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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Faut-il s’allier avec le Modem ?

18 Août 2009, 11:30am

Publié par MoDem-Colombes

On a beau trancher dans les congrès, François Bayrou a beau perdre aux municipales, aux cantonales, aux européennes, il reste tel le sparadrap du Capitaine Haddock, collé aux débats du PS. Ce débat-là divise et attise la polémique !

Nous le savons bien, au-delà des proclamations, c’est l’élection qui fait l’alliance. Personne ne met sur le même plan une municipale où l’hégémonie électorale du PS est incontournable, et une présidentielle où elle est contestée.

Le seul débat qui vaille est celui-ci : l’alliance avec le Modem est-elle pertinente au regard de notre projet politique ? Est-ce utile pour construire la victoire ?

De toute façon, François Bayrou ne partage ni notre stratégie ni notre projet. Hier il souhaitait être l’autre droite, aujourd’hui le centre mais toujours pas la nouvelle gauche. Son credo est celui de Valéry Giscard d’Estaing, rassembler deux Français sur trois autour de lui. Il souhaite une recomposition politique qui passe par un double éclatement du PS et de l’UMP. Le souhaitons-nous ? Serions-nous à ce point électoraliste que, quelque fut le contenu d’une alliance improbable, seule la victoire compterait ? Encore que ceci n’est même pas certain. Serait-il possible pour une fois, une fois seulement, de se poser cette question : pourquoi faudrait-il que les socialistes s’allient principalement avec le modem ? Pourquoi faudrait-il que les socialistes s’allient avec le Modem alors que François Bayrou ne le souhaite pas ? Alors qu’il fait de notre rupture avec la gauche unie le préalable à sa recomposition ? Je n’ai jamais entendu un partisan de l’alliance avec le Modem stigmatiser le refus de François Bayrou de s’allier avec la gauche. L’argument est toujours utilisé pour stigmatiser le PS. Mais je t’assure, François Bayrou n’a aucune envie de cette alliance.

On le comprend d’ailleurs, le « centrisme présidentiel » n’a de sens que dans une capacité à déborder le PS. S’il s’allie clairement avec la gauche, il devient un partenaire comme les autres et se prive de la possibilité de nous supplanter à la présidentielle. Le fait que François Bayrou soit tout à la fois trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite pour un deuxième tour présidentiel, n’est souligné par personne.Tout le monde croit ou fait mine de croire… qu’il suffit d’être au deuxième tour pour que le mouvement soit mécanique.

François Bayrou a une stratégie et je ne vois pas pourquoi il faudrait le lui reprocher : être le recours face à Nicolas Sarkozy. Dans cette voie, il ira le plus loin possible avec la gauche sans pour autant perdre sa position d’équilibre. Il pourra même dire qu’il ne mêlera pas ses voix avec les partisans de Sarkozy. Mais à partir du moment où il refuse la gauche, tu avoueras que cela ne nous avance pas beaucoup. À moins de choisir François Bayrou comme candidat, ce qui est encore autre chose, je ne vois pas pourquoi il faudrait faire de cette question le problème stratégique central.

On peut aussi comprendre les écologistes car dans une alliance Modem-PS-Verts, ils peuvent se penser le pivot. C’est toute la stratégie de Daniel Cohn-Bendit. Est-ce celle des Verts ? Le fait que cette stratégie n’a aucune chance de l’emporter à l’élection présidentielle n’est pas non plus un problème pour le Président du groupe écologiste au Parlement européen. Il parie sur un processus long et inéluctable de substitution au PS. Au nom de quoi devrait-on être à ce point masochiste pour faciliter des stratégies qui ne nous veulent pas du bien ?

Il reste que l’on ne peut pas décréter l’alliance avec quelqu’un qui ne le veut pas. Pourquoi veut-on que le Modem se suicide pour le PS ? François Bayrou voudra bien s’allier demain s’il est aux commandes. Mais on n’arrimera jamais « l’espace gauche critique » à cette alliance. Et ce n’est pas parce que nous avons eu raison historiquement sur la gauche communiste, voire gauchiste, qu’elle n’est pas une réalité électorale autour de 10 %.

