Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Blog du MoDem de Colombes

Le PS face à ses ambiguïtés

18 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

A l'heure de la rénovation au parti, la rupture avec la vulgate marxiste semble enfin prononcée. Mais encore à voix basse.

C
ette fois, c'est une certitude : «Le prochain leader du Parti socialiste sera un social-démocrate moderne», affirme Alain Bergounioux, secrétaire national du PS. Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn ? Peu lui importe. Pour cet historien, compagnon de route de Michel Rocard, l'essentiel est ailleurs : le vieux parti, né en 1905, s'apprête enfin à assumer à sa tête la rupture avec le marxisme. Fini, les circonlocutions d'un François Mitterrand qui puisait son pouvoir dans l'ambiguïté de son discours. Fini, la schizophrénie d'un Lionel Jospin recordman des privatisations à Matignon mais soucieux de garder la spécificité des socialistes français face aux travaillistes anglais de Tony Blair. Fini, surtout, l'insupportable habileté tacticienne de François Hollande, plus prompt à maintenir la cohésion d'un parti divisé que d'affirmer la conversion évidente de ses élites à l'économie de marché. «Une conversion pragmatique, mais jamais clairement affichée», regrette Alain Bergounioux.

Près de cinquante ans après l'abandon de toute référence à Marx par le SPD allemand au congrès de Bad Godesberg en 1959, treize ans après le renoncement du Labour anglais à la «nationalisation des moyens de production» en 1994, il était temps. Et l'histoire retiendra que c'est un candidat «conservateur», Nicolas Sarkozy, vainqueur de l'élection présidentielle de 2007 sur un programme de droite clairement assumé, qui aura, par effet de mimétisme, précipité l'aggiornamento tant attendu des socialistes.
A l'heure de la rénovation, que reste-t-il de Marx au sein du PS ? Avant tout une empreinte. Il ne faut pas oublier que le marxisme est en partie né en France. Grand lecteur des travaux des socialistes utopistes, comme Auguste Blanqui, l'un des pères de la lutte des classes, Karl Marx s'en inspire pour bâtir sa théorie économique. En 1990, la déclaration de principes socialistes, sorte de constitution du PS, en porte toujours les traces. Le parti «met le réformisme au service des espérances révolutionnaires», lit-on dans ses dix premières lignes. Selon les exégètes de la rue de Solferino, siège parisien du PS, de 30 à 40% des militants se réclameraient encore d'une culture héritée du marxisme : attachement viscéral à la puissance publique, vulgate keynésienne et croyance persistante à la lutte des classes en sont les inébranlables piliers.
Difficile, dans ces conditions, d'entamer une rénovation sans risquer la scission. D'autant que, après avoir laissé éclore un marxisme triomphant dans les années 1970, les dirigeants socialistes, confrontés à l'exercice du pouvoir, sont bien en peine de lui trouver un projet de substitution. «Le Parti socialiste a vraiment rompu avec Marx en 1983», affirme le fondateur de la LCR, Henri Weber, député européen. Après deux premières années de mandat Mitterrand marquées par une grande vague de nationalisations, c'est le tournant de la rigueur. Le Parti socialiste entre dans sa période gestionnaire. Il ne s'en remettra pas. C'est ce que Laurent Baumel, le nouveau secrétaire national aux études du parti, proche de Dominique Strauss-Kahn, appelle le «surmoi marxiste du PS». «Parce qu'il a fini par accepter le capitalisme, le parti est régulièrement traversé par des bouffées gauchistes liées à un sentiment de trahison de ses idéaux», écrit-il en substance dans Rénover le Parti socialiste : un défi impossible ? (éd. Bruno Leprince, 2007). C'est un Laurent Fabius qui tente de surfer sur ces remords en prenant la tête du non à la Constitution européenne en 2006. C'est un Dominique Strauss-Kahn qui, la même année, entame dans une posture de gauche la course à la candidature socialiste à la présidentielle, recevant sous les portraits de Jean Jaurès et de Jules Guesde. «Face aux caméras, il peut encore y avoir une langue de bois très marxiste, dit Thomas Philippon, l'un des jeunes économistes qui ont accompagné la campagne de Ségolène Royal. Mais dans le privé, les dirigeants sont infiniment plus modernes.» Henri Weber confirme : «Chez nous, plus personne n'est pour la socialisation des moyens de production ou la conduite de l 'économie parle Plan.» Présentant leur manifeste pour la rénovation le 4 octobre, les amis de DSK le proclament : «Nous voulons faire du PS un parti social-démocrate qui assume le compromis avec l'économie de marché.» Même Laurent Fabius a amorcé son recentrage, prônant IV économie sociale-écologique de marché».
Malgré l'influence intellectuelle et sociale de l'extrême gauche, le PS a donc choisi d'en finir avec le folklore marxiste. Mais pas avec Marx. «Son analyse du capitalisme reste utile», dit Henri Weber. Un avis partagé par Alain Bergounioux. «Le marxisme n'a pas apporté la bonne réponse aux dérives du capitalisme que sont l'injustice ou une certaine forme d'insécurité. Mais il a posé les bonnes questions.» Le mot de la fin ? Il revient à Pierre Rosanvallon, l'un des pères de la deuxième gauche, qui, dans Le Nouvel Observateur, suggérait en 2002 au PS «de redevenir marxiste pour décrypter avec précision les nouveaux modes de production et d'organisation».
Daniel Fortin
Challenges.fr

