Dans la crise, seule une réponse européenne peut être efficace. Les efforts dispersés sont vains. Nous devons agir en commun pour que notre réponse à la crise soit forte et cohérente. Entre
Européens, nous devons savoir faire preuve de solidarité. Solidarité entre pays, notamment vis-à-vis de ceux qui sont le plus affectés par la crise économique et financière. Solidarité entre
citoyens européens également, pour aider les plus défavorisés frappés par le chômage ou touchés par l’exclusion.
Nous proposons de :
- Mettre en oeuvre un plan de relance européen si la crise s’aggrave encore. Ce plan de relance doit comporter des dépenses d’avenir pour aider les PME et des mesures de
solidarité envers les plus démunis et les classes moyennes touchées par le chômage. Ce plan s’orientera vers une croissance verte, grâce notamment à la mise aux normes durables des bâtiments et
au développement des transports propres.
- Financer ce plan de relance par un emprunt européen, qui pourra atteindre selon l’évolution de la crise jusqu’à 3% du PIB. Cet emprunt européen permettra de relancer nos
économies autour de projets d’avenir.
- Amplifier le montant des fonds sociaux européens (fonds social européen, fonds d’ajustement à la mondialisation) et en faciliter l’accès pour aider les
salariés européens à faire face aux restructurations dues à la crise.
- Mener une politique européenne de l’emploi pour sécuriser les parcours des salariés.
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Le destin de la France et de l'Europe sont aujourd'hui indissociables. L'Europe est notre seule chance pour lutter contre les crises et surmonter les défis immenses auxquels nous avons à
faire face. L'Europe est notre seule chance pour défendre un modèle de société original qui place l'Homme au centre de toutes les politiques. Nous proposons un plan d'action pour que l'Europe
réponde à la crise, s'oriente vers un développement durable, garantisse notre modèle social et change les fondements de la mondialisation. Et nous ne pourrons gagner ces combats que si les
citoyens européens y sont associés. Nous voulons les informer de ces enjeux, construire une Europe plus transparente et plus proche de leurs préoccupations.
Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la réélection de José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne. Au cours de son mandat, il a manqué à son devoir d'initiative, alors que
la crise appelait une réponse commune. Il est resté dans l'ombre des gouvernements alors que les citoyens attendaient de l'Europe des propositions audacieuses. Il s'est aligné sur des principes
ultralibéraux et inégalitaires au lieu de défendre l'originalité d'un modèle européen plus solidaire.
Nous sommes prêts à former une majorité alternative autour de notre vision de l'Europe : un projet de société qui concilie l'exigence sociale, l'impératif démocratique et l'urgence
écologique.
Jamais dans l’histoire des hommes, des peuples libres n’ont choisi de s’associer pour bâtir ensemble une volonté politique capable de changer la planète sur laquelle ils vivaient. Nous l’Europe,
nous l’avons fait. Nous pensons que le plus important pour l’Europe, ce qui justifie son existence, c’est qu’elle ait quelque chose à dire sur la manière dont le monde évolue. Nous pensons que
l’Europe n’est pas seulement une Europe entre nous, c’est une Europe volonté.
Pour mettre en oeuvre cette volonté, nous défendons l’idée d’une avant-garde européenne formée à partir des pays de la zone euro et ouverte à tous ceux qui veulent la rejoindre. Nous voulons
sortir l’Europe de l’immobilisme. Cette avant-garde nous permettra enfin de coopérer pour avancer.
Nous l’Europe
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