Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

François Bayrou soutient Karim

28 Mai 2012, 07:33am

Publié par MoDem-Colombes

http://karimyahiaoui2012.fr/web_images/karim_yahiaoui.png

 

« Dans les temps difficiles que nous traversons, la France a besoin d’élus compétents, dévoués et qui sont à l’écoute de vos préoccupations.

Des élus qui veulent la réussite de la France, et non l’échec du gouvernement. Des élus capables de soutenir les décisions qui vont dans le sens de l’intérêt général, et de combattre celles qui sont mal inspirées.

A l’Assemblée nationale, Karim Yahiaoui saura vous représenter dans cet esprit d’équilibre, de justice et de responsabilité.

Vous pouvez compter sur lui !

François Bayrou »

Lire la suite

Karim Yahiaoui, l’élu MoDem qui fait le buzz

26 Mai 2012, 23:21pm

Publié par MoDem-Colombes

http://argenteuilblog.files.wordpress.com/2012/04/479004_3462239327182_1606938757_3640366_1488164530_o.jpg

 

Télé, radio, réseaux sociaux… A 36 ans, Karim Yahiaoui est sur tous les fronts. Avec une vie familiale et professionnelle bien remplie,  il prend quand même plaisir à s’acquitter de son rôle d’élu local en tant que conseiller municipale dans la ville de Villeneuve-la-Garenne (92). Véritable homme de terrain mais aussi de média, il est la nouvelle coqueluche des plateaux. Karim est parmi l’une des premières figures issue de la diversité au sein du MoDem mené par le candidat à la présidentielle François Bayrou. Il ira prochainement défendre ses idées aux législatives de juin 2012. Son engagement, la banlieue et la Gauche, Bayrou ainsi que les présidentielles sont les thèmes abordés lors de notre rencontre.

 

 

Source : http://argenteuilblog.fr/ ; Merci !

Lire la suite

Karim et François

25 Mai 2012, 23:11pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou et Karim Yahiaoui lors de son déplacement dans les Hauts de Seine

François Bayrou et Karim Yahiaoui lors de son déplacement dans les Hauts-de-Seine

 

François Bayrou accompagné de Fadila Mehal, Dominique Versini et Karim Yahiaoui dans la cité de la Caravelle de Villeneuve la Garenne

François Bayrou accompagné de Fadila Mehal, Dominique Versini et Karim Yahiaoui dans la cité de la Caravelle de Villeneuve la Garenne

 

François Bayrou lors d'un déjeuner-rencontre avec des associations de quartiers travaillants à offrir de meilleures perspectives d'avenir pour les jeunes et qui oeuvrent pour donner une autre image de la banlieue dans un restaurant de Gennevilliers

Chantal Brault (Président du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine), François Bayrou et Karim Yahiaoui lors d'un déjeuner-rencontre avec des associations de quartiers travaillants à offrir de meilleures perspectives d'avenir pour les jeunes et qui oeuvrent pour donner une autre image de la banlieue dans un restaurant de Gennevilliers.

 

Lire la suite

Législatives 2012 : les candidats "Le Centre pour la France"

23 Mai 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

LeCentrepourlaFrance-copie-1

 

"Nous avons regardé, circonscription par circonscription, quelle était la meilleure attitude à avoir. Le label le 'Centre pour la France' se veut large, au-delà des simples personnes qui sont membres ou sympathisantes du Mouvement Démocrate, qui ont envie de se retrouver autour de valeurs et d'objectifs communs", a souligné Marc Fesneau, au cours de cette présentation à la presse.

 

Le label "Le Centre pour la France" regroupe près de 400 candidats, avec deux objectifs essentiels : respecter au mieux la parité, avec 40% de candidates, et la diversité, avec 10% de candidats concernés.

 

"Nous serons présents dans l’ensemble des départements français, avec des gens d’horizons diverses qui nous ont rejoints, des gens qui incarnent le centre, le centre droit et le centre-gauche. Nous avons également eu l'attention particulière, malgré l’ambiance générale, de faire des gestes nous aussi en direction de ceux qui ont envie de construire cet espace, malgré les difficultés dans lesquelles on peut se trouver. Il y a ainsi des départements où nous travaillons avec d’autres formations issues du centre, pour faire en sorte que cet espace s’élargisse", a détaillé le secrétaire général du Mouvement Démocrate. Cette volonté "de créer un espace clair au centre de la vie politique française" implique "qu'aucun soutien n'est apporté à des candidats de l’UMP ou du PS".

