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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Bayrou sur France Inter ce Dimanche à 18h10

21 Octobre 2012, 01:06am

Publié par MoDem-Colombes

http://radiofrance.live.brainsonic.com/tsp/images/uploads/Bayrou-prelive.jpg

 

"Il s'agit de faire réussir le pays, non de faire échouer un camp". "Je défends et défendrai toujours ce que je crois juste pour mon pays, sans dévier d'un millimêtre". "Jean-Louis Borloo veut faire un mouvement de droite, qui veut prendre le pas sur l'UMP qu'il veut faire exploser; Le centre, ce n'est pas la droite, et ce n'est pas la gauche". L'UDI relance la bataille des droites. Préparer ainsi 2017, c'est à des années-lumière des angoisses,des inquiétudes que ressentent les Français".   "Ce n'est pas un affrontement UDI/UMP qui va résoudre les problèmes gravissimes que traversent la France).


 Quelques heures après l'assemblée constituante de l'UDI, François Bayrou est l’invité de Tous Politique sur France Inter dimanche de 18h10 à 19h00 (France Inter, Le Monde, AFP). Vos questions sur Facebook, Twitter (#TousPol) ou dans les commentaires : 

http://touspolitiques.franceinter.fr/emissions/francois-bayrou-president-du-modem

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Des déséquilibres dans le budget 2013

20 Octobre 2012, 07:03am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/yann_Wehrling_copie.jpg

 

Yann Wehrling pointe des « déséquilibres » dans le budget 2013

Yann Wehrling, porte-parole du Mouvement Démocrate, a pointé mardi 16 octobre « des déséquilibres » dans le projet de budget 2013 qui, selon lui, représentent « potentiellement des dangers pour l’avenir », malgré un « objectif louable de réduction des déficits » affiché par le gouvernement.

« Le très attendu budget 2013 présenté par le gouvernement au Parlement a un objectif louable de réduction du déficit public à 3% du PIB », constate Yann Wehrling. « Pour autant, il recèle des déséquilibres qui sont potentiellement des dangers pour l’avenir », ajoute-t-il.

« Le premier déséquilibre » se situe « entre la réduction des dépenses publiques qui demeure trop modeste, et celui des impôts nouveaux qui constituent une part trop importante de l’effort demandé au pays », explique Yann Wehrling.

Le second a trait à l’insuffisance de « la diversification des prélèvements nouveaux » : « Le refus, trop idéologique, de recourir à une augmentation de la TVA, mériterait d'être remis en question. Il s’agirait en l’occurrence de se rapprocher des taux de nos voisins européens qui n’ont pas eu les mêmes réticences », fait-il valoir.

Enfin, « le troisième déséquilibre concerne la taxation augmentée des entreprises » : « Dans cette période de crise, l’obsession prioritaire de tout gouvernement devrait être le soutien à l’activité économique et aux entreprises. Les solliciter en pareille période ne peut que comporter des risques de non reprise économique », souligne Yann Wehrling.

Pour le porte-parole du Mouvement Démocrate, « ce projet de budget manque donc d’une vision claire quant aux deux autres grands axes qui devraient l’accompagner : le soutien à l’activité économique d’une part et les réformes de l’Etat par ailleurs ». Il appelle le gouvernement à aller « au plus vite » dans le sens de « l’exemple allemand du contrat compétitivité-emploi » et de s’engager « dans la réforme et la réorganisation des missions de l’Etat et des collectivités locales, source d’importantes réductions de la dépense publique ».

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Bayrou : trop d'appel à l'impôt

15 Octobre 2012, 15:22pm

Publié par MoDem-Colombes

FBayrou.jpg

 

Le président du MoDem François Bayrou a indiqué lundi qu'il n'aurait pas voté le budget s'il était encore à l'Assemblée en critiquant un recours trop important du gouvernement à l'impôt pour rétablir les finances publiques.

Aurait-il voté le budget s'il était toujours député ? "Non, parce qu'il y a trop d'impôts", a répondu l'ex-candidat à la présidentielle sur France Inter.

