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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Université de rentrée: les invités

20 Septembre 2012, 21:00pm

Publié par MoDem-Colombes

L’Université de rentrée approche.
Elle aura lieu du vendredi 28 au dimanche 30 septembre à Guidel-plages, dans le Morbihan, avec les invités suivants  :
  • Jean-Jacques AILLAGON, ancien ministre de la culture et de la communication
  • Jean-Luc BENNAHMIAS, député européen, vice-président du Mouvement démocrate
  • Philippe BILGER, ancien avocat général près la Cour d’appel de Paris
  • Bernard BOSSON, ancien ministre
  • Nicolas BOUZOU, économiste, directeur d’Astérès, membre du Conseil d’analyse de la société auprès du Premier ministre
  • Jean-Claude CASANOVA, économiste, membre de l’Institut, directeur de la revue Commentaire
  • Ahmed Néjib CHEBBI, président du Parti républicain tunisien, membre de l’Assemblée constituante
  • Gérard DEPREZ, sénateur belge, président du Mouvement des citoyens pour le changement
  • Quentin DICKINSON, journaliste, correspondant de Radio-France à Bruxelles
  • Marc FESNEAU, secrétaire général du Mouvement démocrate
  • Jacqueline GOURAULT, sénatrice du Loir-et-Cher, vice-président de l’Association des maires de France, vice-présidente du Mouvement démocrate
  • Sandro GOZI, député, vice-président du Mouvement fédéraliste européen italien
  • Jean-François KAHN, journaliste
  • Alain LAMBERT, ancien ministre du budget
  • Jean LASSALLE, député des Pyrénées-Atlantiques, vice-président du Mouvement démocrate
  • Olivier LECOMTE, professeur d’économie à l’Ecole centrale
  • Elisabeth LULIN, directeur général de Paradigmes et Caetera
  • Henri MALOSSE, président du Comité économique et social européen pour la période 2013-2015
  • Dominique REYNIE, professeur à Sciences-Po, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique
  • Jean-Pierre RIOUX, historien
  • Thierry ROBERT, député de la Réunion
  • Robert ROCHEFORT, député européen, vice-président du Mouvement démocrate
  • Francesco RUTELLI, sénateur, ancien ministre de la culture d’Italie, ancien maire de Rome
  • Marielle de SARNEZ, députée européenne, 1ère vice-présidente du Mouvement démocrate
  • Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient, président du Centre d’études et de réflexions sur le Proche-Orient
  • Gianluca SUSTA, député européen italien
  • Xavier TIMBEAU, économiste, directeur du département analyse et prévision de l’OFCE
  • Jean-Marie VANLERENBERGHE, sénateur du Pas-de-Calais, vice-président du Mouvement démocrate
  • Guy VERHOFSTADT, président du groupe ADLE au Parlement européen
  • Yann WEHRLING, porte-parole du Mouvement démocrate


* * *

Outre les interventions de nos invités en séances plénières, un débat de politique générale et plusieurs dizaines d’ateliers seront également organisés, autour de trois grands thèmes :

  • la préparation des élections municipales : quelle stratégie, comment s’implanter, comment développer des partenariats, communiquer avec efficacité…
  • le projet européen : quel modèle pour l’Europe, comment peser sur les affaires du monde…
  • l’actualité économique et sociale : l’état de l’école, la réforme des institutions, le pouvoir d’achat…


* * *

 

http://ur2012.mouvementdemocrate.fr/

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Bayrou fait sa rentrée, enfin!

20 Septembre 2012, 00:07am

Publié par MoDem-Colombes

http://photo.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-d-europe-1-soir/francois-bayrou-sur-europe-1/20043897-1-fre-FR/francois-bayrou-sur-Europe-1_scalewidth_630.jpg

François Bayrou, président du MoDem, fera sa rentrée politique dimanche, quelques jours après l’annonce de la création du nouveau parti centriste de Jean-Louis Borloo, l’Union des démocrates et indépendants. 

Le Grand Rendez-vous Europe1 – i>TELE – Le Parisien – Aujourd’hui en France

Tous les dimanches de 10h à 11h sur Europe 1 et i>TELE

Retrouvez l’émission dans son intégralité à l’issue de sa diffusion, sur europe1.fr et itele.fr et les meilleurs extraits dans l’édition de lundi du Parisien et d’Aujourd’hui en France.

