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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Un nouveau Ministère de l'Ecologie

26 Novembre 2010, 19:20pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/wehrling-080310.jpg

 

Les récentes précisions apportées dans les attributions du ministère de l'écologie (publiées ce vendredi au JO) ont le goût du rafistolage après ce qui est apparu, lors du remaniement, comme un recul. 

Avant d'être prioritairement un enjeu de développement durable, l'énergie est redevenu un pur enjeu industriel en revenant au Ministère de l'Economie. 

Cessant d'être par ailleurs numéro deux du gouvernement, le ministère de l'écologie perd son rang dans les priorités du gouvernement, et abandonne surtout l'esprit qui gouvernait au pacte écologique de Nicolas Hulot, à savoir de faire du développement durable une grille d'analyse transversale des politiques publiques. 


Les discours rassurant sonnent faux tant résonne encore l'écho de l'abandon de la taxe carbone pourtant si nécessaire. 

Les ajustements de cette semaine n'ont pas changé cela et à n'en pas douter, malgré une conviction qu'on peut lui reconnaître, la nouvelle Ministre aura la tâche plus difficile que son prédécesseur. " 

Yann WEHRLING 
Porte-parole du MoDem, membre du Shadow cabinet responsable de l'Ecologie et de l'Environnement

 

Selon le décret sur le périmètre du ministère, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet sera "responsable, en lien avec le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, de la préparation et de la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en matière d'énergies renouvelables, notamment en matière tarifaire, du développement et de la promotion des technologies vertes et de la diminution de la consommation énergétique".



Nathalie Kosciusko-Morizet a interprété jeudi cette définition du périmètre comme "la volonté sans faille du gouvernement de poursuivre la conversion de la France au développement durable".

 

François Bayrou : "Les jeunes, l'éducation, et l'environnement sont les grands oubliés de l'intervention présidentielle"

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/joncour-reaction-energie-ministere-ecologie-171110.html

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Bayrou plus que Borloo

25 Novembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

bayrouborloo.jpg

 

Le président du MoDem François Bayrou incarne plus les valeurs du Centre que le président du parti Radical Jean-Louis Borloo, selon un sondage Ifop-France Soir.

A la question: "Entre Jean-Louis Borloo et François Bayrou, qui incarne selon vous le plus les idées et les valeurs du centre?", 51% des personnes interrogées se prononcent en faveur du président du MoDem et 45% plébiscitent l'ancien ministre de l'Ecologie, 2% ne désignent aucun des deux et 2% ne se prononcent pas.

Qui, de François Bayrou ou de l’ex-ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, saura demain s’attirer les faveurs de l’électorat centriste dont le choix pourrait bien être, en 2012, décisif ?

 Le président du Modem, qui joue les indépendantistes, ne pense déjà plus qu’à la future présidentielle. Le président du Parti radical, qui a cru un temps succéder à François Fillon à Matignon, va redevenir bientôt simple député. Et, pour commencer, il entend bien défendre, depuis l’Assemblée, les couleurs d’un centre broyé, dit-il, lors du remaniement. Ira-t-il jusqu’à quitter l’UMP ? On n’en est pas là. Il s’est contenté, pour l’heure, d’abandonner « sa » vice-présidence.

Une certitude en tout cas : comme en témoigne le sondage exclusif de l’Ifop pour France-Soir, entre les deux ténors, le match est engagé, et il est serré. Applaudi par 60 % des « moins de 35 ans », Bayrou tient la corde, mais Borloo – qui prend l’avantage sur son rival chez les « 35 ans et plus » – n’est pas loin.

Entre les deux hommes, le clivage est d’abord politique. 57 % des électeurs de gauche (et 61 % des sympathisants du PS) préfèrent Bayrou. Ils apprécient sans doute qu’il ne fasse pas partie de l’UMP, qu’il ait depuis longtemps critiqué le pouvoir et, probablement aussi, qu’il ait eu une longue période de « flirt » avec le PS. Même si elle n’a pas été finalement conclusive.

A l’inverse, 65 % des électeurs UMP (et 46 % des sympathisants d’Europe Ecologie, qui n’ont pas oublié son rôle-clé dans le Grenelle de l’Environnement) choisissent Borloo. Sans doute cet électorat-là a-t-il apprécié que l’intéressé se soit rebellé contre la volonté de puissance des ex-RPR, ait refusé un portefeuille et ait choisi, au gouvernement puis en dehors du gouvernement, de défendre d’abord ses idées. Mais en continuant à inscrire son action, à la différence de François Bayrou, dans le cadre de la majorité présidentielle.