"On est à peu près dans les chiffres que l'on devait chercher, c'est à dire 30 milliards d'euros par an de baisse du déficit. Mais j'avais proposé un 50/50. Un baisse des dépenses publiques pour la moitié et une augmentation des recettes pour l'autre moitié. Et je trouve qu'on fait trop appel à l'impôt et que cela va être un problème pour le climat du pays", a-t-il expliqué.

"C'est la première fois qu'un gouvernement de gauche pose la question de la baisse des dépenses publiques, c'est un très grand pas en avant", a tenu a souligné le leader centriste, qui a voté Hollande au second tour de la présidentielle.

"Mais, a-t-il aussitôt ajouté, ce que je dis au gouvernement, c'est qu'on ne rétablit pas l'équilibre des finances publiques en faisant appel principalement aux impôts parce qu'on est déjà le pays le plus exposé à la pression fiscale de tous les pays européens".

"Il y a donc à faire quelque chose qui pour l'instant n'est pas entamé, qui est une redéfinition de l'Etat, de ses missions et de sa manière d'agir", a-t-il jugé.

L'ancien député béarnais a critiqué, de ce point de vue, "le tour pris par les discussions budgétaires".

"C'est une multiplication d'amendements pour augmenter les impôts, a-t-il regretté tout en considérant que certains n'étaient pas absurdes, comme la taxation des oeuvres d'art, même s'il a jugé les taux proposés trop élevés.

"Je considère que le PS ne va pas dans le sens des orientations les plus justes que François Hollande esquisse. C'est dans son propre parti qu'il trouve des résistances à des réalités qu'il a lui-même diagnostiquées et sur lesquelles il s'exprime selon moi assez justement", a-t-il constaté.

Pour le patron du MoDem, "la France va avoir besoin d'un centre équilibré pour jouer ce rôle d'orientation juste pour le pays".

(c)AFP

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Prix Nobel de la Paix à l'UE

13 Octobre 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

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François Bayrou, président du MoDem, a salué le prix Nobel de la paix accordé à l'Union européenne, dans laquelle il voit "l'entreprise historique la plus pacifique de tous les temps".

"En cela, le comité Nobel ne pouvait pas choisir plus justement", a dit l'ancien ministre centriste. "Parce qu'on a le nez sur l'événement et qu'on vit davantage les difficultés quotidiennes que la dimension historique, on perd de vue ce que cette oeuvre a d'unique dans l'histoire des hommes."

"D'habitude, les rassemblements entre peuples ou entre pays sont le résultat de la guerre et en tout cas de la domination des plus puissants sur les plus faibles", a observé l'ex-candidat à l'Élysée. "C'est la première fois dans l'histoire que des peuples se rapprochent librement et le font dans une perspective de paix." "Car l'UE - et c'est sans précédent - n'a développé aucune volonté de domination sur aucun autre peuple ou région", a-t-il insisté. "Son seul but est de défendre la liberté de ceux qui la forment et leurs valeurs."

"Donc, si une oeuvre politique et historique méritait d'être distinguée, c'est bien celle qu'ont voulue après la guerre les Schumann, Monnet, Adenauer, de Gasperi... Ils ont été des précurseurs et des fondateurs d'une démarche de paix grâce à laquelle le monde est meilleur", a ajouté François Bayrou, dont le parti a fait de la construction européenne un de ses thèmes majeurs.

Interrogé sur la proclamation de ce prix alors que l'UE traverse des tourmentes, il a commenté : "C'est peut-être quand les choses vont mal qu'on mesure à quel point elles sont précieuses."

http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/2012/press.html


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Bayrou sur BFMtv/RMC ce vendredi de 8h30 à 9h00

11 Octobre 2012, 21:43pm

Publié par MoDem-Colombes

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54% des Français trouvent que Bayrou incarne le plus les idées et les valeurs du centre

7 Octobre 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.atlantico.fr/sites/default/files/u15875/capture_decran_2012-10-04_a_18.36.32_2.png

 

Pour les Français, c'est François Bayrou qui incarne le mieux les idées et les valeurs de centre (54%). Le fruit d'une longue présence dans la vie politique française. Il devance ainsi très largement Jean-Louis Borloo (34%) et Hervé Morin (12%).

