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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

L’UDF va renouveler son adhésion au MoDem

26 Janvier 2011, 13:46pm

Publié par MoDem-Colombes

 

L’enjeu pour François Bayrou est symbolique – la «marque» UDF – et financier, puisque l’UDF est propriétaire du siège du MoDem.

 

François Bayrou va être réélu ce mercredi 26 janvier au soir président… de l’UDF ! L’ancien parti politique créé en 1978 par Valéry Giscard d’Estaing existe en effet toujours. Lors du dernier congrès de l’UDF, qui s’est tenu le 30 novembre 2007, ses adhérents avaient décidé d’en faire un « membre fondateur du Mouvement démocrate auquel elle adhère pour une période transitoire de trois ans ». Politiquement remplacée par le MoDem, que préside aussi François Bayrou, l’UDF n’avait donc pas pour autant juridiquement disparu.

Cette période transitoire s’étant achevée le 1er décembre 2010, une nouvelle assemblée générale de ceux qui ont persisté à renouveler leur adhésion à l’UDF était nécessaire. Dans la convocation envoyée le 24 décembre par François Bayrou, l’ordre du jour comprend les « suites à donner à la résolution adoptée par le congrès du 30 novembre 2007 portant dispositions transitoires pour trois ans » ainsi que les « modalités d’exercice de l’activité de l’Union pour la démocratie française dans les années à venir ».

Au moins trois hypothèses sont envisageables. La première, bien entendu improbable pour François Bayrou, consisterait à ne pas renouveler l’adhésion de l’UDF au MoDem. La deuxième consisterait au contraire à dissoudre l’UDF, avec dévolution de son actif au MoDem. À l’image du RPR, qui s’est dissous en 2002 en transférant son actif à l’UMP. Cette hypothèse permettrait de faire coïncider réalités juridique et politique.

« Période transitoire »

La troisième hypothèse consisterait à proroger cette « période transitoire ». Selon un des membres du bureau de l’UDF, c’est « a priori » ce qui devrait être décidé ce soir, renvoyant son sort définitif « après la présidentielle » de 2012. Cette hypothèse présenterait de nombreux avantages. Maintenir l’UDF en tant que personne morale permettrait tout d’abord à François Bayrou de conserver l’usage de la marque UDF. Un sigle qu’Hervé Morin, président du Nouveau Centre, convoite depuis plusieurs mois, au point d’avoir ajouté « l’UDF d’aujourd’hui » au logo de son parti.

Ensuite, outre le symbole de la marque, l’enjeu autour de l’UDF est financier. Le principal trésor de guerre de l’UDF est son siège, dont il est propriétaire. Or, une « convention d’occupation des locaux », « renouvelable par tacite reconduction », prévoit la « prise en charge par le MoDem de l’ensemble des dépenses d’entretien et d’amélioration des locaux et des matériels, des coûts d’acquisition des lots immobiliers acquis par l’UDF en 2009 et des coûts de rénovation éventuels des locaux, en contrepartie de l’occupation gratuite desdits locaux ».

Enfin, maintenir l’UDF permet à François Bayrou de conserver ses contacts avec le centre droit en général et Jean Arthuis en particulier. Ce dernier préside en effet le parti Alliance centriste, dont les parlementaires se rattachent chaque année pour le financement public au MoDem, qui lui reverse une quote-part. L’Alliance centriste est d’ailleurs devenue un « mouvement associé » de l’UDF, ce qui permet à ses adhérents d’en rester membres (et pourquoi pas d’utiliser demain une partie des locaux). Ce qui n’est pas le cas de ceux qui ont rejoint le Nouveau centre, puisque les statuts de l’UDF stipulent que « l’appartenance à l’UDF est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique ».

 

(C) LaCroix

 

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2453209&rubId=4076

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Les deux tentations des centristes français

24 Janvier 2011, 16:06pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Selon Jean-Pierre Rioux, un candidat qui se présenterait d'emblée comme une force d'appoint pour la droite présidentielle ne pourrait se réclamer du centre.

 

Alors qu'en 2007 François Bayrou était le seul candidat qui se revendiquait centriste, ils sont nombreux aujourd'hui à se présenter comme tels ?

