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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Bayrou fait Le Point

19 Août 2011, 11:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.relay.com/Covers/BigPopup/26347.jpg?r=7478824


A ne pas manquer Le Point de cette semaine : 9 pages avec François Bayrou et de nombreux extraits de son dernier livre !

 - Bayrou s'en va-t-en guerre. Tocsin.  Il se flatte d'avoir averti du pire, dès 2007.  Nous y voilà.  Dans" 2012 Etat d'urgence", François Bayrou présente son plan de bataille.

 - La France dévale un toboggan auquel son modèle de société ne résistera pas.  SOS.  Comment conjurer ce qui menace la France sans appel.  Les réponses de François Bayrou.

 - Quand Mince tacle Bayrou.  Cinglant.  Alain Minc a lu "2012 Etat d'urgence", de François Bayrou.  Réaction.

 

 

Bayrou par Bayrou :

"On m'a prêté du caractère, et plus souvent du mauvais caractère.  C'était mieux."

"Il m'est arrivé de traverser la solitude.  C'était intéressant."

"J'ai toujours cru qu'une fois le chemin et les écailles tombées des yeux, nous nous retrouverions [les centristes], bien contents."


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2012 Etat d'urgence Jour J

17 Août 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Dans 2012 État d'urgence (Plon), le président du MoDem livre ses clés pour le redressement du pays. 

LE FIGARO. - Vous dressez un état des lieux alarmiste de la situation de la France, mais vous écrivez que «les mauvais jours passeront». Comment ?

François BAYROU - Quand la France saura concentrer toutes ses forces sur les deux sujets de vie ou de mort qui expliquent tous nos échecs et dont, selon moi, dépend tout notre avenir. Les deux sujets de la bataille décisive. Le premier front, c'est produire en France. L'hémorragie de la production se lit dans les chiffres de notre commerce extérieur. De semaine en semaine, nous achetons à l'étranger toujours plus que nous ne vendons. Au rythme de 75 milliards par an: 75 mille millions d'euros qui s'en vont en douze mois. On comprend alors pourquoi le pouvoir d'achat tombe, pourquoi nous ne pouvons plus soutenir le contrat social et les services publics. Et pourquoi il faut emprunter toujours plus, jusqu'au surendettement. Quant à l'éducation nationale, elle est descendue au-delà du vingtième rang des pays développés. Voilà où il faut se battre.

Pour son redressement, vous souhaitez que la France suive le chemin de l'Allemagne de Gerhard Schröder et adopte un «agenda 2020». De quoi s'agit-il ?

En 2004, l'Allemagne était dans une situation aussi grave que la nôtre aujourd'hui. Tous les feux étaient au rouge. Le dos au mur, le chancelier social-démocrate a fait adopter, contre la gauche de sa majorité, l'agenda 2010, ensemble de mesures courageuses pour libérer en Allemagne les forces de production. En cinq ans, dès 2009, le redressement a été spectaculaire. En 2011, son commerce extérieur est triomphant, de 150 à 200 milliards d'excédents. En Allemagne, aujourd'hui, c'est l'agence pour l'emploi qui licencie, faute de chômeurs! La France doit adopter un agenda 2020, adapté à sa société, pour obtenir les mêmes résultats. L'agenda 2010 allemand a été porté par une majorité centre gauche-centre droit. Cette majorité du courage existe aussi en France. Il suffit de la vouloir.

Quels en seraient les contours ?

Ce ne peut être qu'une majorité centrale. Aujourd'hui, la gauche classique et la droite classique sont gravement divisées. On agite à droite comme à gauche le leurre de la démondialisation. Les plus durs imposent leurs obsessions, l'immigration d'un côté, «faisons payer les riches» de l'autre. La droite prétend qu'elle n'augmentera pas les impôts. La gauche additionne les promesses intenables, 300.000 emplois-jeunes sur fonds publics, allocations pour tous les étudiants, retour à la retraite à 60 ans, augmentation de budgets. Tout cela va dans le mur. Il faut une majorité du courage qui osera dire que les problèmes sont chez nous, et ne viennent pas d'ailleurs. La question de l'heure, c'est redressement contre effondrement. Venant de gauche, de droite et du centre, le moment est venu, pour les hommes et les femmes responsables, de faire leur devoir.

