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Le Blog du MoDem de Colombes

Transilien SNCF Info Travaux

9 Juin 2010, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes

 

 

INFORMATION TRAVAUX A L’ATTENTION DES RIVERAINS DE LA GARE DE COLOMBES
 
 
 Des travaux vont être réalisés en gare de Colombes afin de réparer les bordures de quais et ainsi améliorer la sécurité et le confort des voyageurs.
 
 12 nuits de travaux sont prévues du 7 au 25 juin de 1h30 à 5h du matin (sauf les nuits des vendredi, samedi, et dimanche).
 
 
         L’utilisation de marteaux piqueurs sera nécessaire à certains moments. Nous sommes conscients de la gêne occasionnée, et nous mettrons tout en œuvre afin de limiter les nuisances inhérentes à ce chantier.
 

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Mieux que Centriste, Démocrate et Républicain !

9 Juin 2010, 12:54pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a laissé un long commentaire sur le blog de Jean-François Kahn, en réponse à l'article «C'est quoi, c'est où, c'est qui le centre?» publié ce matin. Le leader du Modem y clarifie sa position, et s'y livre à une attaque en règle de la politique menée par Nicolas Sarkozy depuis son élection, mais aussi de l'absence de réponses du PS. Voici le texte dans son intégralité.

J'ai lu l'article de Jean-François Kahn. Autant répondre en direct (c'est un premier jet) 



1- D’abord, le mot de « centre », autour duquel on bâtit tant de stratégies. Je n’aime pas l’adjectif « centriste », il rime mal. Mais le mot est utile parce qu’il permet de répondre avec fierté, en assumant ce qu’on est, à la question : « vous êtes à droite ou à gauche ? ». Répondre, « je suis au centre », c’est proclamer une identité originale et refuser que le monde se résume à l’affrontement d’une « droite » et d’une « gauche ».

2- Il y a donc une conséquence directe à cette défense du centre : c’est la défense et la promotion du pluralisme contre la bipolarisation.

3- certains disent que « droite » et « gauche », ça ne veut plus rien dire. Je ne suis pas de cet avis. Je sais que beaucoup de femmes et d’hommes se trouvent de « droite » ou de « gauche », pour ainsi dire de famille ou de fondation. C’est leur identité et la nier, c’est les blesser. Il y a une génétique politique de « droite » : la liberté mais l’ordre, la justification des inégalités par le mérite, une espèce de darwinisme social, la nation. Il y a une génétique politique de « gauche » : l’émancipation par rapport à la tradition, l’idée que l’homme est de lui-même le maître, la place accordée non pas seulement au Droit mais aux droits, et l’égalité non pas des chances mais des droits, l’internationalisme. Simplement ces deux génétiques politiques ne s’appliquent pas à tous les citoyens !

4- Beaucoup de citoyens ne se reconnaissent pas dans ce duo. Par exemple, face à nation et à internationalisme, ils ressentent le besoin d’Europe pour dépasser cet affrontement d’un autre temps et peut-être assumer en même temps l’amour de la nation et le besoin d’universel. Par exemple, droite et gauche, traditionnellement, ont une égale vénération pour l’État, l’État qui commande pour la droite, l’État qui pourvoit pour la gauche. Beaucoup de citoyens, au contraire, pensent que l’État tout puissant est un leurre, et que la société devrait être plus forte, plus décentralisée, vers les collectivités locales, les entreprises, les associations et l’État plus stratège, plus respecté, plus recentré.

5- Et puis il y a beaucoup de citoyens qui reconnaissent en eux à la fois une part de gauche, une part de droite : par exemple une révolte contre la domination sociale et sa perpétuation, et le respect du mérite ; par exemple, à la fois, le besoin d’émancipation et le besoin de tradition.

