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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Bon anniversaire François !

25 Mai 2009, 21:10pm

Publié par MoDem-Colombes


Les racines de François Bayrou sont pyrénéennes, terriennes et culturelles. Il est né à Bordères (Pyrénées-Atlantiques), le 25 mai 1951, dans une famille d'agriculteurs. Il fait sesétudes au lycée de Nay, puis à Bordeaux.

En 1974, il est agrégé de lettres. La mort de son père, qui se tue dans un accident du travail, l’oblige à mener de front son métier de professeur et la responsabilité d’une exploitation agricole, dans le village où il est né. Sa femme Elisabeth et lui ont six enfants et pas mal de petits-enfants…
Jeune militant, éditorialiste, François Bayrou est élu député en 1986, président du Parlement de Navarre en 1992.

Passionné par la lutte contre l’illettrisme, il est ministre de l’Éducation nationale de 1993 à 1997. Secrétaire général de l’UDF en 1989, il est élu président de Force démocrate en 1994. Il préside l'UDF depuis 1998, à la suite de la crise provoquée par l’élection de présidents de région avec les voix des élus FN. Il est candidat aux élections européennes de 1999. En 2002, il se présente à l' élection présidentielle où il rassemble deux millions de voix. Entouré d’une équipe expérimentée, il défend l'indépendance de l’UDF et le pluralisme pendant toute la législature.

Il a écrit une dizaine d’ouvrages politiques et historiques, notamment sur Henri IV, les guerres de religion et les grands enjeux politiques. Il est en même temps un croyant et un défenseur de la laïcité.

Ses passions : la littérature, la poésie, et les chevaux. Il aime mener, à la pointe de la plume, les combats culturels ou politiques.

François Bayrou publie en mars 2007 chez Plon son Projet d'espoir, qui sera le livre politique le plus vendu au cours de la période (370 000 exemplaires en deux mois).

Le 22 avril 2007, il réunit 18,57 % des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle française, soit 6820914 électeurs, le plaçant en 3ème position ; il lance alors un nouveau parti qui se veut au centre de l'échiquier politique, le Mouvement démocrate (MoDem).

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Projet européen du MoDem (6) : Les institutions

23 Mai 2009, 23:01pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour porter la voix européenne dans le monde


Un pays isolé ne peut rien dans la mondialisation. Pour être entendus, l’Europe est notre seule chance. Car l’Europe porte une voix originale et indépendante. Nous Européens qui  nous sommes unis dans le droit, nous sommes en mesure de proposer une vision nouvelle  et plus équilibrée du monde, notamment en faveur des pays pauvres.
 


Nous proposons de :
 

- Coordonner nos diplomaties nationales pour faire entendre la voix  européenne.

- Parler d’une seule voix dans les grands organismes internationaux : Fonds  monétaire international (FMI), Banque mondiale, Organisation internationale du  travail (OIT),..

- Instaurer une défense européenne indépendante, même si cela est plus  difficile depuis que la France a réintégré le commandement intégré de l’OTAN.

- Délimiter les frontières de l’Europe. Si nous voulons une Europe politique  forte, il ne faut pas diluer le projet européen dans un grand marché. Nous  proposerons aux pays voisins de l’Union, comme la Turquie, des partenariats approfondis.

Le fonctionnement de l’Union européenne peut dérouter même les plus avertis des citoyens. Pour devenir acteurs de l’Europe, nous devons écrire ensemble un projet de refondation européenne et définir des modalités de conduite de ce projet qui soient adaptées aux exigences citoyennes du monde contemporain.

À l’issue d’une construction d’abord et avant tout économique, marquée par la création de la CECA en 1951, le Traité de Rome, l’Acte Unique européen de 1986 et le Traité de Maastricht de 1992, l’Union européenne a procédé à un élargissement spectaculaire, montant son nombre d’États membres à 27. Pour autant, aucune démocratisation substantielle des institutions communautaires n’a été conduite. C’est toujours le Conseil européen qui domine le triangle institutionnel, même si le Parlement européen gagne en légitimité dans le débat institutionnel et public.