Que mettez-vous dans l'agenda 2020 ?

Le soutien aux entreprises, notamment aux PME, la stabilisation du droit fiscal et social, l'assouplissement du droit du travail, des investissements pour la reconquête de secteurs que nous avons abandonnés en commençant par le haut de gamme, l'amélioration de l'image de marque de notre pays. Le Fonds de soutien à l'investissement doit être redirigé vers cette politique.

Vous préconisez une hausse de deux points de la TVA.

Pour revenir non pas à l'équilibre des comptes publics, mais à l'étiage où la dette n'augmente plus, il faut, en économies et en ressources nouvelles, trouver de 80 à 100 milliards par an. Pour cela, il faut réduire les dépenses: diminuer le train de vie de l'État et de ses dirigeants ; passer un contrat de modération avec les collectivités locales ; rééquilibrer les comptes sociaux. La vérité exige de dire qu'il faudra aussi augmenter les recettes de l'État. Je suis favorable à un relèvement de deux points de la TVA, à la création de deux tranches de l'impôt sur le revenu à 45 et 50% pour les revenus les plus élevés.

Le triple «A» de la France est-il menacé ?

Le risque est fort, bien sûr. Si l'on additionne les trois critères du déficit, du stock de dettes et de la croissance, la situation de la France est d'une extrême fragilité. Si l'épée de Damoclès nous tombe sur la tête, il faut savoir de quoi nous allons le payer. Les premiers exposés seront les retraites et les salaires des fonctionnaires. Regardez l'Espagne, l'Italie, le Portugal. Mais ce ne sont pas les agences de notation qui ont provoqué ce drame. C'est nous-mêmes qui avons laissé se créer notre fragilité.

Le 24 aoûtNicolas Sarkozy va présenter de nouvelles mesures d'économies.

Il y a longtemps que je ne crois plus aux mesures commandées par l'actualité immédiate. C'est d'une politique de fond que nous avons besoin.

Marine Le Pen veut sortir de l'euro…

Avoir à payer en monnaie faible une dette libellée en monnaie forte, c'est le plus court chemin vers la misère.

Le président doit-il convoquer le Congrès sur la «règle d'or» ?

À sa place, je le ferais. Le texte que le gouvernement a fait voter n'est pas simple et clair comme je l'aurais voulu, mais c'est au moins un signal. Certes, je comprends que les socialistes regimbent à recevoir des leçons de vertu d'un gouvernement qui a tant creusé les déficits. Mais la tactique n'est plus de saison. Ce sera l'heure de vérité. Pour ma part, je prendrai mes responsabilités.

Dans ce livre, vous êtes moins sévère envers Nicolas Sarkozy que vous ne l'étiez dans Abus de pouvoir. Le président a-t-il changé ?

Je ne sais pas si les hommes peuvent changer. Mais s'ils sont moins en transgression, si leur comportement est moins provoquant, pourquoi ne pas le reconnaître? Nicolas Sarkozy paraît plus retenu, moins dans le superficiel. Mais cela n'efface pas les fautes des premières années du mandat, qui ont tant coûté au pays, dans ses valeurs et moralement.

(c) Le Figaro

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2012 Etat d'Urgence : Morceaux choisis

17 Août 2011, 19:07pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/upload/images/articles/440x290_1839639.jpg

Nicolas Sarkozy« Tout ce que j'aimais, il le méprisait ; tout ce que je trouvais secondaire et vain, il l'adorait... Le chef de l'État ne peut pas être le chef d'un clan en son pays ».

Démocratie« Quand tout va bien, la démocratie de séduction suffit à beaucoup. Quand il s'agit pour un peuple de vie ou de mort, on n'a pas le choix : la démocratie de conscience, celle qui se construit sur la vérité, est le seul recours ». 