Pour autant, l’alliance est aussi tout impossible pour ceux qui réclament l’union avec l’extrême gauche. Ils sont, il est vrai, plus discrets, sachant que l’aventure donne des haut-le-coeur aux bobos citadins, surtout si ce sont d’anciens soixante-huitards. Olivier Besancenot, pas plus que François Bayrou, ne veut d’une alliance avec nous, encore moins gouverner avec nous. Nous sommes un obstacle dans leur stratégie. Et celle de Jean-Luc Mélenchon – qui a été étonnement reçu par Nicolas Sarkozy au lendemain des élections européennes – est de parvenir à construire un front de gauche de Marie Georges Buffet à Olivier Besancenot capable de peser sur nous, induisant une alliance tellement à gauche qu’elle libérerait une partie de notre électorat vers François Bayrou.

Le député socialiste de Paris Jean-Christophe Cambadélis expose aujourd'hui sur son blog ses solutions à la crise du PS dans une "Lettre à un militant qui n'en peut plus" :

http://www.cambadelis.net/2009/08/18/lettre-a-un-militant-qui-n'en-peut-plus/#more-1383

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Université de rentrée : les invités

12 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Voici une première liste des intervenants à l'université de rentrée du MoDem :

    * Alice AUDOUIN, directeur du développement durable de Havas Media France
    * Jean-Paul BRIGHELLI, professeur de lettres, auteur de « La fabrique du crétin »
    * Philippe DESSERTINE, directeur de l’Institut de Haute Finance
    * Frédéric ENCEL, consultant en géopolitique
    * Jean-Claude GUILLEBAUD, écrivain essayiste
    * Daniel LEBEGUE, président de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises
    * Issouf Ag MAHA, ancien maire de la commune de Tchirozérine (Niger)
    * Patrick PELLOUX, Président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF)
    * François de RUGY, député de Loire-Atlantique
    * Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient
    * Alain-Gérard SLAMA, professeur à Sciences Po Paris et éditorialiste au Figaro
    * Jean-François TCHERNIA et Pierre BRECHON, sociologues, auteurs de « La France à travers ses valeurs »
    * Guy VERHOFSTADT, Premier ministre de Belgique de 1999 à 2008, président du groupe ADLE au Parlement européen...

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MoDem : Université de Rentrée 2009

11 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes


Teaser Université de Rentrée 2009

L'Université de rentrée 2009 du Mouvement Démocrate se déroulera du vendredi 4 septembre au dimanche 6 septembre 2009, à la Grande Motte dans l'Hérault (34) sur le site Bélambra-VVF de la presqu'ïle du Ponant, dans une pinède de 18 ha.

Cette Université de rentrée a une double vocation :

-    Pour les adhérents et sympathisants, offrir une formation de qualité destinée à leur donner les outils qui les aideront dans les futures campagnes électorales (les valeurs démocrates, élaborer un argumentaire, prise de parole en public, training audiovisuel…) grâce à la présence de formateurs reconnus ;

-    Pour le grand public, être force de réflexion et de proposition sur les grands sujets qui font ou qui feront l’actualité (rentrée sociale, situation de l’économie, menaces sur les équilibres de la planète, enjeux environnementaux…), en présence de personnalités invitées et des élus du Mouvement.

Un temps de réflexion sera également réservé à la préparation des élections régionales du mois de mars prochain (compétences de la région, problématiques régionales…)

Université de rentrée : les invités

Le site de l'Université de rentrée

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Bayrou sort du silence

5 Août 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Deux mois après leur défaite aux européennes, PS et MoDem ont lancé, chacun, une réflexion pour bâtir une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy. Alors que les socialistes planchent sur un nouveau modèle de développement qui ne se contente plus de réparer les dégâts de la mondialisation, mais tienne compte à la fois des préoccupations écologiques et sociales, François Bayrou, lui, a accepté de se « remettre en question » et prépare activement le congrès programmatique de son mouvement à l’automne. Le leader du MoDem a accepté de rompre le silence qu’il s’imposait depuis deux mois pour expliquer à « La Croix » sa stratégie

Il n’a pas dit un mot, ou presque, depuis l'échec puissant du MoDem aux élections européennes de juin. Une cure de silence nécessaire pour digérer la défaite, en tirer les leçons et préparer la suite. Mercredi 5 aoûr au matin, dans son bureau parisien, c’est un François Bayrou détendu et serein qui prend acte des difficultés actuelles : un score catastrophique aux européennes (8,5 %), suivi d’une pluie de critiques sur ses méthodes de management, sa stratégie anti-sarkozyste, l’hyper-personnalisation du mouvement et le manque de projet véritable. « Ce ne fut pas un moment agréable, admet le président du MoDem. Quand c’est l’engagement d’une vie, vous vivez les accidents durement. »

