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Le Blog du MoDem de Colombes

Bayrou premier ministrable

15 Juin 2008, 11:06am

Publié par MoDem-Colombes


Les sympathisants de droite sont 88% à se prononcer pour le maintien de François Fillon à la tête du gouvernement contre 59% des sympathisants de gauche et 74% des sympathisants du MoDem. Les plus nombreux à souhaiter la désignation d'un nouveau Premier ministre sont les sympathisants de gauche (27%), devant ceux du MoDem (16%) et ceux de droite (8%).

Les deux tiers des Français (67%) souhaitent que Nicolas Sarkozy maintienne François Fillon à Matignon, tandis que 18% voudraient qu'il nomme un nouveau Premier ministre, 15% ne se prononçant pas, selon un sondage CSA à paraître dimanche dans le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France.


Sur dix responsables politiques, si M. Fillon était remplacé, c'est Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui aurait la préférence des Français, 39% souhaitant son arrivée à Matignon contre 53%, devant François Bayrou, président du Modem (37% contre 58%) et Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur (34% contre 58%).

Suivent le maire de Bordeaux Alain Juppé (29% contre 66%), le ministre du Travail Xavier Bertrand (27% contre 61%), le président du groupe UMP à l'Assemblée Jean-François Copé (22%), le ministre de l'Education Xavier Darcos (19%), le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux (12%), l'ancien ministre du Travail Gérard Larcher (9%) et le secrétaire générale de l'Elysée Claude Guéant (9%).

Parmi les sympathisants de droite, Mme Alliot-Marie arrive en tête, 43% souhaitant qu'elle devienne Premier ministre, devant M. Juppé (41%) et M. Borloo (40%). A gauche, M. Bayrou arrive en tête (43%), devant M. Borloo (41%).

Sondage réalisé par téléphone les 11 et 12 juin auprès d'un échantillon représentatif de 954 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).

D'après Agences AP et AFP.

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François Bayrou au Grand Journal

14 Juin 2008, 09:58am

Publié par MoDem-Colombes


François Bayrou était l'invité du Grand Journal de Canal+ mercredi 11 juin 2008


envoyé par mouvementdemocrate

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Le Traité de Lisbonne n'entrera pas en vigueur

13 Juin 2008, 17:45pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou et Marielle de Sarnez ont réagi au rejet attendu du traité de Lisbonne par les Irlandais ce vendredi 13 juin ....

 

Selon François Bayrou , ce rejet probable du traité de Lisbonne par les Irlandais révèle le "fossé" qui "s'est creusé entre les peuples européens et leurs institutions".
"Les Irlandais ont répondu comme beaucoup d'autres peuples européens l'auraient fait" à ce traité "encore plus incompréhensible que le texte touffu de la Constitution européenne", a déclaré à l'AFP M. Bayrou. "On a essayé de ruser avec les peuples, et de faire comme si l'Europe était uniquement une affaire d'initiés", a-t-il dit. Les gouvernements vont devoir "prendre le temps nécessaire" pour rejoindre les préoccupations des citoyens "qui ont l'impression que l'Europe est devenue uniquement une machine pour initiés purement économique et
commerciale, et qui ne les protège pas dans les difficultés des temps".
Les citoyens "ont le sentiment de n'être au courant de rien de ce qui se décide et se discute", a-t-il ajouté. "Je suis certain qu'ils pensent dans leur grande majorité qu'il faut une Europe dont la voix soit aussi crédible et influente que celle des Etats-Unis ou de la Chine. Mais ils veulent que ce soit leur voix", a déclaré François Bayrou.
Il faut élaborer pour l'Europe un traité "court, simple, lisible, compréhensible par tous et soumis à référendum", a-t-il encore indiqué, reprenant la thématique développée pendant la campagne présidentielle.

De son côté,  Marielle de Sarnez déclare :
"C’est un événement très important qui ne peut pas être ignoré ou contourné et qui aura des conséquences lourdes pour l’avenir immédiat.
Un fossé s’est creusé entre les peuples et l’Europe. C’est à cette question qu’il faut répondre. On ne peut plus continuer d’ignorer ce qui est ressenti comme un déficit démocratique.
Ceci oblige à trouver pour l’Europe des réponses nouvelles qui prennent en compte les inquiétudes des peuples et les défis des temps."