Bipolarisation. « Cette guerre des deux porte en elle le crétinisme de la démagogie ».  « Si la guerre des deux perdure, c'est la certitude de l'échec, et, partant de là; la certitude du clash ».

Union nationale : « Quand on sait que des efforts devront être consentis, chacun des citoyens doit avoir la certitude que les décisions prises ne seront ni partiales ni partisanes, qu'elles ne servirons ni intérêts de groupe, de classe ou d'idéologie.  Le pluralisme de la majorité garantira que les décisions seront nécessairement d'intérêt général ».

Centre : « Une des meilleurs définition du centre, au fond, c'est qu'on n'y est pas obligé de détester ses adversaires ».

Vrais débats : « Je suis arrivé à la conclusion que nous avons devant nous deux questions d'urgence nationale, et deux seulement.  La première : "produire en France".  Retrouver la production dont nous avons perdu des pans entiers, pour reconquérir l'emploi et pour équilibrer nos comptes.  Et la seconde : rendre à la France "la meilleure éducation du monde ».  Toutes les difficultés qui nous paraissent insurmontables proviennent de ce double échec ».

Dette. « La situation de la France est plus alarmante que celle de nos voisins. Pour retrouver l'équilibre, il faudra être capable d'additionner des économies et des ressources fiscales nouvelles jusqu'au chiffre fatidique de 100 milliards sur une année ».

Fiscalité« Aucun effort ne doit être consenti qui ne demande davantage aux privilégiés qu'aux autres, classes moyennes aux situations déjà tendues... Le premier gisement de ressources, c'est l'impôt. Il s'agira de s'attaquer aux niches fiscales. Pour arriver aux 40 milliards de recettes supplémentaires nécessaires, une augmentation de deux points de la TVA s'imposera. Enfin, une augmentation des tranches de l'impôt sur le revenu des plus aisés pourrait représenter quelque 5 milliards supplémentaires ».

 

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/183326;francois-bayrou-2012-etat-d-urgence-le-livre-d-un-engagement.html

http://lesnouveauxdemocrates.over-blog.fr/article-exclu-bayrou-l-homme-qui-murmurait-a-l-oreille-des-enseignants-81741376.html

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2012 Etat d'urgence J-1

16 Août 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/6/1/6/9782259216616.jpg

 

François Bayrou sera ce soir Mercredi l'invité du 20h de TF1 pour la sortie de son livre "2012 Etat d'Urgence"

Dans son livre de campagne à paraître demain, le patron du MoDem se prépare pour 2012 et "le chantier politique le plus impressionnant du siècle".

"Produire en France" et rendre au pays "la meilleure éducation au monde" : telles sont les "deux questions d'urgence nationale" que le troisième homme de la présidentielle de 2007, François Bayrou, défend dans un livre à paraître le 18 août et intitulé "2012 Etat d'urgence".

"C'est une guerre que nous avons à livrer", écrit ainsi l'ancien candidat à l'Elysée qui résume en quelques mots son idée pour 2012 : "c'est notre liberté, notre dignité, et que vaille la peine la vie de nos enfants" qui sont en jeu.

Pour gagner cette guerre, le patron du MoDem, engagé en politique depuis 20 ans, appelle ainsi "à se concentrer sur l'essentiel". "Si nous ne retrouvons pas, en même temps que les équilibres financiers, la capacité de créer des ressources nouvelles (...) tout le reste des efforts sera vain. C'est de retrouver notre force de production qui nous sauvera", déclare-t-il.

Sur l'école, l'ancien ministre de l'Education (il le fut de 1993 à 1997) juge que "jamais depuis cent ans au moins", elle "ne s'est sentie à ce point incomprise". Il déplore que la France, qui a eu "la meilleure éducation du monde", se classe aujourd'hui "au 25e rang des pays développés". "Au point où en sont arrivées les choses, (cet) échec entrave la marche du pays", observe-t-il.