L’occasion pour François Bayrou de se remettre en question : « Il faut que l’accident soit utile, poursuit-il. J’en ai tiré les enseignements. J’ai trop été dans l’affrontement, les Français n’aiment pas cela, et ils ont raison. Le combat de fond mérite mieux que la bagarre. Je veux changer de style. Mon indignation m’a entraîné dans la mêlée, alors qu’elle aurait dû me mettre à distance. »

Objectif : être prêt pour le grand congrès du MoDem

C’est donc ce à quoi il s’est employé ces dernières semaines. Le président du tout jeune parti centriste a multiplié les rencontres et les échanges avec des experts et des intellectuels. Il a privilégié, cet été, les économistes et les budgétaires pour réfléchir au problème de la dette. « Je me suis concentré sur le fond, dit-il. J’ai refait ma radioscopie de la société française. »

Objectif : être prêt pour fin novembre, au plus tard début décembre, quand se tiendra le grand congrès programmatique du MoDem, visant à bâtir un projet alternatif solide, pour les échéances électorales à venir.

Pour préparer ce congrès, François Bayrou a demandé à tous les membres du bureau exécutif d’écrire une contribution pendant l’été, sous l’angle du projet. Marielle de Sarnez, numéro deux du parti, a planché sur les moyens de redéfinir un projet de centre gauche en Europe, face à une droite pragmatique qui n’hésite pas à emprunter à tous les registres doctrinaux.

"La crise a entraîné une incroyable confusion intellectuelle"

De son côté, l’ancien directeur du Crédoc, Robert Rochefort, a dressé une liste de « huit thématiques fortes » sur lesquelles le MoDem est attendu (capitalisme, classes moyennes, retraites et place du travail dans la société de demain, etc.).

Le même travail de réflexion, « sans a priori et sans tabous », a été mené en parallèle par 18 commissions chapeautées par la vice-présidente Corinne Lepage. Ces commissions thématiques (justice, éducation, agriculture, etc.) doivent présenter un condensé de leurs travaux aux universités d’été du parti, début septembre à La Grande-Motte.

« Nous sommes dans une époque brouillée à plusieurs égards, analyse François Bayrou. D’abord parce que Nicolas Sarkozy emprunte à tous les registres, toutes les idéologies, d’où un écran de fumée. Ensuite, parce que la crise a entraîné une incroyable confusion intellectuelle, y compris chez les économistes. Devant un tel bazar intellectuel et politique, la question d’une politique durable, ou plutôt soutenable – sustainable, comme disent les Anglo-Saxons – se pose avec encore plus d’acuité. Nous devons proposer un chemin alternatif simple et compréhensible pour tous. »

"Les accidents vous font changer d’attitude, pas de cap"

Dans ce travail de refondation, le MoDem ne part pas de zéro. Sur le plan philosophique, la réflexion s’ancre dans la tradition de l’humanisme, notamment d’inspiration chrétienne. Le projet s’adosse en outre à plusieurs lignes de force : lutter contre « l’insularité », l’émiettement de la société pour recréer du lien et rompre avec l’irresponsabilité des dirigeants vis-à-vis des générations futures.

Le leader du MoDem proposera, par exemple, qu’un défenseur des générations à venir ait la parole chaque fois que seront prises les grandes décisions publiques. Enfin, le programme présidentiel de 2007, malgré la crise, reste d’actualité dans ses grandes lignes : désendettement, création de « vrais » emplois, créer les bases d’un « pouvoir équilibré ».

Pas question de changer de cap, donc. Ni même de cesser de critiquer la politique menée par Nicolas Sarkozy. « Chaque fois que l’enjeu le méritera, je dirai les choses sans concessions, conclut François Bayrou. Les accidents vous font changer d’attitude, pas de cap. »


(c) LaCroix 06/08/09

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Les élus MoDem au sein des Commissions parlementaires européennes

31 Juillet 2009, 08:25am

Publié par MoDem-Colombes

Pour préparer le travail du Parlement européen en session plénière, les députés se réunissent en commissions permanentes, chacune spécialisée dans des domaines particuliers. Les commissions parlementaires sont au nombre de 20.


La délégation MoDem au Parlement européen ocupe des positions stratégiques au sein des principales commissions parlementaires, pour vous représenter :


Marielle de Sarnez
,

Présidente de la délégation MoDem et Vice-présidente du groupe ADLE,

Membre titulaire de la commission du commerce international (INTA),

Suppléante de la commission des affaires étrangères (AFET).