A l’attention des télévisions : les images de l’émission sont sous embargo jusqu’à 11h

«Le Grand Rendez-Vous» sur Europe 1:l’émission politique la plus écoutée du week-end*.

* source : Médiamétrie 126 000 Septembre-Octobre 2011 Quart d’heure Moyen

 

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Vers une Union Politique ?

15 Septembre 2012, 21:18pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/MDS-PE-251109.jpg

Marielle de Sarnez : profitons du répit offert par la Banque centrale européenne et la Cour de Karlsruhe pour nous engager résolument vers l'Union politique.

 

Les occasions de se réjouir sont rares depuis trop longtemps en Europe pour ne pas se féliciter avec force des dernières bonnes nouvelles. Après la BCE qui a annoncé la semaine dernière la reprise de son programme d'achat de dette souveraine, c'est la Cour constitutionnelle allemande qui, en validant aujourd'hui le Mécanisme européen de stabilité, permet à la zone euro de respirer. Le MES est un progrès substantiel par rapport au FESF actuel puisqu'il permet d'abonder directement les banques en difficulté sans transiter par les budgets nationaux, ce qui permet d'éviter l'aggravation des déficits publics.

Les difficultés des banques sont largement dues à une dérèglementation absurde du secteur financier mais aussi à l'absence de supervision européenne sérieuse. Nous avons en 2009 réformé, ou plutôt commencé à instituer une supervision bancaire par la création de l'Autorité bancaire européenne. J'ai à l'époque estimé que cet organisme, qui ne fait que coordonner les régulateurs nationaux, était un premier pas insuffisant et qu'il faudrait au plus vite se diriger vers une supervision unique sous l'égide de la BCE. C'est clairement la seconde bonne nouvelle de la journée que d'entendre la Commission européenne nous proposer d'aller enfin dans cette direction de bon sens après les différents scandales qui ont émaillé l'été et démontré les failles du système actuel. 

Enfin, si nous voulons aller vers un rôle renforcé de la BCE et une mutualisation de la dette souveraine des Etats membres, c'est la méthode communautaire qui doit s'appliquer et ce sont les institutions européennes qui doivent être compétentes en la matière. Le stade de la coopération à huis clos entre Etats est dépassé et désormais le principe de démocratie seule doit prévaloir. 

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Le centre va finir par manquer à Hollande

12 Septembre 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-story/bayrou-hollande.jpg

On sait pourquoi François Hollande n’a pas saisi la main de François Bayrou, entre les deux tours. Mais, du coup, la réalité électorale ne recouvre pas la réalité politique et il y a une forme d’entourloupe dictée par la logique des blocs.

 

La majorité telle qu'elle est composée reflète-t-elle toujours la politique proposée par le Président? La question se pose parce que François Hollande dit maintenant clairement que c’est par «conviction» qu’il entend réduire les déficits –il parle à ce sujet de préalable à toute forme de redistribution.

 

François Hollande dit depuis longtemps que l’ennemi de la gauche, c’est le déficit, mais la flamme qu’il mettait dimanche soir à défendre cette conception, l’absence de compromis symbolique du genre «mon ennemi c’est le monde de la finance» font de l'interview de TF1 un vrai tournant sémantique, donc politique.

Surtout, en creux, son discours annonçait des réformes assez radicales du mode de financement de la sécurité sociale et du marché du travail.

Schröder, tabou de la gauche française

Si François Hollande est logique avec lui-même et si les mots et les chiffres ont un sens, il ne peut pas en être autrement. Le Président a promis un reversement de tendance de la courbe du chômage en 2014. On sait que pour que l’économie française (dans l’état actuel de sa législation du travail) crée plus d’emplois qu’elle n’en détruit, il faut une croissance minimum de 1,5%. François Hollande, dans une prévision qui reste optimiste, ne table plus que sur 0,8%. Pour que l’économie française crée des emplois avec 0,8% de croissance, il faut donc changer les règles de l’embauche et du licenciement.

En gros, faire ce qu’a fait Gerhard Schröder en Allemagne. Mais c’est encore, dans la gauche française, une référence détestée.