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Développement Durable connaît pas la crise

12 Juin 2008, 23:57pm

Publié par MoDem-Colombes

Samedi 14 juin (20H30) à Nanterre
Grande soirée-débat «  Développement Durable connaît pas la crise ».

Ministres, députés, responsables politiques, les invités de CAP21, dans le cadre de son Congrès, viennent autant de la gauche, de la droite, du centre, que de l’écologie politique. Ils ont tous en commun la conviction que le développement durable doit s'imposer comme la seule et véritable solution politique.  

- Jean-Louis Borloo, président du Parti radical. ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire
Site du Ministère : http://www.developpement-durable.gouv.fr/

- François Grosdidier
, député UMP dans la 1re circonscription de la Moselle, opposé aux OGM Son site : http://www.fgrosdiddier.fr/

- Corinne Lepage, avocate, ancienne Ministre de l'environnement, présidente du parti écologiste CAP21, co-fondateur du Mouvement Démocrate.  Son blog : http://corinnelepage.hautetfort.com/

- Bruno Rebelle, membre du Parti Socialiste, est ancien directeur de Greenpeace France. Il a été conseiller de Ségolène Royale durant la campagne des présidentielles sur les questions de développement durable, de protection de l'environnement et de solidarité internationale

- Yann Wehrling, ex-secrétaire national porte-parole du parti écologiste Les Verts de 2005 à Novembre 2006.  Son site : http://www.yannwehrling.fr

et d'autres...
Entrée gratuite, mais attention places limitées, réservez dès maintenant par mail : inscription.durabilite@gmail.com

En savoir plus : http://durabilite.typepad.fr/

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Jean-Luc Bennahmias

12 Juin 2008, 23:27pm

Publié par MoDem-Colombes




Jean-Luc Bennahmias, député européen, livre pour les démocrates.fr ses impressions sur les prochaines échéances du Parlement européen. Il nous donne son avis sur la future présidence française. Il revient sur l'accord bilatéral passé lundi 9 juin entre la France et l'Allemagne sur les futures normes européennes des émissions de CO2 des voitures. Il nous confie aussi sa position sur la proposition de Nicolas Sarkozy de plafonner la TVA sur les produits pétroliers

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Irlande: les précédents votes européens

12 Juin 2008, 18:01pm

Publié par MoDem-Colombes

En attendant le premier sondage "sortie des urnes", prévu ce soir vers 23 heures, voici les résultats des référendums irlandais portant sur les traités européens.

10 mai 1972: 82 % des Irlandais approuvent l'adhésion de leur pays à la CEE.

26 mai 1987: 70 % de "oui" à l'Acte Unique.

18 juin 1992: 69 % des Irlandais approuvent le traité de Maastricht.

22 mai 1998: 60 % de "oui" au traité d'Amsterdam (participation: 55 %).

7 juin 2001: 53 % de "non" au traité de Nice, mais avec une participation de 34 %.

19 octobre 2002: 63 % de "oui" au traité de Nice avec une participation de 49 %.

Source

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La droite à la reconquête

12 Juin 2008, 14:09pm

Publié par MoDem-Colombes

Vice-présidente du conseil général et ancien maire de Colombes, Nicole Goueta affirme avoir digéré sa défaite et prépare désormais la reconquête politique de Colombes. 
 

« La municipalité actuelle récolte ce que j'ai semé »


 



 

BATTUE en mars dernier, l'ex-maire UMP, Nicole Goueta, reste bien décidée à entamer la reconquête politique de Colombes. Elle revendique la paternité de nombreux projets qui sortent de terre aujourd'hui ou verront le jour dans les prochaines années.

Quelle analyse faites-vous de la situation actuelle ?

Nicole Goueta . Les gens que je rencontre me demandent : « Mais que s'est-il passé ? » A Colombes, les gens ne comprennent pas ce qui leur est tombé sur la tête. Maintenant, ils pleurent tous. Ils me disent que les jeunes sont agressifs, que les agressions recommencent, que la saleté revient et que le fleurissement de la ville a pris du retard...