Jean
Luc Bennahmias,

Vicecoordinateur ADLE et membre titulaire de la commission de l'emploi et des affaires sociales (EMPL),

Suppléant de la commission du développement régional (REGI).

http://www.jeanlucbennahmias.eu/


Corinne Lepage,

1ère viceprésidente de la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI),

Suppléante de la commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie (ITRE).


Sylvie Goulard,

Coordinatrice ADLE et Membre

titulaire de la commission des affaires économiques et monétaires (ECON)

Suppléante de la commission de l'agriculture et du développement rural (AGRI).

http://www.sylvie-goulard.eu/index.htm


Robert Rochefort,

Membre titulaire de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO),

Suppléant de la commission de la culture et de l'éducation (CULT).


Nathalie Griesbeck,

Membre titulaire de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE),

Suppléante de la commission du transport et du tourisme (TRAN).

http://www.nathalie-griesbeck.fr/



http://www.mouvementdemocrate.fr/newsletters/telechargement/NL-JUIL-09-V2307.pdf



Répartitions des 72 députés français a sein des  commissions du Parlement européen :
http://www.euractiv.fr/fileadmin/Documents/Repartition_commissions.pdf?issuusl=ignore


Le site du Groupe ADLE auquel appartiennent les députés MoDem :
http://www.alde.eu/?L=1

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MoDem : le Bureau exécutif s'ouvre !

30 Juillet 2009, 12:26pm

Publié par MoDem-Colombes



Après les critiques nées de la gestion des européennes et à huit mois des régionales, François Bayrou remet le MoDem en ordre de marche et en rénove la gouvernance en instaurant plus de collégialité.

Première étape et comme suite aux décisions prises lors du Conseil National du 4 juillet 2009, et conformément à l'article 10 des statuts du Mouvement Démocrate, François Bayrou a annoncé mercredi 29 juillet 2009 la nomination de 10 nouveaux membres au Bureau exécutif national.

Le Bureau exécutif s'ouvre donc à 10 responsables de terrain élus et non élus, dont deux députés européens, Sylvie Goulard et Robert Rochefort, un ancien député européen Jean-Marie Beaupuy, l'ancien secrétaire national des Verts Yann Wehrling, des conseillers régionaux, Geneviève Darrieussecq (Aquitaine), Fabienne Faure (Rhône-Alpes) et Thierry Robert (Réunion), un conseil général, Rodolphe Thomas (Calvados), ainsi que Rosalie Kerdo et Fadila Mehal.

Voici les 10 personnalités nommées au Bureau exécutif national (cliquer sur le nom pour lire leurs blogs) :
 

Jean-Marie BEAUPUY, Ancien député européen

Geneviève DARRIEUSSECQ, 53 ans, Maire de Mont-de-Marsan, Conseillère régionale d’Aquitaine

Fabienne FAURE, 52 ans, Conseillère régionale de Rhône-Alpes, Conseillère municipale de Ferney-Voltaire

Sylvie GOULARD, 44 ans, Députée européenne

Rosalie KERDO, 41 ans, Présidente du Mouvement départemental de la Drôme

Fadila MEHAL, 55 ans, Présidente fondatrice des Mariannes de la diversité

Thierry ROBERT, 32 ans, Maire de Saint-Leu, Conseiller général de la Réunion

Robert ROCHEFORT , 54 ans,Député européen

Rodolphe THOMAS, 46 ans, Maire d’Hérouville Saint Clair, Conseiller général du Calvados

Yann WEHRLING, 38 ans,Ancien secrétaire national des Verts



Ces nominations seront soumises à l'approbation du prochain Conseil National.


Le Bureau exécutif du Mouvement Démocrate est ainsi composé de :

Abdoulatifou ALY, Gilles ARTIGUES, Eric AZIERE, Denis BADRE, François BAYROU, Jean-Marie BEAUPUY, Jean-Luc BENNAHMIAS, Geneviève DARRIEUSSECQ, Eric DELHAYE, Fabienne FAURE, Franck FAVEUR, Véronique FAYET, Sylvie GOULARD, Jacqueline GOURAULT,  Nathalie GRIESBECK, Olivier HENNO, Jean-Jacques JEGOU, Bruno JONCOUR, Rosalie KERDO,  Anne LAPERROUZE, Jean LASSALLE, Bernard LEHIDEUX, Corinne LEPAGE, Fadila MEHAL, Jean PEYRELEVADE, Thierry ROBERT, Robert ROCHEFORT, Marielle de SARNEZ, Rodolphe THOMAS, Jean-Marie VANLERENBERGHE, Yann WEHRLING.

