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Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes ! Michel Môme et Christian Don, conseillers municipaux d'opposition.
le projet de francois bayrou
Bayrou lance un appel à l’union au centre
Je vais, autant que je le pourrai, avec tous les partenaires disponibles, construire le rassemblement nécessaire de tous ceux qui sont des républicains et des réformistes, qui sont modérés par tempérament et qui veulent changer les choses. Il y a naturellement toutes les familles du Centre. Il y a d'ailleurs un grand paradoxe du Centre en France : c'est la seule famille politique française qui est éparpillée alors qu'elle n'est pas divisée sur les idées, alors que les autres familles sont rassemblées alors qu'elles sont divisées sur les idées. Si cette famille veut agir, il faut qu'elle envisage sereinement, tranquillement, de se retrouver, de se rassembler et d'aller au-delà de ses frontières. Il y a des républicains à l'UMP, une sensibilité que vous connaissez bien, celle d'Alain Juppé et de François Fillon. Et il y a au Parti socialiste des gens qui sont malheureux de la situation. Un jour ou l'autre, ils devront se rassembler pour faire avancer la politique de construction de l'avenir dont la France a besoin. Vous voyez, je ne dis même pas de reconstruction, mais de construction de l'avenir.
François Bayrou, invité des 4 Vérités sur France 2 - 210813
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François Bayrou a déploré mercredi l'insuffisance des mesures annoncées pour endiguer la violence à Marseille. "C'est toujours les mêmes mots, il manque une réflexion de fond", a-t-il estimé dans l'émission Les 4 Vérités, sur France 2.
Gilles Bornstein - Dix-septième règlement de compte hier à Marseille, six ministres sur place pour annoncer vingt-quatre enquêteurs supplémentaires et une compagnie de CRS en plus. Est-ce la bonne réponse de la part de l'État ?
François Bayrou - Ce n'est pas à la hauteur de ce qui se passe et ce n'est pas à l'échelle de la réalité des problèmes de Marseille. Il y avait sur une radio ce matin, une émission qui reprenait toutes les déclarations de tous les ministres de l'Intérieur successifs, depuis des années, de droite et de gauche. Déclarations de Claude Guéant, déclarations de Nicolas Sarkozy, déclarations des ministres actuels : on voyait bien que c'était toujours les mêmes mots. Le résultat qui est obtenu, évidemment, est dramatique pour Marseille. S'il n'y a pas une réflexion de fond, partagée entre Marseille, la Région et l'État, sur les racines de la criminalité à Marseille, qui remontent à très loin, qui est une criminalité qui remonte peut-être à un demi-siècle...
C'est ce que dit Manuel Valls en gros...
Qu'il le fasse ! Il ne suffit pas de dire : "Il faut faire". Ensuite, il y a dans ce déplacement d'hier deux choses très frappantes. L'une qui était ridicule : le premier ministre et cinq ministres, en caravane, pour aller saluer les collègues de l'infirmier qui a été attaqué, cela donne le sentiment d'une mise en scène perpétuelle et ne correspond pas à ce que les Français attendent d'un État fort, stable, qui agit plutôt qu'il ne parle et qu'il ne se montre. La deuxième chose qu'on retiendra, c'est que nous sommes devant une guerre, nous avons devant nous le spectacle d'une guerre interne au gouvernement, entre Manuel Valls d'un côté et une autre tendance, Jean-Marc Ayrault qui se sent attaqué dans son autorité et derrière tout cela François Hollande. Cela montre que la question profonde est celle de l'inspiration du gouvernement, de la ligne qu'il suit.
"MANUEL VALLS DOIT FAIRE, PLUTÔT QUE DIRE"
Vous avez, comme Manuel Valls, un problème avec le regroupement familial ?
La question de l 'immigration et de l'intégration n'est pas traitée en France, ou elle n'est traitée que de manière idéologique. Cela demanderait une réflexion de la nation dans son ensemble, pour que cette question soit réfléchie différemment qu'elle ne l'est et traitée différemment qu'elle ne l'est. Les déclarations spectaculaires, de ce point de vue, font toujours reculer la question. Vous voyez bien qu'il y a dans la société française, quelles que soient les sensibilités, une interrogation sur notre modèle d'immigration et d'intégration : il ne correspond pas à ce que nous voudrions comme équilibre et comme avenir. Une réflexion profonde doit être reprise.