La question qui se pose, c'est : que veulent-ils faire au nom de la revendication d'un candidat centriste ? L'éparpillement et la marginalisation du centre actuel tiennent peut-être au mécanisme de la Ve République, qui est une machine à laminer les centristes. Mais, au-delà, cela montre une division très forte entre ceux, comme Morin, Borloo et les autres, qui pensent à présenter un ou plusieurs candidats en 2012 pour peser dans la future majorité présidentielle. Pour eux, il s'agit de constituer un centre qui soit une force d'appoint pour un candidat de droite de gouvernement.

 

Ce qui n'est pas le projet de François Bayrou ?

C'est exactement l'inverse. François Bayrou et le Modem sont les seuls, au nom de la famille centriste, à revendiquer l'idée qu'il peut y avoir un centre à vocation majoritaire autonome. François Bayrou n'a cessé de répéter qu'on ne peut pas s'appeler centre et rester toujours du même côté.

En 2007, il a dit que les centristes ne seraient plus jamais une force d'appoint. Tous les autres rêvent d'une nouvelle confédération centriste qui ressemble étrangement à l'UDF défunte. Ils n'oublient qu'une chose, c'est que c'était une initiative de Valéry Giscard d'Estaing, donc de la droite libérale, que les historiens appellent orléaniste. À l'époque, tous les centristes s'y étaient ralliés. Ils n'ont pas bougé de là jusqu'à une époque située entre 2002 et 2007, lorsque François Bayrou a refusé de rester lié avec la droite

 

Suite de l'article : http://www.sudouest.fr/2011/01/23/les-deux-tentations-des-centristes-francais-297895-635.php

 

(c) Sud Ouest Dimanche

 

Le Centre, le Centrisme, les Centristes

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Bayrou sur France Info

20 Janvier 2011, 23:59pm

Publié par MoDem-Colombes

Le président du MoDem était ce matin l’invité de France Info. Il ne pense pas que Marine Le Pen puisse être le "3ème homme" de la présidentielle de 2012. Et il contre-attaque sur le terrain des idées : "L’extrémisme, c’est un symptôme des sociétés malades, mais cela ne soigne jamais les maladies, ça les aggrave. "

 

François Bayrou estime que l’extrême droite développe en France "deux lignes de force" : “Opposer les gens entre eux, les communautés, les religions...Si l’on veut que la France ait un avenir et qu’elle relève les défis qui sont devant elle, la condition c’est l’unité du pays. Deuxième chose, on vous dit, sortir de l’euro. Sortir de l’euro, je voudrais que ceux qui nous écoutent l’entendent comme je vais le dire, c’est la misère pour tout le monde et spécialement pour les plus pauvres. Parce qu’un pays qui a la dette énorme que nous avons, une dette en monnaie forte, s’il doit la payer en monnaie faible, ce pays là il ira à la misère.

Avec la Tunisie, pas d’ingérence mais des signes à envoyer

Selon François Bayrou, “il est vrai que nous n’avons pas à nous livrer à l’ingérence et à décider constamment qui est bien et qui ne l’est pas dans les Etats avec lesquels nous avons des accords. Et cependant il faut que les responsables politiques sachent faire les signes nécessaires pour qu’il soit clair aux yeux de tout le monde que ceux qui se battent pour la démocratie sont nos proches, que c’est avec eux que nous regardons le monde et leur pays...La démocratie ce n’est pas un luxe pour les riches, c’est la condition pour que le développement intervienne et existe...”

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-france-info-200111.html

 

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Le Centre, le Centrisme, les Centristes

13 Janvier 2011, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

 

Jean-Pierre Rioux animera la première rencontre de la session 2011 de l'Université Populaire du Mouvement Démocrate, le mercredi 19 janvier de 19h à 20h30, au siège du Mouvement Démocrate.

Cet évènement sera l'occasion d'analyser trois mots trop répudiés et pourtant porteurs de démocratie dans notre histoire politique : le centre, le centrisme, les centristes. La réflexion couvrira deux siècles, de la Révolution au "point d’orgue" de la présidentielle de 2007. 

Ce cheminement historique devrait apporter des précisions sur les valeurs et les pratiques centristes aujourd’hui. 

Animateur 
M. Jean-Pierre Rioux, Directeur de Vingtième Siècle, revue d’histoire, et auteur de "Les centristes, de Mirabeau à Bayrou", ouvrage édité chez Fayard. 

