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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Militant du MoDem : ouvre les yeux !

29 Mars 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Le blogueur l'Hérétique a publié le billet d'un «citoyen ordinaire», trouvé sur la toile, sur le MoDem et François Bayrou.

Le problème majeur du « militant » de base (surtout quand il n’a pas 10 ans de militantisme derrière lui) est qu’il possède assez rarement le sens de la stratégie politique globale (De Gaulle en parlait très bien) et qu’il pense « étroit », en clair uniquement à son parti… il oublie un détail important, le leader ne parle pas au militant mais aux citoyens (d’un segment bien plus large et d’un état d’esprit tout autre).

suite :

http://heresie.hautetfort.com/archive/2010/03/25/l-avis-d-un-citoyen-ordinaire-sur-le-militantisme-le-modem-e.html

Le billet a été repris sur Marianne2.fr sous le titre "Militant du MoDem : ouvre les yeux !"
http://www.marianne2.fr/Militant-du-MoDem-ouvre-les-yeux!_a189972.html?com&start=60#comments

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Marc Fesneau

28 Mars 2010, 13:19pm

Publié par MoDem-Colombes

http://static.lesdemocrates.fr/wp-content/themes/ar2d2d/affiches_images/small/centre.jpg

Le Conseil national du Mouvement Démocrate qui s'est réuni hier à l'Assemblée Nationale pour faire l'analyse des résultats et tracer les perspectives pour l'avenir du Mouvement Démocrate et plus généralement pour la vie politique en France, a adopté la création d’un secrétariat général du mouvement confié à Marc Fesneau.

Marc Fesneau, 39 ans, est marié, père de deux enfants et vit à Marchenoir où sa famille est installée depuis plusieurs générations.  Il est est maire de Marchenoir et président de la communauté de communes de Beauce et Forêt (41).

Né à Paris, il choisit, après des études scientifiques et une mission pour le ministère de l’agriculture, de s’installer en Loir et Cher.
Il travaille tout d’abord à la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher au service développement local puis comme directeur de ce service, sur les politiques de développement local et les fonds européens de 1996 à 2001. Il rejoint ensuite l’équipe de Jacqueline Gourault au Sénat. Parallèlement, il reprend des études et devient diplômé de Sciences-Po Paris en 2003.
Il continue d’exercer actuellement auprès de Jacqueline Gourault des missions sur les collectivités territoriales et l’aménagement du territoire, mais se consacre essentiellement à ses mandats et responsabilités politiques.

Engagé très tôt dans la vie de sa commune, il a été élu conseiller municipal de Marchenoir (Loir-et-Cher) en 1995, puis est devenu maire de cette commune de 700 habitants au dernier renouvellement municipal de 2008. Il préside, par ailleurs, la communauté de communes “Beauce et Forêt” qui regroupe 21 communes.
Depuis 2004, il siège au Conseil régional et intervient plus particulièrement sur les problématiques d’aménagement du territoire. Soucieux des questions liées au développement durable, il est à l’initiative de la création d’une filière bois énergie dans le Loir-et-Cher.
En 2008, les adhérents démocrates l’ont choisi pour succéder à la sénatrice Jacqueline Gourault à la tête de la fédération de Loir-et-Cher du MoDem.

Membre du Conseil d’orientation de l’ADCF (Assemblée des communautés de France), il a récemment été désigné pour siéger au sein des Assises des territoires ruraux, assises initiées par le ministère de la ruralité et dont l’objectif est de faire des propositions pour renforcer l’attractivité économique, sociale et patrimoniale des territoires ruraux. Trois groupes de travail, composés de parlementaires, de représentants d’associations d’élus, des forces socio-économiques, d’associations, d’experts et de représentants des ministères ont été constitués. C’est au sein du groupe de travail « animer et organiser les territoires » que siège Marc Fesneau.


Le Conseil National a approuvé également la nomination à la vice–présidence (aux côtés des actuels vice-présidents Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennhamias, Jacqueline Gourault, Jean-Marie Vanlerenberghe) de Jean Lassalle et de Robert Rochefort.

Le conseil national a souligné l’unité de notre mouvement et sa volonté de reconstruction civique pour nous-mêmes et pour l’ensemble de notre pays.
Il a soutenu le premier de nos choix stratégiques : celui de l’indépendance, seul capable d’apporter une idée nouvelle et juste pour l’avenir du pays, et de répondre à ceux de ses citoyens qui ne se reconnaissent plus dans le débat démocratique. Il a insisté sur le refus des manœuvres et des combinaisons.

Le Bureau Exécutif a par ailleurs confirmé que des responsables thématiques seraient nommés dans les semaines à venir et qu'un porte-parolat plus large et diversifié serait à bâtir dans les mois à venir.

Des réunions régionales viendront poursuivre ce travail de débats et de réflexion nécessaire à la construction d'une voie démocrate et la formalisation de réponses nouvelles aux problèmes des Français.

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Des raisons d’espérer

27 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/sarnez-smilemilitant.jpg

Le résultat fut rude. Certes il était annoncé, martelé, par les sondeurs et les médias depuis des semaines et des semaines. Mais il n’en reste pas moins que le score de notre Mouvement au soir du premier tour des élections régionales fut pour beaucoup d’entre nous, responsables, adhérents, ou sympathisants démocrates, un choc.

Écrivant cela, je pense en tout premier lieu à nos candidats. Femmes et hommes, ayant porté nos couleurs, défendu nos valeurs. Engagés, présents, déterminés, malgré les difficultés des temps. Ayant défendu pendant toute la campagne une vision juste de nos régions et de nos territoires. C’est à leur endroit que la tristesse fut la plus grande. Ils méritaient un vrai succès.