C'est ce qu'a dit Manuel Valls manifestement au séminaire. Vous êtes donc d'accord avec lui : il faut réfléchir aux politiques d'immigration ?
Je pense qu'il faut le faire et non pas le dire. Ce qui me frappe toujours devant les attitudes ministérielles, gouvernementales, politiques, c'est la distance qu'il y a entre les mots - qui souvent correspondent aux attentes, parce qu'il y a des sondages derrière tout cela - et la réalité des actes. Le monde de communication dans lequel s'inscrit l'action gouvernementale décrédibilise en grande partie cela.
Dernière question sur Manuel Valls. Vous avez souvent dit, dans votre volonté de travailler avec les meilleurs de chaque camps, que vous pourriez gouverner avec lui. Avez-vous le sentiment qu'il est en train d'échouer sur la sécurité ?
Je ne dirais pas cela, car c'est une politique très difficile à mener. La politique que Manuel Valls mène, de mon point de vue, c'est à peu près la même que celle que Nicolas Sarkozy menait. Il y a une espèce de mimétisme entre Manuel Valls et Nicolas Sarkozy. Cette politique, pour l'instant...
"TROUVONS UNE ALTERNATIVE FERME À LA PRISON"
Ce qui est beaucoup dit à la gauche de la gauche.
Je dis ce que je pense. Si les autres pensent la même chose que moi, tant mieux ! Je pense qu'il a ce mimétisme là, qu'il n'y a pas de changement sur la politique conduite. Nous aurions besoin d'une novation. Manuel Valls dit qu'il faut de l'ordre et de la sécurité, il tape du poing sur la table et il a raison. Mais lorsqu'il dit qu'il faut garder le même système pénitentiaire en l'étendant, là je suis en désaccord. Je pense que la prison est, pour un très grand nombre de délinquants, un pourrissoir, un endroit de contamination par les pratiques les plus terribles et insupportables qui soient. Il faut trouver, et pour l'instant on ne l'a pas fait, une peine alternative qui soit dissuasive et obligatoire. Les travaux d'intérêt général, on peut les refuser dans un grand nombre de cas, ou ils ne sont pas accomplis.
Donc vous êtes plus proche de Christiane Taubira, sur cette ligne là ?
Je n'ai pas a être proche d'untel ou untel. Comme c'est la troisième fois que vous le dites, mettons les choses au point ! J'essaie d'avoir une ligne politique qui présente une alternative à ce qui est manqué depuis des années. J'essaie de proposer une autre vision. Si les uns ou les autres sont en accord avec moi, je m'en réjouirais.
"IL Y A UN CLIVAGE POLITIQUE SUR LA FRANCE DE 2025"
La semaine a commencé avec le séminaire du gouvernement sur 2025. Vous qui avez souvent dénoncé la cécité des gouvernements successifs, que le gouvernement s'occupe du long terme doit vous réjouir ?
Ce serait bien si en même temps il s'occupait bien du court terme. Quelque chose d'autre m'a heurté dans cette rencontre, c'est la phrase qui a présidé aux réflexions du gouvernement, celle du commissaire à la stratégie...
Jean Pisani-Ferry.
...qui a dit : "La France en 2025 sera plus petite, plus vieille et moins riche." Cette phrase, que toute la classe politique a laissé passer sans rien dire, est absolument en contradiction avec ce que nous devons faire, nous, peuple Français. Je pense que nous devons nous fixer comme objectifs, au contraire de ce qui a été annoncé, une France rajeunie - donc une politique familiale -, une France qui soit plus forte et respectée dans son expression, une France qui soit plus riche. De ce point de vue là, il me semble qu'il y a un clivage politique.
AUTO-ENTREPRENEURS : "SOUTENONS CE STATUT AU LIEU DE LE DÉTRUIRE"
C'est-à-dire ?
