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Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
le projet de francois bayrou
Jean François-Poncet
Décédé la semaine dernière à l'âge de 83 ans, l'ancien ministre des Affaires Etrangères Jean François-Poncet est inhumé aujourd'hui à l'issue d'une cérémonie religieuse à Agen. François Bayrou lui avait rendu un hommage appuyé mercredi dernier.
"Cet homme de passion, plongé dans la vie du monde, Européen engagé" fut "le plus jeune des participants à la rédaction du traité de Rome", qui institua la Communauté économique européenne en 1956, rappelle François Bayrou dans un communiqué. "Partout, il défendra la même idée intransigeante du destin européen, de la démarche de l'Europe politique", ajoute-t-il en retraçant le parcours du disparu.
Mais Jean François-Poncet fut également un "homme du centre", participant en 1965 à la campagne de Jean Lecanuet, avant de s'engager à l'UDF, "comme élu national et comme élu local, à la tête de l'UDA (Union pour le développement de l'Aquitaine)", souligne aussi le président du MoDem, évoquant un "combattant à l'esprit caustique" et un "amoureux de la région qui l'avait élu".
Né le 8 décembre 1928, M. François-Poncet a été secrétaire général de l'Elysée (1976-1978) sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, avant de devenir son ministre des Affaires étrangères (novembre 1978-mai 1981). Elu sénateur du Lot-et-Garonne en 1983, il avait été réélu en 1992, puis en 2001. Il ne s'était pas représenté en 2011.
Université de rentrée du MoDem
Cette université de rentrée sera très importante pour notre mouvement et pour le courant de pensée qu'il incarne.
Après l'élection présidentielle et les élections législatives, nous avons vécu d'importantes difficultés. Cependant, la situation du pays se révèle, chaque jour davantage, conforme à ce que nous avons dit aux Français, à la fois dans la dégradation de notre capacité de production et dans la détérioration de nos comptes publics. La crise de l'Europe est en marche et de nouveaux épisodes critiques sont à craindre. Dans le même temps, le climat politique, les accusations réciproques et stériles d'un camp contre l'autre empêchent la prise de conscience nécessaire.
C'est pourquoi ces journées de rencontre et de réflexion prendront une dimension particulière, échanges d'esprits lucides et porteurs d'espoir pour le destin de la France et de l'Europe.
Cette université de rentrée ne sera pas dispendieuse : nos moyens ne nous le permettent pas. Mais la qualité des travaux sera à la hauteur. Trois types d'ateliers sont prévus : l'avenir de l'Europe, la préparation des élections municipales, la situation économique et sociale.
Bulletin d'inscription en ligne
Bayrou est sorti du silence

Un référendum sur la moralisation de la vie publique
Le MoDem souhaite un référendum sur la moralisation de la vie publique
Le porte-parole du MoDem, Yann Wehrling, a souhaité lundi que les conclusions de la commission de moralisation de la vie publique fassent l'objet d'un référendum et
non d'un vote des parlementaires qui risqueraient de vider le texte de sa substance.
"En mettant en place une commission chargée de réfléchir à la moralisation de la vie publique, le président de la République semble répondre positivement à cette revendication majeure souhaitée par François Bayrou", constate Yann Werhling dans un communiqué. Le président du MoDem avait fait de la moralisation de la vie publique l'un de ses principaux thèmes de campagne, avec la défense de la production et de l'éducation.
"Mais l'ensemble des questions à traiter sont lourdes, et nécessiteront, pour beaucoup d'entre elles, d'affronter des intérêts propres au monde politique qui sera pourtant décideur", souligne le porte-parole du MoDem. "C'est la raison pour laquelle nous souhaitons que la commission présidée par Lionel Jospin travaille en toute transparence (...) et que ses conclusions fassent l'objet d'un référendum", explique M. Wehrling.
(c) AFP)
La composition de la commission :
M. Olivier Schrameck, président de section au Conseil d'Etat
Mme Chantal Arens, présidente du Tribunal de grande instance de Paris
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne Ministre
Mme Julie Benetti, professeure à l'université de Reims
M. Jean-Claude Casanova, membre de l'Institut, Président de la Fondation nationale des sciences politiques
M. Jean-Pierre Duport, Préfet de région honoraire
M. Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du Tribunal des conflits
Mme Marie-Christine Lepetit, Chef du service de l'Inspection générale des finances
Mme Wanda Mastor, professeure à l'université de Toulouse I
M. Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l'université de Bordeaux IV
Mme Agnès Roblot-Troizier, professeure à l'université d'Evry
M. Dominique Rousseau, professeur à l'université Paris I
Mme Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l'université Paris I
Hollande reprend Bayrou
Lors de son intervention télévisée du 14 Juillet, François Hollande devrait annoncer l'installation d'une commission sur la moralisation de la vie publique. Une mesure que le président s'était engagé à prendre auprès de François Bayrou dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle.