C’est en pensant à eux, et à leurs soutiens, que je veux ici esquisser analyse et perspective.

Dire ce que je crois, et livrer des raisons d’espérer.

L’analyse d’abord. Beaucoup de choses ont été dites, mais il me semble que trois éléments méritent notre attention.

Le premier d’entre eux concerne le très faible nombre de votants. Cette abstention volontaire a été l’expression ultime d’un mécontentement, d’une déception, d’une défiance, d’un éloignement des Français. Une grande majorité d’entre eux est désabusée, ne croit plus ni à la politique, ni aux politiques. C’est un échec pour nous tous. Et c’est un échec pour l’idée régionale. Je fais le pari qu’avec des régions puissantes, autonomes, clairement identifiées, levant l’impôt, nos concitoyens auraient eu le sentiment, justifié, que leur bulletin de vote avait une réelle utilité.

D’ailleurs, ceci nous oblige, nous démocrates, à défendre une autre vision, à l’occasion de la prochaine réforme territoriale. Soyons la voix des territoires, la voix de ceux que l’on n’entend jamais, et qui pourtant sont en première ligne. Je pense en particulier à tous les maires des petites communes. Aucune réforme de notre architecture institutionnelle régionale et départementale ne pourra se concevoir sans eux. L’ambition régionale qui est la nôtre devra intégrer cet impératif : maintenir à tout prix du lien, faire vivre les solidarités.

Le deuxième point que je voudrais aborder est celui du vote extrême. Bien sûr, on pourrait se contenter de dire qu’il est le résultat, d’une part, de la crise économique et sociale, de la montée du chômage, du sentiment de déclassement des classes moyennes, de la peur de l’avenir, et d’autre part, du débat si mal inspiré sur l’identité nationale, ayant rapidement et volontairement dérapé, mélangeant dans un pèle mêle nauséeux immigration, islam, burqa, minarets, insécurité.

Tout cela est vrai. Mais ce vote exprime également autre chose. De plus grave encore. Les classes populaires ne reconnaissent plus du tout leur place dans le débat politique. Elles ont le sentiment que plus personne ne les entend, ne les défend, ne leur prête attention. Elles se sentent délaissées, et plus encore reléguées. La politique n’est plus dans leur monde. Le succès de Jean Lassalle, sa capacité à se faire entendre des petits, doit nous faire réfléchir. Nous devons trouver les mots qui leur parlent, tout en rejetant la démagogie et les facilités de la vulgarité. Aussi difficile qu’il soit à relever, ce défi, j’en suis sûre, est à notre portée. C’est un combat qui en vaut vraiment la peine. Sans confiance populaire, rien de grand n’est possible dans notre pays.

Dernière question enfin, celle du bipartisme. Tout y concourt : les modes de scrutin à dominante majoritaire, la structure d’esprit de ceux qui font et commentent la vie politique française, la volonté des deux partis dominants que sont l’UMP et le PS de ne faire tourner qu’autour d’eux le débat politique afin de conserver le monopole de l’alternance. Pour un très grand nombre de nos concitoyens, le schéma de pensée droite/gauche continue de s’imposer comme référent. C’est pourquoi nos efforts pour faire bouger les lignes ont pu apparaître aux yeux de certains comme la transgression d’un ordre établi. Même si cela a pu nous gêner, tout le monde voit bien que rien de bénéfique pour notre pays ne pourra se faire sans dépasser ces clivages absurdes.

Je voudrais maintenant en venir aux raisons d’espérer.

La première est dans le besoin d’un Centre authentique.

Sauf sans doute en Alsace, les voix du centre ne se sont pas portées sur les candidats de l’UMP. Parce qu’elles ne se retrouvent plus dans une droite débridée, de moins en moins républicaine, de moins en moins démocrate, et de moins en moins sociale. Si nous savons leur parler, renouer le lien, les rassurer, les convaincre, alors nous pourrons sans doute retrouver avec elles le chemin de la confiance.

Le positionnement à venir de l’UMP va nous y aider. Les voix qui s’élèvent en son sein réclament un retour aux « fondamentaux » et aux politiques de droite traditionnelle. Le récent remaniement ministériel vient de nous le confirmer : l’heure est au rassemblement…. des anciens chiraquiens. L’UMP cherche désormais à se redroitiser, pour tenter de ramener à elle une partie de ses électeurs perdus.

De l’autre côté de l’échiquier, l’alliance rouge/rose/verte s’est reconstituée. La gauche française se retrouve dans la même configuration que celle naguère de la gauche plurielle chère à Lionel Jospin. Ce n’est certes pas une bonne nouvelle pour tous ceux qui rêvent depuis des décennies de faire évoluer la gauche française, je pense en particulier aux

sociaux-démocrates. Ce n’est pas non plus une bonne nouvelle pour tous ceux qui aimeraient voir évoluer en profondeur son système de pensée.

Mais il n’empêche, entre une UMP qui regarde vers la droite, et une gauche qui a renoncé à changer, l’espace du Centre existe. À nous de nous en saisir. À nous de le faire fructifier.