Le Traité de Lisbonne établi le 13 décembre 2007 mais en attente de ratification à la suite du « non » irlandais peut apporter une nouvelle dimension, plus intégrée et plus démocratique. Les mécanismes de codécision avec le Parlement européen seraient alors immédiatement étendus à de nouveaux enjeux tels que la politique agricole et rurale, la politique de la mer, la justice, les affaires intérieures. En attendant, il est urgent de résorber le gigantesque fossé qui sépare les citoyens des institutions européennes.

Aucun des progrès nécessaires de l’Europe ne pourra se faire sans volonté politique.

L’organisation à 27 est souvent paralysante, les discussions sont interminables, il n’en sort rien. Plus la crise avancera, plus le monde deviendra incertain, plus il nous faudra coopérer pour avancer.

Nous défendrons l’idée d’une avant-garde européenne, qui sera capable de faire bouger les choses. Pour nous, c’est la zone euro, les seize pays qui ont une monnaie unique en partage qui doivent former cette avant-garde. Libre aux autre pays de les rejoindre pour renforcer l’ensemble.

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Projet européen du MoDem (7) : Les finances

22 Mai 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour une régulation de la mondialisation


La crise actuelle trouve son origine dans les dérives de la mondialisation financière. La
dictature des taux de rentabilité à court terme détruit l’équilibre social et environnemental de nos pays. L’Europe doit s’unir pour proposer un autre modèle économique. L’Europe a ainsi un rôle fondamental à jouer pour rééquilibrer les rapports de force dans la mondialisation et changer les principes du commerce mondial.


Nous proposons de :

- Elaborer une charte européenne des principes fondamentaux en matière bancaire et financière, qui appellera notamment à un encadrement des rémunérations excessives et à la suppression des stock-options (sauf pour les start-up).

- Prendre les décisions nécessaires, avec un calendrier contraignant, pour bannir la pratique des paradis fiscaux.

- Créer un régulateur financier européen unique, qui, outre ses activités de contrôle, défendra le modèle financier européen vis-à-vis des autres régulateurs mondiaux.

- Supprimer le G8 et transformer le G20 en un Conseil de sécurité économique, où toutes les régions, y compris l’Afrique, seront équitablement entendues.

- Réformer en profondeur les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour intégrer davantage les exigences sociales et environnementales. Les produits qui entrent en Europe devront progressivement être soumis aux mêmes normes que ceux que nous fabriquons chez nous.

- Créer une monnaie de réserve internationale autre que le dollar pour ne pas dépendre de la politique économique menée par les Etats-Unis.


L’Europe ne peut pas organiser la concurrence sauvage des États européens entre eux, notamment en matière fiscale.

Elle doit, au contraire, les conduire à la coopération. Depuis des années, chaque pays essaie de marquer des points contre les autres. C’est une démarche qui conduit à une impasse.

Nous refusons les politiques de dumping fiscal qui visent à délocaliser les entreprises des uns pour les installer chez les autres. Nous exigeons une démarche d’harmonisation fiscale.

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Projet européen du MoDem (8) : La recherche

21 Mai 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Dans un monde en transition, notre idéal humaniste, par tout ce qu’il porte de connaissance, de savoir et de progrès peut jouer un rôle moteur. L’enseignement et la recherche sont des fonctions de long terme qui permettent aux sociétés de retrouver les voies de la performance et de la compétitivité. L’important est de savoir manier le moyen terme sans sacrifier le long terme, d’imposer en Europe une recherche d’excellence, avec les moyens financiers nécessaires.


Nous proposons de :

-
Mener une véritable politique de recherche européenne en doublant le 
budget européen de la recherche et en instaurant une aide pratique au dépôt des brevets, pour une solidarité économique européenne

 

- Mener un grand programme de recherche européen pour développer  les énergies du futur, pour une Europe à l'avant-garde du développement durable


Ainsi, l’ambition de créer des réseaux puissants dans la course mondiale accélérée à l’attractivité des chercheurs et des entreprises auxquelles se livrent Europe, États-Unis et pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, est-elle devenue essentielle. Pierre Veltz soulignait ainsi à quel point « il est vital que la France et l’Europe se dotent de pôles comparables à ce que sont pour les États-Unis les
grandes universités du type Harvard ou MIT ».

À un an de l’échéance des « Objectifs de Barcelone » qui fixaient les dépenses de R&D à 3% du PIB européen, on est loin des résultats escomptés et les mécanismes de mise en réseau des programmes nationaux sont quasi inexistants. Si la recherche est l’un des leviers forts de la croissance économique, il n’existe à cette heure ni cartographie réelle des centres d’excellence, ni indicateurs d’évaluation des performances, ni brevet communautaire, ni réseau transeuropéen à très haut débit.