"La France va s'en sortir"

"L'urgence impose d'agir juste, d'agir vite. Nous avons choisi une ligne de conduite, nous dirons la vérité", promet le député béarnais qui se veut malgré tout optimiste : "les mauvais jours finiront. La France va s'en sortir".

Sur le bilan de l'ère Sarkozy, son jugement est sans appel : "Je ne connais aucun domaine de la vie du pays où l'on puisse (...) constater d'une manière ou d'une autre que la situation s'est améliorée". Quant à ses rapports avec le chef de l'Etat, il les résume ainsi : "tout ce que j'aimais, il le méprisait, tout ce que je trouvais secondaire et vain, il l'adorait".

Mais, "aujourd'hui, ce n'est même plus Sarkozy la question. Ce que nous avons devant nous, c'est le chantier politique le plus impressionnant du siècle". Et dans cette perspective, "nous avons des atouts qu'aucun des pays en difficulté qui nous entoure n'a au même degré que nous", argue-t-il, en évoquant notamment la haute technologie.

"L'Allemagne aujourd'hui si prospère était au fond du trou économique il y a à peine sept ans. Donc le chemin pour qu'un peuple s'en sorte est accessible", constate-t-il en soulignant la proximité des économies française et allemande.

La nécessité d'une nouvelle majorité

Pour y arriver, François Bayrou propose de "favoriser l'offre plutôt que la demande". Il souhaite notamment la création d'une "Agence de développement de la production", "refonder la confiance sociale", soutenir les PME et travailler l'image de marque du pays, avec la création d'un "label produit en France".

Mais, pour le leader centriste, rien ne sera possible sans l'émergence d'une "majorité nouvelle". "Aucune des deux majorités (droite et gauche) ne pourra gouverner en prenant les décisions courageuses qu'impose l'état d'urgence du pays" car "le combat camp contre camp fait le lit de la démagogie, de la surenchère des promesses", fait-il valoir.

Selon lui, seule une majorité centrale peut être "assez large" et cohérente pour répondre à un projet "de mobilisation générale".

Le Nouvel Observateur - AFP

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2012 Etat d'urgence J-2

15 Août 2011, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/6/1/6/9782259216616.jpg

 

Il avait jugé bon jusque-là de ne pas se hâter. De ne guère jouer la surexposition médiatique. Cette fois, le « troisième homme » de 2007 est le premier des candidats à la présidentielle à sortir son opus politique, après-demain, avec un titre un rien anxiogène « 2012, état d'urgence ». François Bayrou séduira-t-il autant qu'en 2009, où « Abus de pouvoir », sa charge anti-sarkozyste, fut un succès de librairie ? Le ton n'est plus à la polémique. Le leader du Modem, qui a d'ailleurs récemment adouci son verbe à l'endroit du chef de l'Etat, cible un large public « avec une partie diagnostic, puis la déclinaison de ses solutions », relate Marc Fesneau, secrétaire général du parti centriste. De quoi s'assurer un espace de visibilité, avec, entre autres, un entretien à « Paris-Match », lui qui avait préféré regarder se dessiner le « casting » de la présidentielle avant d'entrer dans la danse.

(c) http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201568691507-les-candidats-a-la-presidentielle-bataillent-deja-en-librairie-206283.php

 

François Bayrou sera demain soir, Mercredi, l'invité du 20h de TF1 pour la sortie de son livre "2012 Etat d'Urgence"

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Les urgences de Bayrou

15 Août 2011, 13:45pm

Publié par MoDem-Colombes

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Quelques jours avant la parution de 2012 état d'urgence, François Bayrou dévoile au JDD son cheminement et ses certitudes.

L’état d’urgence et le recours. Dans ces temps compliqués où les crises économiques se succèdent, François Bayrou s’imagine volontiers en de Gaulle du centre. Prêt à relever une France qu’il dépeint au bord du gouffre dans le livre qu’il s’apprête à sortir. Le président du MoDem ne se reconnaît qu’une faiblesse : avoir eu raison trop tôt. Il voit dans la crise actuelle de la dette la confirmation des alertes qu’il lançait en 2007 lorsqu’il prônait déjà une règle d’or. "Plus personne ne peut dire que mon diagnostic est faux. Ce que j’ai annoncé s’est réalisé", explique-t-il au JDD.