Deuxième raison d’espérer : l’analyse que fait François Bayrou des difficultés du pays se révèle profondément juste. Et les faits lui donnent et lui donneront malheureusement raison. Dette, déficit, déséquilibre des comptes sociaux, système de retraites, coût du travail, pouvoir d’achat, école, inégalités sociales, services publics, fiscalité, territoires, institutions, justice, développement durable, intégration, qui ne voit qu’aucune de ces grandes questions ne trouvera sa réponse dans un affrontement bloc contre bloc. Sauf à vouloir différer les choix. Et laisser se détériorer la situation plus encore. Les prochaines échéances seront la dernière opportunité, la dernière chance, pour résoudre ces questions et donner à la France des fondamentaux sains, équilibrés, seuls à même de donner une chance, et d’offrir un avenir aux générations futures. Nous le savons tous : cela sera difficile. Mais nous le savons tous aussi : il n’y a aucune autre alternative possible. L’état du pays imposera des choix courageux. À nous de les défendre. À nous de les incarner.

J’en viens maintenant à notre parti. Et je veux rappeler ceci : s’il y a bien une ambition qui nous anime, nous, fondateurs du Mouvement démocrate, c’est bien celle de faire émerger, de façon durable, une grande force politique du centre, autonome et indépendante, respectée et aimée. Une force politique qui continuera d’exister longtemps après nous. Une force politique qui changera en profondeur le paysage politique français. Le modernisera. L’apaisera. C’est pour beaucoup d’entre nous le combat de toute une vie.

Pour y parvenir, nous avons besoin de temps. On ne construit pas un parti durable en quelques mois ou quelques semaines. Pour construire validement, il faut de la patience, de l’humilité, de la détermination, de la stabilité, et du temps. C’est pourquoi je suggère d’inscrire notre réflexion dans une durée que je fixerais volontiers à cinq ans. Cet Agenda 2010-2015, il nous faudra l’écrire ensemble. En fixant clairement les objectifs à atteindre, les moyens en découlant tout naturellement. Pour ma part, je veux livrer ici quelques unes des priorités que je crois vitales.

Première priorité : nous doter d’un encadrement solide. Tout parti politique, tout mouvement politique, a vitalement besoin de cadres. C’est une vérité que nous devons rappeler sans cesse. Un parti politique, ce sont d’abord des hommes et des femmes à partir desquels on peut patiemment construire. Il n’y aura pas de construction du Mouvement Démocrate sans cadres, formés et responsables. Ce sont eux qui doivent être l’ossature future du Mouvement. C’est à partir d’eux, et en particulier

de leur action sur le terrain, au plus près des Français, que l’on pourra reconstruire.

Deuxième priorité : préparer dès maintenant les prochaines échéances électorales. Je le dis clairement, les bons candidats ne s’improvisent pas. Là aussi, le temps est vital. Dans les cinq années qui viennent, nous aurons (hormis la présidentielle) des cantonales et des sénatoriales en 2011, des législatives en 2012, des régionales, des européennes et des municipales en 2014. Mettons nous à la recherche, dès cette année, des candidats aux trois prochaines élections (cantonales, sénatoriales et législatives). Faisons le, sans exclusive, et dans un esprit d’ouverture à l’égard d’élus locaux ou de personnalités locales se sentant en proximité avec nous. Tissons des liens durables avec eux et soutenons-les dans le temps. A nous également de former et d’assister de jeunes candidats prometteurs, issus de nos rangs. Nous avons un vivier : les dernières élections, municipales et régionales, ont vu l’émergence de nouveaux talents. Pour autant que le parti se mette tout entier au service de ces objectifs, nous y arriverons.

Troisième priorité : se vivre comme une force de transformation de la société française. Si nous nous reconnaissons dans l’analyse des difficultés du pays, alors cela nous impose une révolution culturelle, économique et sociale dans notre manière de penser, et dans les réponses que nous devons apporter aux Français. Davantage d’audace, de créativité. Dans les temps de diète budgétaire, la justice doit être requise, et les priorités clairement établies. Nous ne pouvons plus continuer à vivre au dessus de nos moyens. Il nous faut donc penser l’avenir différemment.

Quatrième priorité : muscler notre expression. Certes nous sommes des modérés, au Centre, et heureux de l’être. Mais les temps sont exigeants. Nous devons renouer avec une liberté, et un bonheur d’expression qui doivent donner envie à ceux qui nous écoutent de nous rejoindre. Je proposerai volontiers qu’une équipe de « sabras » soit mise en place et s’essaye à l’expression publique sur tous les sujets en résonance avec la vie des français. C’est un exercice difficile, ça ne se fera pas du jour au lendemain. Mais il n’empêche, c’est un exercice obligatoire.

Cinquième priorité : faire émerger une génération nouvelle. Là aussi, ce n’est pas facile, car les générations spontanées n’existent pas. Il faut du travail, et du temps. Mais pour tous ceux, dont je fais partie, qui veulent que ce Mouvement Démocrate trouve sa pleine existence, et soit une force avec laquelle la vie politique française devra compter dans les trente années qui viennent, c’est une obligation. C’est un devoir. Si nous savons transmettre, aider, former, une génération nouvelle, généreuse et responsable, alors nous serons à la hauteur. C’est sans doute cela la plus grande des exigences.

Marielle de SARNEZ
Députée européenne
Vice-présidente du Mouvement Démocrate

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La survie du MoDem se joue au centre

26 Mars 2010, 00:08am

Publié par MoDem-Colombes

http://iledefrancedemocrate.fr/files/2010/02/4298750872_d970779ef9.jpg

J'aime profondément le Mouvement Démocrate. Ancien UDF, centriste dans l'âme, je suis en famille lorsque je participe aux instances de notre parti, qu'elles soient départementales ou nationales.

Je suis également persuadé que François Bayrou a l'étoffe d'un Homme d'Etat et qu'il peut remporter la prochaine élection présidentielle.