Il y a un certain nombre de gens qui s’accommodent de l'affaiblissement du pays. On accepte le déclin ou un relatif effacement. Je pense qu'il faut faire le contraire. Peut-on dire un mot, avant de se séparer, des auto-entrepreneurs ?
En quinze secondes...
Il paraît aujourd'hui qu'on va proposer une réforme, en Conseil des ministres, du statut des auto-entrepreneurs. L'auto-entreprise, c'est une des choses les plus justes et les plus intelligentes qui aient été faites par le gouvernement précédent. Je l'ai soutenu à l'époque. Au lieu de se demander ce qu'il faudrait faire pour supprimer des avantages aux auto-entrepreneurs par rapport aux artisans, essayons de réfléchir aux avantages qu'on pourrait donner aux artisans pour les mettre au même niveau que les auto-entrepreneurs. 850.000 créations d'activités indépendantes, c'est un résultat positif et il est nécessaire qu'on le soutienne au lieu de le détruire.
La reconstruction du pays exigera une offre politique nouvelle
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François Bayrou critique le manque de courage du gouvernement, qu’il accuse de ne pas mener les réformes nécessaires.
Les derniers chiffres de la croissance semblent confirmer l’optimismedu gouvernement. Pensez-vousque la fin de la crise approche ?
François Bayrou : Le dernier chiffre paraît meilleur, il faut s’en réjouir. Mais les signes inquiétants sont aussi nombreux, par exemple la production industrielle qui a chuté au mois de juin. Une chose est certaine pour moi : le travail de reconstruction nécessaire pour notre pays n’est pas fait !
La France est paralysée par des lourdeurs et des blocages qui viennent de loin et se sont renforcés au long des dix dernières années. Mais ils n’ont été en rien corrigés ces derniers mois, et même parfois pas identifiés. L’augmentation continue des impôts et des taxes n’est pas autre chose que l’addition à payer pour cette inertie.
L’État, les collectivités locales, la place de l’entreprise, le droit du travail, nos innombrables régimes de retraite, l’éducation nationale, la formation professionnelle, la rénovation de notre démocratie : aucune de ces questions n’est prise à bras-le-corps pour donner l’élan nécessaire à la créativité de notre pays, à l’activité et à l’emploi. L’idée qui prédomine, c’est que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes. Ceux qui le croient se trompent.
Vous ne croyez donc pasà « l’inversion de la courbedu chômage » promisepour la fin de l’année ?
F. B. : Cette inversion n’aura de sens que le jour où la France créera de véritables emplois soutenus par une véritable demande de l’économie et de la société. Les emplois artificiels financés par des fonds publics ne sont qu’un palliatif. La réforme nécessaire à la recréation d’emplois sera un travail de fond, soutenu par une vision, ou elle ne sera pas.
Pour la réforme des retraites,préférez-vous un allongementde la durée de cotisation ou une hausse des impôts ou des cotisations ?
F. B. : Si le gouvernement devait se limiter, comme l’annoncent des bruits insistants, à augmenter la CSG, il manquerait gravement à son devoir. Le véritable équilibre des retraites, rassurant pour les Français, durablement équilibré, ne viendra que d’une réforme en profondeur. Cela passe, comme dans de nombreux pays, par un système par points, universel, qui remplacerait les innombrables régimes particuliers, souple pour les salariés et prenant en compte la pénibilité de l’emploi.
Il y a dix ans, cette idée était très minoritaire. Aujourd’hui, elle convainc tous les jours davantage, y compris du côté de la CFDT. Cela pourrait se faire progressivement, avec un délai raisonnable, par exemple huit ans, en respectant les droits antérieurement acquis par tous les salariés, même ceux de la fonction publique et des régimes spéciaux.
Pensez-vous toujours qu’un gouvernement d’« union nationale » soit seul à même de réformer le pays ?
F. B. : L’esprit partisan, l’idée que chacun est dans son camp et que les camps sont en guerre entre eux, bloque tout et empêche les réformistes d’agir ensemble. Il sera donc nécessaire un jour ou l’autre de penser différemment la vie politique et institutionnelle.
