussi car il ne voulait sans doute pas endosser un échec électoral supplémentaire. « Une beurette » en gage de ses bons sentiments mais c’était sans
compter une partie de la droite locale qui n’avait pas digéré l’éviction de son candidat favori, Denis Butaye. Je pense qu’il aurait effectivement fait mieux sans que cela n’accable les bonnes
volontés de Nora. Cette division a donné la victoire à Alexis Bachelay, un outsider dont le score de 100% au second tour illustre les chances de faire gagner la droite en pareille circonstance.
Colombes est sociologiquement une ville de gauche mais la déception de la gauche « caviar » locale est une occasion de proposer aux colombiens une alternative politique qui ne fasse
pas peur. C’est pourquoi, il faudra que Laurent Trupin soit en tête du premier tour pour gagner au second tour face à Philippe Sarre. Il ne faut pas céder au piège du vote utile du premier tour
car c’est au second tour que tout se joue. Lui seul peut réconcilier les divers courants de droite en offrant à Colombes une droite ouverte vers les autres, responsable et capable de proposer
le meilleur pour tous.
C’est pour cela que j’ai rejoint l’équipe de Laurent Trupin. C’est une équipe de colombiens et de colombiennes à l’écoute des habitants et nous organisons des commissions sur des thèmes de
campagne et lors desquelles nous associons le plus grand nombre possible pour que notre projet pour Colombes soit le fruit de la réflexion des habitants eux-mêmes. On ne proposera pas un
programme venu d’en haut et diffusé dans toutes les villes de France que l’on soit de Marseille de Lille ou de Colombes. On ne devrait plus voir les enjeux d’une municipalité sous l’angle des
querelles idéologiques qui opposent les appareils politiques dirigés de Paris et appuyés leur think tank. Colombes a souffert de cet abus démocratique en 2008 car l’enjeux local autour de Rama a
transformé le vote en un référendum pour ou contre Sarkozy.
Avec Laurent Trupin, nous avons une occasion de dépasser les clivages politiques comme du temps de Frelaut lorsque les électeurs de droite le préféraient à Alain Aubert. Laurent Trupin est un
énarque qui met actuellement ses compétences au service d’une entreprise, père de trois enfants il saura géré la ville comme un bon père de famille. J’en veux pour preuve que le service de
collecte des ordures était confié à la société Onyx du temps de Madame Gouéta mais avec la nouvelle majorité le contrat est passé à la SITA. Comment savoir si ces choix ont été fait dans
l’intérêt des colombiens?
Nous ne ferons pas de promesses ni de grandes déclarations de bonnes intentions .Par contre l’analyse de la situation de Colombes au regard du bilan de Philippe Sarre nous conduit à dégager
d’ores et déjà des lignes et des propositions incontournables, les colombiens ont droit d’espérer le « Meilleur pour
tous ». C’est bien plus qu’un simple slogan de campagne, c’est un objectif vers lequel il faut tendre. Nous ne sommes pas utopistes car il évident qu’on ne pourra pas
offrir le meilleur à tous par contre chaque colombien doit avoir les mêmes chances face au meilleur, c’est une question d’Egalité des chances dans le traitement des demandes et donc de justice.
Un exemple qui peut se décliner dans d’autres domaines, concernant l’attribution des places en crèche j’ai été confronté à cette problématique en tant que Président d’une association de parents
des crèches de Colombes. La ville n’a pas usé de tous les moyens dont elle disposait pour faire de notre association de parents un acteur à part entière dans la vie des crèche. Nous avons été
invité une fois à la commission d’attribution des places de printemps. Puis, alors que nous voulions engager une réflexion concernant les critères d’attribution, la municipalité a jugé que
son devoir de transparence était rempli, ainsi, nous n’avons pas été sollicité pour poursuivre la réflexion. La demande est si grande et la frustration des familles en fait un moyen de peser
politiquement, or je n’avais pas créé cette association pour m’en servir politiquement. Cette expérience m’a permis de constater que les demandes des familles n’ont pas les mêmes chances avec
l’application des critères en vigueur. Mlle Akharaz à l’époque n’a pas voulu donner suite à nos propositions. Qu’en est-il des critères d’attribution pour le logement ou bien pour les places en
centre de vacances ? On pourrait multiplier les sujets de mécontentements des colombiens et l’on serait obliger d’établir un catalogue à la façon de Jaques Prévert : stationnement,
secteurs d’intervention de la police municipale, les décorations de noël, le nettoyage des rues, les subventions aux association, les créneaux sport et de cars pour les école, ……….
Les colombiens qui contribuent fiscalement au développement de la ville n’en ont pas pour leur Argent. La ville dispose évidemment de moyens limités pour contenter toutes les demandes dans
tous ces domaines c’est pourquoi le sentiment d’injustice grandit pour les colombiens qui se sentent lésés. Madame Gouéta a perdu car on l’accusait de n’avoir rien fait pour les quartiers
périphériques. Philippe Sarre a suivi les projets initiés de Madame Gouéta en apportant une touch perso qui a eu pour conséquence de retarder les projets des Fossés Jean dont les travaux
commencent à peine. Le tramway T1 a été lamentablement retardé à cause de l’opposition de la gauche municipale à l’époque où elle était dans l’opposition mais une fois au pouvoir
celle-ci se ralliera au tracé de la droite et du centre, c’est la preuve qu’il faut en finir avec les oppositions partisanes. Laurent Trupin a conduit son groupe dans une opposition
constructive. Il a su distinguer l’intérêt de Colombes pour ne pas entrer dans une opposition de principe.
N’oublions pas que les élections municipales sont avant tout des élections locales où la personnalité du maire est importante, sa capacité d’écoute est nécessaire et sa volonté que chacun puisse
vivre ensemble sans avoir l’impression que la victoire des uns sonne comme la défaite des autres. C’est dans cet esprit que je m’engage auprès de l’équipe qui se réunit autour de Laurent Trupin.