6- Dans l’arène politique, les propositions des deux camps qui prétendent incarner ces visions sont pauvres. Une immense majorité de citoyens ne s’y reconnaît plus et ressent comme appauvrissant le débat confisqué entre ce qu’on appelle « droite », l’UMP au pouvoir autour de Nicolas Sarkozy, et la « gauche », principalement incarnée par le PS. Ils voient dans les discours des uns et des autres deux impasses. Et ils attendent et veulent défendre un autre projet.

7- Dans l’action de l’UMP ils combattent : un projet de société où l’argent, la réussite matérielle, ont la place première ; les injustices assumées, injustices fiscales, symboliquement incarnées par le bouclier fiscal, et sociales, salariés précarisés ; le manque de considération pour l’école et pour les valeurs qu’elle transmet ; les atteintes répétées à l’impartialité de l’action publique ; la politique des clans, notamment dans les nominations ; l’attaque contre la séparation des pouvoirs, le législatif soumis à l’exécutif, et le judiciaire contesté dans son indépendance ; le contrôle des médias, notamment des médias publics qui n’appartiennent pas à l’État, encore moins au pouvoir ; la confusion permanente entre intérêts publics et intérêts privés.

8- Dans les réactions du PS, ils n’aiment pas : la contradiction constante entre les actes et les paroles ; la négation de la nécessité des réformes (par exemple sur le sujet des retraites) ; l’idée qu’il suffirait de faire payer les riches, ou les banques, pour les éviter ; le recours perpétuel à l’État, qui serait censé financer sans difficulté toute action providentielle ; le dogme « dans l’opposition, on s’oppose, au pouvoir on s’adapte ».


9- Surtout, ils défendent un autre projet, qui n’est pas « entre » droite et gauche, mais « autre » que droite et gauche, qu’ils croient plus fort, plus équilibré et plus juste.

10- Ce projet, comme une maison bien construite, a des fondations : il veut une réforme de l’État, remis à sa vraie place et respecté comme tel, le retour choisi et voulu à l’équilibre des finances publiques par le renoncement aux facilités des déficits en période de croissance, une réforme fiscale, la reconstruction des principes démocratiques de séparation et d’équilibre des pouvoirs, le pluralisme et l’indépendance des médias. Il veut l’impartialité du pouvoir. 


11- Ce projet promeut en même temps la liberté de création des entrepreneurs, la défense des entreprises, et un projet social qui donne à chacun de vrais droits. Il pense que non seulement l’un n’est pas antinomique avec l’autre, mais que la reviviscence de l’économie est la garantie d’une action sociale qui ne mente pas.

12- Il hiérarchise les priorités : avant tout, concentration des volontés et des moyens pour l’école, l’université, la formation et la recherche, accompagnés de l’exigence de résultats discutés et vérifiés par la nation ; reconquête contre vents et marées des productions industrielles ou agricoles disparues ou délocalisées, aussi bien que des productions d’avenir, et des emplois qui les accompagnent, sans lesquels ni retraites, ni intégration, ni accueil des jeunes ne trouveront de réponse ; politique de protection de l’environnement naturel, dans le monde et exemplairement chez nous, et définition d’un véritable « développement », « soutenable » et donc « durable » dans l’avenir, maîtrisant à la fois la consommation d’énergie, la production d’énergies sans CO2, d’énergies renouvelables ; redéfinition de l’action de la France en Europe et dans le monde, au moment où l’Union est en crise et pire encore en cafouillis économique et politique et où la rentrée dans l’OTAN nous a laissés sans différence, c’est à dire sans influence ; proposition, dans le concert des nations, d’une politique de co-développement adressée au tiers-monde, et d’abord à l’Afrique qui passe par la lutte contre la corruption et la localisation des productions vivrières et industrielles.

13- Ce projet a pour caractère principal d’être cohérent, simple, compréhensible par tous. Il n’est pas une utopie, qui ne commencerait que lorsque les lendemains chanteraient. Il ne renonce à aucune des ambitions françaises et européennes, notamment la défense de valeurs de société par l’indépendance assumée.