Atlantico : Qui est la personnalité politique la mieux placée pour représenter les valeurs du centre ?

Jérôme Fourquet : Il faut déjà remettre les choses dans leur contexte : si nous avons posé la question, c'est parce que l'on vient d'assister à la création réussie de l'UDI, l'Union des Démocrates et Indépendants de Jean-Louis Borloo. Il s'est mis en position de vouloir incarner le centre, de vouloir refonder l'UDF. Face à cela, François Bayrou a rassemblé ses troupes le week-end dernier, tout en proposant à Jean-Louis Borloo des primaires pour savoir lequel des deux serait capable d'incarner un centre indépendant pour les prochaines échéances présidentielles.

Ce sondage montre que François Bayrou est toujours en tête (54%), loin devant Jean-Louis Borloo (34%) et Hervé Morin (12%), lorsqu'il s'agit de dire qui représente les valeurs et les idées du centre. Il profite d'un capital qu'il s'applique à conserver après une histoire politique avec les Français particulièrement nourrie : il a représenté le centre à trois élections présidentielles consécutives en 2002, 2007 et 2012 ! Fort de cela, il apparaît à une courte majorité comme la personnalité qui représente le mieux les valeurs du centre.

Jean-Louis Borloo obtient un score plus timoré. Il a toutefois complètement éclipsé Hervé Morin. S'il est derrière François Bayrou, avec 34%, il n'est cependant pas tout à fait distancé.

 

Comment expliquer cette rupture entre électeurs de gauche, qui voient le centre incarné par François Bayrou, et ceux de droite, qui voient plus Jean-Louis Borloo jouer ce rôle ?

L'électorat de François Hollande cite aux trois quarts François Bayrou. L'électorat de Nicolas Sarkozy cite Jean-Louis Borloo à 61%. Derrière ce clivage se pose la question de la définition du centre. Nous avons posé la question sans préciser ce qu'il fallait entendre par centre. Chacun y voit donc le sens de ce qu'il a l'habitude de percevoir.

Pour les électeurs de François Hollande, le centre est plus perçu comme un supplétif de la droite. François Bayrou et ses volontés d'indépendance sont donc tout désignés. A l'inverse, l'électorat de droite conçoit un centre plus traditionnel, c'est à dire un centre-droit qui s'aligne régulièrement sur les positions de l'UMP. C'est donc vers Jean-Louis Borloo que se dirige leur identification du centre.

Les électeurs du Front national semblent être les plus partagés entre les trois personnalités, beaucoup plus répartis entre François Bayrou, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin. Comment l'expliquer ?

Effectivement, c'est l'élément intéressant : ils sont beaucoup plus partagés que les autres électorats pour une raison toute simple : ils sont l'électorat le plus éloigné des enjeux centristes. A gauche, le centre indique l'indépendance, à droite, il indique le partenariat... alors que pour le Front national, il y a plus d'indifférence qu'autre chose.

 

Les différentes catégories de populations accordent-elles la même représentativité du centre à ces personnalités ?

François Bayrou fait de meilleurs scores chez les femmes : 59%, contre 49% chez les hommes. Il marque aussi plus de points chez les jeunes, plutôt que chez les personnes âgées. Ce sont des catégories qui sont habituellement plus éloignées de la vie politique. C'est donc une prime à la visibilité, à la notoriété et à l'ancienneté d'implantation dans le paysage politique. Jean-Louis Borloo est ancien aussi, mais il reste moins médiatisé et moins symbolique du combat centriste dans l'esprit des Français.

Alors qu'il sort d'une longue série de défaites électorales, et qu'il est à la tête d'un parti exsangue dépourvu d'élus, François Bayrou devrait être en mesure de faire fructifier ce capital de représentativité du centre quand Jean-Louis Borloo va devoir avant tout monter en puissance. Il peut profiter de l'existence d'un groupe parlementaire et d'élus locaux qui se feront entendre et réussiront peut-être à représenter une offre politique intéressante autour de l'UDI.

