Transilien SNCF Info Travaux
Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
C'est le 3ème mouvement au sein de la majorité municipale en un peu plus d'un an !
Après les départs du Groupe Socialiste de Christiane Chombeau-Soudais pour le Groupe Communiste/Front de Gauche en février 2009, puis de Salem Belgourch, pour devenir élu d'opposition indépendant en avril dernier ; Michelle Macé vient elle de quitter le Groupe Communiste/Parti de Gauche pour rejoindre la Groupe des Personnalités dit "Citoyens Autrement".
Michelle Macé, conseillère chargée du handicap et membre du conseil de quartier Plateau-Grèves-Bords de Seine, a voté pour la hausse des impôts et le budget, alors que le Groupe PCF a refusé la hausse des impôts et s'est abstenu dans le vote du budget.
Le Groupe "Citoyens Autrement", composé désormais de 7 élus (avec Kamel Bouhaloufa, Véronique Monge, Edouard Phanor (Radical de Gauche), Noël Arcediano, Elizabeth Choquet et Philippe Pattier), s'est constitué en Association Loi 1901, dans le but "d'inventer une autre façon de faire de la politique, moins partisane et surtout moins électoraliste" et a lancé son journal "le P'tit Citoyen".
La prochaine réunion de Section MoDem Colombes aura lieu ce soir,
Lundi 7 juin 2010 à 20h30,
avec à l'ordre du jour, entre autres, la préparation du prochain
Conseil Municipal (Rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France sur la gestion de Colombes pendant la période 2001-2008
CRC
2001-2008 , Compte Administratif 2009, ...)
Nous réagirons également à la Lettre du maire adressée à tous les Colombiens, concernant l'avenir du sport à Colombes : l'ambition du sport pour tous.
Si vous souhaitez nous rejoindre et préparer l'avenir de Colombes avec nous, n'hésitez pas à téléphoner au 06 03 35 05 49.
Pour info :
- le rapport de la Chambre
régionale des Comptes d'Ile-de-France sur la gestion de Colombes pendant la période 1995-2000 inclus : CRC 1995-2000
- http://laurent.trupin.over-blog.com/pages/090610_Ordre_du_Jour-3052983.html
La saison 2010-2011 de la MJC-TC a été dévoilée !
La programmation des spectacles - brochure complète disponible début septembre - sera marquée par le 40ème anniversaire des Rencontres de Danse de la Toussaint.
Les inscriptions aux activités 2010-2011 débuteront à partir du 21 juin sur rendez-vous et vous pouvez prendre rendez-vous dès ce lundi 7 juin, à partir de 9h30 par téléphone ou 11h30 sur place.
http://www.mjctheatre.com/documents/doc20102011.pdf
MJC THEATRE DE COLOMBES
96/98 RUE SAINT DENIS
92700 COLOMBES
01 56 83 81 81
Activités enfants 2010/2011 de 4 à 13 ans
Pour connaître les horaires, cliquez sur l'activité ou l'âge souhaités
4 ans 5 ans 6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11ans 12 ans
DANSE Danse moderne 5 à 12 ans Danse jazz 9 à 12 ans Danse classique 7 à 13 ans
Hip hop chorégraphie 11 à 13 ans Break dance 11 à 13 ans Danse africaine 8 à 12 ans
Danse orientale 8 à 12 ans Flamenco 8 à 12 ans MUSIQUE Eveil musical 4 à 7 ans
Chant
chorale 8 à 12 ans Guitare 9 à 13 ans Percussions djembe 10 à 13
ans
SPORT Sport éveil 5 à 7 ans G.R.S 8 à 13 ans Acrobatie cirque 8 à 13 ans
Judo 4 à 13 ans Karaté
4 à 13 ans Escalade 8 à 12
ans Badminton 8 à 11 ans
ATELIERS Dessin peinture 6 à 13
ans Poterie 6 à 13 ans Loisirs
créatifs 8 à 11 ans
Théâtre 6 à 13 ans Anglais loisirs 7 à 11 ans
Activités adultes 2010/2011 à partir de 13 ans
Pour connaître les horaires, cliquez sur l'activité
Moderne jazz 15 ans et + Indienne15 ans et + Contemporaine 815 ans et +Capoeira 13 ans et +
Salsa 18 ans et + Flamenco 15 ans et + Africaine 15 ans et + Orientale 13 ans et + Classique 14 ans et +
Claquettes 15 ans et + Jazz 13 ans et + ATELIERS Théâtre 14 ans et +
Dessin peinture 13 ans et + Calligraphie Art postal 15 ans et +
Peinture sur soie 18 ans et + Photo argentique 18 ans et +Encadrement 18 ans et +
Poterie sculpture céramique 18 ans et + GYM Gym entretien 15 ans et +
Gym tonic 13 ans et + Gym douce 15 ans et + Gym retraite 50 ans et + Stretching 15 ans et +
