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Le Blog du MoDem de Colombes

Bayrou prééminent sur le centre face à Hollande

20 Octobre 2011, 14:19pm

Publié par MoDem-Colombes

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Le candidat PS à la présidentielle François Hollande pourrait rogner sur l'électorat centriste, mais le MoDem de François Bayrou veut relativiser ce risque, assurant que seul son champion pourra réunir une large coalition des modérés de droite et de gauche face à la crise.
 

"François Bayrou a bénéficié ces derniers mois de deux miracles: le retrait forcé de Dominique Strauss-Kahn qui réduisait considérablement l'espace centriste, et celui de Jean-Louis Borloo qui prenait aussi sur son électorat de 2007", constate Frédéric Dabi (Ifop)

 

"Mais la victoire de François Hollande n'est pas une bonne nouvelle pour lui car le candidat socialiste exerce une attraction plus forte que ne l'aurait fait Martine Aubry sur l'électorat centriste", dit-il.


En effet, selon une récente étude, "Hollande prendrait 31% de l'électorat Bayrou de 2007 (soit 5 à 6 points) quand Martine Aubry n'en captait que 21% (3 à 4 points)", dit le politologue pour qui le candidat socialiste s'est "coulé dans le profil de DSK".
 

Au MoDem, on relativise "une perte très limitée" en estimant qu'elle sera largement compensée par les voix de déçus de centre-droit de Nicolas Sarkozy.

 

Conscient de sa force d'attraction sur le centre, François Hollande n'a cependant pas manqué dès dimanche soir de tendre la main aux amis de François Bayrou après avoir adressé un message identique aux écologistes et aux partisans de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche).

 

"Il y en a d'autres qui ne savent pas s'ils sont de gauche, qui savent qui ne sont plus de droite, ce qui est déjà pas mal, et qu'il faudra bien accueillir le moment venu, s'ils le décident", a-t-il lancé.

 

"En fait, il nous explique que l'on ne sait pas où on est. Mais on est clairement au centre", a réagi mardi le porte-parole du MoDem Yann Wehrling en rappelant l'ambition de M. Bayrou de réunir derrière lui des modérés de droite et de gauche.
Pour le leader centriste, il n'y a en effet pas une mais deux gauches: "une gauche responsable", avec laquelle il souhaite travailler et "une gauche des illusions". Même analyse pour la droite, où il oppose les modérés à ceux qui lorgnent du côté de l'extrême-droite.

 

"La majorité que nous dessinons est bien plus large que celle proposée par François Hollande ou Nicolas Sarkozy et donc plus stable pour gouverner", a fait valoir Yann Wehrling.

 

Selon lui, M. Hollande a montré dans ses propos qu'il n'avait pas brisé "le mur de verre" séparant la gauche de la droite. "Il a simplement pensé que nous étions passés de son côté du mur, mais ce n'est pas vrai", a-t-il expliqué.

 

"Il a dit vouloir rassembler. Mais rassembler avec qui?", a demandé M. Wehrling avant d'apporter sa réponse: "un gros bout de l'aile gauche du PS".

 

"Il devient donc le candidat du projet socialiste", a-t-il constaté en dénonçant certaines de ses mesures "non finançables" (contrat de génération jeunes-seniors, emplois dans l'Education).
"Ce qui compte pour nous, c'est la cohérence. On ne peut gouverner en étant tiraillé entre des options réformistes et des options extrémistes, il faut faire un choix", a-t-il dit

 

Pour le MoDem, un seul homme peut réaliser cette union sacrée face à la crise: François Bayrou qui a fait la preuve de son indépendance et pourra donc prendre des décisions courageuses sans être l'otage des extrêmes.
"Et puis, il y a dans une présidentielle une confrontation de personnalités", souligne-t-on au MoDem où l'on parie sur le charisme et l'expérience de leur président, déjà candidat en 2002 et 2007.

 

S'il n'est pas au second tour, François Bayrou, qui a de bonnes relations avec François Hollande, a indiqué qu'il dirait son choix. L'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives sera au coeur des négociations.

 

(c)Le Parisien

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/wehrling-confpresse-hollande-181011.html

 

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La Révolution arabe

18 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

L'Université populaire reprend !
Rendez-vous le 19 octobre à 19h au siège du Mouvement Démocrate, situé 133 bis rue de l'Université, Paris 7e. (entrée libre) 
Jean-Pierre FILIU, ancien diplomate et chargé de la chaire Moyen-Orient à Sciences-po, nous parlera de "la Révolution arabe, ses origines et son avenir".