14- Caractère propre de ce projet, de cette attitude politique, en quoi elle est centrale. Elle se considère comme compatible, en termes de réflexion partagée, avec les autres grands courants du champ républicain et démocratique français. Les autres excluent. Nous nous croyons qu’au moment de l’histoire où nous sommes, la rupture dans l’histoire est si brutale et les dangers si nombreux, le changement profond si nécessaire qu’il faut associer plutôt que dissocier, rassembler plutôt qu’exclure. C’est ce que notre pays a fait au moment, qui est une référence pour nous, du Conseil national de la Résistance.

15- Cette ouverture, au sens propre du terme, elle se nourrit de la certitude que bien des courants, aujourd’hui au PS, ou à l’UMP, partagent l’essentiel des valeurs que nous défendons. Simplement nous savons bien, il suffit d’ouvrir les yeux pour le constater, que chacun de ces courants est minoritaire dans son camp, et donc au bout du compte sans influence. C’est un courant majoritaire dans la société française, dont chacun des tronçons est minoritaire dans son propre camp. Il y a donc à défendre sa cohérence une nécessité stratégique autant que morale et intellectuelle. 


16- Les deux adjectifs « non géographiques » qui désignent le mieux cette politique sont « démocrate » en référence au grand courant progressiste et réformiste, (auquel nous appartenons et qui allie le puissant courant démocrate américain, l’immense parti du congrès en Inde, le parti du nouveau premier ministre japonais), et « républicain », en référence à notre histoire nationale. Les deux disent la même chose : ce n’est pas la fatalité qui mène le monde, ce n’est pas la puissance, particulièrement pas la puissance financière, ce doit être le Droit et la volonté des citoyens qui veulent que le progrès soit aussi le progrès moral.
Mardi 8 Juin 2010
François Bayrou

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Conseil Municipal : une élue quitte le Groupe PCF

7 Juin 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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C'est le 3ème mouvement au sein de la majorité municipale en un peu plus d'un an !

 

Après les départs du Groupe Socialiste de Christiane Chombeau-Soudais pour le Groupe Communiste/Front de Gauche en février 2009, puis de Salem Belgourch, pour devenir élu d'opposition indépendant en avril dernier ; Michelle Macé vient elle de quitter le Groupe Communiste/Parti de Gauche pour rejoindre la Groupe des Personnalités dit "Citoyens Autrement".

 

Michelle Macé, conseillère chargée du handicap et membre du conseil de quartier Plateau-Grèves-Bords de Seine, a voté pour la hausse des impôts et le budget, alors que le Groupe PCF a refusé la hausse des impôts et s'est abstenu dans le vote du budget.

 

Le Groupe "Citoyens Autrement", composé désormais de 7 élus (avec Kamel Bouhaloufa, Véronique Monge, Edouard Phanor (Radical de Gauche), Noël Arcediano, Elizabeth Choquet et Philippe Pattier), s'est constitué en Association Loi 1901, dans le but "d'inventer une autre façon de faire de la politique, moins partisane et surtout moins électoraliste" et a lancé son journal "le P'tit Citoyen".

 

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Réunion Section MoDem Colombes

7 Juin 2010, 12:30pm

Publié par MoDem-Colombes

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La prochaine réunion de Section MoDem Colombes aura lieu ce soir,

 

Lundi 7 juin 2010 à 20h30,

 

avec à l'ordre du jour, entre autres, la préparation du prochain Conseil Municipal (Rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France sur la gestion de Colombes pendant la période 2001-2008 CRC 2001-2008 CRC 2001-2008 , Compte Administratif 2009, ...)

 

Nous réagirons également à la Lettre du maire adressée à tous les Colombiens, concernant l'avenir du sport à Colombes : l'ambition du sport pour tous.

 

Si vous souhaitez nous rejoindre et préparer l'avenir de Colombes avec nous, n'hésitez pas à téléphoner au 06 03 35 05 49.