Le résultat de dimanche dernier a eu pour beaucoup d'entre nous l'effet d'un coup de canon. Au demeurant, celui-ci n'est guère surprenant à l'issue d'une campagne au cours de laquelle nos concitoyens nous ont fait sentir à quel point le MoDem les avait déçus.

Notre score est catastrophique. Pour autant, est-ce la fin du Mouvement Démocrate ? Chacun sait qu'en politique, rien n'est jamais acquis. Cela vaut pour les victoires comme pour les défaites, aussi humiliantes soient-elles.

Nous pouvons encore réagir. Notre survie passe par une réflexion à tous les niveaux du parti. Celle-ci doit porter selon moi sur 3 points essentiels :

- Une introspection sur la ligne politique du MoDem. Force est de reconnaitre que notre Mouvement est inaudible. D'abord parce que sa ligne politique est incompréhensible pour l'opinion.
Si en 2007, le dogme du "ni droite ni gauche" a convaincu près de 20% des Français qu'un autre choix que les deux blocs Droite / Gauche est possible, cette ligne fondatrice a été battue en brèche depuis.

D'abord par des allers-retours incessants vers la gauche en pariant sur l'incapacité de cette dernière à régler ses divisions internes. Pourtant, c'est bien sur le principe de la "3e voie" et de l'indépendance qu'a été lancée la campagne des régionales. Cela s'est traduit par des listes autonomes dans toutes les régions. Mais avec la consigne lancée durant la campagne d'une alliance nationale avec la gauche… Que peut comprendre l'électeur face à ces revirements successifs ?

Cela fait plus de deux ans que nous n'avons pas entendu prononcer le mot "centre" dans les différentes réunions de notre mouvement toutes instances confondues. Comme si ce mot était devenu tabou.

L'avenir immédiat du MoDem passe donc par une remise à plat de sa ligne politique. Cet éclaircissement est indispensable avant de songer à repartir en campagne électorale.

- Une gouvernance mieux partagée et plus efficace Il est tenu pour acquis que les décisions sont concentrées entre les mains d'un (tout) petit groupe de dirigeants. On a pu reconnaitre à ce choix une utilité certaine lorsque notre parti a eu à gérer l'après 2007 et le traumatisme lié au départ des cadres.

Ce départ justement qui a créé un vide entre l'exécutif du Mouvement et les militants. Dans le même temps et paradoxalement, les nouveaux statuts adoptés par le MoDem avec l'obsession du culte de l'exemplarité démocratique ont abouti dans la pratique à une dilution de la gouvernance, et à l'impossibilité de prendre des décisions.

Il est urgent aujourd'hui d'associer aux décisions stratégiques davantage d'élus et de nouveaux cadres qui se sentent concernés par la vie de ce parti et qui ont une réelle expertise sur la stratégie et l'organisation. La position du Président n'en sera que renforcée par sa capacité à multiplier les débats et décider collégialement, même si au final, sa fonction doit lui permettre de trancher si c'est nécessaire.

- Une organisation qui prenne en compte l'évolution du parti Le changement opéré en 2008 va bien au-delà d'une nouvelle dénomination. La création du MoDem a entrainé la fin du vieux "parti de cadres" qu'était l'UDF et sa transformation en "parti de masses", au sens que lui donne la science-politique s'entend. Reste à en faire un parti d'élus. Il est vrai que les forces militantes n'ont jamais été aussi nombreuses sur le terrain. Parallèlement, c'est comme si la plupart des fédérations départementales n'avaient pas su opérer ce changement et le prendre en compte, fonctionnant encore pour beaucoup d'entre elles sur les schémas du passé. Cela se ressent d'abord sur le travail de terrain puisque les militants sont la plupart du temps désoeuvrés, sans moyens et sans directives. Ce qui est encore aujourd'hui perçu comme de la frustration pourrait vite se transformer (défaites électorales aidant) en découragement, voir en renoncement.

Il est donc urgent d'adapter nos récentes évolutions aux réalités du terrain pour remettre le MoDem en ordre de marche et lui permettre d'envisager une implantation locale durable.
Le 14 mars est à marquer d'une pierre noire dans l'histoire récente du MoDem. Il est clair que le travail d'introspection ne doit pas être réservé à quelques uns. Il doit être l'occasion d'un débat interne sans retenue. Peut-être aboutira t-il à des choix stratégiques douloureux pour certains militants. Mais c'est maintenant qu'il faut trancher et définir une ligne politique claire pour les Français.

Plus qu'en 2002 ou en 2007, nous sommes au pied du mur car nous venons de connaitre une déroute électorale, ce qui n'était pas le cas lors des deux dernières présidentielles.
Le pire serait que telle l'autruche, nous nous mettions la tête dans le sable.
Car nous risquerions de ne jamais la ressortir.

Jean-François Vigier est maire de Bures-sur-Yvette (Essonne), membre du Conseil National du Mouvement Démocrate et tête de liste Essonne aux Elections régionales


(C) LeMonde.fr 25/03/2010 

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Bravo à Jean et à Rodolphe !

23 Mars 2010, 23:59pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/R-thomas.jpghttp://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/images/photos-personnalites/Jean-Lassallex3x.jpg

Jean Lassalle

En réalisant 15,65 % des voix en Aquitaine, Jean Lassalle et la liste qu'il conduisait en Aquitaine ouvre un chemin d'espoir, d'indépendance et de courage pour toute une région et plus globalement montre la voie pour la construction d'un espace politique nouveau et courageux dans les régions.

Député des Pyrénées-Atlantiques, fondateur du Mouvement Démocrate avec François Bayrou, Jean Lassalle a démontré durant cette campagne en Aquitaine la nécessité d'une approche humaniste des territoires, que seul le Mouvement Démocrate porte sur le terrain.