Si l’on prend en compte les catégories socio-professionnelles, l’avantage est du côté de Bayrou chez les ouvriers (60 %) et chez les cadres supérieurs (55 %). En termes d’image, Borloo est nettement en tête chez les artisans et commerçants (60 %).

(C) France Soir

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C/Politique

14 Novembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://tele.premiere.fr/var/premiere/storage/images/tele/c-politique/29820560-5-fre-FR/C-Politique_medium.jpg

Nicolas Demorand reçoit ce dimanche 14 novembre dans l’émission  « C politique » à 17h40 sur France 5, le président du MoDem François BAYROU.

François BAYROU réagira en plateau sur l’actualité de la semaine à travers les reportages préparés par la rédaction de « C politique ».

- François Bayrou est député de la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Il a été ministre de l’Education nationale de 1993 à 1997, au sein de trois gouvernements d’Edouard Balladur et Alain Juppé. A partir de 1998, il est président l’Union pour la Démocratie Française (UDF), dont il a été le candidat aux élections présidentielles de 2002 et 2007, avant de dissoudre le parti pour fonder et présider le Mouvement Démocrate (MoDem). Agrégé de lettres classiques, notre invité est l’auteur de nombreux livres, dont le dernier, Abus de pouvoir, est paru aux éditions Plon en 2009. 

Au sommaire : 


Reportages 
- L’appel à la manifestation d’un syndicat en Allemagne 
- Dominique de Villepin, meilleur opposant sarkozyste ? 
- L’"égalité réelle" du Parti socialiste 
- La fusion d’Europe Ecologie et des Verts 

Enquête 
- Les livres politiques 


 

http://www.dailymotion.com/video/xbljg4_vif-echange-francois-bayrou-et-nico_news

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Sarkozy, le problème de Villepin

9 Novembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.clubvillepin.fr/wp-content/uploads/2009/08/ddv1.jpg

Dominique de Villepin, toujours membre de l'UMP, a estimé Dimanche que le chef de l'Etat était "l'un des problèmes de la France", et appelé de ses voeux la fin de la parenthèse ouverte en 2007 avec son accession à l'Elysée.

 

Une bonne partie de l'UMP est en ébullition.


Au MoDem, on dit regarder tout cela de loin. "Ils lavent leur linge sale en public, c'est leur problème", dit Yann Wehrling, porte-parole du parti de François Bayrou.

S'il reconnaît certaines convergences de vues avec Dominique de Villepin, qui a d'ailleurs émis l'idée d'un groupe parlementaire commun, le MoDem parle d'objectifs différents.

"François Bayrou cherche à construire une troisième voie en France alors que Dominique de Villepin est dans une logique de primaire interne à l'UMP", ajoute Yann Wehrling.

Les choses pourraient évoluer si l'ancien Premier ministre était exclu de l'UMP. Le porte-parole adjoint du parti, Dominique Paillé, lui a d'ailleurs suggéré de partir, l'invitant à "tirer les leçons de ses propos".

Aujourd'hui est paru un livre signé par M. de Villepin intitulé De l'esprit de cour. L'ancien premier ministre y pourfend, au terme d'un vaste tableau historique, la présidence de Nicolas Sarkozy, qu'il accuse d'avoir notamment "dévalorisé la fonction présidentielle", avec les accents du patron du MoDem François Bayrou dans Abus de pouvoir en 2008.

"Nicolas Sarkozy a innové en inventant une cour à son image. Elle a la peur comme moyen, l'argent comme fin et le spectacle médiatique comme théâtre de sa mise en scène narcissique. La politique n'y est pas perçue comme un levier, encore moins comme un idéal, mais comme un marché où l'on achète et brade les hommes comme les idées en fonction de l'intérêt du moment", dénonce-t-il.

 

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Le MoDem est-il un monde parallèle ?

3 Novembre 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://img.ozap.com/0256018F03691026-c2-photo-le-monde-parallele-du-modem-au-petit-journal-de-canal-le-26-octobre-2010.jpg 

Il y a régulièrement dans le Petit Journal de Yann Barthès sur Canal + une caricature du MoDem décrit comme un monde parallèle, virtuel.  Le présentateur se met un entonnoir sur la tête et tourne en dérision le shadow cabinet du MoDem.