L’année 2014 sera celle des premières élections depuis la victoire de François Hollande. Quelle sera l’attitude de votre parti aux municipales de mars prochain, puis aux européennes de mai ? Serez-vous vous-même candidat à ces échéances ?
F. B. : Les questions personnelles viendront en leur temps. Notre ligne est que les élections locales s’organisent autour de projets locaux. Nos équipes les préparent partout en France, sans esprit partisan, en étant ouvertes à des rapprochements avec des sensibilités proches.
Pour les élections européennes, l’enjeu est crucial. La construction de l’Europe a été le fil conducteur de la démocratie française depuis cinquante ans. Cette idée est aujourd’hui en péril en raison de la paralysie et du labyrinthe de l’Union. On la refondera, ou elle s’écroulera. On a l’impression que ne se font plus entendre que les sceptiques et les anti.
Les Européens sont penauds, avec des airs de chiens battus. C’est le moment où il faut de l’enthousiasme, de la lucidité et de l’imagination. Le PS et l’UMP sont divisés sur cette question et seront forcément mi-chèvre mi-chou. Cela impose donc que les Européens de conviction mettent leurs idées au clair, acceptent de dialoguer et se rapprochent pour refonder ce combat.
Vous espérez donc encore et toujours rassembler les centres, aujourd’hui dispersés entre le Parti radical de gauche, le MoDem, l’UDI de Jean‑Louis Borloo et l’aile « humaniste » de l’UMP ?
F. B. : Bien sûr, la question européenne crée une obligation de rapprochement pour tous ceux qui se réclament du centre. Mais c’est toute la politique nationale qui attend une offre politique nouvelle. Le PS et l’UMP, sous leur forme actuelle, sont deux appareils très puissants, je connais leur force et leurs réseaux.
Mais, cela crève les yeux, ils n’ont plus à eux seuls les clés pour sortir de notre crise nationale. Ils ont exercé le monopole du pouvoir, l’un après l’autre, et l’on n’a pas l’impression qu’ils aient fait le travail nécessaire. Pour cette offre nouvelle, le centre a une responsabilité particulière. Il est le seul point de départ possible, en dehors des extrêmes, pour la rénovation de la vie politique nationale.
Il faut donc que s’impose, progressivement et avec souplesse, une démarche de rassemblement. Mais, au-delà du centre, il ne faut pas perdre de vue qu’il est des femmes et hommes d’État qui auront un jour le devoir de travailler ensemble pour que la France échappe à son affaissement.
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François Bayrou : " La reconstruction du pays exigera une offre politique nouvelle " | La-Croix.com
Après de courtes vacances, le gouvernement fait sa rentrée aujourd'hui avec un séminaire à l'Élysée sur le thème de " la France de 2025 " . François Bayrou critique le manque de courage du ...
Bientôt la rentrée politique !
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et avant la rentrée et les universités d'été de chaque parti prévues dans une semaine, il y a la pré-rentrée. A droite l'organisateur est Laurent Wauquiez, à gauche, c'est Arnaud Montebourg.
Sans costume, ni cravate, à la bonne franquette, Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif reçoit chaque année, à Frangy-en-Bresse une personnalité qui a le vent en poupe au sein du parti. Reste à savoir, si Claude Bartolone, Président de l'Assemblée nationale, invité d'honneur cette année, jouera le jeu de la Fête de la Rose "made in France" jusqu'à porter la fameuse marinière, chère à Arnaud Montebourg. La fédération PS de Saône-et-Loire en a commandé 400 pour l'occasion !
Le même jour, ce sont les chaussures de randonnées qui seront de rigueur en Haute-Loire avec l'ascension du Mont Mézenc emmenée par l'UMP, Laurent Wauquiez, qui va réunir autour de lui les parlementaires de son courant : la droite sociale. Ce concept de fête ou de "pélerinage", traditionnel à gauche, plait maintenant beaucoup à l'opposition. Contrairement à l'an dernier, Eric Ciotti et Valérie Pécresse font défaut. Laurent Wauquiez sera donc seule tête d'affiche au sommet !