83% des citoyens européens estiment que les activités de recherche devraient être mieux coordonnées, il est désormais venu le temps pour que l’Union européenne fasse de la recherche un levier fort de la croissance économique, des choix clairs de cohésion communautaire, et sûrement dépasser la stratégie de Lisbonne dès lors que persistent des divergences entre États membres sur les sujets majeurs, notamment les OGM, les cellules souches, le nucléaire.
 
Le savoir et la connaissance priorités de l’Europe.

Une société avancée, à haut niveau de protection sociale, ne peut se défendre dans la mondialisation que par un haut niveau de connaissance, de maîtrise des sciences et des technologies nouvelles.

Nous proposons un doublement progressif du budget européen pour la recherche et, en liaison avec les États membres de l’Union, une aide pratique au dépôt de brevets.

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Projet européen du MoDem (9) : L'économie

20 Mai 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour une solidarité économique européenne


L’Europe a besoin de renforcer la coordination de ses politiques économiques. L’euro nous
a protégés pendant la crise. Mais nous ne sommes pas encore capables d’organiser une véritable politique économique. Nous n’avons pas non plus de moyens suffisants pour conduire cette politique tant que le budget européen ne s’élèvera qu’à 1% du produit intérieur brut (PIB).


Nous proposons de :

- Créer un Conseil de la politique économique de la zone euro, qui se réunira au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, assurera le dialogue avec la Banque centrale européenne (BCE), coordonnera les politiques budgétaires et mettra en oeuvre les initiatives communes de soutien à l’économie.

- Harmoniser la fiscalité de l’épargne et celle des sociétés.

- Augmenter et consolider le budget européen en y affectant une taxe carbone ou une contribution prélevée sur les mouvements spéculatifs sans hausse des pressions fiscales nationales.

- Mener une véritable politique de recherche européenne en doublant le budget européen de la recherche et en instaurant une aide pratique au dépôt des brevets.

- Instaurer une politique industrielle européenne grâce à la mise en place d’un fonds stratégique d’investissement au sein de la Banque européenne d’investissement (BEI). Il financera des projets stratégiques, les nouvelles technologies de l’environnement et les PME innovantes.

- Renforcer les dispositions anti- trust européennes.

 
Seule l’Europe est capable d’apporter une réponse à la crise du modèle capitaliste. Aujourd’hui, les Européens disposent d’une monnaie qui les protège. Il convient désormais de bâtir une véritable politique économique européenne appuyée par de puissants instruments de régulation de l’économie de marché, en cohérence avec une ambition sociale au service de la protection des populations actives ou précaires.

L’idée fondamentale que le capitalisme portait, celle qui a échoué aussi, était que la somme des intérêts particuliers faisait l’intérêt général. Aux sources de la crise financière qui entraîne aujourd’hui la crise économique et sociale que nous connaissons se trouvent quelques comportements particuliers, encouragés par l’idée que l’argent et l’avoir étaient au centre de tout, et la création de richesses le seul objectif. Face à la crise économique qui s’en suit, nous avons besoin d’une gouvernance économique européenne. Comme sur tant d‘autres sujets clés, les seules réponses nationales, sans être insignifiantes, sont insuffisantes.

Le modèle européen que nous défendons rend la gouvernance des enjeux économiques et sociaux indissociables. La politique économique que nous voulons repose sur des instruments de régulation efficace, c’est-à-dire une commission bancaire européenne, une autorité européenne des marchés financiers, un régulateur européen, de nouvelles règles comptables et une fiscalité harmonisée. L’Europe économique et sociale que nous dessinons enfin, c’est en temps de crise une Europe qui relance et qui protège. Par exemple, par un grand emprunt européen pour appuyer chaque État membre dans la gestion des urgences indépendamment de leur état d’endettement respectif. Par exemple encore, par la taxation d’un faible montant sur les transactions monétaires internationales afin de dégager des recettes au service des salariés victimes.

Pour que l’Europe agisse, par exemple dans des domaines aussi importants que la recherche, il lui faut des moyens réels.

Un budget limité à 1 % de la production annuelle, c’est infiniment trop bas.