Il s'exprimera de 13h15 à 13h45. Trente minutes durant lesquelles François Hollande devrait revenir sur plusieurs sujets parmi lesquelles les suites de la conférence sociale, le pacte budgétaire européen ou encore le rôle de la première dame. Interrogé par TF1 et France 2 à l'occasion du 14 Juillet depuis l'hôtel de la Marine, le président devrait aussi faire une annonce : l'installation d'une commission sur la moralisation et la rénovation de la vie politique, rapporte Le Monde. Un dossier qui englobe le non-cumul des mandats, les conflits d'intérêts, le financement des campagnes électorales ou encore la réforme du statut pénal du chef de l'Etat.
François Hollande compte ainsi mettre en pratique un engagement qu'il avait pris auprès de François Bayrou dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle. Le candidat du MoDem avait alors adressé une lettre à Nicolas Sarkozy et François Hollande afin de faire son choix pour le second tour. Dans sa missive, il rappelait ses exigences. "La moralisation de la vie publique, le changement des pratiques du monde politique représentent une attente des citoyens dont vous ne pouvez ignorer la gravité", écrivait-il. Une ambition qu'il comptait soumettre à référendum en cas de victoire le 6 mai 2012 : "Approuvez-vous le projet de loi-cadre tendant à la moralisation de la vie publique soumis au peuple français par le président de la République?"
Dans sa réponse au leader centriste, François Hollande s'engageait à prendre à son compte l'idée d'une moralisation de la vie publique restant toutefois sceptique sur l'idée de consulter le peuple sur cette question. "S'il y a une majorité (au Parlement, Ndlr), nous ferons voter ce texte, il n'y aura pas besoin de référendum. S'il n'y a pas de majorité parce qu'il y aurait un blocage (...) alors nous prendrons ce chemin de consultation des Français", expliquait le candidat socialiste. Et de souligner qu'au Parlement, il faudrait "une majorité des 3/5e" pour adopter ce texte, puisqu'il s'agit de réviser la Constitution.
Or, François Hollande ne dispose pas des 3/5e nécessaires au Congrès de Versailles pour approuver une modification de la loi fondamentale. Reste encore à savoir si l'UMP serait favorable à un texte sur la moralisation de la vie publique, sachant que Nicolas Sarkozy avait laissé la porte ouverte à plusieurs options. Dans sa réponse à François Bayrou, le président-candidat avait ainsi rappelé qu'une "importante modernisation" des institutions avait été entreprise depuis 2007, avec une "exigence d'exemplarité". "Cela ne nous dispense évidemment pas d'aller plus loin", expliquait-il. Sur la question d'un référendum, le candidat de l'UMP n'excluait rien : "Un référendum peut difficilement être organisé sur un trop grand nombre de mesures. Toutefois (...) s'il venait à y avoir un blocage sur ce sujet, je suis tout à fait disposé à saisir les Français par référendum des propositions que vous avez formulées."
La vérité que seul Bayrou avait énoncée
« Il faut féliciter la Cour des comptes pour la qualité de son rapport », écrit dans un communiqué l'eurodéputé MoDem Robert Rochefort en évoquant « un travail objectif, complet et analytique » qui « évite les caricatures et dresse un bilan sans complaisance des politiques passées comme des promesses de la dernière campagne présidentielle ».
« En tout point, il confirme ce que seul François Bayrou a eu le courage d'exposer aux français », constate le vice-président du MoDem en rappelant que « le rééquilibrage des comptes publics impose une rigueur que ni l'un ni l'autre des candidats du second tour n'ont assumée dans leur programme alors qu'il en savaient déjà l'urgence ».
Constatant que la Cour des comptes propose de répartir l'effort de réduction du déficit pour moitié entre économies et recettes fiscales nouvelles, l'eurodéputé note une fois encore que telle avait été la proposition du candidat François Bayrou.
« Le gouvernement est au pied du mur. Il lui faudra beaucoup de talents pour convaincre notre peuple que ce qui n'était pas envisageable il y a quelques semaines devient indispensable aujourd'hui », constate Robert Rochefort.
« Nous avons été le premier à l'affirmer (réduction des déficits, ndlr) et c'est pour cela qu'avec François Bayrou nous soutiendrons les mesures qui, dans la justice sociale, mettront en place les conditions du redressement de notre pays », indique d'eurodéputé en appelant à l'avènement « d'un climat d'union nationale » pour « restaurer la confiance » et favoriser « la relance de l'activité ».
Bayrou prend du recul
François Bayrou va se mettre pour quelques mois en retrait des débats politiques pour travailler sur les sujets essentiels pour le pays, estimant que "le réel, plus éloquent que toute déclaration", donnera finalement raison à sa vision de l'avenir de la France.