Prochaines étapes attendues :

 - création d'une équipe de porte-parole politiques et thématiques ;

 - tenue à l'automne d'un congrès ; et

 - mise en place d'une stratégie pour les prochaines élections régionales.

A suivre ...

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Démocrates, le Journal du Mouvement Démocrate

27 Juillet 2009, 23:52pm

Publié par MoDem-Colombes


Le troisième numéro du journal du Mouvement Démocrate "Démocrates" vient de paraître.

Au sommaire : élections européennes, actualités, législation et université de rentrée 2009 à la Grande-Motte (Hérault) :

- La lettre de François Bayrou aux adhérents
Suite aux résultats du scrutin européen du 7 juin dernier, François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate, adresse une lettre à tous les adhérents, les remerciant pour leur implication durant la campagne, et y exprimant les priorités du Mouvement : travailler le programme, améliorer le fonctionnement interne et montrer aux Français une équipe renouvelée. 

- Actualité européenne
La délégation du Mouvement Démocrate au Parlement européen exprime ses attentes et expose ses missions à travers ses six élu(e)s : Marielle de Sarnez (Ile-de-France), Corinne Lepage (Nord-Ouest), Sylvie Goulard (Ouest), Nathalie Griesbeck (Est), Robert Rochefort (Sud-Ouest) et Jean-Luc Bennahmias (Sud-Est).

- Actualité parlementaire en France
Hôpital, Sénat, Mayotte, collectivités locales, le Mouvement Démocrate est en première ligne pour réagir et proposer dans l'actualité qui anime le Parlement.

- Des points de vue sur l'actualité dans la rubrique "Parti pris"
Retrouvez les prises de position du Mouvement Démocrate sur des sujets tels que les quotas laitiers, Hadopi, la dette ou le travail dominical.

- Inscrivez-vous à l'Université de rentrée 2009 à la Grande-Motte !
Comme chaque année, le Mouvement Démocrate organise son Université de rentrée, cette fois-ci à la Grande-Motte dans l'Hérault (31) ; vous pouvez vous inscrire sur le site Internet de de l'Université de rentrée , dès maintenant !

- Formation des élus (I.F.E.D.)

L'Université de rentrée à la Grande-Motte sera aussi l'occasion pour les élus locaux du Mouvement Démocrate de parfaire leur formation par le biais de séminaires organisés par l'Institut de Formation des Elus Démocrates (I.F.E.D.), partenaire du Mouvement dans cette démarche et qui dispose également d' un site Internet.

 

Télchargez le "Démocrates" n° 3

http://www.mouvementdemocrate.fr/vie-du-modem/telechargement/Journal_Democrate_3-_Web.pdf


Le précédent n° (n° 2)

http://www.mouvementdemocrate.fr/vie-du-modem/telechargement/Journal_Democrate_nx2.pdf

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Les 16 priorités des Démocrates pour 2009-2014

24 Juillet 2009, 09:38am

Publié par MoDem-Colombes



Vers un nouveau modèle

La crise interpelle notre modèle économique et social et doit être l'occasion pour l'Union européenne de passer à un nouveau modèle de développement plus sobre, plus durable et plus juste. Pour les Démocrates, ce nouveau modèle doit être fondé sur la solidarité entre les générations : solidarité écologique, renonciation aux dettes improductives mais investissements dans d’autres formes de production et de consommation et usage pondéré des ressources collectives. Ce modèle doit être celui de l'UE au XXIème siècle. C'est à la Commission européenne de prendre l'initiative, et en particulier à son Président. Voici les exigences sur lesquelles doit s'engager le candidat désigné par le Conseil pour emporter le soutien des Démocrates.

I -Une nouvelle économie

1-Un plan de relance européen. Les Démocrates proposent de drainer l'épargne européenne grâce à un emprunt financé par des euro-obligations émises par la BEI et visant à investir dans l'économie du futur, en particulier dans les infrastructures de télécommunications, de transports et d'énergie, en veillant à assurer la sécurité énergétique de l'ensemble du territoire de l'UE ; de créer un Fonds de croissance et d’investissement pour favoriser la reconversion des industries du XXème siècle vers celles des technologies durables du XXIè, en développant des pôles de recherche et d'innovation , ainsi que des modèles coopératifs d’excellence dans des filières spécifiques liées à l'industrie verte ; de porter une attention plus grande, à court terme, aux victimes de la crise, à moyen et long terme, aux besoins de reconversion des travailleurs, en augmentant la dotation et la flexibilité du Fonds social d’ajustement à la mondialisation.