Homme d'action infatigable sur le terrain local et national comme à l'échelle mondiale, Jean Lassalle est animé par la conviction que les femmes et les hommes peuvent reprendre leur destin en main s'ils parviennent à se parler à nouveau. Ils pourront alors gérer ensemble, de manière responsable et durable, leur montagne, leur campagne, leur quartier, leur environnement...


Rodolphe Thomas

15,21% à Caen et 12,8% dans le Calvados, ce sont les beaux scores qu'a réalisé la liste menée par Rodolphe Thomas au premier tour des élections régionales. Avec 8,8 % réalisés sur l'ensemble de la région Basse-Normandie, il aura manqué à Rodolphe Thomas quelques milliers de voix pour se maintenir au second tour. Il a fait néanmoins le deuxième meilleur score du Mouvement Démocrate, après Jean Lassalle en Aquitaine.

Normand de naissance, fort de son implantation locale dans la région en tant que maire d'Hérouville-Saint-Clair, Rodolphe Thomas a mené une campagne active, et une "belle une aventure collective et humaine" comme il l'a rappelé.

Rodolphe Thomas voit enfin ces élections régionales comme "les fondations de nouvelles aventures électorales prometteuses".

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Electeurs démocrates, ne perdez pas espoir !

21 Mars 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

Commençons par dire à tous ceux qui ont voté pour les candidats du Mouvement démocrate, dimanche dernier, que le faible score des listes qu'il présentait ne signifie pas qu'ils sont dans l'erreur. La vie politique est coutumière de ces passages brutaux de la cime aux abymes et... réciproquement. Se souvient-on que la candidate écologiste lors de la présidentielle de 2007 n'avait recueilli que 1,5 % des suffrages alors que ses camarades d'aujourd'hui sont à 12,2 %, ce qui est d'ailleurs inférieur aux 16,2 % des européennes de l'an passé ?

Mais venons-en à l'essentiel, c'est-à-dire au message et à la stratégie politique. Pour beaucoup, l'absence de positionnement clair du MoDem dans le jeu des alliances de droite ou de gauche est responsable de la forte baisse du potentiel électoral qu'avait recueilli François Bayrou en 2007. "Où êtes-vous finalement ?" ne cesse-t-on de nous dire. Eh bien nous sommes au centre, et nous y restons. Face aux défis majeurs auxquels notre pays est confronté, il n'y a pas un camp qui, à lui tout seul, détienne la vérité, possède le catalogue des réformes à accomplir, et plus encore la méthode pour les faire accepter. Réfléchir ainsi revient à privilégier des approches idéologiques qui sont des impasses, et, pire encore, des mensonges. Nicolas Sarkozy a commencé son quinquennat avec des habits très libéraux et le voici apparemment devenu étatiste depuis que la gravité de la crise s'est fait sentir... Les socialistes, avec leurs seuls alliés d'Europe Ecologie et du Front de gauche mettront-ils en avant leurs idées du passé, faites d'accroissement de la fiscalité, de centralisme étatiste, auxquels beaucoup d'entre eux ne croient plus réellement ? Tout cela constitue autant d'incapacité à agir et d'énergie gaspillée.


Etre au centre, c'est sentir le besoin de dépasser les clivages archaïques à un moment où notre pays n'a pas d'autre choix. Cela ne signifie nullement détenir une "troisième vérité, ni de droite ni de gauche". Soyons lucides, notre peuple est fatigué et collectivement déprimé, même si, heureusement, la vitalité individuelle reste grande dans la vie quotidienne de chacun. Quant à l'Etat, il dispose de très peu de marge de manœuvre – notamment budgétaire – pour se transformer. Au Mouvement démocrate, nous pensons qu'il n'y a pas d'autre solution que de privilégier l'écoute des personnes souffrant de la crise et concernées par les réformes et que d'être obsédé par l'exigence de justice sociale. C'est le contraire de ce que fait le gouvernement aujourd'hui. Nous appelons cela le projet humaniste.

Nous pensons que les Français ne sont pas très loin de ce point de vue, même si cela ne les a pas conduits à nous apporter suffisamment leur suffrage. La très préoccupante abstention de dimanche dernier est un rejet de la classe politique, qui nous inclut bien évidemment. Quant au vote de la minorité qui s'est exprimée, elle pourrait laisser croire à un retour de la bipolarisation "droite-gauche" traditionnelle. Il faut être plus fin dans l'analyse. Il est devenu banal de voter pour un camp lors d'une élection, et pour le camp adverse à l'élection suivante. Ce zapping électoral, que certains assimilent à du consumérisme politique, démontre, s'il le fallait, qu'il n'y a plus de vote d'appartenance, et constitue aussi, d'une certaine façon, une forme d'appel au dépassement des clivages idéologiques.

L'autre cause supposée de notre échec serait l'obsession présidentielle de François Bayrou. Ne refusons pas d'en débattre, et allons ici aussi au fond des choses. Le Mouvement démocrate est né de la percée que son leader a accomplie en 2007, rompant avec ce qui se faisait depuis plusieurs décennies. Il a libéré le centre de son asservissement à une droite dont on pouvait déjà pressentir que, avec Nicolas Sarkozy, elle irait à rebours des avancées démocratiques et sociales indispensables pour redonner à notre peuple cohésion et confiance en lui-même. Reste que le jeu institutionnel en France est aujourd'hui verrouillé. Il est fait pour cet affrontement destructeur de la gauche contre la droite.