 

Pour info :

 - le rapport de la Chambre régionale des Comptes d'Ile-de-France sur la gestion de Colombes pendant la période 1995-2000 inclus : CRC 1995-2000 CRC 1995-2000

 

 - http://laurent.trupin.over-blog.com/pages/090610_Ordre_du_Jour-3052983.html

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MJC : Programme 2010-2011

6 Juin 2010, 22:55pm

Publié par MoDem-Colombes

 

 

La saison 2010-2011 de la MJC-TC a été dévoilée !

La programmation des spectacles - brochure complète disponible début septembre - sera marquée par le 40ème anniversaire des Rencontres de Danse de la Toussaint.

Les inscriptions aux activités 2010-2011 débuteront à partir du 21 juin sur rendez-vous et vous pouvez prendre rendez-vous dès ce lundi 7 juin, à partir de 9h30 par téléphone ou 11h30 sur place.

 

http://www.mjctheatre.com/documents/doc20102011.pdf 

 

MJC THEATRE DE COLOMBES

96/98 RUE SAINT DENIS 

92700 COLOMBES

01 56 83 81 81

www.mjctheatre.com

mjctheatrecolombes@wanadoo.fr

 



Activités enfants 2010/2011 de 4 à 13 ans

Pour connaître les horaires, cliquez sur l'activité ou l'âge souhaités


4 ans 5 ans 6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11ans 12 ans


 DANSE Danse moderne 5 à 12 ans Danse jazz 9 à 12 ans Danse classique 7 à 13 ans

Hip hop chorégraphie 11 à 13 ans Break dance 11 à 13 ans Danse africaine 8 à 12 ans

Danse orientale 8 à 12 ans Flamenco 8 à 12 ans MUSIQUE Eveil musical 4 à 7 ans

Chant chorale 8 à 12 ans Guitare 9 à 13 ans Percussions djembe 10 à 13 ans

SPORT Sport éveil 5 à 7 ans G.R.S 8 à 13 ans Acrobatie cirque 8 à 13 ans

Judo 4 à 13 ans Karaté 4 à 13 ans Escalade 8 à 12 ans Badminton 8 à 11 ans

ATELIERS Dessin peinture 6 à 13 ans Poterie 6 à 13 ans Loisirs créatifs 8 à 11 ans

Théâtre 6 à 13 ans Anglais loisirs 7 à 11 ans

 



Activités adultes 2010/2011 à partir de 13 ans

Pour connaître les horaires, cliquez sur l'activité


Moderne jazz 15 ans et + Indienne15 ans et + Contemporaine 815 ans et +Capoeira 13 ans et +

Salsa 18 ans et + Flamenco 15 ans et + Africaine 15 ans et + Orientale 13 ans et + Classique 14 ans et +

Claquettes 15 ans et + Jazz 13 ans et + ATELIERS Théâtre 14 ans et +

Dessin peinture 13 ans et + Calligraphie Art postal 15 ans et +

Peinture sur soie 18 ans et + Photo argentique 18 ans et +Encadrement 18 ans et +

Poterie sculpture céramique 18 ans et + GYM Gym entretien 15 ans et +

Gym tonic 13 ans et + Gym douce 15 ans et + Gym retraite 50 ans et + Stretching 15 ans et +

Barre à terre 15 ans et + SPORT Qi gong 15 ans et + Taï chi chuan 15 ans et +

Karaté 13 ans et + Kung fu 13 ans et + Judo 13 ans et + Ju-jitsu - self defense 15 ans et +

Escalade 13 à 17 ans Badminton 15 ans et + Yoga 13 ans et + MUSIQUE

Chant chorale 18 ans et + Guitare 15 ans et + Percussions djembe 13 ans et +

   

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Rendez-vous aux Jardins de Colombes

4 Juin 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Dans le cadre de la 8ème édition des Rendez-vous aux Jardins et de la journée mondiale de l'environnement, la Direction du Patrimoine historique de Colombes, le service des Espaces verts (centre horticole), le service Ecologie urbaine (centre nature et coulée verte), l’association du Centre Nature, le Conservatoire de musique et l’Orchestre d’Harmonie de Colombes nous proposent de partir « A la découverte de la nature et des jardins de Colombes »