Barre à terre 15 ans et + SPORT Qi gong 15 ans et + Taï chi chuan 15 ans et +
Karaté 13 ans et + Kung fu 13 ans et + Judo 13 ans et + Ju-jitsu - self defense 15 ans et +
Escalade 13 à 17 ans Badminton 15 ans et + Yoga 13 ans et + MUSIQUE
Chant chorale 18 ans et + Guitare 15 ans et + Percussions djembe 13 ans et +
Dans le cadre de la 8ème édition des Rendez-vous aux Jardins et de la journée mondiale de l'environnement, la Direction du Patrimoine historique de Colombes, le service des Espaces verts (centre horticole), le service Ecologie urbaine (centre nature et coulée verte), l’association du Centre Nature, le Conservatoire de musique et l’Orchestre d’Harmonie de Colombes nous proposent de partir « A la découverte de la nature et des jardins de Colombes »
Portes ouvertes
10h – 18h : Centre Nature
8h – 20h : Coulée Verte
14h – 17h : Centre Horticole
Animations
Samedi 5 juin
10h – 18h : Centre Nature, exposition « Les herbes de Paris », « Petite exposition sur les outils du jardinier »
11h – 12h : « A la découverte des jardins privés de Colombes », : un parc du XIXe siècle, une création des années 1970 et les jardins familiaux
14h – 18h : Centre Nature, animation « Observation de la faune aquatique »
14h - 18h30 : Coulée Verte exposition « Une gestion respectueuse de la biodiversité » ; « Rallye nature jeune public »
14h - 17h : Centre Horticole, ateliers « Bouquets champêtres » et « Réussir son compost », jeu « D’après son intrigue retrouver le bon outil », exposition « Travaux des Accueils de Loisirs »
14h15 : Centre Nature, visite guidée « A la découverte de la faune et de la flore du Centre Nature »
14h30 : Square Louis Fermé, visite guidée « Le square Louis Fermé, ou la vie d’un jardin à la française »
15h : Centre Nature, atelier « Dessiner et peindre d’après la nature »
16h : Coulée Verte, visite guidée « Favoriser la diversité biologique en ville »
16h : Square Louis Fermé, concert de la Fanfare Bio et l’Ensemble de flûtes du Conservatoire
21h : Coulée Verte, « Soirée chauve-souris »
10h – 18h : Centre Nature, exposition « Les herbes de Paris », et « Petite exposition sur les outils du jardinier »
11h – 12h : « A la découverte des jardins privés de Colombes », : un parc du XIXe siècle, une création des années 1970 et les jardins familiaux
14h - 17h : Centre Horticole, ateliers « Bouquets champêtres » et « Réussir son compost », jeu « D’après son intrigue retrouver le bon outil », exposition « Travaux des Accueils de Loisirs »
14h – 18h : Centre Nature, animation « Observation de la faune aquatique »
14h - 18h30 : Coulée Verte, exposition « Une gestion respectueuse de la biodiversité » ; « Rallye nature jeune public », « Nidification de la mésange » et distribution gratuite de compost
14h15 : Centre Nature, visite guidée « A la découverte de la faune et de la flore du Centre Nature »
15h : Centre Nature, conférence « Les orthoptères, ces insectes qui sautent et chantent »
15h30 : Square Louis Fermé, Concert de l’Orchestre d’harmonie de Colombes
16h : Coulée Verte, visite guidée « Favoriser la diversité biologique en ville »
5 et 6 juin : A la découverte de la nature et des jardins de Colombes
Chers amis,
Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».
Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.
Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.
Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.
Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.
À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !
Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.
Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.
Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.
Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.
Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.
Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.
Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.
Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.
Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (cliquez ici).