  Pourquoi dire que la Révolution arabe est une forme de renaissance ?

Vous affirmez même que cette Révolution annonce la fin de la « parenthèse » d’Al Qaida ouverte par le 11 septembre 2001…

Al Qaida avait réussi à prendre en otage un milliard et demi de musulmans, alors qu’elle était contre les musulmans et leur foi. Après une décennie de mondialisation de la terreur, nous sommes à l’orée d’une décennie de mondialisation des peuples sur des valeurs démocratiques. Je ne néglige pas du tout le rôle des islamistes dans la mobilisation en tant que minorité organisée, mais ils n’ont ni inspiré, ni pris l’initiative de ce mouvement.

N’êtes-vous pas trop optimiste ?

Comment expliquer la résistance du régime en Syrie ?

Nicolas Sarkozy a-t-il raison de vanter un vrai changement dans la politique étrangère française ?

« La Révolution arabe. Dix leçons sur le soulèvement démocratique » de Jean-Pierre Filiu (Fayard

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Affaires et éthique politique

17 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Quel rôle avez-vous joué pendant la campagne d'Edouard Balladur en 1994-1995?

J'étais ministre de l'éducation dans son gouvernement, et jeune président, depuis trois mois, de l'un des partis qui le soutenait, le CDS.

Vous étiez dans le comité politique de sa campagne. Avec Charles Pasqua, Philippe Léotard et Nicolas Sarkozy, vous faisiez partie de ceux qu'il voyait souvent: vous n'avez rien vu ou su du financement de cette campagne?

Je pensais que ces pratiques-là étaient celles des réseaux Chirac! Et je pensais que Balladur, c'était une tentative de sortir du chiraquisme et de ses pratiques. Sans doute certains signes, la présence du réseau Pasqua aurait pu et dû m'ouvrir les yeux, mais j'étais à mille lieues d'imaginer que des pratiques de cet ordre auraient pu s'installer chez les soutiens de Balladur. J'étais anti-RPR, j'étais engagé pour que précisément ces choses-là changent.

Comment réagissez-vous quand vous entendez Roland Dumas, à cette époque président du Conseil constitutionnel, expliquer que, contre l'avis des rapporteurs, il a tordu le bras aux autres membres du conseil constitutionnel pour valider des comptes invraisemblables?

Je l'ai dit il y a quelques mois lors de l'émission de Drucker, précisément à propos de cette décision incroyable du Conseil constitutionnel, en citant La Fontaine: «Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.» Les comptes de Chirac et de Balladur étaient, on le sait maintenant, signalés comme faux par les rapporteurs officiels, avec des éléments indiscutables.

Et dans la plus grande opacité, le Conseil constitutionnel, drapé dans sa vertu, décide d'ignorer les comptes signalés comme erronés des deux principaux candidats, mais il n'hésite pas le même jour et dans la même décision à condamner impitoyablement et à ruiner le plus petit des candidats: Jacques Cheminade. C'est exactement les «Animaux malades de la peste». C'est, par la plus haute autorité de notre pays, une décision qui a porté atteinte à l'équité la plus élémentaire.

Est-ce qu'il faut revoir les lois de financement des partis politiques?

Non, ce n'est pas la peine, il suffit de les respecter!

Est-ce qu'il faut renforcer la commission de contrôle de comptes de campagne?

Elle a déjà les pouvoirs nécessaires. Elle a les moyens d'exiger que l'on justifie la plus petite des factures et elle ne s'en prive pas. Et il n'est pas difficile de respecter la loi, dans sa lettre et dans son esprit. Dans le parti que je préside, pas un euro douteux n'est entré. Et on peut vivre. Notre budget est 10 fois moins important que le budget du PS et de l'UMP, on a un budget de 4 millions d'euros par an, et cela ne nous empêche pas de vivre, sobrement mais efficacement. Et de nous faire entendre.

Sur France Inter, interrogé sur les affaires et les possibles circulations de mallettes remplies de billets, vous déclariez: «Lorsque des propositions de cet ordre m'ont été faites, les porteurs de valises se souviendront assez longtemps des réponses qu'ils ont entendues.» Sans en dire plus. Vous refusez d'aller plus loin dans la dénonciation. Pourquoi?