Nous proposons un budget européen dont le volume serait décidé par le Parlement européen et alimenté par un impôt unique sur l’ensemble des pays de l’union, impôt uniforme sur les entreprises, ou prélèvement sur les transactions bancaires et boursières.

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Projet européen du MoDem (10) : La sécurité

20 Mai 2009, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour une Europe protectrice des droits


L’Europe ne connaît plus de frontières intérieures. Cette liberté de circulation a permis de
faire de l’Europe un espace de droits. Mais elle a aussi fait naître de nouvelles menaces pour la sécurité de l’Union (terrorisme, criminalité organisée). Nous devons définir ensemble quelle protection nous voulons assurer à nos citoyens.


Nous proposons de :

- Assurer les droits et libertés de tous les citoyens, en particulier le droit à la vie privée, la protection des données personnelles, le droit d’asile, les droits des mineurs et garantir l’indépendance de la justice.

- Confirmer au plan européen le droit fondamental d'accès à Internet et de protection des données.

- Créer un procureur de l’Union avec autorité de poursuites dans toute l’Europe afin de lutter contre la criminalité organisée.

- Etablir un code de procédure civile européenne pour mieux définir l’application effective des droits des citoyens dans d’autres pays européens.

- Mettre en place une politique migratoire humaine et raisonnable qui garantira un droit d’asile identique dans toute l’Union et régulera les flux migratoires.


L’Europe, c’est un grand espace de paix entre des peuples et des États dont l’histoire demeure un monde plein de bruit et de fureur. Et parce qu’elle est la paix, l’Europe doit aussi travailler à incarner auprès du monde la Liberté, en plaçant le respect des droits des personnes humaines au cœur de son édifice.

L’Union européenne garantit les droits fondamentaux, grâce au Traité instituant l’Union européenne et grâce à la Charte des droits fondamentaux. De plus, il convient de rappeler que chaque État membre est signataire de la Convention européenne des Droits de l’Homme, préalable à toute adhésion à l’Union européenne. Cette dernière n’est toutefois pas encore dotée de l’ensemble des instruments qui permettrait de rendre efficiente la protection des droits fondamentaux.

Les projets de réforme institutionnelle telle le Traité de Lisbonne devaient permettre une unification des procédures relevant du domaine de la Justice et des Affaires intérieures, mettant ainsi fin au morcellement des procédures. À l’heure actuelle, la pratique consiste à privilégier une approche intergouvernementale au détriment d’une approche communautaire. Il s’agit notamment d’élargir le champ de la procédure de codécision à la coopération policière et judiciaire en matière pénale.

Il conviendra également de progresser sur l’établissement d’une politique d’immigration à l’échelle de l’Union européenne qui repose sur une concertation efficace entre les États membres et le strict respect des droits fondamentaux. De l’ensemble de ces avancées pourra alors émerger un réel espace de justice européen.

L’Europe, zone de sécurité.

En Europe, il n’y a pas de frontières pour les réseaux de criminels ou pour les mafias, mais policiers et juges sont eux, arrêtés par les frontières. La partie n’est pas égale et tous les trafics, y compris de drogue ou d’êtres humains, en profitent de jour en jour davantage.

Nous proposons un procureur de l’union, avec autorité sur les polices et les autorités de poursuite de chacun de nos pays. Nous proposons qu’on ne reconnaisse plus, en Europe, les contrats signés avec des paradis fiscaux.

 

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Projet européen du MoDem (11) : L'agriculture

18 Mai 2009, 23:04pm

Publié par MoDem-Colombes


Pour une approche humaine et durable de l’agriculture et de la pêche


L’Europe ne peut pas rester sourde au malaise des agriculteurs et des pêcheurs. Le
maintien de ces activités est essentiel pour faire vivre nos campagnes et nos littoraux. Les producteurs doivent être davantage impliqués pour organiser les marchés agricoles et pour définir une politique durable de gestion des ressources naturelles.


Nous proposons de :
- Promouvoir une agriculture européenne de qualité qui vise la sécurité alimentaire, qui protège l’environnement et qui maintient un tissu d’exploitations à taille humaine.

- Défendre le principe d’organisation des marchés agricoles, et notamment les quotas laitiers, car les producteurs ont besoin de prix rémunérateurs pour produire et investir. Les marchés à terme de matières premières agricoles doivent être régulés par une autorité internationale.