2-Des marchés financiers au service de l'économie réelle. Les Démocrates veulent une régulation et une supervision financières plus ambitieuses. Pour eux, la moralisation de la sphère financière ne doit pas être un affichage momentané, mais un réel changement de fond qui doit concerner toute la chaîne jusqu'au système de rémunération et de notation. La finance doit être mise au service de l’économie réelle, de l’emploi, et de l’investissement. C’est pourquoi les Démocrates souhaitent que l’Union européenne mette en place une supervision unique qui pourrait éventuellement être confiée à un organe rattaché à l'Eurogroupe. Le prochain président de la Commission doit s'engager à privilégier l'économie réelle sur l'économie financière.


3-Une intégration économique plus forte. Les Démocrates souhaitent mettre en œuvre une gouvernance européenne avec une plus grande coordination des politiques budgétaires, industrielles et économiques des pays membres de la zone euro, ainsi que la mise en place d’une nouvelle comptabilité qui intègre le capital naturel et le capital humain. Les Démocrates veulent promouvoir l’élargissement de la zone euro : ce serait un signal politique important, un geste de solidarité fort à l’égard de pays européens qui, en plus de la crise économique et financière, souffrent d’une crise monétaire. En échange de cet élargissement, pourrait être négociées des contreparties telle une politique fiscale commune, en particulier concernant l'impôt sur les sociétés. Le prochain président doit s'engager sur un élargissement de la zone euro dans un cadre qui ne mette pas en péril la viabilité de la monnaie commune.

II -Un nouveau contrat social

4-Une convergence sociale plus contraignante. Les Démocrates veulent lutter contre le dumping social qui favorise les délocalisations intra européennes et les inégalités entre européens. Ils veulent une harmonisation progressive par le haut du niveau de protection sociale de l’ensemble des États de l’Union. Cela peut prendre la forme d'un plan de convergence sociale sur dix ans, qui permettrait une harmonisation progressive des droits. Ce plan comportera des objectifs en matière de revenu minimum, d’accès aux services publics, de lutte contre les inégalités, et de dialogue social. La libre circulation croissante appelle également à une réflexion de fond sur la coordination de nos systèmes de sécurité sociale. De même, une nouvelle directive sur les travailleurs détachés est nécessaire pour mieux protéger les droits sociaux de ces derniers. Enfin, l’Union européenne doit s’engager activement pour parvenir à une réelle diminution de la pauvreté dans tous les États membres. Le prochain président devra s’engager sur chacun de ces quatre points.

5-Une directive cadre sur les services publics. Les Démocrates veulent assurer la pérennité et la qualité des services publics en adoptant une directive-cadre. Cette question est posée depuis de longues années. Le Protocole n°26 du Traité de Lisbonne fournira enfin la base juridique idoine pour un texte ambitieux qui reconnaîtra, comme le stipule l’article 1, « le rôle essentiel et le large pouvoir discrétionnaire des autorités nationales, régionales et locales, pour fournir, faire exécuter et organiser les services d’intérêt économique général ». Le prochain président de la Commission doit s’engager à déposer rapidement un texte en ce sens.

6-Un Pacte européen pour l'emploi: Les problèmes conjoncturels et structurels de l'emploi en Europe appellent à mettre en oeuvre un véritable pacte européen pour l'emploi axé sur la formation, et mettant l’accent sur le soutien aux personnes les plus vulnérables (jeunes, seniors, femmes isolées avec enfants, minorités….). L’Union européenne doit se fixer comme objectif une réelle diminution de la pauvreté dans tous les États membres. Nous devons aussi trouver un accord sur une directive européenne sur le temps de travail. Le prochain président devra s'engager à présenter un Pacte européen pour l'emploi axé sur la formation tout au long de la vie et l'intégration sociale.

7-Une politique démographique pour l'avenir. Les Démocrates souhaitent que cette question essentielle pour l’avenir du continent européen soit désormais prise en compte. L’Union européenne doit tout mettre en œuvre pour parvenir à une égalité réelle homme-femme, tout en favorisant en même temps une natalité dynamique, par la mise en œuvre de politiques familiales attractives.

