Colombes bientôt capitale du hand !
Tout sera prêt pour les Championnats du monde… 2017. Le projet d’installations du futur centre national de handball vient d’être approuvé. Il sortira de terre en 2016.
Le proche avenir des Experts se joue aujourd’hui à Londres, lors de la demi-finale des JO. Le futur un peu plus lointain de l’équipe deFrance de handball se joue, quant à lui, dans les
Hauts-de-Seine.
Le football à Clairefontaine (Yvelines), le rugby à Marcoussis (Essonne) et le hand à Colombes, avec le mythique stade Yves-du-Manoir. Le syndicat mixte Yves-du-Manoir, composé du
conseil général et de la ville de Colombes, vient d’approuver le projet définissant les futures installations qui sortiront de terre d'ici 2016. Depuis une dizaine d’années, la Fédération
française de handball (FFHB) cherchait un lieu pour accueillir son centre national, nouvelle résidence des équipes nationales et des instances dirigeantes du sport. « C’est un moment très
important qui entérine la convention signée avec la Fédération et qui valide définitivement le projet, se réjouit Cyrille Déchenoix, conseiller général chargé des sports et de la jeunesse. Nous
allons accueillir le sport national le plus titré ! »
Le projet a pris tout son sens en mars 2011 lorsque Patrick Devedjian, le président du conseil général, Philippe Sarre, le maire (PS) de Colombes, et Joël Delplanque, le président de la FFHB,
signent un protocole qui marque l’acte de naissance de cet équipement. A la suite des études réalisées en début d’année, il restait encore quelques points à préciser. « Nous avons tranché sur le
nombre de places de l’arena qui s’élèvera à 8000, modulable de 3000 à 5000 places », commente Philippe Pattier, l’adjoint au maire de Colombes chargé des sports. Une salle qui pourra alors
accueillir les matchs des Experts et de leurs successeurs, notamment lors des Championnats du monde organisés par la France en 2017. Une arena qui servira également à d’autres manifestations
sportives mais aussi culturelles.
« La ville a tout fait pour garder un sport emblématique après le départ du Racing-Métro (NDLR : cette année, au Plessis-Robinson). Peut-être pourrons-nous même accueillir un club résidant »,
développe l’élu. Soucieux de rentabiliser ces futures structures, le parc départemental des sports sera rénové avec la création d’une dizaine de terrains, dont une partie en synthétique, la
reconstruction de la piste d’athlétisme, mais aussi d’une salle d’entraînement en intérieur. « Nous avons beaucoup travaillé pour faire profiter le sport scolaire. Ce sera à nous de faire vivre
le lieu et de ne pas le laisser à l’abandon », constate celui qui est également professeur d’éducation physique.
Et, pour ne pas renier l’héritage olympique — le stade Yves-du-Manoir avait accueilli les JO en 1924 —, un parcours sur ce thème sera créé.
«Il va falloir que l’on suive au niveau des services publics », alerte Philippe Pattier, l’adjoint au maire de Colombes chargé du sport. Le surplus de population apporté par le projet
devrait aboutir à la création de 400 à 600 logements, en plus d’un complexe hôtelier et d’une galerie commerciale. Avec le départ de Thalès, la municipalité envisage déjà la
construction de 100000 m2 d’habitat sur la ZAC Kléber.
Nous ne pouvons pas ignorer ce projet mais nous ne pouvons pas non plus nous baser uniquement dessus, développe Cyrille Déchenoix, le conseiller général chargé des sports et de la jeunesse. Tout le monde travaille dans le bon sens, mais les logements restent la source la plus rentable. » Car si le projet devrait coûter entre 125 et 185 M€ (70% financés par le département et 30 % par la viIle), les partenaires vont devoir trouver un maximum de fonds privés. Dès septembre, ils se retrouveront pour finaliser le programme, lancer un appel à projets et surtout décider du financement, entre maîtrise d’ouvrage publique ou partenariat public-privé.
(c)LeParisien
27 juillet 1924 à Colombes : Cérémonie de clôture des Jeux Olympiques