 

 

 

http://www.bayrou.fr/media/PDF/Liste_des_candidats_soutenus_Le_Centre_pour_la_France.pdf

 

Lire la suite

Bayrou de retour

15 Mai 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.bayrou.fr/media/Articles/thumbnail/main_bayrou-bourdin.jpg

 

 

 

 

Pour son grand retour dans les médias,

François Bayrou est l'invité de Jean-Jacques Bourdin

sur RMC et BFMTV

ce mercredi 16 mai 2012

à 8h35.


http://www.bfmtv.com/bourdin-2012/

Lire la suite

Peillon appelle le PS à s'ouvrir au centre

13 Mai 2012, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Le socialiste Vincent Peillon a appelé, dimanche sur Radio J, son camp à "ne pas rater" la possibilité d'élargir aux centristes la future majorité présidentielle, voyant dans le vote de François Bayrou en faveur de François Hollande "une nouveauté politique considérable". Sans évoquer directement les élections législatives de juin, ni l'attitude du PS face aux candidats du MoDem de François Bayrou, le conseiller éducation de François Hollande a suggéré l'idée d'un "rassemblement des progressistes" intégrant tous ceux, y compris dans les rangs centristes, qui ont soutenu le président élu.

 

"Ne ratons pas cette nouveauté de la vie politique française qui est la possibilité de faire un rassemblement des progressistes en France qui aille au-delà du Parti socialiste et qui inclue les démocrates de François Bayrou", a-t-il déclaré. Vincent Peillon a rappelé les expériences qu'il avait lui-même tentées en 2009 de rassembler sur une même estrade des responsables socialistes, écologistes, du PRG, du MoDem et même l'ex-communiste Robert Hue pour créer la "matrice de la gauche de demain".

 

Selon l'eurodéputé socialiste, l'annonce par François Bayrou, dans l'entre-deux-tours de la présidentielle, qu'il voterait Hollande au second tour constitue "une nouveauté politique considérable". "Pour la première fois, le centre français, qui a toujours été un centre droit, a appelé, par la personne de François Bayrou, à voter pour le candidat de gauche", a-t-il souligné. "Il faut être en capacité d'accueillir la nouveauté et peut-être même la favoriser", a poursuivi Vincent Peillon. "Cette nouveauté peut être utile à la France et tous ceux qui freinent des quatre fers ont tort de le faire", a-t-il estimé.

 

Pour lui, dès lors que "des gens vous soutiennent, vous aident sur vos idées à vous faire élire", la règle, c'est de leur faire une place "dans une majorité présidentielle" et de ne pas les exclure. "Si on reprend les réformes fondamentales, la réforme fiscale, l'éducation, le produire en France, nous sommes capables de construire des convergences", a encore dit Vincent Peillon. "Sortons de la naphtaline, n'écrivons pas le XXIe siècle avec les partis du XXe, soyons capables de dépasser nos intérêts de boutique !" a-t-il souhaité

Lire la suite

Le Centre pour la France

10 Mai 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

LeCentrepourlaFrance-copie-1


 

L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement. 

Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible. Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays. 

Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps. 

Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer. 

Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics. 

J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit. 

Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques ! 

François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements, je crois pour ma part que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité. 

S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale. 

Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre. 

Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement. 

Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français. 

J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux. 

Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste. 

Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement. 

La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre ! 

Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre. 

Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale. 

Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France". 

Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.

 

François Bayrou

Lire la suite

Haro sur Bayrou pour les législatives

10 Mai 2012, 11:15am

Publié par MoDem-Colombes

 

Le président du MoDem aura fort à faire pour sauver son siège dans les Pyrénées-Atlantiques.

 

Candidat malheureux de la présidentielle, arrivé cinquième à l'issue du premier tour, François Bayrou devra batailler dur sur le front des législatives dans les semaines à venir. Député de la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques depuis 10 ans, le président du MoDem a toujours été confortablement élu. Mais cette fois-ci, le leader centriste pourrait payer cher sa prise de position personnelle en faveur de François Hollande dans l'entre-deux tours.

 

L'UMP mise sur une figure locale

La commission nationale d'investiture de l'UMP a en effet décidé mercredi de présenter un militant local, Eric Saubatte, comme candidat face au président du MoDem. Eric Saubatte, Palois de 41 ans, militant RPR puis UMP, a reçu cette l'investiture lors de l'ultime réunion de la commission, au siège de l'UMP.

Il a été préféré à Frédéric Nihous, président de Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT), candidat à la présidentielle en 2007 et soutien de Nicolas Sarkozy dès le premier tour en 2012. En janvier, la commission d'investiture de l'UMP avait pourtant choisi, par "élégance", de ne pas investir de candidat face au député béarnais. En 2007, l'UMP avait présenté quelqu'un face à François Bayrou avant de retirer au lendemain du premier tour ce candidat, qui pouvait se maintenir au second en triangulaire.

Un cas de figure inédit cette année, qui pourrait donc barrer la route à un nouveau mandat du Béarnais Bayrou.

 

La volte-face du PS

Car une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a assuré mercredi que son parti maintiendrait sa propre candidate face au président du MoDem, François Bayrou, dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. A l'instar de Ségolène Royal ou Pierre Moscovici, plusieurs voix dans le parti avaient pourtant préconisé le contraire. C'était sans compter sur la patronne du PS. "Il n'y a pas de service rendu, on ne fonctionne pas comme ça dans la République", a-t-elle argumenté à propos du vote du leader centriste en faveur de François Hollande au deuxième tour de la présidentielle. Le Bureau national du PS a, dans la foulée, entériné le maintien de Nathalie Chabanne, au 1er tour, face au leader centriste.