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et avant la rentrée et les universités d'été de chaque parti prévues dans une semaine, il y a la pré-rentrée. A droite l'organisateur est Laurent Wauquiez, à gauche, c'est Arnaud Montebourg...
http://www.franceinter.fr/depeche-bientot-la-rentree-politique
Le déficit de l’État se creuse en juin, Bayrou appelle au sens des réalités
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Le déficit de la France s’est creusé en juin, mais le gouvernement a expliqué qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter en raison du caractère exceptionnel des dépenses à l’origine du dérapage.
L’écart entre recettes et dépenses de l’État s’est creusé de 2,6 milliards à fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, selon un communiqué publié vendredi par le ministère du Budget.
A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 milliards d’euros, contre 56,7 milliards l’an dernier à la même époque, a précisé le ministère.
Pour le président du Modem François Bayrou, c’est un sévère rappel à l’ordre, alors que Paris s’est engagé à réduire fortement son déficit cette année auprès de ses partenaires européen.
Pour M. Bayrou, les chiffres démentent «l’optimisme de commande affiché par le pouvoir».
Bercy explique de son côté que l’aggravation du déficit s’explique par la perception, début 2012, de 2,6 milliards de recettes exceptionnelles perçue en l’échange de l’attribution de licences de téléphonie mobile 4G, alors que cette année le budget a du financer l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 milliard), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 milliards).
«Hors ces éléments de nature exceptionnelle, le déficit à fin juin 2013 s’améliore de près de 5 milliards par rapport à fin juin 2012», assure ainsi le ministère.
Pour des raisons comptables, ces deux dépenses exceptionnelles ne viennent pas alourdir le déficit public de la France au sens européen, dont les comptes de l’État sont une composante avec ceux de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.
Bercy s’est aussi félicité de voir que les recettes fiscales ont globalement augmenté de 9 milliards d’euros à cette date, «ce qui témoigne d’une amélioration des encaissements par rapport au mois de mai».
Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici s’était félicité mercredi de voir «de nouveaux signes encourageants de reprise» après une batterie d’indicateurs pour la France publiés au cours des jours précédents. Il avait également affirmé à la mi-juillet devant l’Assemblée nationale que «la France est en train de sortir de la récession».
Un discours officiel qui cadre parfaitement avec celui du président de la République François Hollande, qui a donné le la, le 14 juillet en assurant que la reprise économique «est là».
M. Hollande a légèrement tempéré ses propos depuis, en disant cette fois sentir «un frémissement économique qu’il faut transformer en reprise de la croissance durable».
«Un cruel démenti»
Mais pour M. Bayrou, l’aggravation du déficit budgétaire, tout comme la nouvelle contraction de la production industrielle (également dévoilée ce vendredi) «sont venus rappeler à la réalité les responsables politiques français et le gouvernement, et démentent l’optimisme de commande affiché par le pouvoir».
«Ceux qui n’ont voulu retenir du récent rapport du Fonds monétaire international que le souhait d’un ralentissement de la réduction du déficit trouvent ainsi le cruel démenti de la réalité», a ajouté François Bayrou à l’AFP.
Dans ce rapport annuel publié lundi, le Fonds monétaire international juge que Paris devrait ralentir son rythme de réduction du déficit public afin de soutenir la reprise, mais il suggère de limiter ce déficit par une baisse des dépenses publiques et moins par une hausse des impôts.
Les chiffres du déficit et ceux de la production industrielle «décrivent une seule et même faiblesse nationale. Nous n’avons pas les forces nécessaires et la capacité de rebond pour remettre le pays dans le sens de la création des richesses et de l’emploi qui nous font si cruellement défaut», a insisté François Bayrou.
«Il est impossible de retrouver ces capacités et cet élan sans des réformes profondes qui toucheront à la structure même de l’État et à la place de l’entreprise dans la société française. On est forcé de constater que ce n’est pas dans ce sens que depuis 12 mois va l’action du gouvernement», a conclu l’ex-candidat à l’Élysée.
(c)AFP
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"Les données économiques démentent l'optimisme affiché par le pouvoir"
François Bayrou a jugé vendredi que les chiffres du déficit de l'Etat et de la production industrielle publiés vendredi "démentent l'optimisme de commande affiché par le pouvoir".