J'ai dit les choses clairement ; quand des propositions vous sont faites, vous proposant des financements qui sortent du cadre de la loi, mais ne vous demandant bien entendu rien en échange, du moins provisoirement, quand on vous dit «Cher ami, nous pouvons vous aider», si vous refusez, au grand étonnement des tentateurs, si vous dites simplement non, il n'y a pas de délit.

Vous en dites trop ou pas assez...

J'ai dit exactement ce qu'il fallait dire. Les journalistes en face de moi m'objectaient que ces affirmations sorties dans la presse sur les financements occultes pouvaient être, après tout, des imputations sans réalité. J'ai répondu : «Non, excusez-moi, ce ne sont pas des imputations sans réalité.»J'ajoute que quand j'ai eu le sentiment que la sécurité du territoire était en jeu, j'ai immédiatement averti les services de l'Etat, et je leur ai communiqué les éléments en ma possession.  

 

3.- 

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Colombes : Hollande 55,5 / Aubry 43,5

16 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Les résultats du 2ème tour ddes primaires socialistes à Colombes sont très proches des résultats nationaux avec 55,5% pour François Hollande et 8% de participation !

3640 votants, 15 Blancs&Nuls :

Hollande : 2022 (55,55%) ; Aubry : 1618 (44,45%)

Agent Sarre : 419 : H 243 (58,27) ; A 174 (41,73), Nuls 2

Centre : 348 : H 201 (58,09) ; A 145 (41,91), Nuls 2

Fossés-Jean : 345 : H : 198 (57,56) ; A 146 (42,44), 1

Les Vallées : 543 : H 309 (57,01) ; A 233 (42,99), Nuls 1

Petit Colombes : 261 : H 147 (56,76) ; A 112 (43,34), Nuls 2

Les Grèves : 231 : H 126 (55,02) ; A 103 (44,98), Nuls 2

Estienne d'Orves : 458 : H 247 (54,05) : A 210 (45,95), Nuls 1

Petite Garenne : 449 : H 239 (53,47) ; A 208 (46,53), Nuls 2 

Gare du Stade : 190 : H 101 (53,16) ; A 89 (46,84), Nuls 0

Europe : 411 : H 211 (51,59) ; A 198 (48,41), Nuls 2

 

 

Résultats 1er tour : 3406 votants

1 - Hollande 35% (1190 voix)

2 - Aubry 31% (1057 voix)

3 - Montebourg 16,8% (573 voix)

4 - Valls 8,8%  (299 voix)

5 - Royal 7,4% (250 voix)

6 - Baylet 0,68 % (23 voix).

soit 3406 votants sur près de 45 000 inscrits

(6% de participation au niveau national - 2 650 000 sur 44 000 000 électeurs)

A Colombes, il y avait 10 bureaux de vote (école Marcelin Berthelot, école Léon Bourgeois A,  place Aragon (salle du Cala),  école Charles Péguy A, école Henri Martin,  école Lazare Carnot,  école Hoche,  école Ambroise Paré B,  école Langevin Wallon, gymnase Maintenon).

 

Respectivement, Votants Hollande Aubry Montebourg Royal Valls Baylet Blancs&Nuls

Agent Sarre : 437 : 151 137 82 20 46 1 1 

Centre : 327 : 115 94 51 27 40 0 2

Fossés Jean : 270 : 104 78 45 28 12 3 1

Vallées : 530 : 184 166 85 30 61 4 0

Petit Colombes : 239 : 91 61 30 36 20 1 1

Grèves : 195 : 80 62 25 17 8 3 0

Estienne d'Orves : 418 : 130 145 71 34 35 3 2

Petite Garenne : 452 : 145 142 89 25 47 4 0

Europe : 367 : 134 : 120 70 21 19 3 0

Stade: 161 : 56 52 25 16 11 1 2


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La primaire, les alliances et la «majorité centrale»

15 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Comment regardez-vous la primaire du PS et avec qui pensez-vous qu'il serait plus facile de discuter d'un éventuel accord politique: François Hollande ou Martine Aubry?

François Bayrou.- Poser la question en ces termes de ralliement, ce serait accepter l'idée que la vie politique française se résume au duel PS/UMP, et que si l'on n'est pas pour l'un, il faut nécessairement se rallier à l'autre. Or j'ai défendu et je défendrai sans cesse une vision dans laquelle la vie politique française ne doit pas être réduite à un affrontement de la gauche et de la droite, et a fortiori, du PS et de l'UMP.