Lire la suite

Encore une semaine orange ...

17 Décembre 2007, 01:12am

Publié par MoDem-Colombes

Au programme de cette semaine, entre autres, boîtages, tractages et réunions :
Boîtages du tract En Avant Colombes ! toute la semaine.  
Tractages de 7h30 à 8h30 : 
- Mardi 18 Gare de la Garenne-Colombes 
- Mercredi 19 Gare du Stade
- Jeudi 20 Gare Centrale de Colombes
- Vendredi 21 Gare des Vallées
Réunion des sympathisants et adhérents Mouvement Démocrate  :
- Vendredi 21, à 20h00 au Cheval Blanc, 7, avenue de l'Agent Sarre
.

Lire la suite

Un vrai projet pour Colombes

17 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

s741186123-388721-8310.jpgbrunogouallou.gifFace aux conservatismes locaux de droite et de gauche, qui s'affrontent rituellement et stérilement à chaque élection, le Mouvement Démocrate de Colombes s'engage dans un projet de ville au seul bénéfice des habitants.
 
Notre ambition est d'attaquer les vrais problèmes que rencontre Colombes aujourd'hui en matière d'urbanisme, de cadre de vie, de services aux habitants, de sécurité, de transport...

Notre projet sera porté par une équipe de femmes et d'hommes qui mettent leur expérience professionnelle et associative au seul service des Colombiens.
 
Vous partagez notre envie d'une ville riche de ses différents quartiers, solidaire et juste, d'une vie municipale démocratique, rejoignez-nous !
 
s741186123-388721-8310.jpgLaurent Trupin, tête de liste
brunogouallou.gifBruno Gouallou, adjoint au maire chargé de l'enfance et de la jeunesse, des relations avec les lycées et les collèges 

Lire la suite

Rama Yade à Colombes: l'UMP copie-colle la méthode Sarkozy

16 Décembre 2007, 23:59pm

Publié par MoDem-Colombes

A lire et à voir sur le site de Rue89 :
Sarkozy l'a bien fait comprendre: il ne réitérera pas l'erreur de Raffarin. Lors des élections régionales 2004, le gouvernement de ce dernier s'était efforcé de ne pas s'ingérer dans la campagne. Le scrutin municipal de 2008 sera, lui, une affaire d'Etat: comme Rama Yade à Colombes, les ministres sont déployés sur des listes stratégiques.  La suite : Rama Yade à Colombes : l'UMP copie-colle la méthode Sarkozy

Lire la suite

Une semaine de campagne orange !

16 Décembre 2007, 00:15am

Publié par MoDem-Colombes

Retour sur les évènements de la semaine :

Mardi : Une soirée écologique
http://laurent.trupin.over-blog.com/article-14611111.html

Jeudi : Un Conseil Municipal animé !
http://laurent.trupin.over-blog.com/article-14599818.html

Samedi & Dimanche : Un nouveau tract de campagne :
http://modem-colombes.over-blog.com/article-14629053.html

En avant Colombes !

Lire la suite

Bayrou, le funambule messianique

16 Décembre 2007, 00:02am

Publié par MoDem-Colombes

"Bayrou, le funambule messianique" 
par Alain Duhamel
Libération du mercredi 12 décembre 2007

François Bayrou termine l’année 2007 comme il l’a commencée : sous-estimé. La presse ne se lasse pas de tenir la chronique des abandons successifs de ses lieutenants et de la plupart des notables venus de l’UDF, ceux qui ont rallié Nicolas Sarkozy avant le premier tour de l’élection présidentielle, ceux qui l’ont rejoint entre les deux tours, ceux qui se sont laissés séduire par les sirènes de l’ouverture au lendemain des élections législatives, ceux qui se laissent courtiser à l’approche des élections municipales. Le Béarnais est à coup sûr le leader politique le plus lâché par ses amis. Les médias audiovisuels, eux, l’ignorent de nouveau avec constance. Ils sont suspendus aux basques de Nicolas Sarkozy, ils s’arrachent Ségolène Royal, ils oublient sans hésitation le président du Modem. François Bayrou avait envisagé d’observer une année de silence après la victoire de Nicolas Sarkozy. C’était inutile, les médias s’en chargent. Depuis le 6 mai, Bayrou n’existe plus à la télévision. La presse sérieuse l’enterre, les médias de masse l’ignorent. Bayrou a disparu.