Pourtant, ce qu’a décrit en pointillé François Hollande, c’est ça. Il ne s’agit pas forcément de dérégulation libérale ou de précarisation généralisée… ce peut être des mécanismes dits de flexisécurité, avec le développement massif du chômage partiel, et de périodes de longue formation.

Le terme de flexisécurité a été utilisé pendant les campagnes de 2007 et 2012, mais c’est très difficile à mettre en place dans le cadre de notre habitude de la réforme par le conflit. Nos syndicats qui ont à la fois beaucoup de moyens, très peu de pouvoir et une assise populaire squelettique ne savent pas parler «réforme» avec un patronat cloisonné et frileux et jaloux de ses attributs.

Réalité électorale, réalité politique

Il reviendra donc très certainement au pouvoir politique de décider. Et là, on s’apercevra que la majorité électorale, issue du mécanisme de désistement réciproque entre le PS et le Front de Gauche, ne repose sur aucune réalité programmatique.

La majorité pour poursuivre les buts fixés par François Hollande depuis dimanche devrait, logiquement être composée du PS, des écologistes et du Modem (plus globalement du centre).

On sait pourquoi François Hollande n’a pas saisi la main de François Bayrou, entre les deux tours. Il fallait préserver le soutien franc et clair de Jean-Luc Mélenchon pour le second tour.

Mais, du coup, la réalité électorale ne recouvre pas la réalité politique et il y a une forme d’entourloupe dictée par la logique des blocs.

La réalité politique, c’est que François Bayrou avait un discours et des idées qui correspondent trait pour trait à ce que dit et ce que fait François Hollande depuis dimanche. L’absence de véritable centre indépendant au Parlement peut constituer, dans les mois et les années qui viennent, un handicap majeur pour François Hollande.

Le Président ne pourra pas longtemps continuer à s’appuyer impunément sur des accords électoraux devenus artificiels, qui tiennent par habitude, datent de l’époque PS/PCF, faits pour battre plus que pour gagner et qui sont désormais construits sur un désaccord politique fondamental.

Thomas Legrand

http://www.slate.fr/story/61631/hollande-majorite-programme-modem-verts-pcf-melenchon

 

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Interview de Bayrou au JDD

10 Septembre 2012, 21:18pm

Publié par MoDem-Colombes

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/politique/francois-bayrou62/8006962-1-fre-FR/Francois-Bayrou_pics_390.jpg

 

INTERVIEW - François Bayrou n'avait pas parlé depuis les législatives. Il étrille Nicolas Sarkozy, se dit prêt à soutenir François Hollande, mais prévient : "l'ouragan politique" menace.

 Vous n’avez plus parlé depuis le 17 juin en disant que vous alliez visiter le "pays du silence"… Qu’avez-vous entendu là-bas?
Ce recul était bienfaisant. Cela permet de décanter, de se réparer, et de voir l’essentiel. L’essentiel est là devant nous, c’est la situation extrêmement dégradée, terriblement inquiétante, de la France.

Comment analysez-vous votre défaite?
J’avais choisi la vérité. Or la campagne électorale a vu tous les sujets secondaires et anecdotiques passer au premier plan, et l’essentiel a été évité. C’est frappant quand on a sous les yeux la campagne présidentielle américaine où, au contraire, on parle de l’essentiel, de la situation économique, de la dette et du système social…

C’est la cause de votre défaite…
J’avais fait le pari de faire de la vérité partagée avec les Français le socle du changement. Mais il y a sans doute des moments où les peuples ne veulent pas entendre. Jean Peyrelevade l’avait dit quand il m’a rejoint : "Je ne sais pas si on peut être élu en disant la vérité, mais je sais qu’on ne peut pas gouverner si on ne l’a pas dite." C’était ma ligne. Peut-être n’ai-je pas trouvé les bons mots et le bon tempo. Mais, vous savez, dans une vie politique, une défaite n’est pas une chose si grave. Clemenceau, Mendès France, Mitterrand, Barre, Jospin, Juppé ont tous été battus avant de rebondir. L’essentiel, c’est de le reconnaître et d’être resté en cohérence avec ce qu’on croit.

Avez-vous eu envie de tout plaquer?
Non. Jamais. Selon moi, la politique, ce n’est pas un CDD, même long ; c’est l’engagement d’une vie.