La France a droit au pluralisme, elle n'est pas condamnée au bipartisme. Il faut sortir de l'affrontement PS/UMP et on ne peut le faire qu'à l'élection présidentielle. Cela a toujours été ma proposition. Aujourd'hui, c'est devenu une obligation. Car la crise impose une politique nouvelle qui ne peut être portée par aucune des deux majorités qu'on nous présente comme obligatoires.

Pourquoi ? Parce que chacune des deux majorités impose d'abord une France coupée en deux. Toute réforme est combattue immédiatement par l'opposition. En temps de crise aiguë, cela rend le gouvernement impossible. Et de surcroît chacun des deux camps est lui-même coupé en deux : la droite, sous pression d'à peu près la moitié de ses soutiens, est tentée par des thèmes les plus extrêmes, sortir de l'euro et chasser les immigrés. Et la gauche, à peu près pour 50 % des siens, nous annonce la démondialisation. Ces illusions dangereuses sont incompatibles avec la politique qu'il faut suivre.

Il n'y a qu'une majorité nécessaire pour le pays, une majorité à mes yeux inéluctable, c'est la majorité centrale. Dans le moment que nous vivons, cette majorité, qui unira le centre gauche et le centre droit, est la seule à même de remplir les trois objectifs qui me paraissent nécessaire pour la nation : produire, instruire et construire une démocratie digne de ce nom.

À l'élection présidentielle, chaque candidat se présente avec ses trois différences : sa personnalité, son projet et sa majorité. La majorité qui est la mienne, que j'appelle majorité du courage, est une majorité centrale.

Justement, dans le cadre de cette «majorité centrale» que vous défendez, cette question a tout son sens: qui des candidats socialistes, dont vous avez dit de certains qu'il y avait des compatibilités d'idées, notamment avec Manuel Valls, donc qui, de Hollande ou Aubry, vous semble le plus proche – ou le moins éloigné – de vos idées?

Je n'ai pas à choisir entre les deux candidats. Quand on a abordé la question des causes de la crise aiguë dans laquelle la France se trouve, on a cherché des boucs émissaires, d'autant plus commodes que personne ne les identifie: les banques ou les marchés financiers. Tout cela fait que l'attention publique ne se porte pas sur les vraies questions, les vraies faiblesses du pays, les raisons qui expliquent que la France ne produit plus, que les ressources du pays sont dirigées en hémorragie continue vers les économies qui nous entourent.

Voilà pour moi la thèse principale qui devra être celle de la majorité centrale: les problèmes ne viennent pas de l'extérieur du pays, mais de chez nous. Chercher les problèmes à l'extérieur, c'est détourner l'attention des vraies questions.

Ce n'est pas ce que disent Martine Aubry et François Hollande...

Pour des raisons électorales, ils ont accrédité tous deux les affirmations de Montebourg et s'en sont fait l'écho. Tout cela risque de détourner le pays des véritables choix, des décisions à assumer. Tous les pays qui nous entourent ont la même monnaie, les mêmes banques que les nôtres. Or nous sommes en grave déficit avec chacun d'entre eux : Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas.

Est-ce que les écologistes d'EELV peuvent être dans cette majorité centrale, quand on voit leur engagement européen et leur action parlementaire?

Pour la moitié d'entre eux, sans aucun doute. La sensibilité Cohn-Bendit me paraît réaliste. Mais ce qui me semble se développer majoritairement chez les Verts, c'est une idéologie d'évitement des réalités du pays. Le fond du débat qui sépare le clan Cohn-Bendit du clan altermondialiste, c'est précisément ce sujet-là.

Je me permets d'insister: je vous parle Hollande, Aubry, Valls, vous me répondez Montebourg.

Je ne vous répondrai pas sur Hollande, Aubry, Valls. Un de mes troubles de ces derniers jours, c'est de voir Hollande et Aubry ramer derrière Montebourg.

Pourquoi dites-vous qu'il faut une majorité centrale du centre droit au centre gauche pour reconstruire ce pays quand vous voyez chaque camp s'organiser, notamment la gauche, sans prendre en compte ce centre?

Il n'y a pas une gauche, mais deux. Parler de «LA» gauche est une illusion, dont Montebourg joue avec maestria. Il y a la gauche responsable qui sait, même si elle ne le dit pas, la dimension des efforts à consentir pour reconstruire le pays. Et il est une autre gauche, qui nous a bercés de l'illusion, avec une partie de la droite, que la dette était sans conséquences, qu'un État était indéfiniment solvable, qu'il suffisait de changer l'ordre économique mondial pour que les choses aillent mieux, qu'au fond nous étions des victimes.

