En effet, après les syndicats et les représentants des fonctionnaires, le ministre du travail recoit les patrons des grands partis
politiques.
Jeudi 22 avril : François Bayrou (MoDem)
Mercredi 28 avril : Martine Aubry (PS)
Vendredi 30 avril :Jean-Marie Le Pen (FN) ; Marie-George Buffet (PCF)
Lundi 3 mai : Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche)
Mardi 4 mai : Jean-Michel Baylet (Radicaux de Gauche)
Jeudi 6 mai : Xavier Bertrand ('UMP)
Lundi 10 mai : Hervé Morin (Nouveau Centre)
? : Cécile Duflot (les Verts) ; Philippe de Villiers (Mouvement pour la France).
Que dit le projet du MoDem sur les retraites
?
Pérenniser le système des retraites par
répartition
Les déficits s’accumulent et les réformes des années
passées n’ont pas été efficaces.
Pour nous, la pérennité de notre système passe par la
constitution d’un système par points. Chaque citoyen aura acquis au cours de sa vie un certain nombre de droits, différents selon les cas, selon la durée, la pénibilité du travail... A partir de ces droits, chacun décidera lui-même de l’âge de départ à la retraite et donc du
montant de cette retraite.
La gestion des emplois pénibles mérite une attention particulière. Nous ne pouvons, en tant que démocrates, nous satisfaire de départs prématurés à la retraite pour ceux qui exercent des métiers
aboutissant à la réduction de leur espérance de vie. C’est en amont que l’on doit réformer les choses. Bien sûr, la priorité absolue est de réduire la pénibilité professionnelle. Au-delà, on
doit envisager que ceux qui sont exposés à des métiers pénibles ne le soient que
pendant une période limitée. Ils doivent ensuite être
réorientés vers d’autres emplois.
La réforme des retraites est également liée à celle du
travail. Tant qu’il apparaîtra peu épanouissant à un très grand nombre de salariés et de fonctionnaires, quitter leur emploi le plus vite
possible restera la seule aspiration des quinquagénaires. Nous devons rendre possibles des formes d’exercice de l’activité professionnelle
extrêmement souples, à temps partiel, avec des interruptions sabbatiques, en cumul d’activités… le retrait de la vie active doit pouvoir se faire
progressivement pour ceux qui le souhaitent. C’est la seule façon d’encourager des carrières plus longues donc des recettes supplémentaires pour
les caisses de retraite.