Et pourtant, il survit. Les élections municipales vont certes constituer de nouveau une rude épreuve pour le président fondateur du Modem. On constatera que la plupart des grosses mairies détenues par l’UDF s’ancrent dans le giron de la majorité. Le Modem présentera bien au premier tour le plus grand nombre possible de listes indépendantes, mais au second tour il devra renoncer ou s’allier, dans la plupart des cas, avec la droite, plus rarement avec la gauche, mais toujours avec déchirement et mauvaise conscience. Pour un nouveau parti, comme veut l’être le Modem, les élections municipales sont les plus difficiles de toutes. Pour une formation centriste qui veut devenir centrale, l’épreuve tourne au cauchemar. La seule espérance sérieuse de François Bayrou est de l’emporter lui-même à Pau. Pour le reste, il est condamné d’avance à brouiller son image, faute de ligne unique, et à présenter un bilan calamiteux le 16 mars, soir du second tour des élections locales. Le 17 au matin, il apparaîtra plus esseulé que jamais. Il en faudrait cependant plus pour le décourager et pour l’abattre. François Bayrou croit en lui-même avec cette ferveur quasi religieuse qui le caractérise et qu’il partage d’ailleurs, ce n’est pas un hasard, avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Le président du Modem a toujours cru en son étoile et à une sorte de prédestination présidentielle. Ce n’est pas seulement de l’ambition ou de la passion mais un sentiment étrange, aux limites du mystique et du politique. On peut en rire - cela vaut aussi pour ses deux rivaux - mais pas l’ignorer puisque c’est justement ce qui lui donne la force de supporter les lâchages successifs et d’aborder sans crainte une inéluctable traversée du désert de quatre ans. Son caractère très personnel - orgueil et égotisme - contribue naturellement à éclaircir les rangs autour de lui, mais les Béarnais ont toujours été pauvres, minoritaires, durs au mal, entreprenants, individualistes et fiers. Bayrou est un vrai Béarnais.

Il possède d’ailleurs plus d’atouts qu’on ne lui en reconnaît généralement. Six mois après l’élection présidentielle, il conserve une popularité enviable qui le maintient dans le trio de tête des politiques les plus appréciés. Avec le Modem, il dispose d’un parti de militants, indispensable pour l’élection présidentielle. Durant la campagne 2006-2007, et surtout entre janvier et avril dernier, il a été le candidat dont la marge de progression fût la plus spectaculaire. Il a obtenu des scores brillants chez les jeunes, chez les enseignants, dans les professions de santé et chez ceux qui ont fait des études supérieures. Il a certes profité des craintes inspirées par Nicolas Sarkozy en raison de ses choix et par Ségolène Royal en raison de son flou.

Il n’a pas hésité lui-même, comme ses deux concurrents, à recourir aux armes du populisme et de l’imprécation artificielle. Ce lecteur de Pascal n’a pas mené une campagne janséniste. Il n’en a pas moins acquis, durablement, une stature de présidentiable et une image d’indépendance. Il a critiqué Nicolas Sarkozy aussi férocement que méthodiquement, et il continue à le faire. Son principal adversaire réside décidément au palais de l’Elysée. Il n’a pas ménagé non plus Ségolène Royal et a refusé catégoriquement toute alliance avec elle, à commencer par le poste de Premier ministre qu’elle lui offrait entre les deux tours dans des conditions rocambolesques. En fait, son pari est que le Parti socialiste ne parviendra pas à se rénover, qu’il lui faut donc apparaître comme l’opposant le plus efficace à Nicolas Sarkozy afin de devancer en 2012 le ou la candidate du PS, puis d’attirer ses voix pour battre Nicolas Sarkozy. Une stratégie téméraire mais pas totalement chimérique. 