"Le cruel démenti de la réalité"
Ces "deux chiffres révélateurs et inquiétants sont venus rappeler à la réalité les responsables politiques français et le gouvernement, et démentent l'optimisme de commande affiché par le pouvoir". "Ceux qui n'ont voulu retenir du récent rapport du FMI que le souhait d'un ralentissement de la réduction du déficit trouvent ainsi le cruel démenti de la réalité".
télé. Christophe Barbier -..." href="https://modem-colombes.over-blog.com/je-ne-crois-pas-que-l-optimisme-de-hollande-soit-justifi%C3%A9"> Je ne crois pas que l'optimisme de Hollande soit justifié
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François Bayrou a déploré le "discours optimiste" de François Hollande, contraire aux prévisions des organisations internationales et qui "risque de faire perdre de vue l'importance des réformes à accomplir", mercredi sur i>télé.
Christophe Barbier - 11,2% de chômeurs en 2004, c'est le pronostic de l'OCDE. Dimanche, François Hollande nous fisait : "La reprise est là". Comment expliquer ce contraste ?
François Bayrou - Je ne crois pas que l'optimisme déployé par François Hollande soit justifié. Je pense que, comme les organisations internationales le disent, la France n'a pas résolu ses problèmes. Elles ne les a même pas posés de manière claire.
Quels sont ses problèmes ? C'est le marché et le coût du travail ?
C'est une société qui n'a pas fait le travail nécessaire sur elle-même au long du temps, depuis quinze ans peut-être, pour être réarmée comme elle devrait l'être. Dans l'Éducation, le travail n'est pas fait : les échecs de l'école, de notre université, du système éducatif français demeurent les mêmes. Deuxièmement, on a pas fait ce qu'il fallait pour que le marché du travail ait cette alliance de souplesse et de simplification qui est nécessaire. La vie des entreprises n'a pas été facilitée. Nous sommes toujours dans le même climat de doute, de soupçon et de fragilisation des entreprises.
Cela va peut-être changer. Ce matin, Jean-Marc Ayrault présente le premier volet de son choc de simplification. Il y a des choses pour les entreprises.
Et c'est très bien. S'il y a une chose juste, que je soutienne dans la période actuelle de l'action gouvernementale, c'est la simplification. Je ne sais pas jusqu'où cela va aller, car il y a un génie de l'administration et des organismes de contrôle pour constamment faire revenir de la complexité là où la simplicité devrait exister. Mais, si on va dans le sens de la simplification, c'est bien. Par exemple le fait que, si l'administration ne vous répond pas, cela veut dire que vous pouvez avancer. C'est un pas très important, promis depuis longtemps.
En même temps que l'on simplifie la vie des entreprises, on diminue les aides. Il y aura moins d'aides, pour faire un milliard d'économies.
Je trouve bien que l'on supprime les aides inefficaces aux entreprises. De ce point de vue là, il n'y a rien à dire. Si on le fait ! Car vous voyez bien ce que ceux qui écoutent cette émission ont en tête : ils ont entendu les mêmes discours depuis des années, y compris celui sur l'optimisme.
Mais il faut créer de la confiance !
Oui. On comprend bien que les dirigeants ont besoin d'avoir un discours optimiste. Mais si celui-ci ne correspond pas à la réalité, alors vous désarmez le pays ! Pour que la France prenne les décisions nécessaires, fasse les réformes et fasse naître l'état d'esprit qui dans la société permettra de les porter, il faut une lucidité ! Vous savez bien à quel point j'attache de l'importance à la vérité en politique, c'est même le titre de mon dernier livre. L'idée que la vérité est nécessaire quand on veut mener une politique réformiste : c'est cela qui risque d'être désarmé, par un discours que certains diront optimistes et que d'autres diront lénifiant. Il risque de faire perdre de vue l'importance du travail qu'il y a à faire pour que la France redevienne le grand pays qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.
Quand Bayrou refuse la Légion d'honneur
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L'ex-candidat à la présidentielle, qui a rassemblé samedi les centristes européens, est déçu par François Hollande.