«Hollande a été le bulletin de vote du non à un second mandat de Sarkozy»

Comment avez-vous ressenti la décision du PS de vous faire battre à Pau?
Je suis allé au bout de mes idées et j’en assume le prix. Beaucoup de gens, et pas seulement parmi mes soutiens, ont été fâchés de l’attitude du PS. Mais moi, j’ai vécu cela comme le prix de ma liberté. Cela prouvait à tous qu’il n’y avait aucune entente, aucune cuisine électorale. Cette liberté, vis-à-vis du pouvoir comme de l’opposition, c’est pour moi une chance et une grande responsabilité. Je n’ai plus de mandat parlementaire, je suis conseiller municipal de Pau, mais je garde un mandat de confiance vis-à-vis de millions de français. De surcroît, quand je vois un Parlement dans lequel ne figurent ni Alain Juppé, ni Martine Aubry, ni Ségolène Royal, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Marine Le Pen, c’est-à-dire tous ceux qui depuis des années ont capté la confiance des Français, je me dis qu’il y a un problème dans nos institutions…

Avec le recul, comment analysez-vous la victoire de François Hollande?
Il a été le bulletin de vote du non à un second mandat de Nicolas Sarkozy. Sa campagne était fondée sur cette seule ligne… Il a eu l’habilité de ne pas en dire beaucoup plus et de fredonner un couplet rassurant.

Sarkozy pouvait-il gagner?
Nicolas Sarkozy a fait un très bon score. Mais les thèmes qu’il avait choisis, les thèmes qui enflamment les uns contre les autres, étaient terriblement dangereux pour le pays. Sa stratégie électorale, c’était d’attiser les sentiments de rejet qui sont naturellement forts dans un peuple en crise. Et plus il a avancé dans la campagne, plus il les a alimentés. L’équipe Bush, aux États-Unis, avait théorisé cela : on gagne une élection en s’appuyant sur les plus durs de son camp. Cela fait des voix mais détruit la force d’un pays. Un pays en crise est condamné à l’échec si on le divise. Et on oublie qu’il est des citoyens qui ne l’accepteront jamais, peu nombreux sans doute, mais décisifs. J’en suis.

Quand et comment avez-vous décidé d’appeler à voter Hollande?
Dans l’entre-deux-tours, le dimanche, j’ai regardé avec ma femme le discours solennel de Sarkozy à Toulouse, qui affirmait que le "retour des frontières", de toutes les frontières, nationales, morales, esthétiques, serait la grande affaire des cinq ans à venir. Et que désormais la fonction de l’école serait d’enseigner la frontière qui sépare! Pour moi, l’école, c’est au contraire le lieu où l’on apprend à se comprendre. Et l’Europe qui a levé les frontières, c’est la plus grande œuvre de trois générations. Ce jour-là, j’ai vu jusqu’où les choses étaient en train de glisser, et ma décision s’est formée. Quand j’ai dit "la France a besoin d’alternance" et "la gauche a besoin de découvrir le réel". Ces deux phrases sont toujours justes pour moi.

«Ce qui manque le plus, c'est l'affirmation d'un cap»

Êtes-vous surpris de la baisse de popularité brutale de Hollande?
Il y a trois mois, pour toute la presse, il était un génie. Au bout de cent jours, les commentateurs le ciblent au point que le principal hebdomadaire de la gauche française - Le Nouvel Observateur - utilise en couverture l’adjectif "nuls" pour parler de lui et de son gouvernement. Ce serait drôle si ce n’était pas inquiétant…

Vous n’aviez pas aimé l’entrée en fonctions de Sarkozy, avez-vous apprécié celle de Hollande?
Je fais crédit à François Hollande de deux choses. D’abord, il a su créer un climat moins tendu, moins virulent, moins crispé, et c’est nécessaire dans un pays en crise. Ensuite, il a rééquilibré le jeu européen en réintroduisant l’Italie et dans une moindre mesure l’Espagne dans la discussion, qui ne se résume plus à un face-à-face Sarkozy-Merkel. Il tient son rôle en Europe et dans le monde. Dans la colonne des "moins", il a nommé un gouvernement avec tant de ministres qu’on ne sait plus les compter. Ils sont trop nombreux et se marchent sur les pieds sans grande discrétion. Mais ce qui manque le plus, c’est l’affirmation du cap.