  

 

Portes ouvertes 

Samedi et dimanche

10h – 18h : Centre Nature

8h – 20h : Coulée Verte

14h – 17h : Centre Horticole

 

Animations

Samedi 5 juin

10h – 18h : Centre Nature, exposition  « Les herbes de Paris », « Petite exposition sur les outils du jardinier »

11h – 12h « A la découverte des jardins privés de Colombes », : un parc du XIXe siècle, une création des années 1970 et les jardins familiaux

14h – 18h : Centre Nature, animation  « Observation de la faune aquatique »

14h - 18h30 : Coulée Verte  exposition  « Une gestion respectueuse de la biodiversité » ; « Rallye nature jeune public »

14h - 17h : Centre Horticole, ateliers « Bouquets champêtres » et « Réussir son compost », jeu « D’après son intrigue retrouver le bon outil », exposition « Travaux des Accueils de Loisirs »

14h15 : Centre Nature, visite guidée  « A la découverte de la faune et de la flore du Centre Nature »

14h30 : Square Louis Fermé, visite guidée «  Le square Louis Fermé, ou la vie d’un jardin à la française »

15h : Centre Nature, atelier « Dessiner et peindre d’après la nature »

16h : Coulée Verte, visite guidée « Favoriser la diversité biologique en ville »

16h : Square Louis Fermé, concert de la Fanfare Bio et l’Ensemble de flûtes du Conservatoire

21h : Coulée Verte, « Soirée chauve-souris »

 

Dimanche 6 juin

10h – 18h : Centre Nature, exposition « Les herbes de Paris », et « Petite exposition sur les outils du jardinier »

11h – 12h « A la découverte des jardins privés de Colombes », : un parc du XIXe siècle, une création des années 1970 et les jardins familiaux

14h - 17h : Centre Horticole, ateliers « Bouquets champêtres » et « Réussir son compost », jeu « D’après son intrigue retrouver le bon outil », exposition « Travaux des Accueils de Loisirs »

14h – 18h : Centre Nature, animation « Observation de la faune aquatique »

14h - 18h30 : Coulée Verte, exposition « Une gestion respectueuse de la biodiversité » ; « Rallye nature jeune public », « Nidification de la mésange » et distribution gratuite de compost 

14h15 : Centre Nature,  visite guidée « A la découverte de la faune et de la flore du Centre Nature »

15h : Centre Nature, conférence « Les orthoptères, ces insectes qui sautent et chantent »

15h30 : Square Louis Fermé, Concert de l’Orchestre d’harmonie de Colombes

16h : Coulée Verte, visite guidée « Favoriser la diversité biologique en ville »

 

 

5 et 6 juin :  A  la  découverte  de  la  nature  et  des  jardins  de  Colombes  

 

 

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Message de François Bayrou

4 Juin 2010, 17:57pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Chers amis,

 

Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».

 

Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.

 

Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.

 

Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.

 

Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.

 

À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !

Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.

 

Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.

 

Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.

 

Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.

Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.

 

Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.

 

Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.

 

Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.

 

Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (cliquez ici).

 

En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.

 

Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.

 

En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.

 

Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (lire intervention).

 

Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.

 

Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...

 

J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.

 

Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.

 

Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.

 

La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.

 

Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.

 

Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.

J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.

 

Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.

 

Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.

 

Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.

 

Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.

 

C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.

 

La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.

 

En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.

 

C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.

 

Je vous prie de croire à mon amitié.

 

François BAYROU

 

www.mouvementdemocrate.fr

 

 

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Maintien du poste de Défenseur des Enfants

3 Juin 2010, 08:15am

Publié par MoDem-Colombes

 

« Le Sénat a voté une disposition garantissant le maintien du poste de Défenseur des Enfants. Je me réjouis de cette décision qui prend le contre-pied complet de ce que voulait faire le gouvernement à l'origine : supprimer purement et simplement cette fonction...

