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Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
Colombes bientôt capitale du hand !
Tout sera prêt pour les Championnats du monde… 2017. Le projet d’installations du futur centre national de handball vient d’être approuvé. Il sortira de terre en 2016.
Le proche avenir des Experts se joue aujourd’hui à Londres, lors de la demi-finale des JO. Le futur un peu plus lointain de l’équipe deFrance de handball se joue, quant à lui, dans les
Hauts-de-Seine.
Le football à Clairefontaine (Yvelines), le rugby à Marcoussis (Essonne) et le hand à Colombes, avec le mythique stade Yves-du-Manoir. Le syndicat mixte Yves-du-Manoir, composé du
conseil général et de la ville de Colombes, vient d’approuver le projet définissant les futures installations qui sortiront de terre d'ici 2016. Depuis une dizaine d’années, la Fédération
française de handball (FFHB) cherchait un lieu pour accueillir son centre national, nouvelle résidence des équipes nationales et des instances dirigeantes du sport. « C’est un moment très
important qui entérine la convention signée avec la Fédération et qui valide définitivement le projet, se réjouit Cyrille Déchenoix, conseiller général chargé des sports et de la jeunesse. Nous
allons accueillir le sport national le plus titré ! »
Le projet a pris tout son sens en mars 2011 lorsque Patrick Devedjian, le président du conseil général, Philippe Sarre, le maire (PS) de Colombes, et Joël Delplanque, le président de la FFHB,
signent un protocole qui marque l’acte de naissance de cet équipement. A la suite des études réalisées en début d’année, il restait encore quelques points à préciser. « Nous avons tranché sur le
nombre de places de l’arena qui s’élèvera à 8000, modulable de 3000 à 5000 places », commente Philippe Pattier, l’adjoint au maire de Colombes chargé des sports. Une salle qui pourra alors
accueillir les matchs des Experts et de leurs successeurs, notamment lors des Championnats du monde organisés par la France en 2017. Une arena qui servira également à d’autres manifestations
sportives mais aussi culturelles.
« La ville a tout fait pour garder un sport emblématique après le départ du Racing-Métro (NDLR : cette année, au Plessis-Robinson). Peut-être pourrons-nous même accueillir un club résidant »,
développe l’élu. Soucieux de rentabiliser ces futures structures, le parc départemental des sports sera rénové avec la création d’une dizaine de terrains, dont une partie en synthétique, la
reconstruction de la piste d’athlétisme, mais aussi d’une salle d’entraînement en intérieur. « Nous avons beaucoup travaillé pour faire profiter le sport scolaire. Ce sera à nous de faire vivre
le lieu et de ne pas le laisser à l’abandon », constate celui qui est également professeur d’éducation physique.
Et, pour ne pas renier l’héritage olympique — le stade Yves-du-Manoir avait accueilli les JO en 1924 —, un parcours sur ce thème sera créé.
«Il va falloir que l’on suive au niveau des services publics », alerte Philippe Pattier, l’adjoint au maire de Colombes chargé du sport. Le surplus de population apporté par le projet
devrait aboutir à la création de 400 à 600 logements, en plus d’un complexe hôtelier et d’une galerie commerciale. Avec le départ de Thalès, la municipalité envisage déjà la
construction de 100000 m2 d’habitat sur la ZAC Kléber.
Nous ne pouvons pas ignorer ce projet mais nous ne pouvons pas non plus nous baser uniquement dessus, développe Cyrille Déchenoix, le conseiller général chargé des sports et de la jeunesse. Tout le monde travaille dans le bon sens, mais les logements restent la source la plus rentable. » Car si le projet devrait coûter entre 125 et 185 M€ (70% financés par le département et 30 % par la viIle), les partenaires vont devoir trouver un maximum de fonds privés. Dès septembre, ils se retrouveront pour finaliser le programme, lancer un appel à projets et surtout décider du financement, entre maîtrise d’ouvrage publique ou partenariat public-privé.
(c)LeParisien
27 juillet 1924 à Colombes : Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques
Le MoDem divisé sur une participation à la majorité

Une participation du MoDem à l'action du gouvernement Ayrault "n'est pas la ligne du parti" de François Bayrou, assurent ses responsables, contredisant l'un de ses vice-présidents, Robert Rochefort, qui affirme qu'il pourrait travailler avec François Hollande.