En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.
Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.
En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.
Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (lire intervention).
Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.
Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...
J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.
Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.
Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.
La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.
Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.
Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.
J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.
Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.
Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.
Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.
Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.
C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.
La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.
En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.
C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.
Je vous prie de croire à mon amitié.
François BAYROU
« Le Sénat a voté une disposition garantissant le maintien du poste de Défenseur des Enfants. Je me réjouis de cette décision qui prend le contre-pied
complet de ce que voulait faire le gouvernement à l'origine : supprimer purement et simplement cette fonction...
Je me suis toujours battu, tant dans mon action politique que dans mon engagement professionnel en faveur de la presse pour les enfants, pour que le Défenseur des Enfants voie son rôle reconnu et
renforcé. Le vote du Sénat va entièrement dans ce sens. Il répond aux inquiétudes du Comité des Droits des enfants des Nations Unies qui s'était ému de ce projet de suppression en interpellant le
gouvernement français en juin 2009.
Je souhaite maintenant que, dans sa sagesse, l’Assemblée nationale s’aligne à son tour sur le vote des sénateurs, sans chercher à engager un bras de fer
contreproductif et incompréhensible pour les Français.
Le Défenseur des Enfants – que j’ai rencontré plusieurs fois et dont j’apprécie l’engagement - est un symbole fort et identifié pour défendre les droits fondamentaux, et spécifiques, des enfants.
37 pays ont un Défenseur des Enfants en Europe, ce qui permet, tous ensemble, de faire progresser le droit en leur faveur. Ne quittons pas cette dynamique, mais renforçons la ! »
Christophe GRUDLER
Conseiller général de Belfort-Est
Conseiller municipal de Belfort
Le Docteur Marcel de PICCIOTTO, cardiologue à Colombes et ancien adjoint au maire délégué aux affaires sanitaires et sociales, à la santé, à l’hygiène, aux anciens combattants et aux affaires militaires, a été nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur, à titre militaire, par décret du Président de la République en date du 27 avril 2010.
Né le 25 avril 1955, il a été médecin en chef au Service de Santé des Armées.
Les insignes lui sont remis aujourd'hui à la Mairie de Colombes.
Toutes nos félicitations à ce colombien dont les mérites viennent d'être reconnus par la République.
Le nombre de membres de la Légion d'honneur fluctue aujourd'hui autour de 93 000, le contingent annuel étant limité à 5151.
François Bayrou s'est déclaré dimanche prêt à jouer un "rôle" au centre, et a laissé planer le doute sur sa candidature à la présidentielle de 2012. "Le centre, c'est une famille politique", et "un jour elle se reconstituera parce qu'elle n'a pas le rôle qu'elle devrait avoir", a-t-il déclaré au Grand Jury RTL/ Le Figaro /LCI, promettant de mettre "toutes les forces au service de cette construction".
"Chaque fois que le président de la République (...) ou le Premier ministre demandera à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il dit. "Chaque fois que les dirigeants du PS - et ça arrive sans que j'en fasse de la publicité - demanderont à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il répété. "Je considère que nous sommes coresponsables de l'avenir du pays et j'exerce cette responsabilité", a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir d'"arrière-pensée".
Interrogé sur le choix de son "ami", le leader britannique centriste Nick Clegg, de participer à un gouvernement de coalition avec les conservateurs, il a répondu que le patron des Lib-Dems avait "choisi de permettre au changement de s'exercer et de gouverner en Grande-Bretagne". "Si vous me demandez si je permettrai et favoriserai un changement dans la politique française, je vous réponds oui ! Dès que les électeurs l'auront choisi", a-t-il ajouté.
"J'espère jouer dans ce débat avec les Français un rôle qui servira l'idée que je me fais de l'avenir du pays", a encore déclaré Bayrou. Ce rôle passe-t-il automatiquement par sa candidature à la présidentielle de 2012 ? "Personne n'en sait rien", a-t-il répondu. "Qui peut dire ce qui va se passer dans les deux ans qui viennent ? Personne ne peut dire quelle va être la succession d'événements qui va nous conduire en 2012, ou plus tôt, à de grands choix nationaux", a conclu le leader centriste.
François Bayrou pourrait recueillir entre 8 et 12% des suffrages au 1er tour, selon un sondage Ifop-Paris Match.