Un an après sa défaite aux législatives, François Bayrou a renoué hier avec les estrades parisiennes. "Nous sommes là pour relever le défi du débat pour l'Europe", a-t-il lancé lors d'un forum du Parti démocrate européen, dont il est cofondateur. Le centriste a appelé, comme Jean-Louis Borloo il y a quinze jours dans le JDD, au "rassemblement des Européens" pour répondre aux extrêmes dans la perspective des échéances de 2014. Sans dire en aucune façon s’il serait lui-même candidat. Depuis son échec à la présidentielle et aux législatives, suite à son vote Hollande, Bayrou a observé, commenté, écrit, puis fini par cesser d’espérer que le nouveau président crée la "majorité centrale réformiste" qu’il appelle de ses voeux. "François Hollande est un homme avec qui je m’entends bien, intelligent mais totalement prisonnier d’une majorité verrouillée", remarquai-t-il vendredi dans son bureau, au siège du MoDem, désormais loué en partie à un cabinet d’audit, le prix des déconvenues électorales.
Deux fois, depuis le début de l’année, le pouvoir socialiste, sur le contingent du ministère de l’Intérieur d’abord, puis sur celui de l’Assemblée, a voulu remettre au centriste la Légion d’honneur. Bayrou a refusé net ces lots de consolation. Il s’en explique aujourd’hui : "On n’accepte pas une décoration venant du pouvoir quand on est un homme politique indépendant." Alors s’il ne veut ni ne peut pour le moment rien attendre de la gauche, la division, inéluctable à ses yeux, de l’UMP sous les coups de boutoir du FN, facilite, selon lui, la recomposition du paysage politique. "Le plus probable, c’est que des passerelles se bâtissent entre la droite républicaine et nous. Mais l’état du pays voudrait que ce soit plus large encore", dit-il, assurant qu’il "travaillera de toutes ses forces" au rassemblement. C’est déjà le cas à Pau, où il prépare l’union de la droite face à la maire PS sortante, qui avait eu le mauvais goût de le battre en 2008.
Bayrou présente son dépouillement électoral comme une ascèse. "Si je n’avais pas accepté ce sacrifice pour les Français, je serais un homme politique comme tous les autres. Rien que pour cela, cela en vaut la peine. Au moins la preuve est faite que je suis désintéressé. C’est la condition pour être un jour écouté." Écouté, il pense déjà l’être, auréolé de ses prédictions réalisées sur le poids de la dette ou celui des affaires. D’ailleurs, son parti réduit à peau de chagrin domine encore légèrement dans les sondages l’UDI de Borloo, avec qui Marielle de Sarnez espère faire alliance à Paris.
Bayrou ne concède aucun regret sur son choix pro-Hollande : "Les regrets, les rancoeurs? La vie est trop courte, j’oublie, je passe." Le troisième homme de 2007 observe avec attention les présidentiables 2017. Nicolas Sarkozy, dont il comprend qu’il veuille "bercer sa douleur". "Ce n’est pas facile de ne plus être Monsieur le Président. Tous ses prédécesseurs ont mis dix ans à faire ce chemin." François Hollande, dont il pense que la réélection sera empêchée par la situation du pays. Enfin François, Fillon, qui a sa "sympathie". Sera-t-il un bon candidat? Bayrou fait la moue : "Vous savez, la présidentielle, c’est un sport extrême." Et peut-on se priver de cette adrénaline si facilement? "Non", lance-t-il avant de se rattraper : "Je ne suis pas intoxiqué de présidentielle. Peut-être l’ai-je été." Pourtant, le Béarnais avoue se réveiller, arraché à son sommeil par "la situation de la France".
On n’accepte pas une décoration venant du pouvoir quand on est un homme politique indépendant.
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Quand Bayrou refuse la Légion d'honneur
Un an après sa défaite aux législatives, François Bayrou a renoué hier avec les estrades parisiennes. "Nous sommes là pour relever le défi du débat pour l'Europe", a-t-il lancé lors d'un f...