Robert Rochefort a déclaré lundi dans un entretien à La Croix qu'il était "possible de faire un bout de chemin avec l'équipe de François Hollande". "C'est dans l'intérêt de la France que François Hollande élargisse son équipe. Nous sommes la première pièce politique disponible pour son élargissement", a-t-il ajouté, précisant toutefois : "À condition (...) que certaines de nos propositions soient reprises", comme cela a été le cas, par exemple, lorsque le président a lancé une commission sur la déontologie de la vie publique.
Interrogé mardi, le député européen explique : "travailler au gouvernement" ou "l'accompagner" ne signifie pas "qu'on a sa carte au PS et qu'on ait intégré complètement la majorité présidentielle", dit-il, plaidant pour l'invention de "nouvelles formes" de collaboration. "Le MoDem n'est pas du tout sur la ligne d'un ralliement", a cependant assuré Marielle de Sarnez, autre vice-présidente, selon laquelle la question d'un "ralliement" n'est "pas le sujet". "Le MoDem est déterminé à occuper pleinement l'espace du centre pour porter une vision originale et pour oeuvrer à ce que les bons choix politiques soient faits en France", a-t-elle dit. "Pour le moment, la gauche n'est pas au rendez-vous." "Ce n'est pas du tout notre ligne", a renchéri un proche de François Bayrou. "L'idée selon laquelle nous nous rallierions est éloignée de ce que pense la majorité de notre mouvement.
" Ballon d'essai ?
Robert Rochefort fait-il cavalier seul, comme le suggère mardi Bruno Le Roux, président du groupe des députés PS ? Ou est-ce un ballon d'essai ? "Que ma vision ne soit pas partagée par tous les camarades, ce n'est pas nouveau", reconnaît Robert Rochefort. "C'est un peu normal que dans une phase de reconstruction" post-électorale "tout le monde ne soit pas sur la même position". Mais "je vois mal comment ça ne serait pas un sujet de débats lors de la prochaine université d'été en septembre et de toute façon dans les mois qui viennent", prévient-il.
Le socialiste Bruno Le Roux a affirmé, mardi sur RTL, que la clef de tout éventuel élargissement de la majorité résidait dans un soutien à la politique et à l'action de François Hollande. "Tous ceux qui ont l'envie de soutenir l'action du président (...) doivent pleinement assumer la solidarité avec les décisions prises, le chemin tracé par le président", selon lui. C'est une façon "archaïque de faire de la politique", a répondu Robert Rochefort, qui demande un "effort pour poser le problème autrement". Et de citer François Mitterrand et Michel Rocard qui "avaient mis en place une tentative d'ouverture".
En 1988, les centristes, qui jusqu'ici évoluaient entre autonomie et rattachement à des formations de droite, ont fait mouvement vers la gauche, après avoir soutenu, au premier tour, Raymond Barre. Entre les deux tours, l'ancien ministre Michel Durafour, l'un de ces soutiens, avait lancé une Association des démocrates réunissant des non-socialistes se déclarant en faveur de François Mitterrand. Après la réélection de ce dernier, certains centristes étaient entrés au gouvernement Rocard à titre individuel, tels Bruno Durieux ou Jean-Marie Rausch.
(c) AFP
Comment est réglementé et rémunéré le cumul des mandats ? (5/5)

D'abord car le cumul des mandats est limité. La loi autorise à un député le droit d'exercer un autre mandat dans une assemblée délibérante locale (conseil régional, général, conseil municipal d'une ville de plus de 3 500 habitants), ainsi qu'un mandat exécutif local (président de conseil régional, général, maire...). La loi ne prévoit pas le cas des communautés de communes, qui peuvent donc venirs'additionner.
Ensuite, et surtout, car les indemnités perçues par les élus sont soumises à un plafonnement, fixé à 8 300 euros. Ils ne peuvent pas gagner plus que cette somme nette mensuelle avec l'ensemble de leurs mandats. Le cas le plus courant est celui d'un député-maire de grande ville. Le mandat de maire est rémunéré jusqu'à 5 512 euros bruts mensuels pour une commune de plus de 50 000 habitants, soit 4 244 euros net environ. Additionné à son indemnité parlementaire de 5 189 euros, il devrait gagner 9 433 euros mensuels. Il n'en touchera en fait que 8 300.