Date et lieu 
Mercredi 19 janvier, de 19h à 20h30, au siège du Mouvement Démocrate, 133 bis rue de l'Université, 75007 Paris. 

Modalités d'inscription 
Ouvert à tous, adhérents et sympathisants, sur simple inscription à l’adresse suivante : universitepopulaire@lesdemocrates.fr

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Bayrou en forte progression !

15 Décembre 2010, 18:08pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Bayrou fini ?

 

En termes de popularité des leaders de l'opposition, le leader du MoDem François Bayrou arrive en 5e position dans le dernier palmarès ViaVoice-Libération (réalisé les 9 et 10 décembre), avec 38% d'opinions favorables.  Il enregistre la plus forte progression (+8 points par rapport à Novembre).

 

Un récent sondage BVA a crédité l'ancien troisième homme de la présidentielle de 11% d'intentions de vote.

 

Un sondage Ifop datant de lundi dernier indique que François Bayrou incarne le mieux pour l'ensemble des Français les idées et les valeurs du centre, avec 44% d'opinions favorables (+3 points par rapport à une enquête réalisée il y a un mois).

Il devance largement Jean-Louis Borloo, qui obtient 31% d'opinions favorables (+7%) et Dominique de Villepin qui n'en obtient que 15% (-8%).  L'ancien ministre Hervé Morin est distancé avec 10% d'opinions favorables (+1%).

 

De quoi réconforter François Bayrou et les 18965 adhérents MoDem !

 

 

Le dernier palmarès ViaVoice

Dominique Strauss-Kahn : 61% (+ 5)

Bertrand Delanoë 52% ( -2 )

Martine Aubry 45%, (-3)

François Hollande 41%  (-3).

Olivier Besancenot 38%

François Bayrou : 38% (+8)

Daniel Cohn-Bendit  34% (-3)

Ségolène Royal 32% (-2),

Eva Joly 32% (-2),

Laurent Fabius 30% (-4)

Manuel Valls 28% (+ 2)

Cécile Duflot à 26% (-2).

Arnaud Montebourg 25% (+ 2)

Jean-Luc Mélenchon  23% (=).

Marine Le Pen 21% (+ 3).

Pierre Moscovici 22% (-9),

Vincent Peillon 16% (-6).

Pierre Laurent 10%

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Loi Bayrou

13 Décembre 2010, 11:23am

Publié par MoDem-Colombes

 

François Bayrou trace son sillon, imperturbable. Le troisième homme de 2007 n'a jamais caché son ambition de concourir pour la prochaine présidentielle. Hier à Paris, le Béarnais a été réélu à la tête du MoDem. Lors de ce congrès, il a tracé les lignes de ce qui pourrait constituer un programme. Le centriste entend ainsi mettre l'accent sur l'éducation ou encore sur la relocalisation de la production en France. ...

 

L'ex-UDF refuse de se laisser interpeller par les agitations centristes au sein de la majorité. Hervé Morin et Jean-Louis Borloo sont sortis du gouvernement en promettant d'exercer désormais leur liberté de parole. Les responsables du MoDem ne cillent pas.

En préambule de son discours fleuve, François Bayrou a énoncé une règle, nommée par ses soins « loi Bayrou » : « Les partis se tiennent par leurs noyaux durs. » « Si vous, vous alliez avec la droite, ne vous étonnez pas que les noyaux reprennent le dessus », explique-t-il aux centristes de l'UMP ou du Nouveau centre, qui ont regretté le retour en force des ex-RPR.

Le député des Pyrénées-Atlantiques se montre féroce à l'égard de ceux qui sont restés dans le giron de la majorité. « À quoi servez-vous ? À gonfler les roues de secours, à cirer le cuir des strapontins ? », interroge-t-il.

Dans les rangs du MoDem, on se garde de tendre la main aux déçus du chef de l'État. « Demandez d'abord à Borloo s'il rompt avec Sarkozy, s'il ne le soutiendra pas en 2012 », s'emporte Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou.

Les velléités du Parti radical de s'émanciper de l'UMP en laissent sceptiques plus d'un. De même que l'hypothèse d'une candidature de l'ex-ministre de l'Environnement en 2012.