 2012, état d’urgence : voilà justement le titre de son livre « mûri » pendant dix ans et écrit au mois de juillet. Pas un récit intime. Pas un livre programme non plus. Plutôt un essai dont la sortie est prévue jeudi aux éditions Plon et dans lequel il est beaucoup question de la dette. "Une rencontre incroyable entre l’actualité et le livre", s’enorgueillit- il. Cet ouvrage, pense-t-il, lui permettra d’imposer ses thèmes dans le débat présidentiel. Soit produire en France et retrouver la meilleure éducation du monde. Deux "questions de vie ou de mort", dramatise-t-il. "Deux sources du mal français" qu’il entend "désigner et combattre comme on le fait en temps de guerre".

Pourquoi maintenant? En plein mois d’août et à neuf mois de la présidentielle? "Pour éviter la rentrée trop politicienne de septembre", plaide son fidèle lieutenant Marielle de Sarnez. Parce que "depuis le printemps, je vois la campagne partir sur des leurres avec des promesses et des bonnes paroles", ajoute Bayrou, visant aussi bien la droite que la gauche.

Alors comme Cassandre, il avertit. "Nous sommes tout près de l’accident le plus grave qu’un pays peut rencontrer", prévient le Béarnais. Lui se défend de proposer "du sang et des larmes" à la manière d’un Churchill et voudrait au contraire rendre l’"espoir". Car "les mauvais jours finiront », confiet- il à son interlocuteur, comme il l’écrit d’ailleurs au début et à la fin de son livre. Et les mauvais jours finiront, espère-t-il, avec lui. Une « responsabilité que depuis longtemps j’ai choisi d’assumer au détriment des intérêts de court terme, des avantages et des privilèges".

Quitte à faire exploser l’ex-UDF. Ses anciens amis pointent son isolement. Lui reprochent de ne pas indiquer clairement avec qui il fera alliance. "À nouveau projet, nouvelle majorité", rétorque-t-il, persuadé que désormais les majorités naissent des projets et non l’inverse. Face aux deux urgences qu’il pointe dans son livre, le président du MoDem se dit convaincu que les majorités classiques sont incapables de répondre. Comme en 2007. "La droite ne peut pas répondre à la question de l’école car elle est en divorce avec elle. Et la gauche est en divorce avec l’entreprise. Et les deux majorités sont divisées sur la mondialisation", explique Bayrou, qui pourfend le protectionnisme.

Comme en 2007 encore, il se dit prêt à gouverner avec ceux qui, de droite comme de gauche, partagent son analyse. Mais depuis la dernière présidentielle, il a perdu la plupart de ses soutiens. Qu’importe! Même s’il reconnaît dans son livre avoir traversé des moments de solitude. "Sur le fond, la démarche de refus de complicité avec ce qui était en train de se produire est une démarche du même ordre que celle du général de Gaulle", après les législatives de 1951. "Avec toute la différence entre les géants et les hommes ordinaires", nuance-t-il comme pour éviter le procès en péché d’orgueil que d’aucuns ne manqueront pas de lui faire.

(c) jdd.fr

François Bayrou sera après-demain soir, Mercredi, l'invité du 20h de TF1 pour la sortie de son livre "2012 Etat d'Urgence"

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Suivez le périple de la 4L orange !

13 Août 2011, 10:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.jeunes-democrates.org/images/evenements/UR2011/184029_112714132160873_100002668602741_91360_3447180_n.jpg

http://jeunes.lesdemocrates.fr/files/2011/08/la4L-article-300x225.jpg

 

« L’été nomade, faire route avec les jeunes ! » a pour objectif d’aller à la rencontre des jeunes du 8 août au 15 septembre pour échanger : jeunes qui travaillent, s'engagent, innovent, rencontrent des difficultés, saisonniers, stagiaires, jeunes agriculteurs pour qui la belle saison est synonyme de journées à rallonge, chercheurs, entrepreneurs qui ne comptent pas leur heures pour faire germer leur toute naissante société, jeunes en intérim ou en recherche d’emploi, en formation, étudiants qui financent avec un petit boulot leur futur année universitaire, etc.