Que devient le reliquat ? Il existe une règle peu connue, baptisée "écrêtement", qui permet à l'élu gagnant plus que le plafond de reverser la somme restante à un collègue de son choix dans l'un des mandats qu'il exerce. Là encore, en l'absence de contrôle, tout est possible, y compris les excès. C'est ainsi que l'ancien député-maire de Levallois (92) Patrick Balkany versait ses indemnités de surplus à... son épouse Isabelle, première adjointe de la ville.
En 2011, le député PS de l'Aisne René Dosière, connu pour ses combats en faveur de la transparence, avait réussi à faire voter par l'Assemblée la fin de l'écrêtement. L'argent restant devait rester dans les caisses de la collectivité. Mais les sénateurs UMP avaient finalement supprimé son amendement et rétabli le dispositif, qui est toujours en place.
Comment est indemnisé un député ? (1/5)
Combien représentent les salaires et les indemnités des députés ? (3/5)
Quels statuts ont les collaborateurs parlementaires ? (4/5)

En général, un député a au moins un assistant "en circonscription" et un autre à l'Assemblée. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Un député qui cumule peut se débrouiller pour confier à un collaborateur en mairie ou au sein du conseil régional ou général une partie du travail parlementaire, alors qu'un député au mandat unique n'a pas cette possibilité. Les députés puisent en outre généralement dans leur crédit collaborateur pour financer, à plusieurs, les salaires des collaborateurs du groupe parlementaire.
Dans tous les cas, le collaborateur parlementaire est littéralement à la merci de "son" député, qui détermine son salaire, ses horaires, son travail, l'embauche ou le licencie comme il l'entend. Il n'existe en fait pas de statut collectif pour un collaborateur parlementaire, qui dépend du député qui l'emploie et pas de l'Assemblée. Ce qui fait que plusieurs collaborateurs travaillant pour le même élu peuvent être rémunérés de manière très différente. D'autant que, comme indiqué plus haut, un député peut reverser jusqu'à la moitié de son crédit affecté aux collaborateurs sur son IRFM. Les collaborateurs parlementaires réclament depuis des années la mise en place d'un réel statut plus protecteur, sans progrès notable jusqu'ici.
Les 7 derniers jours d'actualités à Colombes (6/10)
Dimanche (et pendant une semaine) : des bouchons en perspective sur l'Autoroute A86 Tunnel Nanterre-La Défense et ses accès par A86 fermés du 5 au 12 août
Dimanche : à peine 17°C à 16h00 à Colombes ; bientôt l'automne ?
Jeudi : Sortie du CD de l'atelier du chant de l'ACTIFS enregistré au Caf'Muz de Colombes.
Mercredi : pour la 9ème année consécutive rue Pierre Virol à Colombes, l'association Août Secours Alimentaire 92 ouvre sa permanence de distribution de paniers-repas gratuits aux personnes les plus démunies.
Mercredi (et jusqu'au 31 août) : le stationnement sur voirie devient gratuit au mois d'août à Colombes.
Mardi : A l'assemblée Nationale, notre député Bachelay pose sa première question au gouvernement sur les mesures pour la rentrée scolaire concernant l'éducation nationale : http://www.nosdeputes.fr/14/seance/120#table_210.
Lundi (et jusqu'au 3 août), la circulation est interdite sur la rue Paul-Bert de 21h00 à 6h00 : le Conseil général aménage la rue Paul-Bert (RD 106) entre le carrefour Audra/Europe et la rue Saint-Denis à Colombes pour améliorer le fonctionnement de la ligne de bus 304. Les travaux consistent en la réfection de la couche de roulement pour améliorer la qualité de la chaussée.
Depuis Vendredi et jusqu'au 12 août, alors que les JO battent leur plein à Londres, l'occasion d'un flash-back sur les JO de 1924 à Colombes, des Jeux «low cost».
L'abbé Pierre aurait eu cent ans
Grâce à l'abbé Pierre, des milliers et des milliers d'hommes qui étaient dans la galère dans la rue sans plus aucun
espoir, aucun signe de reconnaissance, ont pu se reprendre en main, se remettre debout en refusant tout à appel à l'assistance et en bâtissant eux-mêmes leur propre vie. Ils sont debout parce que ce petit homme-là avec sa barbe, son regard espiègle, ce caractère indomptable, a voulu leur tendre la
main pas dans le blabla, la mise en scène médiatique mais dans la réalité de leur vie.
1912
Naissance le 5 août à Lyon d’Henry Grouès, dit l’Abbé Pierre.