Second tour en 2012

La numéro deux du parti estime donc que le MoDem reste le seul à se démarquer à la fois de la droite et de la gauche. « L'espace est là », se réjouit Marielle de Sarnez en constatant que l'UMP serre sur sa droite et le PS sur sa gauche. Le principal adversaire d'une formation qui se construit sur son opposition aux deux principaux partis parlementaires pourrait finalement être le Front national de Marine Le Pen, craignent de nombreux responsables centristes.

La question d'un positionnement pour le second tour en 2012 se posera aussi. Le Nordiste Olivier Henno veut éviter une répétition du vote blanc de François Bayrou. Marielle de Sarnez confirme qu'en cas de non-qualification, une « décision collective » sera prise entre les deux tours.

Et s'empresse de préciser que l'objectif reste la victoire de François Bayrou, imperturbable dans son ambition de troisième voie.

 

Extraits du discours :

Je voudrais vous soumettre une loi politique que j'ai appelée la loi de François Bayrou !...

Rires...

 

C'est une loi politique très simple qu'il faut constamment avoir à l'esprit, chaque fois que l'on vous

propose de dénaturer votre action pour aller rejoindre des courants qui ne sont pas les vôtres, et

vous reconnaîtrez des débats qui ont eu lieu en notre sein pendant des années, depuis 2002, depuis

la création de l'UMP.

La loi de François Bayrou dit quelque chose de très simple, et ne l'interprétez pas mal, même si cela

vous fait sourire dans sa formulation. Elle dit : Les partis se tiennent par leurs noyaux durs.

Rires...

Je ne sais pas ce que ces rires veulent dire... Franchement !....

Les partis se tiennent par leurs noyaux durs... Si vous allez vous installer dans une alliance à droite,

ne vous étonnez pas que les noyaux durs de la droite prennent, reprennent, conservent, imposent

leur influence déterminante et, si vous allez vous allier dans des alliances que vous ne maîtrisez pas,

ce que Francesco a fait avec la gauche italienne, il s'est aperçu que ce sont les noyaux durs de la

gauche italienne.

Si vous avez une autre idée, si vous pensez que ces deux visions sont erronées, si vous pensez que

certains disent : "Au Centre, nous, nous avons une vision, non seulement centrale, mais également

plus large, démocrate", comme nous le disons, si vous pensez que c'est au centre qu'il faut

gouverner, alors faites des regroupements au Centre.

Le seul mouvement qui se tienne par les noyaux durs du centre, c'est le Centre, et pas tout autre

montage qui ne peut que dénaturer, et ceci, cher Francesco, est une loi, selon moi, mais j'accepte

qu'en Italie tu l'appelles la loi de Rutelli, désormais !

Francesco Rutelli :

La loi Bayrou est approuvée !

Rires...

Applaudissements….

 

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Congrès National du MoDem

12 Décembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Trois ans après la création du Mouvement Démocrate, il convoque son deuxième congrès statutaire après celui - fondateur - de Villepinte et le congrès exceptionnel - programmatique - d'Arras.
Il se tiendra ce 12 décembre à Paris.
Il est ouvert aux militants et sympathisants démocrates.

Rendez-vous dimanche 12 décembre à l'hôtel MARRIOTT, 17 boulevard Saint-Jacques, 75014 PARIS. 

L'accueil sera ouvert à partir de 08h30, les travaux débuteront à 10h00 et se termineront à 17h00.

 

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2448359&rubId=4076

 



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Elire le Président du MoDem

8 Décembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

https://consultation.mouvementdemocrate.fr

N'hésitez pas à appeler l'assistance téléphonique si vous n'avez pas reçu le mail de la société SPYRIT ! 

  • 01 53 59 20 18
  • 01 53 59 20 21
  • 01 53 59 20 26
  • 01 53 59 26 33


A/

 Bienvenue sur le site de vote en ligne des adhérents pour l'élection du Président du Mouvement Démocrate.

 

 

 

B/

Bonjour,

 

Vous êtes bien identifié(e) et inscrit(e) sur la liste électorale pour le vote qui se déroule du 3 décembre 2010 (14h00) au 8 décembre 2010 (20h00).

 

Il vous est demandé d'élire le Président du Mouvement Démocrate.

 

Le vote se déroule en 3 étapes :

  1. Choix du bulletin
  2. Validation du vote
  3. Récépissé du vote

 

Attention : pour que votre vote soit pris en compte, vous devez suivre la procédure jusqu’au bout.

