Dans les médias
François Bayrou sera l'invité du Grand Jury RTL/ LCI/ Le Figaro, dimanche 30 mai à 18h30.
Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
François Bayrou sera l'invité du Grand Jury RTL/ LCI/ Le Figaro, dimanche 30 mai à 18h30.
Samedi, dans un entretien accordé au Monde, édition datée du dimanche 23 et lundi 24 mai, le président du MoDem, François Bayrou, a estimé qu'il fallait consulter les Français par référendum sur la réduction des déficits.
Le Monde : Approuvez-vous la proposition du président de la République d'inscrire dans la Constitution la lutte contre les déficits ?
François Bayrou : Inlassablement, depuis dix ans, j'ai défendu le principe d'une disposition constitutionnelle qui empêche les déficits de se creuser, du moins en période de croissance. La
proposition que je défendais était d'écrire tout simplement dans la Constitution qu'à partir de l'année 2015, par exemple, les déficits de fonctionnement ne seront pas admis, sauf pour combattre
ou prévenir une récession.
...
1- La réforme est indispensable.
Elle est urgente, elle est vitale. Deux faits sont certains :
- cette année, pour payer les retraites des Français il manquera quelque 30 milliards, soit presque l’équivalent du budget de la défense ! ( 11 milliards pour le régime général, 4 milliards pour les autres régimes, plus 15 milliards de retraites de la fonction publique)… Si l’on ne fait rien, ce déficit va se creuser chaque année : il atteindra par exemple 40 milliards pour 2015. De telles sommes à emprunter chaque année pour notre pays, c’est insupportable.
- à l’avenir, s’il n’y avait pas de réforme, la charge des retraites à payer deviendrait impossible à porter pour les actifs (pour assumer le financement de 10 retraites, on aura en 2010 17 actifs ; en 2020, 15 actifs ; en 2030, 13 actifs ; en 2050, 11 actifs). Cela veut dire concrètement que le revenu de chaque actif sera amputé tous les mois du montant d’une pension de retraite de niveau équivalent ! C’est un risque de véritable « guerre sociale », retraités contre actifs, parents et grands-parents contre enfants.
Il faut donc être courageux et décider : la vérité est que la cote d’alerte est déjà dépassée.
2- Nous voulons sauver le système par répartition.
Ne laisser personne sans ressources après une vie de travail, garantir le revenu des retraités par les revenus d’activité, faire que le travail ouvre des droits réels lorsque l’âge de la retraite arrive, tout cela c’est la clé de la cohésion sociale, c’est le système de retraites par répartition : c’est notre pacte républicain.
3- Refuser la baisse des pensions.
Si l’on ne faisait rien et que l’on voulait cependant ne pas alourdir la charge sur les actifs, ce parti pris signifierait une baisse continue et grave des pensions de retraite. Pour nous, c’est insupportable et signifierait là encore, une forme de guerre sociale.
4- Incontournable à court terme : un juste rééquilibrage financier.
« Rééquilibrage » et « juste » : les deux mots ont leur poids. Il faut supprimer le déficit immédiat : cela ne pourra se faire sans élargissement de l’assiette et/ou une augmentation des prélèvements. Mais il est évident qu’aucune augmentation des cotisations ne peut s’envisager sans faire contribuer plus fortement des revenus qui aujourd’hui échappent en tout ou partie aux prélèvements (stock-options ou revenus financiers par exemple).
5- Incontournable à moyen terme : rééquilibrer le nombre d’actifs par rapport au nombre des pensionnés.
Quelle que soit la décision prise, on connaît le résultat qu’elle doit atteindre, davantage d’actifs par rapport aux retraités dont ils ont la charge. Quelle que soit la piste évoquée, allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein (avec conséquence à craindre sur le niveau des pensions de ceux qui n’auront pas complété leurs trimestres), ou fixation plus tardive de l’âge légal de la retraite (avec conséquences négatives sur les carrières longues de ceux qui ont commencé le plus tôt), ou un mixte des deux options, elle devra nécessairement conduire à ce résultat.
6- Et donc, la question centrale est celle du travail.
Si, en effet, une approche purement arithmétique amenait à modifier l’âge de la retraite ou la durée de cotisation, en gardant le même taux de chômeurs dans la tranche d’âge précédant la retraite, cela signifierait simplement que l’on ferait prendre en charge par l’assurance chômage et les allocations diverses les sommes aujourd’hui à la charge des régimes de retraite. La question de la réforme des retraites est donc intimement mêlée à la question du travail au-delà de 55 ans, et à la question du travail tout court. Si nous continuons à voir disparaître des emplois, la question des retraites serait sans solution. Un chômeur de plus, c’est une retraite de plus qui n’est pas financée. Une politique de reconquête de la production industrielle et agricole, de développement des services, du tourisme et des métiers de l’environnement, est nécessairement, par la création de vrais emplois, la clé d’une résolution de la question des retraites.