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Source JDD.FR
Bayrou a refusé deux fois la légion d'honneur
Le Point.fr - Publié le Cette année, la décoration lui a été proposée sur le contingent du ministère de l'Intérieur d'abord, puis sur celui de l'Assemblée nationale. François Bayrou, le 2...
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NON, MERCI - François Bayrou s'était prononcé, à titre personnel, en faveur de François Hollande dans l'entre-deux-tours de la présidentielle. Depuis, les observateurs assurent que l'élector...
Bayrou prêt à "relever le défi de l'Europe"
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Sans dire s'il sera lui-même candidat aux élections européennes de mai 2014, le président du MoDem invite tous les «pro-européens» à débattre ensemble.
Promis, l'heure n'est pas aux calculs personnels. Un an après sa défaite aux législatives, l'ancien député des Pyrénées-AtlantiquesFrançois Bayrou 1assure ne pas penser à lui-même. Et refuse donc de confirmer, ou d'infirmer, s'il pourrait être candidat aux élections européennes de mai 2014. Samedi, devant plus de 500 personnes réunies à Paris pour un forum du Parti démocrate européen (PDE), dont est membre le MoDem, François Bayrou a préféré parler de sa vision de l'Europe. Une Europe qu'il souhaite «plus politique».
Aux cotés de l'ancien maire de Rome Francesco Rutelli, co-président du PDE, ou encore de l'ancien premier ministre de Belgique, Guy Verhofstadt, président du groupe ADLE au Parlement européen, le leader centriste français a appelé «à rendre la souveraineté du citoyen européen à l'intérieur de l'Europe si on veut sauver le projet européen». «Pour réconcilier les citoyens avec l'Europe, il faut expliquer ce qui s'y décide dans ses instances», dit-il en substance.
Première vice-présidente du MoDem et députée européenne, Marielle de Sarnez ne dit pas autre chose. Pour elle, le «maître mot» de la prochaine campagne des européennes est simple. «Il faut que les peuples européens se ré-approprient l'Europe. L'Europe, insiste-t-elle, ce n'est pas de la politique étrangère. C'est nous...» Sarnez défend ainsi l'idée de faire «élire directement par les citoyens européens le président» de l'Union.
Pour le parti de François Bayrou, dont la construction européenne est inscrite dans les gènes, la séquence électorale de mai 2014 s'annonce pourtant à haut risque. Les cadres du MoDem en ont conscience. En 2009, déjà, son parti, avec six élus seulement au Parlement européen de Strasbourg, avait essuyé un sérieux revers électoral. Cette année encore, entre la montée des partis populistes d'un coté - Front national et Front de Gauche -, un risque sévère d'abstention massive de l'autre, voire encore un rejet massif de l'idée même d'Europe sur fond de crise financière mondiale, une nouvelle claque électorale n'est pas à exclure. D'autant que pour l'heure, les «cousins» de l'UDI, le nouveau parti de Jean-Louis Borloo, entendent eux aussi monter leurs propres listes autonomes.
Qu'importe les écueils. Samedi, devant ses cadres, François Bayrou s'est dit prêt «à relever le défi du débat sur l'Europe que nous voulons». «L'Europe a besoin d'élan, de conviction, de certitudes. Ce ne sont pas les Européens honteux qui relancerons l'idée européenne», a-t-il lancé à la salle. L'ancien candidat à la présidentielle va encore plus loin et appelle «tous les européens de toutes tendances à se rassembler pour réfléchir au projet européen». «Si les pro-européens ne se rassemblent pas, ils laissent le champ libre aux anti», complète Marielle de Sarnez.
Invité de ce Forum du PDE, le commissaire européen et ancien ministre UMP Michel Barnier a ainsi salué la «témérité» de François Bayrou. «Je dis à mes amis de l'UMP, si vous cherchez à être populistes, vous ne le ferez jamais aussi bien que les vrais populistes». A l'applaudimètre, la salle semble est d'accord.
Bayrou prêt à "relever le défi de l'Europe"
Sans dire s'il sera lui-même candidat aux élections européennes de mai 2014, le président du MoDem invite tous les "pro-européens" à débattre ensemble. Promis, l'heure n'est pas aux calculs ...
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