 

Dans Le Grand Rendez-vous d'Europe 1 dimanche dernier, François Bayrou a donné son avis répondant à une question d'un journaliste :

 

"Ce qu'il faut voir, c'est ce qu'il y a derrière ces jeux".

 

"D'abord, tout le monde en prend dans la vie politique de façon très régulière et un peu excessive". 


"Pourquoi ils disent "monde parralèle" ? Parce que pour eux les seuls vrais mondes c'est l'UMP et le PS. Ils sont du côté des gros. Leur fond de commerce, c'est de déconsidérer, ou de tenter de déconsidérer tous ceux qui se lèvent en disant "Excusez-nous.  Les deux que vous nous présentez comme des mastodontes et qui sont en réalité fragiles ne sont pas seuls porteurs de légitimité. Et tous ceux qui disent "Il faut chercher un autre chemin que cela, ils sont porteurs d'une autre légitimité. Et donc, naturellement, ils font, le jeu des puissants, il font pour chercher de l'audimat, le jeux de ceux qu'ils croient être les importants".


"Je m'honore que nous soyons du côté de ceux qui veulent remettre en cause les importants et pas consacrer les importants".


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Réforme des retraites : ce que ferait le MoDem

31 Octobre 2010, 11:00am

Publié par MoDem-Colombes

Faut-il poursuivre le mouvement ?

Le parti centriste n'a pas participé au mouvement contre la réforme des retraites, "mais nous avons soutenu ceux qui considéraient comme nous que cette réforme est injuste et insuffisante", nuance Robert Rochefort, vice-président du MoDem et responsable de l'économie au sein du "cabinet fantôme" du parti.  François Bayrou avait estimé, au début du mouvement, que le passage à 67 ans à taux plein était une injustice pour de nombreux salariés, notamment les femmes.

"Nous avons trouvé que les directions des syndicats ont été responsables", assure-t-il, même s'il souligne que "le MoDem n'a pas trouvé que les blocages des raffineries était quelque chose de très astucieux. La mobilisation des jeunes a aussi pu sembler étrange". "On sent que le mouvement est en train de reculer et que les syndicats ont un problème pour gérer la fin de la mobilisation car le gouvernement les a pratiquement humiliés en ne lâchant rien", tranche-t-il.

Aujourd'hui, "il ne faut pas ne pas promulguer le texte. C'est mauvais pour la démocratie", assure Robert Rochefort.


Quelle réforme en 2012 ?

Le MoDem assume le passage à 62 ans pour l'âge légal, étalé sur une durée de huit ans, mais prône un retour à 65 ans pour la retraite à taux plein. Comme le PS, il défend une augmentation de la durée de cotisation à 41,5 ansLe parti centriste envisage "des taxes sur les revenus complémentaires au salaire, comme l'intéressement ou la participation", une "hausse de la contribution des salariés et de la contribution des revenus du capital, dans une proportion similaire", souligne Robert Rochefort.

Le vice-président du MoDem promet également que son parti "réfléchira à la mise en place d'un système de retraite à points, qui permet de gagner des points en fonction qu'on travaille plus ou moins, au lieu de comptabiliser uniquement les trimestres". Sur le long terme, François Bayrou plaide depuis longtemps en faveur d'une refonte de tous les régimes de retraite, dont les régimes spéciaux, avec la mise en place d'une "retraite à la carte". Une proposition qui figurait déjà dans ses propositions en 2007.


LeMonde.fr

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Retraites : Bayrou vote contre

27 Octobre 2010, 15:07pm

Publié par MoDem-Colombes

Le président du MoDem, François Bayrou, a décidé de voter contre la réforme des retraites aujourd'hui parce qu'elle comporte, selon lui, "des injustices insupportables et une méthode qui a divisé les Français".

"Cette réforme permet de gagner quelques années, c'est tout à fait compréhensible et légitime. Mais elle comporte des injustices insupportables et une méthode qui a divisé les Français et qui fait que le gouvernement n'a rien écouté. A mon sens, c'est franchement des choix qui méritaient que l'on dise non à la manière dont on a conduit les affaires", a-t-il déclaré à la presse dans les couloirs de l'Assemblée, juste avant le vote.