 

   C/
Procédure de vote en cours
1. Choix du bulletin > 2. Validation > 3. Récépissé
 

Sélectionnez un des bulletins :

 

 

Pour ne pas participer au vote maintenant, cliquez sur le bouton ci-dessous :

 

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D/

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Procédure de vote en cours
1. Choix du bulletin > 2. Validation > 3. Récépissé

 

E/

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Date et heure du vote : 7 décembre 2010 21:10:19 CET


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MoDem : Candidature à la Présidence de François BAYROU

7 Décembre 2010, 00:16am

Publié par MoDem-Colombes

Candidature à la présidence de François BAYROU - Profession de foi

Chers amis,

À la veille de notre congrès du Mouvement Démocrate, au moment où je vous demande votre confiance et votre soutien, je tiens à vous dire quel cap je vous proposerai de suivre dans les trois ans qui viennent.

Depuis trois ans, nous avons dit la vérité aux Français. Toutes les analyses, tous les avertissements qui ont été les nôtres depuis trois ans, sur la dette, sur les finances publiques, sur l'éducation, sur la crise internationale, sur l'insuffisance d'Europe, sur les travers du pouvoir actuel se sont avérés. C'était un chemin difficile, mais nous avons bien fait de le suivre. Il ne s'agit pas seulement d'avoir raison. Il s'agit de créer la confiance. Or la confiance, qui est le secret de l'avenir, ne se bâtit pas sur du sable. Elle se construit sur la vérité.

Le besoin d'une proposition politique nouvelle est aujourd'hui impérieux. Nous n'avons plus besoin d'établir un réquisitoire contre le pouvoir actuel. Les Français ont le bilan sous les yeux, dans leur vie de tous les jours, et ils savent maintenant ce qu'il en est. De son côté le Parti Socialiste est plongé dans des divisions sans fin, affrontements de candidats autant que de lignes politiques. L'UMP a tout le pouvoir national, le PS presque tous les pouvoirs locaux : ni l'un ni l'autre ne convainquent les Français. Il y a besoin d'un immense renouvellement de la manière d'être, de parler, d'agir : nous serons les porteurs de ce renouvellement.

Nous construirons et nous donnerons un vrai espoir. Nous ne proposerons pas de miracles, nous ne prétendrons pas détenir une baguette magique. Mais je défendrai sans cesse cette conviction : les décisions à prendre pour que la France retrouve son équilibre, ses valeurs et sa place en Europe et dans le monde sont à portée de notre main et de notre volonté. Vie civique, économie, école et université, recherche, Europe, écologie équilibrée, exigent  des choix simples et souvent de bon sens, à condition que ces choix soient cohérents entre eux. Ce sont ces choix que nous défendrons.

Nous rendrons à notre pays les valeurs éthiques, républicaines, sans lesquelles il se perd. Nous connaissons les difficultés du monde, mais aucune difficulté ne devrait empêcher les pouvoirs d'être honnêtes, équilibrés, respectueux de la diversité des opinions, du pluralisme et de la liberté d'information. Aucune crise ne devrait détourner de l'exigence de justice sociale, de l'égalité des citoyens devant la loi. Pas davantage de l'exigence de développement durable qui oblige à transmettre aux générations qui viennent un monde vivable, soutenable : le moins de dettes possible, et un environnement respecté. Ces valeurs doivent être plus respectées encore en temps de crise. Quand les temps sont plus durs, la justice est une exigence.

Nous définirons clairement les priorités pour la France. Pour ma part, j'en désignerai deux : l'emploi et l'éducation. Tout est là. Il n'y a pas d'emploi sans production. Il nous faut produire, des biens et des services, des richesses nouvelles, par l'innovation, par l'observation de ceux qui réussissent, par la défense de la loyauté des échanges, par une politique monétaire sérieuse. Il nous faut interrompre et inverser le mouvement de délocalisation. Et il nous faut un plan pour que la France devienne, ou redevienne, le pays du monde où l'éducation est la meilleure, éducation des élèves, des étudiants, des apprentis, des jeunes et des adultes (formation continue).