1931
Renonce par acte notarié à sa part du patrimoine familial et distribue ce qu’il possède à diverses œuvres de charité. Entre chez les Capucins.
1938
Ordination sacerdotale le 14 août.
1942
Dès le lendemain de la rafle du Vel’ d’Hiv à Paris, l’abbé Pierre accueille des Juifs rescapés d’une première rafle en zone libre.
1942-44
Clandestinité : participe à la résistance, crée des maquis qui deviendront une partie de “l’Armée du Vercors”.
1943
Arrestation par l’armée allemande à Cambo-les-Bains (Pyrénées). Evasion, par la traversée de l’Espagne et départ de Gilbratar vers Alger.
17 juin : première rencontre avec le Général de Gaulle, à Alger.
1945-51
Député de Meurthe et Moselle. Président du Comité Exécutif du Mouvement Universel pour une Confédération Mondiale.
1949
Avec André Philippe, député, il dépose un projet de loi tendant à reconnaître l’objection de conscience. Il entreprend la construction (souvent illégale) de logements pour familles sans-abri et accueille chez lui un homme désespéré, Georges : cet événement marque la création de la première communauté Emmaüs (Neuilly-Plaisance).
1954
Une femme puis un bébé meurent de froid en janvier et en février. L’Abbé lance un appel sur les ondes de RTL : c’est “l’insurrection de la bonté” à Paris et en province. Lors de cet hiver de froid terrible, l’abbé Pierre demande au Parlement un milliard de francs, qui lui est d’abord refusé. Trois semaines plus tard, le Parlement adopte à l’unanimité non pas un, mais dix milliards de crédits pour réaliser immédiatement 12 000 logements d’urgence à travers toute la France, pour les plus défavorisés.
Année de la naissance de la S.A. HLM Emmaüs, de l’Union nationale d’aide aux sans-logis qui deviendra la Confédération Générale du Logement (association de locataires), ainsi que de l’Association Emmaüs à Paris.
Le magazine “Faims et Soifs” a été crée cette année-là.
1969
Première assemblée générale d’Emmaüs International à Berne (Suisse), qui adopte le Manifeste universel du mouvement Emmaüs.
1981
L’abbé Pierre est fait Officier de la Légion d’honneur, au titre des droits de l’homme.
1984
Lancement de la Banque Alimentaire en France, par Emmaüs, le Secours Catholique et l’Armée du Salut.
1985
Constitution d’Emmaüs France qui rassemble toutes les composantes d’Emmaüs en France.
1987
Décembre : Commandeur de la Légion d’honneur, pour son action dans le domaine du logement.
1988
Création de la Fondation Abbé Pierre pour le logement des Défavorisés, reconnue d’utilité publique en 1992.
1991
L’abbé Pierre refuse les insignes de la Légion d’honneur.
Pentecôte : jeûne à l’église Saint Joseph de Paris, avec les “déboutés du droit d’asile” qui font une grève de la faim dans l’indifférence générale.
1992
L’abbé Pierre sollicite auprès du Premier ministre, Pierre Bérégovoy, la création du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées. Un décret l’institue en décembre.
1993-95
A Paris, l’abbé Pierre est présent auprès des familles expulsées de la place de la Réunion (XXe), avenue René Coty (XIVe), rue du Dragon (XVe) et dans l’Eglise St-Bernard (XIe arrondissement).
1994
Le 1er février, l’abbé Pierre lance son nouvel appel sur RTL : “Assez d’indifférence. C’est la guerre ! La guerre de défense contre la misère qui attaque l’univers total des hommes. (…)”
1994-96
Chaque année, l’abbé Pierre remet le prix “Une Ville Pour Tous” à trois communes ayant réalisé des projets innovants en matière de logement social.
1995
Le 15 mars, la Fondation Abbé Pierre fait paraître son premier rapport sur l’état du mal-logement en France.
1997-98
L’abbé Pierre entame un tour de France des mal-logés et des sans-abri avec la Fondation Abbé Pierre.
1998
L’abbé Pierre exige une loi contre les exclusions, elle sera promulguée. Son volet logement est abondamment nourri des contributions de la Fondation.
2001
Remise des insignes de Grand Officier de la Légion d’Honneur par le Président de la République.
2002
L’abbé Pierre inaugure les deux premières Pensions de Famille, à Woippy (57) et Marseille (13).
2004
Elevé à la dignité de Grand’ Croix de la Légion d’Honneur par Jacques Chirac, Président de la République.