Beaucoup d'habitants ne vous ont pas pardonné l'augmentation des impôts au début de votre mandat...

Quand je suis arrivée à la mairie (NDLR : en 2001), la ville était dans une situation catastrophique à tous les niveaux. Nous avions reçu 3 lettres d'avertissement du préfet sur la situation financière globale. J'ai augmenté les impôts de 30 % car nous risquions une mise sous tutelle. Une fois la situation redressée, je les ai d'ailleurs réévalués.

« Entre 3 000 et 4 000 emplois arrivent »

En sept ans, ils ont augmenté de 30 %, puis baissé de 20 %, soit seulement 10 % de hausse sur le mandat. A côté de ça, il ne faut pas oublier les 83 000 m 2 de bureaux que j'ai fait construire. Ils ont permis de faire venir des entreprises. Pour les attirer, il fallait aussi un hôtel pour leurs fournisseurs et leurs clients. J'ai fait s'installer l'hôtel Mariotte (NDLR : 3 étoiles). Entre 3 000 et 4 000 emplois arrivent. Une vraie manne en termes de taxe professionnelle dont la ville bénéficiera d'ici à deux ans. Philippe Sarre a beau jeu de s'engager à baisser les impôts de 2 % !

La gauche vous a beaucoup critiquée sur la question des logements sociaux. Qu'en pensez-vous ?

On a dit que nous n'avions pas construit de logements sociaux, c'est faux ! Quand Philippe Sarre parle de l'opération de rénovation sur l'île Marrante et de la construction de 100 HLM, il oublie de préciser que j'ai moi-même signé le permis de construire. Sous mon mandat, la ville a consacré 20 % au social pour toutes les opérations immobilières qu'elle a lancées.

On dirait que vous avez le sentiment d'une certaine forme d'injustice ?

Bien sûr. Tous les projets que j'ai menés sont en train de voir le jour. Philippe Sarre récolte ce que j'ai semé ! Il va recevoir une enveloppe Anru de 285 M pour la rénovation urbaine des quartiers Nord. Ses succès d'aujourd'hui, je les lui ai livrés sur un plateau. Sous ma mandature, le chômage a baissé de 14,7 % à 7,9 % et la ville est passée de 76 000 à 83 000 habitants.

Comment envisagez-vous l'avenir ?

« Cette ville, la droite doit la reconquérir. Si elle ne le fait pas tout de suite, c'est fini. L'échéance est lointaine et je n'ai pas pris d'engagement pour la suite. Il est possible que je m'y attelle ou que je mette un poulain. Mais, dans tous les cas, j'aurais préparé le terrain. »

 

Propos recueillis par Matthieu Pelloli
Le Parisien , mercredi 11 juin 2008
(c) (LP/MATTHIEU PELLOLI.)

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Le destin de l'Europe dépend de 1% des Européens

11 Juin 2008, 13:24pm

Publié par MoDem-Colombes

Les trois millions d'électeurs irlandais on droit à une journée de réflexion aujourd'hui mercredi, jour de trêve médiatique dans la campagne, à la veille du référendum sur le traité de Lisbonne dont l'issue très incertaine suscite l'inquiétude chez près de 500 millions d'autres Européens.

Le traité de Lisbonne, crucial pour l'Europe, devrait être ratifié mercredi par les Parlements finlandais et grec.

En Irlande, en vertu d'un "moratoire" volontaire, les télévisions et les radios s'interdisent de parler du référendum jusqu'à la fermeture des bureaux de vote jeudi soir. Les journaux, eux en revanche, ne se privent pas de lancer un dernier assaut.

"Dites +Non+ à un mauvais gouvernement à la française", écrit l'Irish Independent en employant le mot français "non". "N'abandonnez pas votre avenir à un gouvernement surdimensionné qui n'est ni transparent ni responsable", ajoute le journal.

"Le oui est impératif", répond l'Irish Times, ajoutant: "Un rejet de Lisbonne affaiblirait l'Irlande au moment où son économie est vulnérable".