Nous renouvellerons le projet européen. Seule, la France serait faible et sa voix sans portée. Le monde attend une Europe unie, forte, qui défende en même temps ses valeurs, ses intérêts, et une vision de l'ordre international. Aujourd'hui, l'Europe n'est pas vraiment au rendez-vous. Pourtant des efforts nombreux ont été et sont faits pour lui donner des institutions, un parlement digne de ce nom, une monnaie. Mais tout cela est trop compliqué, souvent illisible, trop souvent ignoré. C'est la responsabilité des leaders politiques de donner corps et vie à une nouvelle ambition européenne.

Nous serons des réformistes. Les réformes doivent être peu nombreuses, cohérentes entre elles, préparées et concertées avec le temps et le soin nécessaires. Un pays qui ne se réforme pas est un pays qui meurt.

Nous défendrons les plus jeunes et nous leur ferons confiance. Depuis des années on a l'impression que les jeunes paient le prix de la légèreté et de l'insouciance des générations au pouvoir au XX° siècle. Rétablir les chances des jeunes, la première chance, la deuxième chance s'il le faut, le coup de pouce pour entrer dans la vie active, des études intéressantes et enrichissantes, l'apprentissage des langues et d'abord de la langue française, la défense et la promotion de l'environnement dans lequel ils auront à vivre, de la nature, de la terre, de l'air et de l'eau, des finances équilibrées, c'est tout cela que nous devons aux plus jeunes.

Nous serons des femmes et des hommes libres, et des rassembleurs. Une fois pour toutes, nous avons récusé la soumission. Notre courant démocrate, nous le défendrons comme un courant de premier plan. Ses racines sont au centre, bien sûr, mais sa vocation est de rassembler bien au-delà des « centristes » d'hier. C'est toute une vision politique qu'il faut penser, formuler et nourrir. C'est une philosophie de l'engagement qu'il faut faire connaître. Forts de nos idées et sûrs de nos convictions, nous serons ouverts. Nous savons qu'il y a des humanistes, en recherche, qui viennent de courants différents, écologistes, socio-démocrates, républicains. À eux tous, nous dirons bienvenue. Mais nous ne laisserons plus jamais mettre en cause notre indépendance. Nous pouvons bien sûr nous allier avec d'autres chaque fois que la situation de la France l'exigera, mais nous faisons et nous ferons la différence entre alliance et dépendance.

Nous serons une équipe solidaire. Nous savons ce que sont les difficultés et les orages. Nous avons formé une équipe, et même un commando, de femmes et d'hommes de valeur, qui s'entendent, qui se battent ensemble et jamais les uns contre les autres. Nous maintiendrons cette solidarité, cet esprit d'équipe national et local. Partout sur le terrain, nous construirons et s'il le faut nous reconstruirons. Ce faisant, nous avons conscience d'être une chance pour des talents nouveaux.

Je veux vous dire enfin ma gratitude pour votre soutien sans faille et votre confiance, qui me touche tous les jours et qui m'encourage.

                                                                    François BAYROU

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Bayrou : "J'ai voté blanc en 2007"

2 Décembre 2010, 00:42am

Publié par MoDem-Colombes

Le président du MoDem, François Bayrou, a confié, pour la première fois publiquement, avoir voté blanc au second tour de la présidentielle de 2007, lors de l'enregistrement ce soir de la prochaine émission "Vivement dimanche" animée par Michel Drucker sur France 2.

L'ex-candidat centriste, qui avait obtenu 18,57% au 1er tour, avait annoncé à l'époque qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy au second mais sans indiqué s'il voterait pour Ségolène Royal, voterait blanc ou s'abstiendrait de voter. A propos de 2012 et de la perspective de multiples candidatures au PS --après l'entrée en compétition de Ségolène Royal--, M. Bayrou a jugé "pas facile de faire vivre une famille politique quand il n'y a pas un leader affirmé et quand il n'y a pas de ligne politique commune".

Interrogé sur l'hypothèse DSK, il confie avoir "fait partie de ceux qui pensait qu'il n'irait pas". Mais, ajoute-t-il, "il y a la pression des sondages qui le place devant une responsabilité importante". Questionné sur la faiblesse de ses propres troupes, le patron du MoDem affirme "ne pas être dans la solitude" et affirme qu'"avant d'être majoritaire, on est toujours minoritaire".

(c) AFP

 

Dimanche 5 décembre 2010 sur France 2, François BAYROU sera l'invité de Vivement Dimanche (14h10-16h20) et de Vivement Dimanche Prochain (18h50-19h50)


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