Hollande a-t-il raté son été en abusant de sa "présidence normale"?
Je n’ai jamais cru à cette "normalitude". Personnellement je préfère le mot d’équilibre.

Le choix de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre vous rassure-t-il?
Même si je le connais peu, Jean-Marc Ayrault a un visage d’honnête homme et l’expérience d’une grande mairie. Mais pour moi, le Premier ministre ne peut être que l’organisateur de la vie gouvernementale. C’est le président qui est forcément la figure de proue.

Qu’attendez-vous de son intervention dimanche soir à la télévision?
Sa responsabilité, dimanche soir, c’est de dire aux Français où ils vont aller ensemble et comment ils y iront. Sa responsabilité est de leur faire sentir que le progrès passe par le courage. Et qu’il n’est pas, en proposant le cap de l’espoir par l’effort, l’homme d’un camp, mais l’homme du pays tout entier.

Que pensez-vous de la demande de Bernard Arnaultd’obtenir la nationalité belge et de la taxe à 75%?
Pour moi, le patriotisme, ça compte. On ne pèse pas sur la même balance sa patrie et son argent. Cette annonce va faire beaucoup de dégâts. Quant aux 75%, c’était probablement une idée efficace pour gagner des voix, mais, à l’arrivée, que de conséquences désastreuses, et pas seulement pour les artistes ou sportifs. Si vous voulez construire une plate-forme industrielle ou stratégique, en installant en France des cadres mondiaux, américains, chinois ou venant d’Europe du Nord, un impôt confiscatoire les fera fuir. Et c’est la France qui y perdra!

«Le quinquennat de Hollande commence dimanche soir»

Devant la Cour des comptes, Hollande a évoqué un effort budgétaire d’une "trentaine de milliards". Vous le soutiendrez?
Ce retour au réel, c’est un moment capital et un enjeu historique. Cet objectif, même s’il tape trop sur les impôts et pas assez sur la réforme de l’État, c’est un effort sans précédent et qui méritera d’être soutenu. Jusqu’à maintenant, la gauche française, majoritairement, le refusait. C’est donc un moment clé. Dimanche soir, c’est la première heure de vérité pour lui. Son quinquennat commence dimanche soir. Jusqu’à maintenant, il était un président élu, il lui reste à devenir un président de la République de plein exercice. Il doit s’élever au niveau historique de ses responsabilités. Il en a les capacités intellectuelles. Il lui faudra le caractère.

Comment voyez-vous les semaines qui viennent?
Autour de cet enjeu de redressement, François Hollande a deux rendez-vous majeurs. Le vote du projet de loi de finances, avec les économies de 10 ou 12 milliards, et le vote du traité européen qui inscrit dans une loi fondamentale pour l’avenir la poursuite de cet effort. Ces deux rendez-vous vont nécessairement se télescoper. Les orages de l’automne sont là, en gestation : en se rejoignant, ils risquent de former une tempête tropicale, voire un ouragan politique. Si Hollande, face aux habitudes de pensée de la gauche traditionnelle, réussit ce double pari historique, alors cela devra être salué.

Où vous situez-vous, dans la majorité ou dans l’opposition?
Je suis décidé à échapper à ce clivage dans les mois et les années qui viennent. La bipolarisation gauche-droite est une malédiction pour la France. L’Allemagne ne s’en serait pas sortie si les deux camps ne s’étaient pas entendus pour gouverner. Bill Clinton l’a rappelé au congrès démocrate : quand les temps sont durs, la règle ne doit pas être la confrontation entre forces politiques, mais la coopération.

Si Hollande vous proposait d’être ministre, accepteriez-vous?
Je n’ai aucun objectif personnel et je l’ai prouvé.

«Sarkozy n'est jamais parti!»

Que pensez-vous de l’enseignement de la morale laïque?
Le vrai enseignement de la morale, ce ne sont pas des leçons, c’est l’exemple des adultes. Mais qu’on transmette aux plus jeunes les bases de la loi, le comportement, la manière dont on s’adresse les uns aux autres, tout ça ne peut qu’être utile. Plus généralement, Vincent Peillon me paraît pour ces premiers mois à la hauteur de sa mission.