7- Prendre en compte la pénibilité et l’espérance de vie.
Rien ne serait plus injuste que de traiter identiquement des situations fondamentalement différentes : certains métiers offrent une très longue espérance de vie ; d’autres, au contraire, pèsent sur cette espérance de vie. Il faut en tenir compte dans les décisions à prendre.
8- Si l’on veut que cette réforme ne soit pas seulement celle du court terme, il faut dessiner l’architecture d’une organisation équilibrée des retraites, en prévoyant son instauration, par exemple à dix ans. Ce régime du futur doit, selon nous, répondre à plusieurs exigences :
- rester un régime par répartition ;
- être transparent pour le salarié en l’informant à tout moment des droits acquis au fur et à mesure de sa vie professionnelle.
- être équilibré par définition, souple, respectueux des choix de vie différents des actifs et des futurs retraités, permettant à ceux qui le veulent de travailler plus longtemps ;
- il doit récompenser ceux qui travaillent plus longtemps par des pensions très améliorées ;
- il doit garantir tous les droits acquis par les cotisants et les retraités avant son instauration ;
- il doit unifier le plus possible les régimes de retraite ;
- la responsabilité de la gestion de ce régime devrait être confié non pas au pouvoir politique, mais aux partenaires sociaux ;
- l’entrée dans ce « régime du futur » devrait être longuement et soigneusement préparée.
Pour répondre à ces définitions, c’est le régime par points,
à la carte, avec droits garantis, ou bien un régime de comptes personnels, ou « notionnels » qui nous paraît la piste la plus appropriée. Ce régime qui comptabilise au long de la vie les droits acquis par les personnes, devrait s’accompagner de la fixation d’une retraite-plancher de niveau convenable. Ce devrait être un chapitre essentiel de la réforme que de définir ce régime de l’avenir et de fixer un horizon pour sa mise en place.
Le président du MoDem, François Bayrou, reçu récemment à l'Elysée par Nicolas Sarkozy, a refusé lundi de dévoiler la teneur de l'entretien et a souligné qu'il restait "enraciné" au centre, se disant "le garant de l'indépendance" de cette famille politique.
Interrogé par France Info sur l'objet de cette rencontre, il a simplement jugé "normal que quand le président de la République m'invite dans une situation aussi grave (...) à aller le voir, je ne le rende pas public". "C'est lui qui en a parlé, et je ne raconte pas ce que nous nous disons", a-t-il ajouté.
Serait-il tenté par un retour au sein d'une majorité élargie au MoDem? "La seule chose qui me tente, c'est que la vie politique en France change suffisamment pour que l'on fasse enfin des choses utiles (...) pour trouver les chemins du redressement" du pays.
"Je suis au centre. Enraciné dans cette famille politique. Et au centre, ça veut dire indépendance. Et je suis le garant de cette indépendance", a-t-il insisté.
Interrogé sur la situation politique britannique il a estimé que "la clef" du dénouement de la crise, "ce n'est pas l'alliance" de son "ami" le leader libéral-démocrate Nick Clegg avec l'une ou l'autre des grandes formations (Conservateurs ou Travaillistes).
"La clef, c'est qu'on change les règles du jeu de manière à ce que la vie politique en Grande-Bretagne devienne juste et rassembleuse", a-t-il ajouté en allusion à la réforme du système électoral (actuellement défavorable aux petits partis) que réclame M. Clegg en contrepartie de sa participation au futur gouvernement de coalition.
(c) AFP
Plan de sauvetage de l'Euro
Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé lundi que les décisions prises dans le cadre du plan de sauvetage de l'euro étaient les "bienvenues", mais arrivaient "trop tard", à un coût trop élevé.
Ce plan "aurait dû intervenir il y a trois mois et le fait qu'il ne soit pas intervenu il y a trois mois nous a coûté peut-être 300 milliards", a affirmé le leader centriste sur France Info.
"En tout cas, c'est une décision bienvenue", a-t-il ajouté se félicitant de la "solidarité entre Européens", et du "changement de cap significatif de la Banque centrale européenne" qui est "enfin mise en position de jouer le rôle qu'elle devrait jouer auprès des Etats lorsqu'ils ont besoin d'emprunter".
Il a toutefois estimé qu'il ne s'agit là que d'un "répit". "Ca n'est pas la solution du problème parce que la cause du problème ce sont les déséquilibres incroyables que nous avons acceptés au fil du temps", a-t-il ajouté.