Cette gauche-là se trompe, en tout cas trompe les citoyens. Et la partie de la droite qui pense comme elle se trompe aussi.

La France a tous les atouts pour redevenir un pays créatif, créateur, actif, producteur, éducateur, mais cela ne dépend pas d'une révolution mondiale : cela dépend de nous et ne peut se construire que sur le socle de la lucidité et du courage. À cette lucidité, à cette majorité centrale, on viendra inéluctablement, quel que soit le vainqueur de la présidentielle.

Simplement on y viendra de manière plus simple, saine, franche, loyale, ouverte, plus entraînante, si c'est dans le contrat qui élit le président que si c'est, au contraire, dans une situation de recul après l'échec, probable et très proche, de la majorité qui serait élue sur ce mensonge. C'est en quoi ma proposition est originale. Ce n'est pas du tout un entre-deux entre la gauche et la droite, c'est exactement le contraire. C'est l'affirmation qu'il faut une majorité nouvelle dans le pays.

Et en même temps, vous voyez bien, à gauche et à droite, même si à droite la crise est manifeste, que les dispositifs, thèmes et organisations de campagne sont choisis pour ne pas parler du centre.

Ils ne parlent que de ça en vérité! Martine Aubry dit qu'on ne peut pas lutter contre une droite dure avec une gauche molle, et François Hollande répond «mais c'est vous qui gouvernez Lille avec le centre». Donc cette question est présente dans les esprits. Parce que c'est une question lourde de sens.

L'équation politique qui mettrait dans la même majorité Joly, Mélenchon, Hollande ou Aubry est une tromperie, puisqu'ils sont en désaccord sur l'essentiel: est-ce que les problèmes viennent de nous ou de la mondialisation? S'ils viennent de la mondialisation, il faut convoquer l'ONU, l'OMC, etc., et dans dix ans on y est encore. Simplement, on mettra en accusation les grandes méchantes puissances financières qui ne veulent pas que ça bouge.

Or, j'affirme que ce n'est pas à cause de la mondialisation que notre éducation ne marche pas, que nous ne fabriquons plus d'électroménager ou de textile. Ce n'est pas à cause de la mondialisation que nous sommes en retard sur le photovoltaïque ou la biomasse, c'est parce que nous n'avons pas fait ce qu'il fallait en interne, chez nous, sur notre sol. Commençons donc par chez nous. 

Donc avec une gauche fracturée en deux, vous pouvez gouverner avec une partie de cette gauche?

Oui.

Et à droite?

Les élus de l'UMP sont dans l'angoisse de ce qui va leur arriver parce qu'ils sentent bien la désaffection du pays. Un certain nombre d'entre eux regardent du côté de la puissante extrême droite qui pourrait se manifester dans les urnes. Et il y a des gens qui, au contraire, disent: «Au fond, vous aviez raison et en effet les critiques sans concession que vous aviez faites sur les premières années de pouvoir de Nicolas Sarkozy étaient justifiées et peut-être pouvons-nous réfléchir désormais à votre approche, conciliable avec l'état du pays.»

Cette idée de majorité nouvelle avance dans les esprits. La plupart des dirigeants socialistes savent bien qu'ils ne pourront pas gouverner avec la partie radicale de leur majorité, puisque cette gauche de la gauche attend une politique qui ne pourra être suivie. On peut affirmer qu'on va changer le monde, les banques, le capitalisme, les marchés, l'ONU et l'OMC, d'ailleurs dirigée par l'un des leurs, je le rappelle au passage... (il s'agit de Pascal Lamy - ndlr).

Mais la vérité, c'est qu'il faut commencer par s'occuper de la maison, et je rappelle que c'est ça que veut dire le mot «écologie» : s'occuper de la maison.

Expliquez-nous pourquoi il y a cette impossibilité à construire cette majorité centrale?

Parce que personne, depuis des années, ne l'a proposée et ensuite parce que les institutions n'ont jamais été pensées pour permettre le pluralisme. Je rappelle que De Gaulle avait défendu une idée de cet ordre, d'une majorité au-dessus des affrontements partisans. Mais depuis lors, tout cela a été oublié. Alors, quand les choses vont bien, quand ce sont les Trente Glorieuses, quelle importance que le pouvoir passe indéfiniment de la droite à la gauche. C'est un peu plus d'impôts d'un côté, un peu moins de l'autre, un peu plus de redistribution, un peu moins, mais c'est surtout le moyen de changer les équipes, et souvent pour faire la même politique: je me souviens de Fabius expliquant que les impôts pouvaient faire perdre la gauche.