Croyez-vous à un retour de Sarkozy en 2017?
Mais il n’est jamais parti ! Il a le moteur et le virus pour rester.

Qui choisissez-vous entre François Fillon et Jean-François Copé?
Heureusement, le choix ne m’appartient pas! Mais tout le monde voit bien qu’il y a un enjeu d’orientation dans cette compétition. Dans ma vision, l’opposition compte autant que la majorité pour la santé d’un pays. Elle aussi doit faire preuve de responsabilité.

Comment voyez-vous la tentative de reconstruction du centre autour de Jean-Louis Borloo?
Si c’était le centre, ce serait intéressant, mais pour eux, ce n’est pas le centre, c’est le centre "droit". Cela ne fait donc qu’ajouter un troisième parti à droite, et, à long terme, ça ne marchera donc pas. Mais je n’oublie pas que beaucoup d’entre eux sont mes amis d’aujourd’hui, d’hier ou de demain.

Malgré vos échecs, on ne vous sent pas abattu. Êtes-vous heureux?
Je suis heureux de ma vie, reconnaissant au destin qui me permet de la vivre. Elle est un peu difficile par moments, mais je l’ai voulue ainsi. Je suis très reconnaissant à la vie de m’avoir donné l’occasion de prouver qu’en politique on peut garder les yeux fixés sur ce qu’on croit, être intraitable avec la vérité qu’on dit aux gens, et aller au bout de son risque.

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Hollande doit s'élever

9 Septembre 2012, 08:55am

Publié par MoDem-Colombes

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/politique/francois-bayrou62/8006962-1-fre-FR/Francois-Bayrou_pics_390.jpg

 

Le président du MoDem François Bayrou souhaite que François Hollande, qui doit intervenir dimanche sur TF1, "s'élève au niveau historique de ses responsabilités", celui de "fixer un cap" aux Français, "de leur faire sentir que le progrès passe par le courage". Le leader centriste, arrivé cinquième de la présidentielle avec 9,13% des suffrages avant d'être battu aux législatives après son vote pour François Hollande, est sorti du silence qu'il s'était imposé avant l'été en accordant un entretien au JDD.

Interrogé sur les premiers mois du quinquennat, François Bayrou fait crédit au chef de l'Etat d'avoir "su créer un climat moins tendu, nécessaire dans un pays en crise" et d'avoir "rééquilibré le jeu européen" avec l'Italie et l'Espagne en sortant du face-à-face Sarkozy-Merkel. Par ailleurs "l'objectif de réduction du déficit public fixé, même s’il tape trop sur les impôts et pas assez sur la réforme de l’État, c’est un effort sans précédent et qui méritera d’être soutenu. Jusqu’à maintenant, la gauche française, majoritairement, le refusait. C’est donc un moment clé. Ce soir, c’est la première heure de vérité pour François Hollande", estime François Bayrou.

Dans la colonne des moins, il reproche au président le nombre important des ministres du gouvernement et l'absence d'"affirmation d'un cap". Interrogé sur l'intervention télévisée du chef de l'Etat dimanche soir sur TF1, François Bayrou estime que la responsabilité de François Hollande est "de faire sentir (aux Français, ndlr) que le progrès passe par le courage Et qu'il n'est pas, en proposant le cap de l'espoir par l'effort, l'homme d'un camp, mais l'homme du pays tout entier".

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Des nouvelles de Bayrou

7 Septembre 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

fbayrou

 

Le président du MoDem François Bayrou a rencontré jeudi à l'hôtel de Marigny, annexe de l'Elysée, Aquilino Morelle, conseiller politique et plume du président de la République François Hollande, selon une source gouvernementale.

François Bayrou a confirmé cette entrevue en expliquant qu'il s'agissait d'un simple échange de vues et de réflexions sur la situation actuelle du pays, mais qu'il fallait bien se garder de toute extrapolation politique.

Le leader centriste, qui s'était prononcé au deuxième tour de la présidentielle en faveur de François Hollande, s'est astreint depuis fin juin à une cure de silence et ne s'est notamment pas exprimé sur les premiers mois du gouvernement Ayrault.