L'essai qui a été marqué par François Bayrou lors de la dernière élection présidentielle ne pourra être transformé que par une autre élection présidentielle. Pour cela, il faudra cette fois-ci construire de nouvelles alliances, qui devront à la fois s'atteler au fond des réformes à entreprendre, mais aussi à la forme de notre vie politique et de sa représentation démocratique. Chacun sera mis face à ses responsabilités. Est-ce en s'appuyant sur les amis de M. Mélenchon que les socialistes pourront reconquérir le pouvoir ? Est-ce en restant sous le carcan étouffant d'une UMP totalement sous contrôle présidentiel que les humanistes de centre droit pourront faire entendre leur voix ? Ces questions, nous les poserons le moment venu à tous les Français, dans la transparence, et alors que les effets dévastateurs de la crise économique et sociale continueront à faire de très lourds dégâts, élargissant le rassemblement – espérons-nous – de ceux qui seront prêts à penser et à agir autrement.

Ce n'est pas un pari. Même si ce choix est exigeant, pour tous les démocrates, c'est la seule voie à suivre.

Robert Rochefort, député européen, membre du bureau exécutif du Mouvement Démocrate.

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Quand Karl Zéro reçoit Alain Dolium

27 Février 2010, 10:00am

Publié par MoDem-Colombes



Alain Dolium, tête de liste MoDem en Ile de France, a été l'invité de l'émission ZERO INFO le 16 Février 2010 sur BFM TV.

http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/alain-dolium-3666362/

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Nous voulons redonner de l'oxygène pour l'Ile-de-France !

26 Février 2010, 08:07am

Publié par MoDem-Colombes

http://iledefrancedemocrate.fr/files/2009/12/affiche-officielle-1000px-211x300.jpg

Voici l’affiche officielle de la liste Démocrate et Centriste conduite par Alain Dolium pour l'élection régionale des 14 et 21 mars. Cette affiche va recouvrir dans les prochains jours l’ensemble des panneaux électoraux dans chaque commune de l’Ile-de-France.


Nous voulons redonner "de l'oxygène pour l'Ile-de-France" ! 
Pour cela, nous nous engageons sur un programme clair, réaliste et parfaitement budgété, qui comporte 3 grandes priorités : l'emploi “le poumon de la vie”, l'égalité des chances pour tous et plus de proximité pour vivre mieux.


Améliorer durablement la qualité de vie de tous les Franciliens

1 - L’emploi, le poumon de la vie

2 - Une véritable égalité des chances et des territoires

3 - Plus de proximité pour vivre mieux

12 engagements pour mieux vivre en Ile-de-France


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Améliorer durablement la qualité de vie de tous les Franciliens

25 Février 2010, 00:00am

Publié par MoDem-Colombes

http://regionsdemocrates.fr/wp-content/themes/ar2d2d/goodies/Icon16.jpg

L’Île-de-France a des atouts considérables. Pourtant, près d’un Francilien sur deux exprime une envie de quitter la Région, parce que les conditions de vie se dégradent pour beaucoup d’entre nous.

La crise économique touche durement l’Île-de-France : il faut commencer par créer des emplois en redynamisant au plus vite l’activité économique régionale, par les petites entreprises. Il faut créer ces emplois à proximité de l’habitat.

Nous voulons ensuite donner à chacun une plus grande chance d’aspirer à une vie meilleure en Île-de-France par une orientation plus transparente au cours des études, mais aussi grâce à un accès égal au logement, aux transports et à tous les services publics essentiels, comme la santé.

Des trains, RER et métros à l’heure, une région plus respirable, des conseillers régionaux plus proches des Franciliens, voilà mon objectif, au lieu du conflit qui paralyse les décisions, entre la droite au sommet de l’Etat et le PS et les Verts à la Région.
Favoriser les talents quels qu’ils soient, créer rapidement des emplois, revenir parmi les 10 premières régions de France pour la qualité de la vie, c’est notre engagement, ce sera notre politique.

ALAIN DOLIUM

 

Notre constat

L’Île-de-France a des atouts considérables : sa situation en fait une plaque tournante pour l’économie européenne. Elle rassemble 40% du potentiel scientifique et technologique français, plus de 700.000 entreprises y sont implantées. Il s’agit de la Région la plus jeune de France, avec des étudiants et des travailleurs bien formés. Son patrimoine historique et culturel est incomparable. Elle est composée de très nombreuses et très riches zones naturelles. Elle abrite une agriculture performante…

Mais les conditions de vie pour beaucoup deviennent insupportables. Travail, transports, logements, sécurité, environnement sont autant d’éléments de stress et de préoccupation pour une majorité d’entre nous. Près d’un Francilien sur deux a ainsi envie de quitter la Région. Ceci reflète la dégradation continue, depuis trop longtemps, de notre qualité de vie. Cela n’est plus acceptable, alors que l’Île-de-France est la Région la plus riche de France.

Certes, la Région n’est pas la seule institution en cause. Mais ni la droite au sommet de l’Etat, ni le PS et les Verts dans la Région n’ont pris la mesure de ces problèmes. Il y a trop de débats stériles, alors que la seule urgence de la crise économique et de ses effets sociaux inégalitaires et l’aspiration à une autre modèle de vie au niveau local nécessitent des réponses rapides.

Notre vision

Nous proposons un nouveau modèle de développement régional, enraciné dans les attentes des Franciliens. Le développement de notre Région s’est fait progressivement depuis 30 ans au détriment de la proximité, des solidarités, des contacts humains, et de notre environnement. Chaque Francilien aspire à retrouver une véritable qualité de vie, du temps pour soi et sa famille, de l’espace pour respirer. Pour tous les actifs, un emploi, élément essentiel de la qualité de vie. Pour ceux qui en ont le plus besoin, un accès égal aux biens essentiels.