Mais aujourd'hui, on a le devoir de conduire, je le dis dans mon livre, une politique de guerre, car on est exposé à l'étranglement du pays, au fait que plus un jeune ne trouve un emploi. Alors, pour s'attaquer à cela, on a besoin d'une majorité nouvelle. Autrefois on aurait dit d'union nationale. Mais le mot est trompeur car il laisse croire qu'on peut mettre des communistes et des Front national dans un même gouvernement, ce qui n'est pas mon projet. C'est une union de reconstruction, une union du courage. Et c'est la seule issue crédible.

Pour cette majorité centrale, quand commencez-vous à discuter pour la constituer? 

Ça ne peut se faire que quand les Français se seront prononcés à l'élection présidentielle, après le premier tour qui sera en vérité le tour décisif. Pas avant, parce que si vous vous enfermez dans des négociations, si vous commencez à envisager les conditions d'un ralliement, si vous acceptez de plier, vous disparaissez du paysage politique.

Vous avez lu ce que disent les observateurs: vous vous rapprocheriez ces derniers mois de Sarkozy et de l'UMP?

C'est aux antipodes de ma démarche et ils le savent bien.

Finalement, à vous écouter, pourquoi n'auriez-vous pas été le 7e homme de la primaire, puisqu'il y avait Jean-Michel Baylet, du Parti Radical de gauche?

Parce que je n'accepte pas le bipartisme, je ne fais pas allégeance à la gauche. Je n'appartiens pas au PS, je dénonce ses ambiguïtés et souvent son sectarisme. Vous croyez que j'aurais fait tout cela, cette décennie de combat, y compris contre des gens que je respecte, pour construire une indépendance, et que je renierai ces années et ces efforts, pour aller dealer avec les uns ou avec les autres ?

Ni de près, ni de loin, ni aujourd'hui, ni demain, je ne dealerai avec qui que ce soit, parce que pour moi, tout doit être clair et transparent aux yeux des Français. Je défends une majorité nouvelle, et je veux donc en débattre contre les deux majorités traditionnelles, qui l'une et l'autre, sont et seront dans une situation d'impasse et d'impuissance.

Contrairement à 2007, vous vous prononcerez pour le second tour? 

Si jamais je n'étais pas au 2nd tour, et je ferai tout pour y participer, je me prononcerai.

C'est un regret, une leçon à propos de votre choix de 2007?

En 2007, j'ai annoncé publiquement que je ne voterais pas Nicolas Sarkozy, au point que la plupart des élus de notre mouvement se sont offusqués et sont partis rejoindre le pouvoir. Ce ne fut pas facile. Au fond de moi, j'avais aussi la certitude que Ségolène Royal ne pouvait pas faire la politique nécessaire.

En 2012, vous ferez plus que ça?

Oui. Des millions de Français, plus nombreux qu'il y a cinq ans, attendent une alternance sans ambiguïté, mais une alternance qui ne se réduise pas au Parti socialiste. C'est dans ce combat que je suis engagé et je l'assumerai.

 

3.- 

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Opération de terrain du MoDem 92 : 15 000 tracts distribués en 2 heures !

14 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/bayrou-expression-directe.jpg

 

Comme il en a été convenu lors de la séance du conseil départemental du 4 octobre 2011, la première opération de terrain départementale du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine a lieu :

ce Samedi 15 octobre 2011 de 10 heures 30 à 12 heures 30

Cette opération de terrain mobilise toutes les forces vives du département par quatre rassemblements massifs en quatre communes du département :

Bourg-la-Reine ; Courbevoie-La Défense ; Issy-les-Moulineaux ; Rueil-Malmaison.

Il s'agit pour nous de réussir ce premier rassemblement autour de François Bayrou et du triptyque: « Produire, instruire, construire ».

 

 QUATRE COMMUNES

 15 000 TRACTS

 500 AFFICHES

Bourg-la-Reine

Point de rendez-vous : place de la Gare du RER

Contact sur place : Fabrice Borel-Mathurin : 06 63 41 62 49 Référent zone : Fabrice Borel-Mathurin : 06 63 41 62 49

Participent à cette opération les sections de Bagneux, Bourg-la-Reine, Chatillon, Clamart Fontenay-aux-Roses, Montrouge, Sceaux.