III -Un marché intérieur protecteur de l'environnement

8-Une politique agricole et de pêche au service des territoires. Les Démocrates veulent préserver un modèle européen de développement agricole, respectueux de l’environnement, et soucieux de sauvegarder un tissu solide d’exploitations familiales. La PAC doit continuer d’assurer ses tâches réglementaires (la sécurité alimentaire, l’étiquetage adéquat des produits,…) tout en étant en mesure d’intégrer les nouveaux défis auxquels les États membres sont confrontés : le changement climatique et la protection des sols et des nappes aquifères, le développement régional et rural, la politique de cohésion. Concernant la pêche, la nouvelle politique commune devra associer davantage les professionnels à la préservation indispensable des ressources halieutiques. Le prochain président doit s'engager à défendre un modèle européen durable de développement agricole et une politique de la pêche impliquant les professionnels dans la défense des espèces menacées.

9-Une politique commerciale contrainte au bilan carbone. Les premiers pas de la mandature de la nouvelle Commission seront marqués par la préparation du Sommet de Copenhague sur le climat des 7-18 décembre prochain. L'Europe a d'ores et déjà pris des engagements forts que chacun de nos Etats s'apprêtent à décliner. Il faut faire de même au plan mondial. C’est pourquoi les Démocrates demandent que de nouvelles règles soient édictées au plan mondial qui prennent en compte, pour y mettre un terme, le « dumping environnemental » en particulier dans les échanges commerciaux. La Commission n'a prévu de présenter ses propositions en la matière qu'en juin 2010. Le président de la Commission doit s'engager à présenter au plus tard à la dernière réunion préparatoire de Copenhague, les 2-6 novembre à Barcelone, un document précisant clairement la position et les attentes de l'UE en matière de bilan carbone dans les échanges internationaux.

10 -Une politique énergétique et de transport pour lutter contre le changement climatique. Là où c'est possible, l'investissement public doit privilégier les énergies renouvelables pour la consommation locale, la décentralisation énergétique étant très importante pour le développement des territoires. Dans le domaine du transport, pour les interconnexions régionales encore nécessaires au développement du marché intérieur, les modes de transports propres, en particulier le chemin de fer et le transport fluvial et maritime, doivent être activement développés. La fiscalité, et plus généralement, les investissements économiques doivent internaliser les coûts externes, qu'ils soient sociaux ou environnementaux. La prochaine Commission doit s'engager sur la carte des réseaux transeuropéens et mettre en oeuvre les projets prioritaires d'intérêt européen, en liaison avec le plan de relance européen.

IV -Une Union européenne rénovée

11 -Une citoyenneté européenne renforcée. Dans la perspective des élections de 2014, les Démocrates veulent favoriser l’émergence d’un véritable débat européen en élisant une partie des parlementaires au sein d’une seule grande circonscription européenne, faciliter l’émergence de candidatures et l’exercice du droit de vote des Européens établis dans un autre Etat membre que le leur (campagnes d’informations, allègement des procédures, raccourcissement des délais, davantage d’usage des nouvelles technologies,…).Dans le même esprit, les institutions devront fonctionner de manière plus transparente, et les citoyens être mieux associés aux décisions. C’est une des clefs pour lutter contre l’abstention. Comme l’est aussi le renforcement du droit des consommateurs par les class actions, et celui des citoyens par la possibilité de demandes de referendums européens. Comme l’est également la garantie des libertés individuelles et le maintien d’un haut niveau de protection des données personnelles au sein de l’Union. La Commission devra élaborer un Livre Blanc pour renforcer dans les actes le concept de citoyenneté européenne.

12 -Une justice plus efficace

Les citoyens européens doivent retrouver le chemin de la confiance dans l'expertise scientifique et l'information. Une gestion rigoureuse des conflits d'intérêt, une expertise pluraliste et contradictoire doivent être promues. Au delà, le droit à un juge est un droit fondamental. A cet effet, le renforcement d'Europol et d'Eurojust permettant en particulier de garantir l'efficacité de l'application du droit européen sont indispensables.

13 -Mise en œuvre du Traité de Lisbonne. Il est important que chacune des Institutions réaffirme leur rôle et que soient bien définies les missions de la Présidence stable et des présidences toujours tournantes du Conseil au regard des travaux législatifs en codécision. De même le statut du Haut Représentant, notamment dans ses relations avec le Parlement doit être précisé. L'indépendance du collège des Commissaires doit être confirmée. Enfin, les Démocrates sont très attachés à préserver et renforcer la méthode communautaire : seule celle-ci permet de prendre en compte et défendre l’intérêt général. Le prochain président de la Commission doit s'engager à conclure un Accord interinstitutionnel de mise en œuvre du Traité de Lisbonne respectant l'équilibre entre le Parlement, le Conseil et la Commission.