"On a accepté de vivre totalement à crédit, totalement par l'emprunt et totalement par la dette". Ce qui nous a "plongés dans une fragilité excessive où l'on est obligé de réemprunter pour garder notre train de vie", a poursuivi M. Bayrou.
Interrogé sur "l'influence de Nicolas Sarkozy" dans la mise en place de ce plan de sauvetage, M. Bayrou a estimé que l'"on n'a pas besoin d'exploit individuel", mais "d'une action d'équipe".
Retraites
Le président du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou a estimé lundi qu'"il serait raisonnable" de demander aux Français de partir plus tard à la retraite.
"Il faudra faire bouger l'âge de la retraite", a-t-il dit sur France-Info. "On gagne un trimestre d'espérance de vie par an. Il serait raisonnable que l'on fasse un partage dans cette espérance de vie nouvelle entre la part qu'on consacrera au travail et la part qu'on consacrera à la retraite".
Selon le président du MoDem la réforme des retraites est "nécessaire et vitale et indispensable" et ceux qui expliquent qu'il n'y a pas besoin de réforme "sont des illusionnistes" qui "sont en train de (nous) conduire, hélas, au mur."
M. Bayrou a par ailleurs jugé que la promesse faite lundi lors du sommet social par le président de la République de mettre à contribution les "hauts revenus" et les "revenus du capital" était une "bonne décision", mais qui aurait pu être prise depuis longtemps.
"On a fait des cadeaux fiscaux probablement à la partie la plus favorisée de la nation", a-t-il souligné. "Je suis pour qu'on rééquilibre les comptes et ça ne peut pas se faire si on ne fait pas participer des revenus qui pour l'instant échappent à la contribution, ou en tout cas participent moins à la contribution. Ne serait-ce que symboliquement, c'est très important", a-t-il affirmé.
Il a encore précisé que "le risque que nous avons à prendre en compte c'est que la communauté musulmane toute entière ne se sente ciblée".
Les musulmans français "ont déjà à vivre beaucoup de discriminations dans le travail, l'habitat. Dans les quartiers, les jeunes se sentent souvent discriminés", a-t-il rappelé.
François Bayrou a également affirmé au Premier ministre qu'il souhaitait un débat parlementaire qui prenne "tout le temps nécessaire", estimant "stupide" l'hypothèse d'une déclaration de
procédure accélérée pour l'examen devant le Parlement, soutenue par des députés de la majorité présidentielle.
"Pour nous, le plus important c'est la démarche d'éducation, qu'on prenne une période pour expliquer pourquoi on a édicté cette règle en France", a précisé François Bayrou.
Il a enfin ajouté qu'il s'apprêtait à proposer des "rencontres" avec "tous les représentants" des différentes "sensibilités de la communauté musulmane", afin de les consulter sur le texte
et d'entendre leurs réactions à ce sujet.
Cantonale partielle :
Félicitations à Christian Lasvigne, Vice-président du MoDem de l'Aube (10) élu dimanche 25 avril, conseiller général de l'Aube en remportant le second tour, sans étiquette, avec plus de 64% des voix.
-----
Retraites :
François Bayrou, Marielle de Sarnez, Robert Rochefort, Jacqueline Gourault, Jean-Jacques Jégou, et Jean Luc Bennahmias auditionnent à partir d'aujourd'hui et jusqu'à mardi 4 mai les organisations syndicales représentatives des salariés et des employeurs à propos de la réforme des retraites : Force Ouvrière, CFDT, CGT, CGPME, MEDEF. Elles se poursuivront mardi par l’audition de la CFTC et dans les jours qui suivront avec les autres organisations représentatives.
----
XYNTHIA :
Maire MoDem de l'Ile d'Aix, Alain Burnet a fait entendre une voix déterminée et courageuse pour défense son île, ses habitants et pour condamner un traitement aveugle par l'Etat au lieu d'une étude approfondie au cas par cas.
http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/burnet-maire-tempete-xynthia-280410.html
----
Législatives au Royaume-Uni :
Il existe un espace politique au centre qui peut apporter de meilleures réponses aux problèmes économiques et sociaux très lourds qu'on constate à l'échelle nationale et européenne.
http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/sarnez-lexpress-290410.html
----
Crise grecque :
"L’urgence est non seulement pour les Grecs mais aussi pour l’ensemble des peuples de l’Union"
http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/Rochefort-FranceInfo-CriseGrece-29042010.html
Le Modem a adressé hier un message de solidarité aux agriculteurs français, en grève pour protester contre la politique agricole du gouvernement. "Après les éleveurs, les viticulteurs, les maraîchers, le secteur des grandes cultures manifeste à son tour sa colère et, plus grave encore son désespoir" a ainsi affirmé le secrétaire général du Modem, Marc Fesneau. En se prononçant en faveur d'une réforme de la politique agricole commune (PAC) européenne, il insiste sur "l'histoire agricole et alimentaire forte" de la France, qui demande selon lui une politique d'agriculture dissociable de "la simple loi aveugle du marché".