Issy-les-Moulineaux

Point de rendez-vous : place de la Mairie

Contact sur place : Sandra Levoyer : 06 34 19 34 62

Référent zone : Jeanne Defranoux : 06 63 00 71 71

Participent à cette opération les sections de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Meudon et Vanves.

Rueil-Malmaison

Point de rendez-vous : place de L’Eglise

Contact sur place : Antoine Weil : 06 07 16 48 91

Référent zone : Jeanne Defranoux : 06 63 00 71 71

Participent à cette opération les sections de Chaville, Garches, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Sèvres, Vaucresson, Ville-d’Avray.

Courbevoie - Parvis de la Défense

Point de rendez-vous : devant le CNIT

Contact sur place : Christophe Grébert : 06 10 14 88 20

Référent zone : Michel Môme : 06 74 40 82 84

Participent à cette opération les sections d’Asnières, Bois-Colombes, Clichy, Colombes, Courbevoie, La-Garenne-Colombes, Levallois, Nanterre, Puteaux, Suresnes.

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Colombes : Impôts locaux toujours en hausse !

13 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.ps13.fr/upload/communiques/communique-du-groupe-faire-10089.jpg

 

5 octobre : Les feuilles de Taxe d'Habitation arrivent chez les Colombiens : hausse des bases de calcul de 2%, taxe spéciale d'équipement augmentant de 233% incluant une taxe spéciale pour le Grand Paris (7 Eur - espérons que le métro passe à Colombes!), forte baisse des frais de gestion (1% au lieu de 4,4% !): au final, même si le taux communal et le taux départemental (cette année la part départementale s'ajoute à la part communale) restent inchangés, on constate en moyenne une hausse de 3%.  Date limite de paiement : 15/11/2011.

 

30 août : Les feuilles de Taxes foncières arrivent chez les Colombiens : hausse des bases de calcul de 2%, cotisations départementale et régionale en hausse, taxe spéciale d'équipement augmentant de 300% incluant une taxe spéciale pour le Grand Paris (8 Eur), forte baisse des frais de gestion (3% au lieu de 8%!) : au final, même si les taux communaux et d'ordures ménagères sont inchangés, on constate en moyenne une hausse de 1,5%.  Date limite de paiement : 15/10/2011.

 

Avec 2,3% en moyenne en 2011, et après +1,5% en 2009 et + 7,5% en 2010, les impôts locaux des Colombiens continuent d'augmenter.

 

Au total, encore une forte croissance des recettes fiscales de la Ville de Colombes.

 

2010 : Impôts locaux à Colombes

 

2009 : Taxes foncières : +3% à Colombes

 

 

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Produire, Instruire, Construire

12 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/portrait-bayrou/bayrou-expression-directe.jpg

Découvrez le clip du Mouvement Démocrate, diffusé jeudi 13 octobre sur France 5 dans le cadre de l'émission Expression Directe. 

Ce clip est consacré aux trois axes forts portés par François Bayrou (Produire, Instruire, Construire), qu'il développe dans son livre paru cet été et en tête des ventes "2012 État d'urgence".



EXPRESSION DIRECTE - 111011 - PRODUIRE INSTRUIRE... par mouvementdemocrate

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MoDem et primaires

11 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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Le porte-parole du MoDem, Yann Wehrling, a estimé mardi que l'orientation à gauche des primaires PS-PRG et la surenchère des finalistes autour d'Arnaud Montebourg confortaient le parti de François Bayrou dans la nécessité de proposer aux Français "un projet réformiste".

"C'est une réussite du PS d'avoir réussi à mobiliser une partie importante de son électorat pour départager leurs candidats à la présidentielle", a reconnu M. Wehrling lors du point de presse hebdomadaire du MoDem.

Mais le système des primaires est loin d'être la panacée pour le porte-parole du MoDem car, a-t-il dit, "il demeure un instrument de la bi-polarisation du paysage politique".

De plus, a ajouté M. Wehrling, "ces primaires ne sollicitent qu'une partie de l'électorat socialiste, et pas forcément le plus modéré, comme on a pu le constater avec le résultat assez modeste de Manuel Valls et celui très important d'Arnaud Montebourg".

"Le message de cette primaire, c'est de dire aux candidats: si vous étiez tentés par des idées trop réformistes, n'y pensez plus et restez dans une option très à gauche", a-t-il résumé.