Il a cependant confié début septembre au Figaro être persuadé que le désenchantement allait être très grand à gauche car "la crise est devant nous" et "la réalité économique du pays va leur tomber sur la tête comme la pluie tombe après l'orage".

L'ancien candidat à la présidence de la République (9,13% des suffrages le 22 avril dernier), qui avait fait de la réduction des déficits, de la relance de la production, de l'éducation et de la moralisation de la vie publique les priorités de sa campagne, est persuadé que "le moment de vérité" du quinquennat approche et que la réalité des faits lui donnera finalement raison.

François Bayrou doit faire son retour politique fin septembre à l'occasion des universités d'été de son parti à Guidel (Morbihan).

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Bayrou : "L'heure de vérité arrive pour Hollande"

1 Septembre 2012, 09:33am

Publié par MoDem-Colombes

 

Le désenchantement à gauche sera très grand, estime le chef centriste.

Il n'a pas encore choisi la forme ou l'expression de son retour dans l'arène médiatique. Mais ce sera sans doute vers la mi-septembre, un peu avant l'université de rentrée du MoDem, prévue dans le Morbihan. Pour l'heure, François Bayrou enchaîne les allers-retours entre Pau et Paris et se dit «très heureux de traverser le pays du silence». Ce qui ne l'empêche pas de travailler - il a beaucoup écrit ces deux derniers mois - et de consulter en privé de nombreux responsables politiques français ou européens, voire des chefs d'entreprise et des journalistes. Cet été, il s'est même fendu d'un texto de félicitations à Alain Minc, avec qui il a pourtant souvent polémiqué par le passé, après son interview dans Les Échos où Minc estimait que «l'élection de François Hollande est une bénédiction pour la société et une malédiction pour l'économie».

En fait, exactement ce que pense le président du MoDem. N'avait-il pas justifié, en mai, son vote personnel pour François Hollande en déclarant que «la France (avait)besoin d'alternance, et la gauche de découvrir le réel»? François Bayrou en est persuadé: le désenchantement à gauche va être très grand. «Dans les semaines qui viennent, assure-t-il, la réalité économique du pays va leur tomber sur la tête comme la pluie tombe de l'orage.»

Ce sera, ce qu'il avait déjà qualifié au début de l'été, «le moment de vérité» du quinquennat. Autrement dit, «la révélation aux yeux du peuple de gauche que la politique qu'il faut suivre pour le redressement du pays n'est pas celle qu'on leur a vendue au travers de l'élection présidentielle». Les Français, estime-t-il encore, se poseront alors la question suivante: «Qui nous avait dit la vérité?» Pour le président du MoDem, ce moment de vérité sera surtout «le rendez-vous de François Hollande». Il ­estime que ce dernier n'a pas encore fait les gestes nécessaires qui le légitimeraient en tant que chef de l'État. «La question, pour François Hollande, c'est de devenir président de la République», observe-t-il. «Aujourd'hui, confiait-il encore dernièrement, les Français attendent de François Hollande son expression, non pas comme socialiste, mais comme président de la République.» François Bayrou avait alors ajouté: «Mais, contrairement à ce que croit François Hollande, on n'a pas le choix quand on est président de la République, on est obligé d'assumer la direction morale et intellectuelle du pays.» Or, comme il l'avait martelé durant la campagne présidentielle, le chef centriste estime toujours que «la crise est devant nous». «La principale question aujourd'hui, elle n'est pas politique, elle est nationale. Elle est de savoir si la France peut encore prendre les décisions nécessaires pour se retrouver et donc se redresser», explique-t-il.

Pour cela, malgré son score décevant à la présidentielle, François Bayrou rêve toujours de voir un jour «s'affirmer un grand courant politique, libre et réformiste, qui fasse passer l'intérêt du pays avant celui de son camp». Et se dit, bien évidemment, toujours déterminé à «aider à cette prise de conscience et à cet équilibre politique nouveau». De ce point de vue, assure un proche, «sa volonté est inébranlable». Depuis le cuisant échec de ses candidats aux législatives, il en aura en tout cas besoin. Privé de ses financements publics, le MoDem tangue. À la gauche du parti, tous ne partagent pas l'intransigeance de l'ancien député béarnais à vouloir rester dans l'opposition au nom de l'indépendance.