En coulisses, les socialistes relativisent la portée de l'annonce du jour, laissant entendre qu'un soutien à François Bayrou dès le 1er tour ne lui aurait pas rendu service, en faisant fuir ses électeurs traditionnels, et renvoient au second tour un éventuel accord.

 

Un accord au second tour ?

Une décision pourtant accueillie avec amertume au MoDem."Tout ceci est très brouillon, qu'ils se mettent d'accord entre eux. Nous n'avons pas à entrer dans les débats internes au PS", a réagi l'eurodéputé, Jean-Luc Bennahmias, qui avait appelé lui aussi à voter Hollande au second tour.

Certains socialistes tentent alors de calmer le jeu. "Il n'a jamais été question d'alliance particulière avec le MoDem à ma connaissance. C'est en tout cas pour le 1er tour une très bonne démarche", explique ainsi la députée Marisole Touraine.

Le candidat MoDem, habitué aux combats en solitaire, ne pourra donc une nouvelle fois compter que sur lui-même pour espérer l'emporter au second tour. Mais en cas de duel avec le candidat UMP, il pourra alors peut-être cette fois-ci compter sur les socialistes et faire pencher la balance en sa faveur.

 

LeFigaro.fr

Lire la suite

Bayrou : La responsabilité la plus importante de Hollande est désormais d'agir dans un "esprit d'unité nationale"

6 Mai 2012, 20:30pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.bayrou.fr/media/Articles/thumbnail/main_Article_Francois_Bayrou_Radio.jpg

 

"François Hollande est élu président de la République. Nicolas Sarkozy en a pris acte avec dignité. Cette élection traduit, dans un moment de crise profonde, le grand besoin de changement du pays. C’est un besoin de refondation du lien de confiance entre les citoyens et le pouvoir qui les gouverne.

Un pays en crise ne peut pas résoudre les problèmes qui se posent à lui dans le climat d’affrontement que nous connaissons depuis des années. Il faut donc une démarche de réconciliation. François Hollande en a la responsabilité.

Il faut une démarche de vérité. Beaucoup de problèmes ont été éludés, et beaucoup de solutions avancées ne correspondent pas à l’exigence de la situation grave qui s’imposera à nous. 

Il faudra construire dans l’action un esprit d’unité nationale. Si la France s’unit, elle peut faire face. Si elle persiste dans ses divisions, elle échouera. C’est la responsabilité la plus importante du nouveau président de la République, et le plus important des souhaits qu’on doit formuler à l’heure où son mandat va commencer."

Lire la suite

Bayrou votera Hollande

3 Mai 2012, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Libé

"J’ai examiné depuis deux semaines l’évolution du deuxième tour de l’élection présidentielle, au travers de la lettre que j’ai adressée aux deux candidats, de leurs réponses, des interventions publiques et du débat d’hier soir. 

Je l’ai fait au nom d’un courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de trois millions de Français. Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Et c’est naturel : le courant central du pays quand il est soumis au choix impitoyable de la bipolarisation est forcément divers. 

Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun de mes amis, chacun de mes électeurs s’exprimera en conscience. Je sais qu’il y aura des expressions différentes. Et je les respecterai. 

Je veux donc vous dire mon jugement personnel. 

Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. L’obsession de l’immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau « Douane » écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L’obsession des « frontières » à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu notre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d’action et de conviction ? Et quant à l’idée que l’école, ce devait être l’apprentissage des frontières, qui ne voit que c’est une déviation même de l’idée d’école, qui est faite au contraire pour que s’effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ? 

La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale. 

Comment en est-on arrivé là ? Ce sera l’histoire de cette élection, de cette rupture au sein du peuple français, rupture qui vient de loin, rupture économique, sociale et morale. Je ne veux pas voter blanc. Cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances, l’indécision est impossible. 

Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais. Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire. 

J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine. 

Mais je pense que devant cette crise inéluctable il n’y aura qu’une attitude possible : une unité nationale qui réunira des femmes et des hommes venus d’horizons différents, pour permettre au pays de se ressaisir. 

Cette unité nationale, elle ne se réalisera jamais si chacun reste dans la logique des camps anciens, une opposition en embuscade contre une majorité dont le seul but est qu’elle se casse la figure. La situation de notre pays, et encore davantage la situation que notre pays va connaître est trop grave pour cela. 

Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j’entends le rester. Et je suis certain que le jour venu, il faudra aussi qu’une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu’il va falloir faire pour que la France s’en sorte. 

Par mon choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale, la vraie mobilisation des Français au service de la France. 

Il appartiendra à François Hollande, s’il est élu, de réfléchir à la situation et de prendre en compte cette nécessité pour le pays. 

S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées. 

Il est des moments dans l’histoire où l’engagement devient vital. Je crois que le moment est venu de franchir des pas décisifs : nous devons tous, où que nous soyons, nous dépasser et nous rassembler pour que la France se reconstruise."

 

Lire la suite