Evoquant le miracle économique celtique qui a vu une Irlande pauvre se développer à vitesse grand V depuis l'adhésion à la CEE en 1973, le quotidien souligne que l'île a été "une des plus grandes réussites de l'Europe" et qu'elle a reçu de Bruxelles "deux fois plus qu'elle n'a donné, soit un gain net de 40 milliards d'euros".

Dans la même veine, le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, a averti dans un entretien à l'AFP qu'un non "affaiblirait l'Irlande au sein de l'Europe, sapant 35 ans d'efforts".

Conscients que la lutte se fera au finish, le Premier ministre Brian Cowen battait encore la campagne, mercredi, dans son "Yes Bus". Dans sa dernière conférence de presse, mardi, il a accusé le camp du "non" de "malhonnêteté".

Certains "nonistes" prédisent une hausse de l'imposition, la fin de la neutralité militaire irlandaise, voire l'imposition de la légalisation de l'avortement, encore interdit en Irlande. Des craintes démenties par les partisans du "oui".

Mardi, lors de sa conférence de presse finale, le président du parti nationaliste Sinn Féin, Gerry Adams, a appelé à "voter non pour donner au gouvernement irlandais un mandat fort en vue de négocier un meilleur accord".

"Le gouvernement a été incapable de donner une seule raison pour laquelle il serait dans l'intérêt de l'Irlande de perdre un commissaire (européen)", a ajouté le chef de file de la seule formation parlementaire "noniste", avec quatre députés sur 166.

"Un meilleur traité est possible", a également estimé mardi l'homme d'affaires Declan Ganley, fer de lance du "non", rejetant les affirmations du camp du "oui" selon lesquelles il n'y a "pas de plan B" en cas de rejet du traité.

La campagne s'achève tandis que les derniers chiffres de l'emploi, publiés mardi, ont montré que le nombre de chômeurs avait dépassé les 200.000 (5,4%), pour la première fois en neuf ans. Cela pourrait "enflammer les craintes liées à l'immigration" issues des nouveaux pays européens, estime l'Irish Examiner.

L'Irlande est le seul des 27 à se prononcer par référendum. Les autres pays ont opté pour une ratification parlementaire, ce que 15 capitales ont déjà fait. La Finlande et la Grèce devaient ainsi adopter le traité dans la journée, normalement sans difficulté.

Face à ce processus sans anicroche, la perspective d'un rejet du traité par 4,2 millions d'Irlandais, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, fait trembler les responsables bruxellois.

Les derniers sondages, publiés en fin de semaine dernière, ont donné le "oui" et le "non" au coude à coude, voire le "non" en avance. "Nous nous dirigeons vers une arrivée avec photo, après une course serrée", avertit l'Irish Examiner.

(c)AFP

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CR du CN du 08/06/08

10 Juin 2008, 12:42pm

Publié par MoDem-Colombes

Le Conseil national s'est réuni dimanche 8 juin à 15 heures à la Maison de la Chimie.

 

>> Conformément aux statuts, le conseil national s’est prononcé sur la stratégie à adopter pour les élections européennes de 2009. Le Mouvement Démocrate existe parce qu’il porte un projet de société différent des autres mouvements politiques. Cette originalité de notre projet, et en particulier du projet européen, justifie la présence de listes indépendantes aux élections européennes de 2009.

A l’unanimité, il a été décidé que le Mouvement démocrate présentera aux élections européennes de 2009 des listes autonomes pour un projet différent dans l’ensemble des circonscriptions.

>> Il a tout approuvé la création par le Président du Mouvement démocrate de 6 vice-présidences et de fonctions de secrétaires nationaux du Mouvement démocrate.

>> Le Conseil a ensuite procédé à l’élection des membres du Comité de conciliation et de contrôle. Il a été proposé l’élection d’un CCC jusqu’au 31 décembre 2008. Devant le nombre de candidatures reçues, a également été décidée l’audition de l’ensemble des candidats dans la perspective de l’élection du CCC compétent à partir du 1er janvier 2009.