Conséquence, a-t-il dit, "les deux prétendants du second tour, François Hollande et Martine Aubry, font de la surenchère pour séduire l'électorat de Montebourg et l'on peut se demander si cette orientation est souhaitable pour le pays".

Pour lui, il ne s'agit d'ailleurs pas du premier signal allant dans ce sens d'une inclinaison à gauche.

"Le premier était l'adoption du projet socialiste, qui contenait un certain nombre de propositions qui ne tenaient absolument pas compte de la situation économique de notre pays, en termes de dépense publique", a-t-il fait valoir.

"Le deuxième concerne François Hollande qui, après avoir annoncé des mesures réalistes, a présenté des propositions de dépense publiques nouvelles, comme des emplois nouveaux dans l'Education, qui rompent totalement avec les équilibres budgétaires."

"Tout cela ne peut que nous conforter dans l'idée que la démarche du MoDem a toute sa raison d'être. Parce que de toute évidence, nous avons besoin d'un projet réformiste en France et le PS ne s'engage pas à en être le représentant", a-t-il conclu

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Hervé Morin

10 Octobre 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.nouveaucentre.fr/sites/default/fck_files/image/sitejphm.jpg

 

Hier, à Issy-les-Moulineaux, la journée parlementaire du Nouveau Centre a mal commencé pour Hervé Morin. Seul en lice depuis la défection de Jean-Louis Borloo le 2 octobre dernier, le président du Nouveau Centre n’a pas reçu tous les soutiens qu’il espérait. Présents : une vingtaine de parlementaires nouveau centre ou apparenté. Et justement, c’est un "apparenté" qui a lancé la première pierre : "Je soutiendrai François Bayrou en 2012", annonce fièrement Philippe Folliot, député du Tarn et membre de l’Alliance centriste de Jean Arthuis. A la sortie de la réunion à huis clos menée par Hervé Morin et Yvan Lachaud, président du groupe NC à l’Assemblée, la révélation fait mal. "Un seul député a dit cela", se justifiera plus tard Hervé Morin, "et un apparenté en plus", peste-t-il. L’important n’est pas là pour les dirigeants du Nouveau Centre, persuadés qu’il existe un espace "de centre droit" à l’élection présidentielle. "Il y a une déception chez les électeurs de droite et du centre qui ne veulent pas voter Nicolas Sarkozy au premier tour mais qui ne sont pas socialistes", explique Jean Dionis du Séjour, député du Lot-et-Garonne. Et François Bayrou ? "Voter Bayrou, c’est voter socialiste", répète en boucle Hervé Morin qui assure que l’avenir du MoDem se joue à gauche. "Si ils veulent un groupe à l’Assemblée, c’est la gauche qui le leur donnera", soutient le président du NC accusant presque le président du MoDem de ne pas être clair face à ses électeurs. "François Bayrou ne lèvera pas l’ambiguïté sur ses consignes de vote au second tour." "Il va rester dans le ni-ni", ajoute un proche qui revendique lui aussi son appartenance au "centre droit."

Au cours du déjeuner, l’ambiance se détend. Moins agressif avec les journalistes, Hervé Morin redit toute sa détermination. Selon lui, on ne peut prévoir ce qu’il se passera en mai 2012. Il prend pour exemple les 17% de François Bayrou en 2007 et ceux d’Arnaud Montebourg à la primaire socialiste de dimanche dernier, "Tous deux crédités respectivement de 6 et 4% dans les sondages". "Il faut tenir le cap, les Français ne sont pas figés", espère-t-il.

A l’heure du café, Luc Chatel fait son entrée. Très bien accueilli par André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux, il a échangé quelques mots avec Charles de Courson pour s’éclipser très vite, avant même le début de la table ronde sur l’éducation, pourtant raison officielle de sa venue…Patrick Ollier, le ministre chargé des relations avec le Parlement est aussi présent et François Fillon conclut la journée. Un bon échantillon du gouvernement, dont François Sauvadet, lui-même centriste et ministre de la fonction publique. "Nous faisons partie de la même majorité" assure le ministre en balayant d’une main la supposée candidature d’Hervé Morin : "Je ne l’ai pas entendu se déclarer, ose-t-il. "S’il le faisait, je l’en dissuaderais, c’est complètement prématuré". De son côté, le quinquagénaire semble prêt malgré tout : "J’ai la volonté, j’ai la détermination, j’ai un projet, j’ai écrit un livre", résume-t-il, sérieux. Il devrait annoncer sa candidature avant Noël, à moins que l’on ne l’en dissuade…

(c) LCP

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