Le président du MoDem s'est exprimé à l'issue d'un conseil national durant lequel quelque 150 délégués ont tenté de tirer un bilan des échecs du parti à la présidentielle et aux législatives et tenter de tracer des perspectives d'avenir.
François Bayrou a tout d'abord indiqué n'avoir "jamais eu l'intention d'abandonner ses responsabilités" à la tête du parti, comme certaines rumeurs le laissaient entendre.
"J'assumerai les responsabilités de président de cette famille politique. Elle m'a été confiée par ce mouvement que j'ai fondé et tous ceux qui se sont exprimés ce matin ont tous manifesté leur attente que le président fasse son travail", a-t-il assuré.
"Simplement, j'ai indiqué que j'avais l'intention, dans les mois qui viennent de prendre du recul", a déclaré le leader centriste.
"Cela fait au moins dix ans que je suis en première ligne de tous les combats quotidiens, de toutes les bagarres politiques et j'estime nécessaire de trouver une autre manière de m'exprimer qui touche davantage à l'essentiel qu'aux évènements fugaces de la vie de tous les jours", a-t-il expliqué en ajoutant: "C'est bien aussi de visiter le pays du silence".
"Dans les semaines et mois qui viennent, si j'interviens, ce sera sur ces grands sujets essentiels de la vie du pays. J'ai notamment l'intention de travailler sur l'horizon européen de la France", a-t-il précisé.
"L'expression de tous les jours sera assurée par les six vice-présidents du MoDem autour de Marielle de Sarnez et par notre porte-parole Yann Werhling", a indiqué M. Bayrou.
"Jusqu'au mois de juin, j'ai fait beaucoup de déclarations pour dire: voilà ce qui va se passer en France, les décisions qui seront prises seront différentes de ce que l'on vous promet", a rappelé le candidat malheureux à la présidentielle, arrivé cinquième avec 9,13% des voix.
"Désormais, c'est le réel qui va servir de juge de paix" et "il est plus éloquent que toutes ces déclarations. Les Français vont ouvrir les yeux sur la réalité des choses. Et, le fait d'avoir été fidèle au pacte de vérité que l'on a avec eux va jouer un très grand rôle", a expliqué celui qui avait fait du "discours vérité" son axe de sa campagne.
Mais avant d'entrer dans sa cure de silence, François Bayrou a adressé un dernier message à François Hollande.
"Ce n'est pas en multipliant les impôts qu'on peut imaginer redresser un pays. On ne peut le faire qu'en se tournant vers l'activité, la création et la production. Et il n'y aura pas d'avenir dans ces domaines s'il y a surcharge d'impôts", a-t-il conclu.
(c) AFP
Jean Lassalle
Jean Lassalle, 57 ans, 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques.
Député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 2002, Jean Lassalle est technicien agricole de formation. Il est maire de Lourdios-Ichère, sa
commune natale, depuis ses 21ans. Il devient conseiller général de la Vallée d’Aspe à 26 ans et entre au Parlement de Navarre comme benjamin. En 1994, il devient vice-président de l’Assemblée
départementale et y préside le Comité départemental du tourisme jusqu’en 2011. De 1989 à 1999, il préside le Parc National des Pyrénées. Il préside aujourd’hui l’association départementale des
élus de la montagne, ainsi que l’Association des Populations des Montagnes du Monde qui rassemble plus de 60 pays. Il s’est fait connaître au travers de deux faits d’arme : son chant béarnais («
Se canto ») sur les bancs de l’Assemblée nationale face à Nicolas Sarkozy et sa grève de la faim pour empêcher la délocalisation de l’usine Toyal de la Vallée d’Aspe.
Jean Lassalle a été élu avec 51% des suffrages exprimés.
Il restera indépendant à l'Assemblée Nationale.
Thierry Robert
Thierry Robert, 35 ans, 7ème circonscription de la Réunion.
Thierry Robert est né le 1er avril 1977 à La Réunion. Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, il devient ingénieur en alternance à Reims. Il devient par
la suite responsable de l’entreprise familiale de construction « Robert Promotion ». En 2004, il fonde l’assocation « Partage » afin de venir en aide aux plus démunis avant de s’investir
pleinement en politique en 2005 lorsqu’il devient délégué départemental de la section jeune de l’UDF. Grâce à son statut de président des jeunes UDF en 2006, il devient Maire de Saint-Leu en 2008
puis entre au Conseil général en 2009, dont il est vice-président.
Thierry Robert a été élu avec 66,9% des suffrages exprimés.
Il siègera dans le Groupe Union des Démocrates Indépendants - UDI à l'Assemblée Nationale.