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Le Blog du MoDem de Colombes

Il n'y a pas qu'à Colombes qu'il ne reste qu'un seul prétendant à la députation !

13 Juin 2012, 22:15pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Dans certains bureaux de vote, les électeurs ne trouveront... qu'un bulletin dimanche prochain. En raison du retrait de l'un des deux candidats en ballottage, certains se retrouvent seuls en lice pour le second tour des élections législatives. Le code électoral prévoit que seuls les candidats arrivés en tête au premier tour ainsi que ceux ayant obtenu au moins 12,5% des inscrits peuvent se maintenir.

Si un des deux candidats arrivés en tête se retire, et qu'aucun autre n'a franchi la barre des 12,5%, il ne reste en lice qu'un seul prétendant à la députation, as suré alors d'être élu.


A droite, Bernard Debré (UMP) se retrouve ainsi sans concurrent dans la 4ème circonscription de Paris après le retrait de la dissidente Brigitte Kuster.

Mais la plupart des candidatures uniques se situent à gauche, en vertu du traditionnel principe de «discipline républicaine» : seul doit rester le candidat de gauche le mieux placé.

C'est en Seine-Saint-Denis que le plus de circonscriptions sont dans ce cas. Hayat Dhalfa, Patrick Le Hyaric et Jean-Pierre Brard (Front de gauche) laissent seuls en lice respectivement Bruno Le Roux, Elizabeth Guigou et Razzy Hammadi (PS). Et de leur côté, Najia Amzal (PS) et Stéphane Gatignon (EELV) laissent les communistes Marie-George Buffet et François Asensi se présenter sans adversaire.

Il en est de même dans les Hauts-de-Seine où le communiste Roland Muzeau se retire en faveur du socialiste Alexis Bachelay.

Dans le Cher, le PS s'est désisté pour le maire communiste de Vierzon, Nicolas Sansu. A Douai, Marc Dolez (FG) bénéficiera de la même manière du retrait de Monique Amghar (PS), et à Valenciennes-sud, Michel Lefebvre (FG) a annoncé à la «Voix du Nord» qu'il se retirait au profit d'Anne-Lise Dufour-Tonini (PS).

Ce principe des désistements, qui visent à éviter que les électeurs de droite ne servent d'arbitres entre deux candidats de gauche, connaît des exceptions. Le cas qui fait le plus parler est bien entendu le refus du dissident socialiste Olivier Farloni de s'effacer devant Ségolène Royal à La Rochelle. De même, en Seine-Saint-Denis, le député sortant du Front de gauche Patrick Braouezec ne veut pas s'incliner devant le PS Mathieu Hanotin, et à Roubaix Slimane Tir (EELV soutenu par le PS) se maintient face au député sortant ex-PS, Dominique Baert, provoquant ainsi des duels gauche-gauche.

(C) LeParisien

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