La crise économique a durement touché l’Île-de-France. C’est pourquoi il faut commencer par redynamiser au plus vite l’activité économique régionale afin de créer des emplois. Notre première mesure sera de soutenir les TPE, PME et PMI par un plan d’action volontariste. Nous voulons aider ces créateurs d’emplois à démarrer, à innover, à recruter, à exporter.

Nous voulons ensuite donner à chacun sa chance d’aspirer à une vie meilleure en Île-de-France par une politique d’éducation et d’orientation renforcées, mais aussi grâce à l’accès au logement, aux transports et à tous les services publics essentiels.

Enfin, notre modèle de développement a pour objectif de rapprocher les Francilliens et de recréer la proximité indispensable à la qualité de vie. Nous voulons revenir à des lieux de vie à taille humaine, repenser notre système de transports (le rendre fonctionnel, propre et convivial plutôt que de créer toujours de nouvelles lignes comme le Grand Paris de Christian Blanc) et développer un urbanisme durable et plus équilibré qui rapproche l’emploi de l’habitat et préserve notre environnement. Dans notre vision, un emploi, un service, un commerce, un équipement sportif ou culturel doit être à moins de 30 minutes de chez soi.

Les générations à venir comptent sur nous : nous avons le devoir de transmettre à nos enfants une Région dont ils seront fiers.

Cela nous impose des contraintes fortes pour préserver notre environnement: Copenhague a démontré que nous ne pouvions attendre que les gouvernements agissent. Et nous voulons aussi léguer des finances saines et réduire la trop grande distance entre notre Région et ses habitants.

La guérilla entre droite et gauche, entre majorité régionale et gouvernement, a eu un impact très négatif pour l’Île-de-France. En paralysant des décisions essentielles, comme sur les transports ou l’aménagement du territoire, ces luttes stériles n’ont pas permis de faire les transformations profondes dont notre région a maintenant besoin. Nous ne pouvons pas continuer indéfiniment à concentrer les emplois en quelques endroits, à construire toujours plus de voies de transport forcément saturées. Pour recréer des conditions de vie de qualité pour tous les Franciliens, au sein de ces bassins de vie à taille humaine que nous appelons de nos vœux, il faut maintenant agir tous ensemble. C’est le contrat que nous proposons aux Franciliennes et aux Franciliens.

12 engagements pour mieux vivre en Ile-de-France

1 - L’emploi, le poumon de la vie

2 - Une véritable égalité des chances et des territoires

3 - Plus de proximité pour vivre mieux

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3 - Plus de proximité pour vivre mieux

22 Février 2010, 08:54am

Publié par MoDem-Colombes

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Aujourd’hui, près d’un francilien sur deux dit qu’il veut quitter la Région. Pourquoi ? Un temps de transport insupportable, un logement trop cher et trop petit, une vie de famille inexistante, un environnement dégradé. L’Île-de-France est aussi constituée en zones segmentées et spécialisées de quartiers d’affaires, d’espaces commerciaux, de dortoirs, et de coupures entre le rural et l’urbain.

Il faut plus de proximité au sein de véritables bassins de vie à taille humaine. Nous voulons ainsi diminuer la demande de transports de 20 % (durée et distance), en rapprochant domicile et emploi. Avoir la possibilité d’être à moins de 30 minutes à la fois d’un emploi, d’un service, d’un commerce, d’un équipement sportif ou culturel, des espaces naturels au sein d’une centaine de bassins de vie en Ile-de-France, organisés autour des intercommunalités.

L’Île-de-France est la 15ème Région sur 22 en qualité de vie, alors que nous sommes la plus riche. C’est tout simplement inacceptable ! Notre objectif est de revenir en 4 ans dans les 10 premières Régions françaises pour la qualité de vie. Pour cela, il faut des transports à la hauteur de nos attentes et une Région durable. Il faut aussi des institutions plus proches des Franciliens, mieux comprises et bien gérées.

Rapprocher les Franciliens par des transports plus fiables, plus accessibles, plus sûrs, et plus justes

Une moyenne d’une heure et demie de vie quotidienne pour les Franciliens (et près de 3 heures pour les cadres), 180 km de bouchons chaque matin, les transports ne peuvent être l’objet d’un simple affrontement droite-gauche qui paralyse évidemment toute décision. Ainsi, la seule idée du gouvernement pour la Région a été de proposer sans aucune concertation la construction d’une double boucle de métro automatique ruineuse, entre des gares inexistantes, à l’horizon 2030 (projet du Grand Paris).

Nous voulons :

•    Des transports collectifs fiables. Assez des « incidents techniques » à répétition : Il faut refaire marcher l’existant ! Nous mettrons en œuvre un plan d’urgence (doublement du budget, soit 50 millions d’euros d’investissement supplémentaires par an) pour remettre à niveau les infrastructures et matériels des transports en commun, moderniser les points du réseau vétustes (rail, signalisation) et parfois dangereux, et ainsi garantir la ponctualité et la régularité du service ;

•    Des transports désaturés : Nous généraliserons les rames à double étage et connecterons les grands axes et les gares Saint-Lazare et Montparnasse pour désaturer les lignes de métro et RER A et B… Nous affecterons 70% des investissements à la petite et à la grande couronne (au lieu de 50% aujourd’hui), tandis que 1.000 bus propres supplémentaires seront disponibles sur les lignes de banlieue à banlieue ;

•    Des transports collectifs plus accessibles grâce à la circulation continue du métro, tram bus et RER vendredi et samedi soir, un tarif unique le week-end sur toute l’Île-de-France ;

•    Des transports plus prévisibles : Nous mettrons en place un système unique d’information des voyageurs sur le trafic (IdF Trafic 24/24), mis à jour en temps réel, intégrant tous les modes de transport collectif, et indiquant les temps d’attente et de parcours ;

•    Des transports plus justes en élargissant l’accès à la carte Imagin’R aux jeunes de moins de 26 ans non salariés, en étendant l’utilisation de la Carte Navigo aux TER et dessertes grandes lignes en IdF et aux stationnements relais dans les gares de RER.

