2012 Etat d'Urgence : Morceaux choisis
Nicolas Sarkozy. « Tout ce que j'aimais, il le méprisait ; tout ce que je trouvais secondaire et vain, il l'adorait... Le chef de l'État ne peut pas être le chef d'un clan en son pays ».
Démocratie. « Quand tout va bien, la démocratie de séduction suffit à beaucoup. Quand il s'agit pour un peuple de vie ou de mort, on n'a pas le choix : la démocratie de conscience, celle qui se construit sur la vérité, est le seul recours ».
Bipolarisation. « Cette guerre des deux porte en elle le crétinisme de la démagogie ». « Si la guerre des deux perdure, c'est la certitude de l'échec, et, partant de là; la certitude du clash ».
Union nationale : « Quand on sait que des efforts devront être consentis, chacun des citoyens doit avoir la certitude que les décisions prises ne seront ni partiales ni partisanes, qu'elles ne servirons ni intérêts de groupe, de classe ou d'idéologie. Le pluralisme de la majorité garantira que les décisions seront nécessairement d'intérêt général ».
Centre : « Une des meilleurs définition du centre, au fond, c'est qu'on n'y est pas obligé de détester ses adversaires ».
Vrais débats : « Je suis arrivé à la conclusion que nous avons devant nous deux questions d'urgence nationale, et deux seulement. La première : "produire en France". Retrouver la production dont nous avons perdu des pans entiers, pour reconquérir l'emploi et pour équilibrer nos comptes. Et la seconde : rendre à la France "la meilleure éducation du monde ». Toutes les difficultés qui nous paraissent insurmontables proviennent de ce double échec ».
Dette. « La situation de la France est plus alarmante que celle de nos voisins. Pour retrouver l'équilibre, il faudra être capable d'additionner des économies et des ressources fiscales nouvelles jusqu'au chiffre fatidique de 100 milliards sur une année ».
Fiscalité. « Aucun effort ne doit être consenti qui ne demande davantage aux privilégiés qu'aux autres, classes moyennes aux situations déjà tendues... Le premier gisement de ressources, c'est l'impôt. Il s'agira de s'attaquer aux niches fiscales. Pour arriver aux 40 milliards de recettes supplémentaires nécessaires, une augmentation de deux points de la TVA s'imposera. Enfin, une augmentation des tranches de l'impôt sur le revenu des plus aisés pourrait représenter quelque 5 milliards supplémentaires ».