 

Pendant les vacances, les mouvements politiques de jeunes s’adonnent souvent à la tournée des plages, distribuent des goodies à tour de bras et troquent les sujets de fond contre quelques artifices marketing… Lassés par cette image erronée du débat public, les Jeunes démocrates prennent le contre- pied et rencontrent cette majorité de jeunes qui profite de l’été pour travailler, s’engager et préparer la rentrée !

Le résultat de ces échanges fera l’objet d’un « Livre blanc des citoyens de demain », qui sera remis le 16 septembre à François Bayrou, lors de l’Université de Rentrée du Mouvement Démocrate.

 

C’est dans une 4L repeinte aux couleurs du MoDem, baptisée la "Car hot", qu'ils sillonnerons les départements franciliens d’abord, puis les autres régions de France, pour évoquer les préoccupations et les problématiques de vie quotidienne des citoyens de leur génération. 

Depuis 1970, elle sillonne les routes de France ! Elle leur a été confiée par une dame âgée qui, ne pouvant plus la conduire, a souhaité qu’elle soit transmise à une équipe de jeunes engagés, déterminés à reconstruire dans notre pays un espoir crédible pour les jeunes générations.

Symbole fort de l’industrie française, image gravée dans la mémoire de nombreuses générations, lien entre expérience et modernisme, elle incarne notre volonté de reconquérir en France les secteurs industriels en perte de vitesse et de retrouver du potentiel d’Emploi.

http://jeunes.lesdemocrates.fr/

http://blogs.lexpress.fr/jeunes-politiques/2011/08/14/le-tour-de-france-en-4l-des-jeunes-de-bayrou/

 

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Bayrou contre les réformes de Sarkozy

10 Août 2011, 17:53pm

Publié par MoDem-Colombes

« Le projet humaniste» du Modem est condensé dans le livre orange du parti, adopté le 6 décembre 2009 à l'unanimité. On y trouve des propositions allant complètement à l’encontre des réformes de Nicolas Sarkozy.

Le Modem se dit réformiste. Mais il n’a pas la même définition du mot « réforme » que Nicolas Sarkozy. De la santé jusqu’à la réforme des retraites, le parti centriste va à contre-courant de l’UMP.

 

La réforme hospitalière

En 2008, le gouvernement entreprend une large réforme de l’hôpital et de la santé. Un des principaux points de cette réforme c’est la création de «communautés hospitalières de territoires» (CHT).  Il s'agit d' «hôpitaux multi-sites» dont les compétences sont mises en commun en fonction des spécialités de chacun sur un territoire donné. Cela suppose également la fermeture des services de chirurgie ou de maternité qui n'offrent plus de sécurité suffisante.

Le deuxième point clé c’est la nouvelle gouvernance de chaque hôpital. Chaque établissement aura un patron «et un seul». Sa responsabilité est renforcée. Il dirigera l'établissement en maîtrisant les ressources. Il sera nommé, sur proposition du conseil de surveillance, par le directeur de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Une partie de sa rémunération serait liée aux résultats.

Le conseil d'administration sera transformé en conseil de surveillance dont la mission sera de «valider la stratégie de l'établissement, veiller aux équilibres financiers». Ce patron sera en charge d’un ensemble d’hôpitaux et pas un seul en accord avec les CHT.

Les professionnels de la santé ont fortement critiqué cette réforme. Pour eux les priorités pour le « patron » seront les résultats et les finances, pas la qualité des soins. La loi a été promulguée le 21 juillet 2009. Le Modem propose donc que le directeur soit recruté par le conseil de surveillance de l’hôpital et les chefs du pôle élus au sein de leur pôle. Au lieu de laisser à l’ARS le soin de choisir le directeur.

