Nicolas Sarkozy a inauguré la nouvelle usine de Turbomeca
Le Président de la république, Nicolas Sarkozy, a inauguré, en fin de matinée, la nouvelle usine de Turbomeca (groupe Safran), premier fabricant mondial de turbines d'hélicoptère, à Bordes (64), en Béarn. Les 2 500 salariés de l'usine étaient présents ainsi qu'une centaine de cadres supérieurs et de nombreux invités.
Le président de la République a salué "un fleuron de l'industrie", "l'exemple même de ce que la France est capable de faire, c'est à dire rester un pays de production".
Après avoir serré des centaines de mains et s'être prêté au jeu des photos sur le téléphone portable, Nicolas Sarkozy, tout sourire et visiblement détendu, en a profité pour porter un certain nombre de messages sur le bienfait de la suppression des 35 heures, la suppression de la taxe professionnelle "impôt injuste" et même sur l'autonomie des universités pour que celles-ci restent "compétitives".
Il a même été question de retraites. "La question de qui va payer est incontournable. Il ne faut pas se mentir par respect pour les jeunes gens. Dans les semaines qui viennent, je serai attentif à la situation de ceux qui ont travaillé très tôt, au travail pénible et à la question des polypensionné".
800 personnalités étaient présentes au discours dont le député de la circonscription François Bayrou qui a bien failli piquer la vedette au chef de l'Etat. Très à l'aise dans une commune située " à trois minutes de Bordères", son lieu de résidence, c'est lui qui a accueilli le chef de l'Etat sur le parvis de l'usine et lui a présenté les élus présents. Il a serré autant de mains que le président et a été très sollicité par la presse nationale, avide d'un signe de rapprochement entre les deux hommes politiques.
Tout au long de sa visite, le président de la République a répété à plusieurs reprises que le "dialogue" était plus important "que l'idéologie". Etait-ce à l'adresse des syndicats ou de François Bayrou ? Toujours est-il qu'il a conclu par cette main tendue. "Quand on tend la main à l'autre, ce n'est pas une preuve de faiblesse, c'est un signe de courage et de force". Comprenne qui voudra !
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