 

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Proposition de Bayrou pour un rassemblement du centre

4 Octobre 2012, 14:05pm

Publié par MoDem-Colombes

bayrouborloo

 

Chers amis,

 

La question du centre dans la vie politique française agite les états-majors et parfois les médias. Je veux vous faire part, clairement et directement, de mon sentiment.

 

D’abord, il faut avoir les idées claires : nous sommes le courant démocrate français. Et nous assumons d’être au centre.

Qu’est ce que le centre ? Le centre, c’est une résistance, c’est une certaine idée de la politique, et c’est un projet.

 

C’est une résistance d’abord au bipartisme, à l’idée que, quelles que soient les positions de fond des uns et des autres, on est systématiquement, parce qu’on appartient à un camp, pour les uns et contre les autres. Cette bipolarisation de tous les instants, parce qu’elle caricature le débat politique et empêche de se poser les bonnes questions, joue contre l’intérêt même de notre pays. Et ces dernières années, il n’est qu’un mouvement qui ait réellement résisté à cette dérive, c’est le nôtre.

 

Le centre, c’est une certaine idée de la politique fondée sur des valeurs : pour qu’un pays avance, il faut premièrement lui dire la vérité ; et il faut ensuite, particulièrement en période de crise, que les forces politiques différentes acceptent, d’une manière ou d’une autre, de coopérer, et de prendre leur part de responsabilité dans le destin du pays. C’est donc une certaine idée de l’unité nationale.

 

Le centre, enfin, c’est un projet : la société doit se construire comme une unité, ce qui interdit les affrontements de race, de religion, de classe sociale. Pour nous, les nations doivent s’unir au sein de l’ensemble européen, les générations être solidaires, par exemple pour l’environnement, et les peuples se gouverner par la conscience et la responsabilité des citoyens.

 

Une résistance, une certaine idée de la politique, un projet. C’est la ligne du Mouvement Démocrate. Et pour ma part, je suis décidé à ne jamais y manquer. Car je sais que dans la crise sans précédent que rencontre notre pays, il aura le plus grand besoin d’une démarche politique de cette nature. La France a besoin de centre pour traverser la crise.

 

Nous sommes solides dans notre identité et dans nos idées. Et en même temps, nous sommes ouverts à d’autres.

 

Un regroupement du centre droit se forme. Nous pouvons parfaitement travailler avec lui car nombre de ceux qui le composent ont eu des liens avec nous, même s’ils ont choisi un autre chemin. Nous sommes donc ouverts à un partenariat entre le Modem et l’UDI.

 

De la même manière, nous serons ouverts à une coopération avec tous ceux qui, venant du centre gauche, ou de l’écologie réaliste, choisiront eux aussi la voie de l’indépendance.

 

Le centre ne pèsera dans la vie politique française que s’il accepte une démarche d’unité entre tous ceux qui croient dans son avenir.

 

La condition de l’unité, que nous acceptons par avance, et que nous demandons pour nous-mêmes, c’est que chacun soit respecté dans son parcours, dans sa liberté de jugement, et que toutes les sensibilités y trouvent leur place.

 

Si ce partenariat se met en place, alors nous devrons réfléchir ensemble à son mode de fonctionnement et à son organisation, y compris même la perspective de double appartenance, sous réserve de réciprocité. D’ores et déjà, je trouverais intéressant que ces formations préparent ensemble les prochaines élections locales, et européennes.

 

Telle est la démarche que je vous propose, dont nous débattrons, et que, je l’espère, nous partagerons et nous préciserons. Une démarche par étapes : dialogue, partenariat, unité.

 

L’unité du centre est une nécessité pour l’avenir. Nous sommes prêts à y participer. Et nous proposons la méthode, de respect réciproque et de rassemblement par étapes, pour y parvenir.

 

Chaleureusement à vous.

 

François Bayrou

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Entretien de Bayrou à Ouest France

28 Septembre 2012, 18:09pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Le MoDem tient son université de rentrée, ce week-end, à Guidel (Morbihan). Son candidat malheureux à la présidentielle défend certaines réformes engagées et croit toujours à un centre allié d'une majorité réformiste.