•    Des transports plus sûrs en renforçant les équipes de la police des transports.

•    Des grands axes routiers plus fluides, grâce à des voies supplémentaires en rétrecissant certaines voies existantes et à des contournements des centres d’agglomération.

Construire une Région durable

Copenhague a montré les limites de ce type de grand messe, plus spectaculaire qu’efficace. Faut-il suspendre nos actions à la prochaine conférence ? Non, plus généralement, la Région ne doit pas attendre l’aval des États pour mettre en place une politique forte en matière de préservation de nos territoires et d’accompagnement du changement dans nos modes de vie. Notre objectif est de réduire de 30% nos émissions de CO2 d’ici 2020, sans attendre les décisions internationales. Pour cela, nous conduirons des actions volontaristes ciblées sur tous les éléments du problème :

•    Mettre en place un plan Régional de transports propres pour inciter les particuliers et les entreprises à changer leur mode de déplacement (bornes voitures électriques, plateforme de déstockage pour poids lourds aux abords des agglomérations…) ;

•    Favoriser les services alternatifs à la voiture particulière (covoiturage, auto-partage, taxis, deux-roues…), les pistes cyclables et l’usage des parcs de stationnement-relais autour des gares y compris avec un Pass Navigo spécial ;

•    Réduire l’impact énergétique des bâtiments en créant un Fonds Régional d’Efficacité Énergétique qui se refinancera grâce aux économies d’énergie réalisées et favoriser les éco-quartiers ;

•    Aider les ménages les plus modestes à faire des économies d’énergie grâce au Fonds Régional d’Efficacité Energétique et une prime à la casse pour les vieilles chaudières ;

•    Mettre en place un plan de développement des capacités énergétiques renouvelables de l’Île-de-France (géothermie, filière bois, photovoltaïque) afin de diminuer le taux de dépendance énergétique de notre Région. Notre objectif doit être d’atteindre un taux d’énergie produite en Île-de- France (par rapport à la consommation totale d’énergie) de 20% en 2020, contre 11% aujourd’hui ;

•    Maintenir une agriculture de proximité, incluant une part importante de biologique, avec un label régional mis au point avec les distributeurs pour mettre en avant notre agriculture locale et favoriser les circuits courts de distribution et de consommation ;

•    Faire respirer la ville en renforçant les espaces boisés dans notre environnement urbain et en créant une coulée bleue francilienne : les berges de la Seine et de la Marne seront aménagées en promenade et réserve naturelle ;

•    Miser sur l’homme et sa formation : de nouvelles filières permettront aux jeunes – notamment par l’apprentissage - et aux artisans de se former aux éco-technologies.

Gouverner dans un cadre plus proche, mieux compris et plus transparent

A peine 1 Francilien sur 3 connaît le nom du président du Conseil Régional, et la plupart ne connaissent aucun des conseillers Régionaux de leur département. L’institution Régionale souffre donc d’un énorme déficit de proximité et de transparence. En outre, conséquence d’un conflit stérile entre la gauche et la droite, les ressources de la Région, particulièrement en Île-de-France, sont sans cesse remises en question, alors même que l’État lui transfère toujours plus de compétences.

Nous voulons rapprocher la Région de ses habitants. Il faut plus d’indépendance et de transparence dans les actions et dans les choix budgétaires du Conseil Régional et bâtir une situation financière saine. Nous ne tranposerons pas la faillite financière du gouvernement dans notre Région ! Nous voulons aussi aussi une coordination renforcée avec les autres collectivités territoriales, notamment via les intercommunalités.

Pour cela, nous voulons :

•    Créer une antenne locale de la Région par département ;

•    Déplacer le siège du Conseil régional en petite couronne dans une zone urbaine sensible ;

•    Maîtriser le budget de la Région : pas d’accroissement des impôts, limitation des dépenses de fonctionnement au profit de l’investissement ;

•    Arrêter le saupoudrage et mettre l’argent là où il va produire de la qualité de vie ;

•    Instituer un indice de la qualité de vie en Île-de-France (indice Qualivie), réalisé par un organisme indépendant, afin de rendre compte régulièrement des résultats effectifs des politiques conduites par le Conseil Régional ;

•    Gérer directement les fonds européens, actuellement mal gérés par l’État et sous-utilisés alors qu’ils sont destinés aux zones défavorisées qui en ont le plus grand besoin ;

•    Simplifier les institutions locales, en renforçant notamment les  intercommunalités de taille raisonnable qui seront les moteurs à la création des bassins de vie.

Rapprocher les Franciliens d’un monde en transition Nous voulons être plus proches et plus solidaires des autres dans un monde en pleine évolution, faisant face à des défis économiques et environnementaux sans précédent. Nous renforcerons ainsi notre action en faveur du rayonnement international, pour développer nos collaborations économiques, scientifiques ou touristiques, mais aussi pour soutenir des actions en faveur du développement dans les pays d’origine de nombreux franciliens.

12 engagements pour mieux vivre en Ile-de-France


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