 

La réforme des retraites

Les Français sont descendus dans la rue et les débats ont été houleux. La réforme des retraites a été l’un des chantiers les plus difficiles du quinquennat. Pour réduire le trou de la Sécurité Sociale, le gouvernement a décidé de relever l’âge de la retraite à 62 ans au lieu de 60, en s’alignant avec les autres pays européens. Le processus se fera progressivement au rythme de 4 mois par an à partir du 1er juillet 2011. Ce qui permettra d'économiser près de 19 milliards d'euros en 2018 d’après l’ancien ministre du Travail, Eric Woerth.

Selon son projet de réforme, la durée de cotisation devrait être portée à 41,5 ans en 2020, contre 40,5 ans aujourd'hui et 41 ans prévus en 2012, et l'âge légal sera relevé dans les régimes spéciaux à partir du 1er janvier 2017.

François Bayrou et son équipe ont conçu un système de points : chaque citoyen aura acquis au cours de sa vie un certain nombre de droits, différents selon les cas et la pénibilité du travail. A partir de ces droits, chacun décidera lui-même de l’âge de départ à la retraite et donc du montant de cette retraite

 

Le bouclier fiscal

Nicolas Sarkozy n’est pas à l’origine du bouclier fiscal. La loi des finances pour 2006 sous le gouvernement de Villepin pose comme principe qu'un contribuable ne peut avoir à acquitter plus de 60 % de ses revenus en impôts directs. Ce pourcentage concerne l'impôt sur le revenu, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), les taxes foncières et la taxe d'habitation sur la résidence principale mais n'incluait pas les cotisations sociales, ce qui mettait le seuil effectif du bouclier fiscal à 71 %.

Nicolas Sarkozy avait annoncé lors de la campagne présidentielle de 2007 qu'il voulait « un bouclier fiscal à 50 % ». Une loi du 1er août 2007 a ainsi abaissé le seuil à 50 % du revenu déclaré. En mars 2011, le Premier ministre, François Fillon, a annoncé la suppression du bouclier fiscal.

En réalité, le bouclier fiscal, qui plafonne les impôts à 50 % des revenus imposables, ne sera que partiellement supprimé. Les assujettis à l'ISF nouvelle formule ne pourront plus en bénéficier. Une façon de mettre un terme aux critiques sur l'injustice de ce dispositif, formulées y compris dans la majorité. Le bouclier restera toutefois en vigueur pour ceux qui l'utilisent pour plafonner leurs impôts locaux (pour un peu plus de 500 euros en moyenne). Cela concerne la moitié (8 445 personnes) des bénéficiaires du dispositif. La loi a été adoptée le 1er juillet 2011. François Bayrou souhaiterait tout simplement abandonner le bouclier fiscal.

 

La baisse de la TVA

Le 1er juillet 2009 la TVA dans la restauration passe de 19.6 % à 5,5 %. Promesse de longue date de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy aux restaurateurs, elle coûtera en tout 2,35 milliards d'euros à l'Etat. Sur les prix, les restaurateurs se sont engagés à baisser de 11,8 % au moins sept produits de leur carte, parmi une liste de dix. Ils se sont également engagés à embaucher de nouveaux salariés et à augmenter les salaires.

Le Modem a une idée plus sociale de la TVA : « Les tranches d’impôt  sur les sociétés pourraient être établies en fonction de la performance environnementale des entreprise. Pour les particuliers, la TVA pourrait être modulée en fonction de la performance environnementale des produits de consommation achetés. »

 

(c) http://www.francetv.fr/2012/francois-bayrou-contre-les-reformes-sarkozystes-1991

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35 Eur pour saisir les Prud'hommes

8 Août 2011, 18:00pm

Publié par MoDem-Colombes

En toute discrétion et pendant que les Français profitent de leurs vacances, le Sénat vient d'entériner dans le cadre de la loi de finance rectificative, une disposition qui remet en cause le principe de gratuité de la procédure prud'homale en faveur des salariés.