 

Vous aviez annoncé qu'à titre personnel vous voteriez François Hollande. Vous le referiez ?

La France avait besoin d'alternance ! Le même parti était au pouvoir depuis dix ans et la situation du pays s'aggravait. De surcroît, les thèmes choisis par Nicolas Sarkozy étaient porteurs d'affrontements sur les sujets les plus brûlants. Si le président de la République, celui qui devrait rassembler, se met à exciter un pays en crise qui ne demande qu'à flamber, alors on va vers de graves accidents.

Et sur le fond ?

Ce qui est frappant, c'est le bouleversement que nous allons vivre : c'est la gauche qui va devoir expliquer au pays les réformes difficiles qu'il faut faire et auxquelles jusqu'alors elle s'opposait. François Hollande est aujourd'hui caricaturé. Mais les choix qu'il annonce, s'il les mène jusqu'au bout, seront de grande portée. Toutefois, il va être handicapé par deux éléments : il ne l'a pas annoncé aux Français pendant la campagne et il y a des incohérences entre des orientations justes et des décisions déraisonnables, comme de recruter 40 000 enseignants en une seule année, ou de trop faire appel à l'impôt.

Quel rôle vous verriez-vous jouer dans cette conversion de la gauche ?

Ce qui m'intéresse, ce n'est pas la gauche, c'est notre pays. Il n'y a plus de gauche au sens unitaire du terme. Il y a une fracture entre la gauche qui choisit la dépense publique et récuse les réformes, et la gauche réformiste, celle que j'ai toujours appelée de mes voeux. De même qu'à droite, l'omniprésence des thèmes d'extrême droite fait qu'il n'y a plus une droite mais deux. Tout ceci va dans le sens de la nécessité d'une majorité réformiste pour soutenir une politique réformiste. J'y vois un espoir que je partage avec beaucoup de gens de l'Ouest.

Et l'initiative de Jean-Louis Borloo de fédérer le centre droit va-t-elle dans ce sens ?

J'ai une vision plus large et plus ambitieuse pour le centre. Le centre ne peut pas être d'un seul côté, autrement il n'est pas le centre. Car il est impossible de réaliser les réformes si on continue la guerre civile perpétuelle droite contre gauche. La vocation du centre est de dépasser cette caricature et de faire vivre ensemble des sensibilités différentes, plutôt de droite, plutôt de gauche, et aussi centrales.

Indépendance qui vous a conduit dans une impasse...

Ne nous laissons pas arrêter par des difficultés passagères. Si le centre veut peser, il faut qu'il soit uni et qu'il y ait tout le monde. Un grand courant politique se définit toujours par rapport à lui-même et pas par rapport aux autres.

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Rentrée politique de Bayrou

23 Septembre 2012, 09:12am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.leparisien.fr/images/2012/09/23/2177299_gold_640x280.jpg

 

http://www.itele.fr/emissions/magazine/le-grand-rendez-vous/video/34743

 

"J'ai toujours été un militant de l'unité du centre qui est la condition indispensable pour que le centre existe dans la vie politique française".


"Il y a deux mouvements principaux du centre maintenant : il y a cette organisation du centre droit qui est en train de se mettre en place (l'UDI) et nous (le MoDem) qui portons l'idée d'un centre indépendant. Alors, faisons-le ensemble".


"Je dis à Jean-Louis Borloo et aux autres : le centre politique et démocratique n'existera en France que lorsqu'il sera uni. Cela veut dire que tous ceux qui ont fait la preuve de leur attachement à cette idée doivent pouvoir s'y retrouver sans se renier.Ceux qui sont plus à droite défendront leur position à l'intérieur d'un ensemble, ceux qui veulent un centre indépendant le feront aussi... La ligne politique, nous la définirons ensemble".

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Lettre de François Bayrou

22 Septembre 2012, 01:29am

Publié par MoDem-Colombes

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Chers amis,

En ces semaines de rentrée, le Mouvement Démocrate va affirmer son identité et sa vision de l'avenir pour notre pays.