"On a choisi de frapper les plus petites retraites", a-t-il déploré, s'opposant au report de 65 à 67 ans de l'âge de la retraite sans décote. "On va avoir une réforme fragilisée qui va être remise en cause. L'équilibre financier n'est pas assuré. On va se retrouver dans le temps avec l'obligation de reprendre un certain nombre de choses, ce qui n'est pas bon", a-t-il ajouté.

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Le gouvernement a tort de passer en force

21 Octobre 2010, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a estimé ce jeudi que le gouvernement avait "tort de passer en force", après la décision d'accélérer les débats au Sénat par l'instauration du vote bloqué sur la réforme des retraites. 

"Le gouvernement a choisi de passer en force et il a tort. Au bout du compte, on est dans l'organisation de l'affrontement. C'est un tort pour la réforme des retraites et pour le pays", a déclaré François Bayrou, ajoutant : "on est dans le blocage et le passage en force et cela ne fera qu'accentuer l'antagonisme des pour et des contre". 

"La réforme fait l'objet de suffisamment de manifestations pour que le Parlement prenne le temps de la délibération. Qu'est-ce que cela peut faire que le Sénat prenne trois ou quatre jours de plus ?", s'est encore interrogé François Bayrou.

 

Voté bloqué au Sénat : "Le pouvoir est désormais prêt à tout sacrifier pour faire passer sa réforme en force", selon Yann Wehrling

Retraites : "Il faudrait qu'un pas soit fait, et qu'un geste soit fait, sans remettre en cause la réforme", pour François Bayrou

Robert Rochefort : "On ne peut plus réformer en passant en force"

Bayrou chez Sarkozy

 


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Bayrou chez Sarkozy

20 Octobre 2010, 19:17pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a plaidé aujourd'hui en fin d'après-midi auprès de Nicolas Sarkozy en faveur de nouveaux gestes pour amender la réforme des retraites dans un sens plus juste, s'agissant notamment de la prise en compte de la pénibilité et de la borne de 67 ans pour les pensions à taux plein.

Reçu pendant plus d'une heure par le chef de l'Etat à la demande de celui-ci - cette rencontre ne figurait pas à l'agenda du Président, le dirigeant du MoDem l'a invité aussi à "entendre" l'inquiétude des Français, notamment des jeunes, qu'ils défilent ou non contre la réforme.

 "Je lui ai dit que ce que traduisaient ces manifestations, ce n'est pas seulement une question d'affrontements sur les retraites, c'est quelque chose de beaucoup plus profond, une crise de défiance très profonde (...), notamment des jeunes, sur la politique menée et sur ce qu'ils ressentent comme inéquitable et déséquilibré dans les décisions prises", a-t-il dit à sa sortie de l'Elysée.

Selon lui, cette inquiétude des jeunes porte sur "la question de l'entrée dans l'emploi, avec cette idée simple, peut-être trop simple, qui est de dire que si les gens restent au travail, il y aura moins de places pour nous les jeunes".

"J'ai dit" au président que "l'affaire Bettencourt, l'affaire Tapie, tout ça a créé chez les Français le sentiment, et peut-être même la certitude, que les choses, n'étaient pas justes" notamment avec "l'affaire du bouclier fiscal" et que "les plus avantagés sont privilégiés et ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des situations fortunées payent plein pot", a-t-il ajouté.

François Bayrou indique avoir fait savoir à Nicolas Sarkozy "que des gestes sur la réforme des retraites seraient bienvenus". Il a évoqué plus particulièrement le relèvement de 65 à 67 ans de l'âge de la retraite sans décote, une disposition qu'il juge "la plus discutable et même la plus injuste de la réforme".

Comme le secrétaire général de la CFDT François Chérèque, il estime que, sa mise en oeuvre ne devant intervenir qu'à partir de 2016, un "rendez-vous" cette année-là serait "utile pour qu'on dise si on confirme cette disposition ou le contraire".

Il suggère également de revoir la disposition du projet de loi sur la pénibilité, grâce à un amendement déposé dans ce sens au Sénat.

Selon le Point.fr, lors de cet entretien, le président de la République "entendait aussi convaincre le chef du MoDem de renoncer à rejoindre le groupe indépendant que veulent former les députés villepinistes à l'Assemblée nationale".