En février, 50 ans de l’appel de l’abbé Pierre : à la Sorbonne, à l’occasion de la remise du rapport mal-logement, l’abbé Pierre interpelle les responsables politiques et demande de relancer la production de logements sociaux.
2006
L’abbé Pierre se rend à l’Assemblée Nationale, le 24 janvier, pour interpeller les députés à la discussion sur l’article 55 de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain.
2007
Décès de l’Abbé Pierre le 22 janvier.
Tunnel Nanterre-La Défense et ses accès par A86 fermés du 5 au 12 août
Attention, pagaille et bouchons en perspective !
Du dimanche 5 août à 5h00 au jeudi 9 août à 5h00, l’A86 sera fermée en continu, sur la section couverte par le tunnel.
Du mercredi 8 août 22h00 au dimanche 12 août à 12h00, l’A14 sera fermée en continu, sur la section couverte par le tunnel.
http://www.tunnels-idf.fr/FERMETURES-DU-TUNNEL-NANTERRE-LA.html
La DiRIF y mènera en effet des travaux indispensables de sécurisation des réseaux qui
permettent la communication entre le tunnel et les agents chargés de sa surveillance depuis le poste de commande de Nanterre.
Lors des fermetures de l'A86 Intérieure entre la RD986 et la RD914, nous vous conseillons
d'emprunter la déviation par la RD913 (direction Paris) ou par la RD986 (vers Saint Denis et Rouen).
Lors des fermetures de l'A86 Extérieure entre la RD914 et la RD990, nous vous conseillons
d'emprunter la déviation par la RD914 et le boulevard circulaire (vers Paris) ou par la RD986 (vers Versailles et Rouen).
Lors des fermetures de l'A14 (sens Paris-->Province) entre le Pont de Neuilly et
l'échangeur A14xA86, nous vous conseillons d'emprunter la déviation par le boulevard circulaire et la RD914 (vers Saint-Denis et Rouen), ou par le boulevard circulaire et la RD131 (vers
Versailles).
Lors des fermetures de l'A14 (sens Province-->Paris) entre l'échangeur A14xA86 et le Pont de Neuilly, nous vous conseillons d'emprunter la déviation par la RD914 et le boulevard circulaire.
Il était initialement prévu de fermer le tunnel pendant 4 week-ends (dont 1 de réserve) au cours des mois de septembre et octobre 2012. Pour limiter l'impact négatif sur le trafic (plus important en période de rentrée), la DiRIF préfère procéder à une fermeture du tunnel pendant 8 jours au cours du mois d'août 2012, en lieu et place des 4 week-ends prévus à l'automne 2012
Combien représentent les salaires et les indemnités des députés ? (3/5)

Sur cette somme, les charges d'indemnité (rémunération) parlementaire et les prestations familiales versées aux députés qui y ont droit ont représenté 49,7 millions d'euros, retraite et sécurité sociale, 60,4 millions d'euros, les frais de secrétariat des groupes 9,21 millions, et les frais de secrétariat des députés 9,21 millions. L'IRFM représente à elle seule 15,9 % des charges parlementaires, soit 44,75 millions d'euros, quand les voyages des parlementaires sont revenus à 7,14 millions d'euros.
Répartition des charges parlementaires 2011, en millions d'euros
Frais de secrétariat des députés: 107,73 (38.7%)
Sécurité sociale et prévoyance: 60,4 (21.7%)
Indemnités et prestations familiales: 49,7 (17.8%)
IRFM: 44,41 (15.9%)
Frais de secrétariat des groupes: 9,21 (3.3%)
Voyages: 7,14 (2.6%)
Quant au total des sommes versées à chaque parlementaire, les voici :
Répartition des crédits bruts dont disposent undéputé, en euros
Crédit rémunération de collaborateurs: 9138 (40.3%)
IRFM: 6412 (28.3%)
Indemnité de base: 5514,68 (24.3%)
Indemnité de fonction: 1420,03 (6.3%)
Indemnité de résidence: 165,44 (0.7%)
On le voit, si la plus grosse partie de l'enveloppe parlementaire est destinée à rémunérer leurs collaborateurs, l'IRFM représente une somme non négligeable.