Je me suis toujours battu, tant dans mon action politique que dans mon engagement professionnel en faveur de la presse pour les enfants, pour que le Défenseur des Enfants voie son rôle reconnu et renforcé. Le vote du Sénat va entièrement dans ce sens. Il répond aux inquiétudes du Comité des Droits des enfants des Nations Unies qui s'était ému de ce projet de suppression en interpellant le gouvernement français en juin 2009.


Je souhaite maintenant que, dans sa sagesse, l’Assemblée nationale s’aligne à son tour sur le vote des sénateurs, sans chercher à engager un bras de fer contreproductif et incompréhensible pour les Français.

Le Défenseur des Enfants – que j’ai rencontré plusieurs fois et dont j’apprécie l’engagement - est un symbole fort et identifié pour défendre les droits fondamentaux, et spécifiques, des enfants. 37 pays ont un Défenseur des Enfants en Europe, ce qui permet, tous ensemble, de faire progresser le droit en leur faveur. Ne quittons pas cette dynamique, mais renforçons la ! »

Christophe GRUDLER
Conseiller général de Belfort-Est
Conseiller municipal de Belfort

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Marcel de Picciotto

2 Juin 2010, 20:39pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Le Docteur Marcel de PICCIOTTO, cardiologue à Colombes et ancien adjoint au maire délégué aux affaires sanitaires et sociales, à la santé, à l’hygiène, aux anciens combattants et aux affaires militaires, a été nommé au grade de Chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur, à titre militaire, par décret du Président de la République en date du 27 avril 2010.

 

Né le 25 avril 1955, il a été médecin en chef au Service de Santé des Armées.

 

Les insignes lui sont remis aujourd'hui à la Mairie de Colombes.

 

Toutes nos félicitations à ce colombien dont les mérites viennent d'être reconnus par la République.

 

sincères félicitations à ce
Colombien dont les mérites
viennent d’être reconnus
par la République

Le nombre de membres de la Légion d'honneur fluctue aujourd'hui autour de 93 000, le contingent annuel étant limité à  5151.

 

 

 

 

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Le centre, c'est une famille politique

1 Juin 2010, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou s'est déclaré dimanche prêt à jouer un "rôle" au centre, et a laissé planer le doute sur sa candidature à la présidentielle de 2012. "Le centre, c'est une famille politique", et "un jour elle se reconstituera parce qu'elle n'a pas le rôle qu'elle devrait avoir", a-t-il déclaré au Grand Jury RTL/ Le Figaro /LCI, promettant de mettre "toutes les forces au service de cette construction".

"Chaque fois que le président de la République (...) ou le Premier ministre demandera à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il dit. "Chaque fois que les dirigeants du PS - et ça arrive sans que j'en fasse de la publicité - demanderont à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il répété. "Je considère que nous sommes coresponsables de l'avenir du pays et j'exerce cette responsabilité", a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir d'"arrière-pensée".

Interrogé sur le choix de son "ami", le leader britannique centriste Nick Clegg, de participer à un gouvernement de coalition avec les conservateurs, il a répondu que le patron des Lib-Dems avait "choisi de permettre au changement de s'exercer et de gouverner en Grande-Bretagne". "Si vous me demandez si je permettrai et favoriserai un changement dans la politique française, je vous réponds oui ! Dès que les électeurs l'auront choisi", a-t-il ajouté.

"J'espère jouer dans ce débat avec les Français un rôle qui servira l'idée que je me fais de l'avenir du pays", a encore déclaré Bayrou. Ce rôle passe-t-il automatiquement par sa candidature à la présidentielle de 2012 ? "Personne n'en sait rien", a-t-il répondu. "Qui peut dire ce qui va se passer dans les deux ans qui viennent ? Personne ne peut dire quelle va être la succession d'événements qui va nous conduire en 2012, ou plus tôt, à de grands choix nationaux", a conclu le leader centriste.

 

 François Bayrou pourrait recueillir entre 8 et 12% des suffrages au 1er tour, selon un sondage Ifop-Paris Match.

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