Les réactions

Lire la suite

PS et MoDem à Clamart le 18 décembre

16 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Comme vous le savez, Clamart fait partie de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine dans laquelle une élection législative partielle est prévue pour fin janvier.
Les jeunes démocrates 92 ont organisé une soirée dont le thème est le développement durable.
Un thème majeur que j'ai choisi comme central de ma campagne municipale. J'ai invité Corinne Lepage qui a accepté de venir à Clamart pour soutenir cette initiative.
Le même soir et dans le même bâtiment, le maire PS a choisi de lancer sa campagne en présence d'Arnaud Montebourg. La presse et les télévisions locales et nationales seront présentes, c'est pourquoi nous devons montrer notre force en étant le plus nombreux possible.
Nous devons surtout montrer à la presse et aux militants socialistes que le Modem est une force politique nombreuse, solidaire et présente qui s'occupe du concret quand les partis traditionnels restent sur des postures politiciennes.
Nous devons montrer que pour nous il ne s'agit pas seulement de gagner des élections, il s'agit de répondre aux enjeux des habitants de notre pays, de nos régions et de nos villes.
Au delà de la ville, de la circonscription, cette action si nous sommes assez nombreux pour la rendre médiatique, renforcera tous les candidats Modem , il faut la réussir. Je compte sur vous et sur vos réseaux pour faire le plus de bruit possible pour venir mardi soir à Clamart écharpe ou foulard orange étant de rigueur bien sûr .
Christian Delom
voici ci-dessous les coordonnées.
Les jeunes démocrates des Hauts-de-Seine ont le plaisir de vous convier à un café politique sur le développement durable :

Le 18 décembre à partir de 20H
Au café "L'autrement bon" du Théâtre Jean Arp
22 rue Paul Vaillant Couturier à Clamart

A cette occasion, nous aurons l'honneur et le plaisir de recevoir Corinne LEPAGE en présence de :
- Bruno Leclerc du Sablon, auteur du livre "La terre en danger, le devoir de changer"
- Frédérique Badina, responsable des jeunes de Cap 21
- Christian Delom, conseiller municipal Mouvement Democrate de Clamart

Pour plus de renseignements : Christophe OHEIX
Responsable jeunes 92
Tél. 06 63 27 78 19
Email. christophe.oheix@gmail.com

Lire la suite

En avant Colombes !

15 Décembre 2007, 14:23pm

Publié par MoDem-Colombes

n741186123-406253-2499.jpgEn avant Colombes !
Liste soutenue par le Mouvement Démocrate de François Bayrou

Les 9 et 16 mars 2008, nous choisirons notre maire.
Cette élection est capitale.  
Des choix irréversibles vont être faits en matière de : logement, stationnement, transport, sécurité, commerce et services au public.

Face à une Droite qui rêve de défaire ce qu'a fait la Gauche et à une Gauche qui rêve de détruire ce qu'a fait la Droite, notre liste veut sortir de cette logique stérile, pour construire un projet équilibré, responsable et solidaire.

Laurent Trupin rassemble des Colombiennes et des Colombiens de sensibilités politiques multiples.
Acteurs de la vie local, représentants de la diversité colombienne, ils s'investissent au quotidien pour l'intérêt collectif.

Enfin du nouveau pour Colombes !

MOUVEMENT DEMOCRATE  COLOMBES AVEC FRANCOIS BAYROU
avec le soutien du Groupe "Mieux vivre à Colombes" du Conseil Municipal
En avant Colombes avec Laurent Trupin
Municipales 2008
06 78 86 49 76

En savoir plus : www.laurenttrupin.org

Lire la suite

Laurent Trupin en quelques mots

15 Décembre 2007, 14:00pm

Publié par MoDem-Colombes

avatar-blog-1012440744-tmpphp2vorMJ.jpeg46 ans, marié, 3 enfants.
Habite à Colombes depuis 15 ans.
Militant depuis 2004, candidat UDF-MoDem aux législatives 2007 à Colombes.
Investi dans le monde associatif.
Diplômé de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris, de Sciences Po Paris et de l'Ecole Nationale d'Administration.
A travaillé dans la grande distribution en France et à l'étranger.
Aujourd'hui, consultant indépendant.
En savoir plus : www.laurenttrupin.org

Lire la suite

Zapping "on n'est pas couché"

15 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

 
Bayrou imite Giscard d'Estaing
Il y a quinze jours, invité de l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché, sur France 2, François Bayrou s'est mis à imiter Valéry Giscard d'Estaing pour justifier sa patience : "L'âge d'un député doit commencer par un 3, d'un ministre par un 4, d'un Premier ministre par un 5 et d'un président par 6".

Lire la suite

<< < 1 2 3 4 5 6 > >>