On peut aussi effectuer des comparaisons internationales, comme l'ont fait les étudiants en journalisme de l'ESJ Lille, ou le think tank libéral Ifrap. Et constaterque si les députés français ne sont pas les mieux rémunérés (leurs collègues allemands sont à 7 688 €, les britanniques à 6 396 €), leurs indemnités et avantages les placent tout de même dans le haut du panier en Europe. Un député allemand, par exemple, ne dispose que de son salaire pour régler ses frais. En ajoutant à l'équation le nombre de parlementaires français, l'Ifrap montre que les charges parlementaires sont plus élevées en France qu'en Grande-Bretagne ou en Allemagne.
Les JO de 1924 à Colombes, des Jeux «low cost»
Le gouvernement n'accorde que 6 millions de francs
pour les seconds Jeux olympiques organisés en France au milieu des années 1920. Les finances de l'État sont alors dans un très piteux état.

Paris, le 5 juillet 1924. Un coup de canon tonne dans l'enceinte du stade de Colombes, dans la banlieue nord-ouest de la capitale. Les VIIIèmes Olympiades sont déclarées ouvertes sous les vivas de 60.000 spectateurs venus à la cérémonie d'ouverture. Elles avaient failli pas avoir lieu. Les atermoiements du conseil municipal de Paris pour attribuer un terrain, le retard pris dans le vote des crédits, auraient pu provoquer la délocalisation des jeux de Paris à… Los Angeles.
La France a dû se contenter d'organiser des jeux «à bas coût». Un modèle pour d'éventuels Jeux parisiens en 2024? À l'époque, l'État ne veut pas satisfaire les demandes de financement du Comité organisateur, qui réclame une subvention de 20 millions de francs. Bien que les Jeux soient «une fête grandiose d'humaine fraternité», il ne faut faire «aucune dépense inutile et donc ne demander au contribuable que ce qui correspondra exactement aux besoins sportifs démontrés, en même temps qu'à ces traditions de l'hospitalité française auxquelles le faste importe moins que le goût», argumente devant l'assemblée le député Noblemaire, de la commission des Finances, le 31 mai 1922.
La situation des finances de l'État en 1924 est pour le moins délicate. Certes, une forte croissance a permis à la France de retrouver ses niveaux de production d'avant-guerre. Mais c'est au prix d'une reconstruction financée par la dette publique. Cette dernière s'élève ainsi à 413 milliards de francs en 1924, soit presque deux fois plus que la richesse produite cette année-là par le pays (196% du produit intérieur brut). C'est plus que l'endettement actuel de la Grèce (165%).
Toujours est-il que les organisateurs doivent se satisfaire de 15 millions de francs, dont une subvention de l'État de seulement 6 millions. Le reste sera apporté par les fédérations sportives et le Racing Club. Le puissant club sportif parisien se chargera d'autre part d'agrandir le stade de Colombes. Rapportés à la richesse de la France à l'époque, les Jeux de 1924 se révèlent plus de 20 fois moins chers que l'auraient été ceux de 2012 dans la capitale française, budgétés par les promoteurs de Paris 2012 à 4 milliards d'euros.
Bien qu'organisés sans faste, les Jeux de Paris remportent un intérêt international. S'y inscrivent 44 nations, contre 22 lors de l'édition précédente. Les supporters américains, britanniques et suédois se ruent sur les billets. Quatre mois avant l'évènement, ils ont déjà réservé chacun environ pour 350.000 francs de billets, rapporte la presse française. Face à cet afflux, le Comité olympique doit bloquer en urgence un quota de places pour les Français.
Las, les JO pâtissent d'une organisation approximative. Les journaux de l'époque signalent «les difficultés de la circulation entre Paris et le Stade olympique de Colombes», excentré. Au lendemain de la cérémonie de clôture, le journaliste du Matin s'emporte contre une organisation «médiocre, piteuse, et parfois lamentable». Et de craindre que cela entache «le prestige et le bon renom de la France». Seul point positif: avec 11 médailles d'or, la France finit 3ème au classement des nations, derrières les États-Unis et la Finlande.
Question finances, les Jeux olympiques de Paris n'échappent pas à la «malédiction de l'organisateur», observée par l'économiste Wladimir Andreff: ils n'ont rapporté que 5 millions de francs, trois fois moins que ce qu'ils ont coûté. Les Jeux, écrit Le Figaro du 8 août, «n'ont certes pas remporté le succès espéré, mais ils ont tout de même fait d'appréciables recettes». Prévoyant, le Comité olympique s'était couvert auprès de la Compagnie d'assurance, cette dernière s'engageant à combler la moitié de son déficit.
(c)LeFigaro