Je vous invite à participer activement à cette réflexion, ouverte à tous nos adhérents et sympathisants, et dont notre université de rentrée, vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 septembre à Guidel-Plages (Morbihan) sera un moment important.

Nous débattrons vendredi soir de la crise violente que traverse le monde, et particulièrement cette année le monde arabe et musulman (en particulier avec Ahmed Chebbi, président du parti républicain tunisien et Antoine Sfeir, président du centre d'études et de réflexion sur le Proche-Orient).

Nous aurons dans la journée du samedi plusieurs débats sur la situation économique de la France (avec les économistes Nicolas Bouzou, Xavier Timbeau, Elisabeth Lulin, Olivier Lecomte, avec Véronique Descacq, secrétaire nationale de la CFDT), sa situation politique, les orientations de la nouvelle majorité, les mouvements de la société française et les populismes qui la traversent (avec Dominique Reynié, Michel Verpeaux, Jean-Pierre Rioux et Henri Malosse).

Nous rencontrerons plusieurs leaders européens (Guy Verhofstadt, Francesco Rutelli, Gérard Deprez, Gianluca Susta) et journalistes (Quentin Dickinson) sur l'état de l'Europe et ses perspectives, sur notre vision de son avenir, qui ne ressemble pas à la pensée indécise et molle qui règne depuis des années sur notre Union européenne.

Et dans la soirée, nous organiserons un débat approfondi sur la situation du centre en France, et sur l'identité et la vocation du MoDem, autour de nos responsables et de nos amis : Marielle de Sarnez, Jacqueline Gourault, Jean-Luc Bennahmias, Robert Rochefort, Jean Lassalle, Jean-Marie Vanlerenberghe, Nathalie Griesbeck, Marc Fesneau, Bernard Bosson, Alain Lambert, Jean-Jacques Jegou, Yann Wehrling, les élus et les parlementaires nationaux et européens. Les participants à notre université de rentrée prendront toute leur part à cette réflexion commune.

Le dimanche matin, plusieurs personnalités « hors norme », (Jean-Claude Casanova, Jean-François Kahn, Philippe Bilger, Jean-Jacques Aillagon) confronteront leur vision de la situation de la France, de l'Europe et du monde.

Enfin, je conclurai ces journées par un discours (par ailleurs télévisé) dimanche en fin de matinée.

Pour ouvrir cette semaine, je participerai ce dimanche matin 23 septembre au Grand Rendez vous d'Europe 1, entre 10 h. et 11 h.

Je veux simplement vous soumettre deux réflexions préalables : chaque jour, la situation du pays apparaît plus clairement à tous les citoyens, dans toute sa gravité, bien éloignée du climat de la campagne présidentielle, et au contraire absolument en phase avec ce que nous avons dit aux Français pendant ces mois décisifs du printemps 2012. L'interrogation de nos concitoyens sera très vite : « pourquoi ne nous a-t-on pas dit la vérité ? » et « qui nous avait mis en face de la réalité avec une stratégie crédible ? ».

Parce que cette situation va se révéler d'une gravité sans précédent, le MoDem a une responsabilité particulière : non seulement parce que nous avons vu juste, et parlé vrai, mais aussi parce que notre choix politique, c'est de dépasser la guerre d'une moitié du pays contre l'autre, et de faire vivre, travailler et militer ensemble des femmes et des hommes venus de traditions différentes. Cela, nous sommes les seuls à le proposer aux Français. Et cela sera indispensable, inéluctable, pour l'avenir de notre pays.

Bien entendu, nous sommes ouverts à toutes les rencontres, à tous les efforts de rassemblement, et nous le disons en particulier, mais pas seulement, à ceux qui se situent au « centre droit ». Nous sommes favorables à tous les rapprochements, locaux bien sûr, et nationaux, pourvu qu'on n'oblige personne à renier ses choix et son identité, et qu'on comprenne que, pour nous en tout cas, le centre ne trouvera son influence que s'il est décidé à porter une vision de l'avenir sans exclusive et sans fermeture.

Je vous invite à participer à cette réflexion, avec engagement et foi dans l'avenir. Je vous dis mon amitié.

François Bayrou


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