Marc Fesneau, Secrétaire Général du Mouvement Démocrate, s'est déclaré solidaire du mouvement des agriculteurs qui expriment aujourd'hui leurs inquiétudes
en manifestant dans la capitale.
«Après les éleveurs, les viticulteurs, les maraîchers, le secteur des grandes cultures manifeste à son tour sa colère et, plus grave encore son
désespoir » a déclaré Marc Fesneau.
«Cette crise est une crise de la dérégulation des marchés. C'est ce qui a entraîné des fluctuations de près du simple au triple du prix des céréales. C'est, aujourd'hui, la survie même de
milliers d'exploitations agricoles que l'on croyaient solidement installées qui est en cause ».
Dans un pays comme le notre marqué par une histoire agricole et alimentaire forte, où un grand nombre de territoires ont été façonnés par l’activité agricole, on ne
peut abandonner l’agriculture à la simple loi aveugle du marché.
Dans un contexte où les crises alimentaires se multiplient ces dernières années à travers le Monde, la France et l’Europe doivent se donner les moyens d’assurer un revenu juste pour les
exploitants agricoles, de conduire la transformation de notre agriculture vers un modèle durable et plus respectueux de l’environnement et enfin de construire un modèle de production agricole
respectueux et équilibrés avec les pays de sud afin que ceux-ci puissent garantir leur propre subsistance.
«Ce qui est en jeu ici c’est la question de notre modèle agricole, d’un certain modèle économique français et européen».
La PAC qu’il conviendra de réformer doit garder ce qui a fondé sa création.
Par ailleurs, le gouvernement doit profiter de la présidence française du G20 pour obtenir des grands dirigeants de ce monde une protection particulière du marché mondial des produits agricoles
contre les spéculations excessives et la fluctuation déraisonnable des cours. C’est l’un des rôles que doit assumer la France dans le concert des Nations».
Il ne suffit pas de dire que l’on aime l’agriculture ou de dire, il faut désormais agir et faire, c’est une urgence vitale pour des milliers d’hommes et de femmes qui ne ménagent pas leur peine
et ne demandent qu’à vivre de leur travail».
François Bayrou, accompagné de Marielle de Sarnez, de Jean-Marie Vanlerenberghe et de Robert Rochefort, a été le premier responsable politique a être reçu hier jeudi par le Ministre du Travail.
Le président du MoDem François Bayrou, reçu jeudi par Eric Woerth, a fait valoir auprès du ministre du Travail que la réforme des retraites était "urgente et inéluctable", mais qu'elle ne
servirait à "rien" sans une politique "offensive" de l'emploi.
Le président du Mouvement Démocrate a mis en garde jeudi le gouvernement contre un risque de guerre sociale si la réforme des retraites n'était pas menée à bien, le poids financier que devront
supporter les actifs devenant rapidement insupportable."Il faudra toucher à cette question nombre d'actifs nombre de retraités", a dit François Bayrou. "Après, la question de savoir si on touche
à l'âge légal ou simplement à la durée des cotisations, c'est une question que nous avons laissée ouverte."
François Bayrou a rappelé que le Mouvement Démocrate jugeait la réforme des retraites comme indispensable, nécessaire et vitale « On ne peut pas accepter le risque de la guerre
sociale entre les plus âgés et les plus jeunes qui se dessine si on ne fait rien » a déclaré François Bayrou
"Si l'on ne fait rien, dans 4 ans il faudra trouver 40 mds par an pour payer les retraites, ce qui contribue à mettre en péril le système par répartition",
La réforme devra aussi nécessairement permettre de dégager des ressources nouvelles, a ajouté François Bayrou, et "il n'est pas imaginable" qu'elles ne soient pas trouvées sur des revenus qui
participent peu, en particulier les revenus financiers.
Il a défendu auprès du ministre « le système de retraite à points ». Il a aussi jugé « impensable de faire peser les ressources sur les seuls salariés ». Selon lui, « les revenus financiers et les stock-options doivent évidemment être concernés par l'effort partagé ». Enfin, ces mesures immédiates, a expliqué François Bayrou, doivent inclure une « revalorisation des petites pensions » et la prise en compte, en matière d'emploi des seniors, de la « pénibilité et de l'espérance de vie pour les métiers considérés ».
Robert Rochefort expose les premiers grands enjeux de la réforme des retraites
François Bayrou sera reçu jeudi 22 avril par le ministre du Travail Eric Woerth pour présenter les idées du Mouvement Démocrate sur la réforme des retraites.