Un troisième lieu d'éducation à l'environnement à Colombes
Après le Centre Nature (80 ans cette année) et la Coulée Verte (20 ans pour sa partie nord et 10 ans pour sa partie sud), c'est un troisième espace naturel de sensibilisation à l'environnement qui ouvre à Colombes. Les trois sites sont gérés et animés par le Service Ecologie Urbaine (9 agents)
La zone humide dite «Les îles Marante» est un refuge pour la faune et la flore en milieu urbain situé le long de l’A86 et des nouvelles habitations de la Zac de l’Île Marante (passerelle située entre le Tennis Club Amiot, 70 rue Robert Schuman, et 10 allée de l'Ile Marante au bout de la rue de Frankenthal)
Cet espace vert écologique s'étend sur un hectare avec un plan d’eau alimenté par les eaux pluviales. Il est visible depuis la passerelle qui enjambe l’A86 et le surplombe. Le plan d’eau de 0,2 ha est entouré de prairies et d’arbres tels que des bouleaux, des charmes, des chênes, des aulnes et des saules plantés l’été dernier, en complément d’arbustes parmi lesquels des noisetiers, de l’aubépine, des sureaux, des bourdaines…À tout moment, les habitants peuvent donc observer les oiseaux qui se posent ou nichent dans ce refuge.
Le plan de gestion du site prévoit l’alternance de prairies (fauches jardinées, précoces et tardives) mais également le recours à l’éco-pâturage. Ainsi, au printemps, une chèvre et deux chevreaux seront intégrés au site. Championnes du débroussaillage, elles permettront à la Ville d’économiser le coût alloué à l’entretien des espaces verts.
Il permettra aux jeunes Colombiens de s’initier à la biodiversité dès le printemps prochain : les enfants auront la chance de découvrir l’endroit et de s’adonner à l’observation et la pêche. 8 séances sont prévues par le Service Ecologie Urbaine dans le cadre des temps périscolaires et 15 animations scolaires.
La fête des mares, samedi 4 juin, sera l’occasion pour le grand public de découvrir à son tour la richesse du lieu.
«Les Îles Marante» :
1 hectare : surface totale de l'espace vert écologique
0,2 hectare: surface du plan d’eau
Les plantations effectuées sont exclusivement d’essences indigènes en vallée de Seine :
• 6 espèces d’arbres feuillus, en tige et cépée : 177 arbres plantés de type chêne, bouleau, charme, aulne, saule blanc et saule fragile ;
• 8 espèces d’arbustes sur 4 740 m2 : cornouiller sanguin, viorne obier, saule à oreillette, osier rouge, bourdaine, noisetier, sureau, aubépine ;
• couvert de prairie mésophile au pied des zones arbustives, mélange de 25 espèces de graminées, légumineuses, rosacées et plantes herbacées à fleurs ;
• reconstitution d’une mégaphorbiaie en bordure du plan d’eau, 13 espèces plantées sur 1 080 m2.
Coût de l'opération : 908330 euros