 

Le vote de la loi de finance rectificative, le 6 juillet dernier, instaure le paiement d'un timbre fiscal de 35 euros pour toutes instances introduites devant les juridictions civiles, sociales et prud'homales à compter du 1er octobre 2011.

"Cette disposition porte atteinte au principe même d’égalité des citoyens dans l’accès à la justice garantie par l'article 6 de la convention européenne des Droits de l'homme et ceci est inadmissible", a réagi, vendredi 5 août, Rosalie Kerdo, Membre du Bureau exécutif et présidente du MoDem de la Drôme.

"Désormais et pour ce qui concerne les salariés souhaitant faire valoir leurs droits devant le conseil de prud’hommes, démarche déjà semée d’embûches, ils devront du fait de cette disposition nouvelle, s'acquitter d'une taxe pour obtenir réparation d'un préjudice que leur aura éventuellement fait subir leur patron", analyse-t-elle.

Pour la présidente du Mouvement Démocrate de la Drôme "c'est un nouveau pas de franchi dans cette volonté de réduire le contentieux prud'homal par tous les moyens et ainsi priver les salariés de la possibilité de faire valoir leurs droits - après l’instauration de l'assistance obligatoire d'un avocat (entre 3 000 et 5 000 euros) lors de pourvois en cour de Cassation et qui déjà, avait eu pour effet d'abaisser de 30 pour cent le nombre de recours."

"Les conseils de prud’hommes peinent aujourd’hui à remplir leurs missions et ont avant tout besoin de moyens en personnel et en budget dans un contexte de refonte de la carte judiciaire (réforme DATI) qui a entraîné la suppression de 68 conseils de prud’hommes sur le territoire national", constate-elle. "Pour un territoire comme celui de la Drôme, cela s’est traduit par la suppression du Conseil des prud’hommes de Romans-sur-Isère soit, un sur les trois dont l’implantation permettait un découpage territorial équitable et cohérent. Certains salariés parcourent donc aujourd’hui près de 120 km entre leur domicile ou le lieu d’implantation de leur entreprise, et le Conseil de prud’hommes le plus, ce qui en soit constitue déjà un obstacle évident."

"Il me paraît nécessaire de rappeler l’importance de ces tribunaux de proximité destinés à régler les conflits du travail et fonctionnant de façon paritaire. Les juges du conseil des prud’hommes peuvent entendre les plaignants ou leurs représentants - des représentants qui très souvent, ne sont pas des avocats mais des syndicalistes. Ce qui jusqu’ici, constituait un attrait majeur de cette juridiction bien adaptée aux conflits du travail et souvent entièrement ou quasi totalement gratuite", insiste la membre du Bureau exécutif du MoDem.

"Cette nouvelle taxe rompt donc définitivement, ce principe de gratuité, une grave atteinte aux droits", conclut-elle. En conséquence, les sénateurs du Mouvement Démocrate se sont abstenus lors du vote du texte.

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Le plus grand scandale de la Ve République ?

5 Août 2011, 07:49am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.imf.org/external/np/omd/bios/images/cl-L.jpg
La présidente du FMI a-t-elle détourné des fonds publics ? C’est ce que l’enquête, ouverte ce jeudi, devra déterminer. Christine Lagarde est soupçonnée de "complicité de faux" et de "complicité de détournement de fonds publics" dans l'affaire Tapie en 2008 (un arbitrage privé a attribué 285 000 000 € à Bernard Tapie [400 000 000 € avec les intérêts], alors qu'elle était ministre de l'Economie.
Pour François Bayrou, président du Modem, cette enquête a de graves conséquences pour l'image de la France : « C’est une fragilisation extrême pour sa fonction, pour le FMI – surtout après ce qu’on a vécu [ndlr, l’affaire DSK] –, c’est une fragilisation pour la France. Selon moi, c’est le plus grand scandale de la Ve République. Il y a eu des faux, que la ministre de l’Economie ne pouvait pas ignorer et a même probablement été partie prenante dans les décisions prises ».

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