Les eurodéputés Robert Rochefort et Jean-Luc Bennahmias ont ainsi déjà fait des offres de services auprès de la majorité. Tandis que, sur sa droite, d'autres élus reprennent langue, par exemple, avec le Nouveau Centre. Absurde, pour Bayrou, qui répète toujours que «le centre droit n'existe pas, puisqu'ils ont dit qu'ils étaient à droite».

(c)LeFigaro

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Carburants, politique économique, Syrie

11 Août 2012, 13:45pm

Publié par MoDem-Colombes

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Le MoDem divisé sur une participation à la majorité

8 Août 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

L'un des vice-présidents du parti assure qu'il pourrait travailler avec Hollande. D'autres responsables se récrient.

 

Une participation du MoDem à l'action du gouvernement Ayrault "n'est pas la ligne du parti" de François Bayrou, assurent ses responsables, contredisant l'un de ses vice-présidents, Robert Rochefort, qui affirme qu'il pourrait travailler avec François Hollande.

Robert Rochefort a déclaré lundi dans un entretien à La Croix qu'il était "possible de faire un bout de chemin avec l'équipe de François Hollande". "C'est dans l'intérêt de la France que François Hollande élargisse son équipe. Nous sommes la première pièce politique disponible pour son élargissement", a-t-il ajouté, précisant toutefois : "À condition (...) que certaines de nos propositions soient reprises", comme cela a été le cas, par exemple, lorsque le président a lancé une commission sur la déontologie de la vie publique.

 

Interrogé mardi, le député européen explique : "travailler au gouvernement" ou "l'accompagner" ne signifie pas "qu'on a sa carte au PS et qu'on ait intégré complètement la majorité présidentielle", dit-il, plaidant pour l'invention de "nouvelles formes" de collaboration. "Le MoDem n'est pas du tout sur la ligne d'un ralliement", a cependant assuré Marielle de Sarnez, autre vice-présidente, selon laquelle la question d'un "ralliement" n'est "pas le sujet". "Le MoDem est déterminé à occuper pleinement l'espace du centre pour porter une vision originale et pour oeuvrer à ce que les bons choix politiques soient faits en France", a-t-elle dit. "Pour le moment, la gauche n'est pas au rendez-vous." "Ce n'est pas du tout notre ligne", a renchéri un proche de François Bayrou. "L'idée selon laquelle nous nous rallierions est éloignée de ce que pense la majorité de notre mouvement.

 

" Ballon d'essai ?

 

Robert Rochefort fait-il cavalier seul, comme le suggère mardi Bruno Le Roux, président du groupe des députés PS ? Ou est-ce un ballon d'essai ? "Que ma vision ne soit pas partagée par tous les camarades, ce n'est pas nouveau", reconnaît Robert Rochefort. "C'est un peu normal que dans une phase de reconstruction" post-électorale "tout le monde ne soit pas sur la même position". Mais "je vois mal comment ça ne serait pas un sujet de débats lors de la prochaine université d'été en septembre et de toute façon dans les mois qui viennent", prévient-il.

 

Le socialiste Bruno Le Roux a affirmé, mardi sur RTL, que la clef de tout éventuel élargissement de la majorité résidait dans un soutien à la politique et à l'action de François Hollande. "Tous ceux qui ont l'envie de soutenir l'action du président (...) doivent pleinement assumer la solidarité avec les décisions prises, le chemin tracé par le président", selon lui. C'est une façon "archaïque de faire de la politique", a répondu Robert Rochefort, qui demande un "effort pour poser le problème autrement". Et de citer François Mitterrand et Michel Rocard qui "avaient mis en place une tentative d'ouverture".

 

En 1988, les centristes, qui jusqu'ici évoluaient entre autonomie et rattachement à des formations de droite, ont fait mouvement vers la gauche, après avoir soutenu, au premier tour, Raymond Barre. Entre les deux tours, l'ancien ministre Michel Durafour, l'un de ces soutiens, avait lancé une Association des démocrates réunissant des non-socialistes se déclarant en faveur de François Mitterrand. Après la réélection de ce dernier, certains centristes étaient entrés au gouvernement Rocard à titre individuel, tels Bruno Durieux ou Jean-Marie Rausch.

 

(c) AFP

 

 

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