14 -Une réforme du budget européen. Les Démocrates sont hostiles à une baisse des budgets de la PAC et de la politique régionale, les considérant comme des politiques européennes structurantes, mais n'en considèrent pas moins nécessaire de consacrer davantage d'argent à d'autres politiques communes, en particulier la recherche ou encore le soutien au PME, à la formation, aux énergies renouvelables, et aux grands projets d’infrastructures. Les Démocrates considèrent que le niveau de 1,24% du RNB, qui était déjà le montant indicatif fixé au début des années 90, est un objectif crédible. Mais, pour éviter les querelles en termes de « juste retour », il convient d’avoir un budget européen autonome. Le président doit s'engager à présenter une proposition en matière de nouvelle ressource propre.

V -Une Europe acteur mondial

15 -Une politique d'immigration repensée. Les Démocrates veulent développer une politique de l'asile et de l'immigration à partir d’une vision de long terme, étroitement liée avec les politiques de développement, et respectueuse des droits fondamentaux, en particulier des personnes les plus vulnérables (mineurs non accompagnés, victimes de trafics humains…). L'Union doit aider les pays en développement, notamment les ACP, à développer leur propre politique agricole commune, afin de se protéger sur une base régionale et parvenir peu à peu à l'autosuffisance. Un autre phénomène doit être pris en compte : celui des réfugiés climatiques.

Le prochain président de la Commission doit s'engager à relever le défi du co­développement agricole et à initier une Conférence internationale sur les réfugiés climatiques.


16 -Une Europe qui promeut ses valeurs. La politique étrangère de l'UE est aujourd'hui la somme des diplomaties des Etats membres L’Union européenne doit se coordonner pour parler d'une seule voix et porter un même message. Les Démocrates souhaitent que soient défendus dans chaque enceinte (ONU, FMI, OMC...) les droits fondamentaux, les droits sociaux, les droits environnementaux. Mais un des principaux droits de l'homme est le droit à sa sécurité. Trop de pays de par le monde, notamment des pays en voie de développement, sont en coupe réglée par des régimes qui trop souvent sont des mafias à visage légal. Les paradis fiscaux ne vivent pas que de l'évasion fiscale et des affaires discrètes des banques occidentales, elles contribuent aussi à recycler l'argent du crime organisé et des détournements opérés par es gouvernements corrompus. Le président de la Commission devra s'engager, y compris dans les relations commerciales avec les pays tiers, à promouvoir les droits fondamentaux et la lutte contre le crime organisé.


Juillet 2009

Priorités des Démocrates pour 2009-2014

Contribution au mémorandum du groupe ADLE

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Bayrou: "Je vais changer"

14 Juillet 2009, 11:54am

Publié par MoDem-Colombes



Survivre, dit-il. "Ces dernières semaines n'ont pas été les plus agréables de ma vie, confie François Bayrou au JDD. Une fois passé le moment de choc, j'ai compris que j'avais l'énergie vitale pour surmonter ce coup dur. Ce seront peut-être les semaines les plus utiles de ma vie, à condition que je me remette en cause." Quand on lui fait remarquer que ce n'est guère dans sa nature, le centriste sourit: "Je ne vais pas être dans le mea culpa, mais je vais changer."


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Un Etat qui multiplie l'endettement mérite un signal d'alarme

8 Juillet 2009, 23:31pm

Publié par MoDem-Colombes



François Bayrou a voté hier à l'Assemblée Nationale la motion de censure contre le gouvernement déposée par le PS, geste qu'il a qualifié de "signal d'alarme devant le niveau de l'endettement public".

"Je ne peux pas dire que c'était une motion de censure enthousiasmante mais j'ai décidé de la voter pour une seule raison: un Etat qui multiplie les dettes méritait un signal d'alarme.

Les jeunes Français seraient en droit de faire un procès aux dirigeants pour non assistance devant cet incroyable dérapage organisé des finances publiques.

Défendue par l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, la motion de censure, troisième du genre depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, a été rejetée, n'obtenant que 225 voix (199 PS - 24 GDR (PCF & Verts) - 2 MoDem) sur les 289 nécessaires.

L'incroyable catalogue de campagne électorale  

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