D'après agences Reuters et AFP

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Un immense gâchis

18 Octobre 2010, 17:45pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou était l'invité ce lundi de la matinale de France Inter, animée par Patrick Cohen.

Il a estimé que la réforme des retraites "était mûre", mais que le gouvernement avait commis un "immense gâchis" dans sa gestion, précisant que "la situation est plus dangereuse qu'elle ne l'a jamais été depuis des années. On est devant un risque de radicalisation qui est désormais généralisé".

"Le conflit de routiers, le blocage des raffineries, le ravitaillement des stations-service, les lycéens et la poursuite du mouvement sur les retraites créent une situation de risque dont il faudrait sortir", a ajouté François Bayrou estimant que c'était "devenu extrêmement difficile".


"Lorsque la première brindille flambe, un verre d'eau suffit pour l'éteindre mais lorsque c'est la forêt toute entière ou de larges parts de la forêt qui prennent feu alors les Canadair n'y arrivent pas facilement. On est vraiment dans un moment extrêmement lourd", a-t-il encore affirmé, estimant aussi que le gouvernement n'interrompera pas la discussion du texte car il aurait trop "à perdre" à cela.

François Bayrou a rappelé qu'il existe "deux pistes" possibles pour sortir du conflit :

-"La première, c'est qu'on regarde attentivement ce qu'on est en train de voter du point du vue des dates", a-t-il affirmé en rappelant son opposition au passage à 67 ans de la retraite sans décote. "Cette mesure ne commencera à s'appliquer pour les plus jeunes qu'en 2016. Il serait sage que le gouvernement dise: cette mesure-là, nous allons fixer un rendez-vous pour qu'elle soit réexaminée dans six ans, pour voir si elle est légitime ou pas".

-"La deuxième piste, c'est, pour la pénibilité, de créer un fonds, comme pour les accidents du travail, auquel contribueraient les entreprises qui offrent des travaux pénibles", a-t-il ajouté.

Sur le projet des retraites du Parti socialiste, François Bayrou a rappelé que les pénalisations qu'il envisageait dans la réforme allaient toucher les plus faibles ou ceux ayant eu un parcours professionnel irrégulier. Il a notamment estimé que le projet du PS allait pénaliser les étudiants. Il a aussi ajouté qu'"au PS, il y a aussi des réflexions sur la réforme des retraites", et que "certains ne veulent plus son retrait". "Même Martine Aubry a adopté une position mesurée sur les retraites", a-t-il encore rappelé.

"Est-ce encore possible de réformer ?", s'est interrogé François Bayrou. "C'était une réforme qui était mûre. Je trouve que la réforme qui a été suivie est un immense gâchis qui rend la situation dangereuse aujourd'hui", a-t-il conclu.

François Bayrou a aussi estimé que la réforme fiscale était "plus facile à faire qu'on ne le dit", avec notamment "la suppression du bouclier fiscal" et une transformation de l'impôt sur la fortune (ISF). "Je crois que la réforme fiscale est plus facile à faire qu'on ne le dit ou ne le croit", a-t-il affirmé.

"On peut trouver une réponse qui permette à la fois d'avoir une fiscalité raisonnable, que les plus riches participent, que l'impôt sur le patrimoine ou le capital soit réécrit pour que tout le monde soit assuré que ce n'est pas parce qu'on est le plus riche qu'on va payer le moins, ce qui est la situation créée par le bouclier fiscal", a-t-il encore expliqué, ajoutant qu'il s'était notamment prononcé pour une réforme de l'ISF. "Tout le monde la fera, même ceux qui prétendent le contraire parce que c'est un impôt mal ficelé qui a des conséquences négatives", a-t-il rappelé.

"Je suis pour qu'on explore la piste de la transformation de l'ISF - à l'impôt sur le revenu, on ajouterait une partie des revenus du patrimoine - et pour la création d'une tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu", a dit François Bayrou, mais il "s'est dit également "plus prudent" voire "sceptique" mais "pas fermé" quant à la création d'une TVA sociale.

"Cela veut dire qu'on fait payer aux consommateurs la partie de charges sociales qui est actuellement assumée par ceux qui achètent les produits français à l'étranger. Donc cela cible beaucoup les retraités, tous ceux pour qui la consommation est une part très importante du budget", a souligné François Bayrou.

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