- Sur proposition du Bureau exécutif, ont été élus membres du Comité de conciliation et de contrôle compétent jusqu’au 31 décembre 2008 : Philippe ARNAUD, Denis BADRE, Didier BARIANI, Fabienne FAURE, François FLORES, Olivier HENNO, Danielle JEANNE, François-Xavier de PERETTI et Claude RAMBAUD. Suppléants : Séverine de COMPREIGNAC, Kévin IZORCE, Agnès SINDOU-FAURIE.

>> Gilles ARTIGUES a été élu Médiateur des adhérents.

>> Le Conseil a ensuite procédé à l’audition des candidats au poste de secrétaire du Conseil national, puis à leur élection au scrutin secret.
Ont été proclamé élus : Céline ALLEAUME, Christophe MADROLLE et Edith GUCCINI.

>> Le Conseil national a ensuite établi un calendrier pour la consultation des adhérents décidée par François Bayrou. Les textes devront être établis avant le 20 juin, pour diffusion aux adhérents dans la semaine qui suit. Le vote devra avoir lieu avant le 10 juillet. Le Comité de conciliation et de contrôle publiera les résultats de la consultation.

- En application de l’article 17 du règlement intérieur, le Conseil national a voté les 2 résolutions suivantes :

Résolution 1

Le Conseil national, dans sa réunion du 8 juin 2008, fixe au samedi 27 septembre 2008 la date des élections dans chaque département pour :
    - la présidence départementale,
    - le conseil départemental,
    - la conférence nationale.
Le Conseil national confie au Comité de conciliation et de contrôle la coordination de ces élections.

Résolution 2

Le Conseil national, dans sa réunion du 8 juin 2008, fixe comme suit la procédure d’adoption des règlements intérieurs départementaux :
    - Les instances départementales provisoires adoptent le règlement intérieur départemental avant le 30 juin 2008 ;
    - Le règlement intérieur départemental est ensuite transmis au Comité de conciliation et de contrôle qui vérifie sa conformité au règlement intérieur national dans la semaine qui suit sa réception ;
    - Les instances départementales provisoires peuvent saisir pour avis le comité de conciliation et de contrôle préalablement à l’adoption du règlement intérieur départemental.

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Européennes, la campagne est lancée !

9 Juin 2008, 00:47am

Publié par MoDem-Colombes

Un an, jour pour jour, avant les élections européennes, François Bayrou a lancé la campagne du MoDem pour le scrutin lors d'une "convention sur l'Europe" organisée, dimanche 8 juin à Paris, avec la présence remarquée de l'ancienne juge Eva Joly, possible candidate sous les couleurs du pari centriste.

Reconnaissant le "désamour" des citoyens à l'égard de l'Europe, M. Bayrou a estimé que ces élections constitueraient "une échéance de vocation" pour son jeune parti, qui sera présent "avec des listes autonomes dans toutes les circonscriptions". "Il nous revient de penser une Europe nouvelle et de la faire aimer", a lancé le président du MoDem dans son discours de clôture

"UNE EUROPE QUI NE SOIT PAS D'ABORD UN MARCHÉ"

"On ne peut plus se contenter de l'invocation de l'idéal européen, de la défense de ce qui est fait. Nous devons mettre devant nous les questions qui ont fait que les peuples se sont éloignés de l'Union. On ne peut pas se contenter de surfer sur cette partie de l'opinion qui est europhile", a-t-il expliqué. "L'Europe n'est pas faite pour défendre la globalisation auprès des Européens, mais pour défendre les Européens de la globalisation", a enfin estimé M. Bayrou, pour qui "le premier enjeu est de défendre une Europe qui ne soit pas d'abord un marché" mais représente "des valeurs et un projet de société".

Accompagnant M. Bayrou et six des huit députés européens du MoDem, dont leur chef de file Marielle de Sarnez, l'ancienne juge Eva Joly a eu droit à une 'standing ovation' après son intervention. Actuellement conseillère spéciale du gouvernement norvégien sur la corruption et le blanchiment, Mme Joly a exprimé sa volonté dans la presse de s'engager dans le débat européen au côté de François Bayrou, n'excluant pas de se présenter au Parlement européen en juin 2009 sous les couleurs du Modem.

(c) LeMonde.fr

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