 

- Cesser d’exporter nos excédents agricoles à prix bradés pour ne pas détruire l’agriculture des pays pauvres.

- Permettre aux producteur s de s’organiser au niveau européen pour rétablir l’équilibre dans les rapports de force économiques.

- Encourager et aider les agr iculteurs à mettre en place de nouveaux modes de production plus respectueux de l’environnement.

- Promouvoir les modes de production les plus protecteurs pour la santé et une gestion durable des sols sur le long terme.

- Mettre en place une gestion durable et partagée de la ressource à travers l’instauration d’une co-expertise entre pêcheurs et scientifiques. Des plans

pluriannuels de gestion seront instaurés pour que les pêcheurs puissent prévoir leur

activité.

L’agriculture est à fois la base de notre alimentation, un secteur économique de première importance et un enjeu géostratégique fondamental. La population agricole représente près d’une petite moitié de la population mondiale. Parler d’agriculture, c’est parler du quotidien de la moitié de l’humanité. La récente crise alimentaire a rappelé au monde entier l’importance de ce secteur. Les prix agricoles baissent, en tendance, et frappent en premier les paysans du monde.

En Europe, l’agriculture est le seul secteur ayant fait l’objet d’une politique intergouvernementale approfondie. C’est l’alimentation qui a permis aux pères fondateurs de la Communauté européenne de franchir des seuils de non-retour, en termes d’interdépendance. Pour autant, 2014 est un horizon qui ressemble à un précipice avec une baisse drastique du budget agricole. Tous les mécanismes de régulation de marché ayant été démantelés, notre agriculture est désormais soumise à toujours plus de concurrence, et une volatilité accrue des prix.

En France, deux tiers des exploitations dégagent un revenu inférieur au Smic. Le monde paysan ne comprend pas ce qu’on lui reproche et se désespère de ce que l’on ne lui demande plus. La Politique agricole commune n’a plus de « politique » que le nom, puisqu’elle n’a plus d’objectifs. Elle doit consister à proposer un nouvel horizon, un nouveau cap, une nouvelle ambition à laquelle il convient de lier l’avenir de notre monde rural, à travers les mécanismes de financements du développement rural, comme à travers le soutien aux PME et aux nombreux appels à projets prévus dans l’agenda 2000. Notre travail doit permettre de ne pas opposer les enjeux et les approches mais de les conjuguer en plaçant les politiques agricoles et rurales au cœur des politiques de développement.

Près de la moitié de la population européenne vit à moins de 50 kilomètres du littoral. La mer et ses ressources contribuent fortement à l’activité économique de l’Union européenne, à travers les pêches, les ressources énergétiques et le tourisme, avec lesquelles il faut concilier la protection des ressources et des espèces. C’est également une histoire humaine riche et attachante qu’il faut davantage défendre et valoriser.

La Politique Commune de la Pêche a conduit à une profonde réforme qui vise à garantir le développement durable des activités de la pêche sur le plan environnemental, économique et social. Le principe fondamental est de prendre en compte progressivement les écosystèmes dans la gestion des pêcheries.

Avec l’intégration des nouveaux États membres, l’Union européenne ne peut plus se permettre de «penser mer » de façon sectorielle mais doit mettre en place une politique globale de la mer. Depuis l’ouverture du « Livre vert » de 2005, la France est le principal contributeur d’idées et de propositions dans l’émergence de cette politique globale de la mer. Nous y préconisons notamment le lancement de « grands travaux » à caractère international et fédérateur tel le lancement d’un programme technologique et industriel autour de la valorisation des profondeurs océaniques, le développement des technologies innovantes pour les navires futurs.

Après la réforme et la réflexion prospective, il convient désormais de passer à l’action et d’intensifier les avancées politiques en matière de politiques portuaires, des transports maritimes et des navires ou encore de politique de qualité de vie dans les régions côtières.


La responsabilité de l’Europe en matière de politique agricole est plus importante que jamais.

En cette matière si sensible, qui touche à notre alimentation, à notre environnement, à notre paysage, à l’avenir de l’espèce humaine, notre approche ne peut pas être seulement de marché.

Nous défendrons une politique européenne d’agriculture de qualité qui visera à la fois la sécurité alimentaire de l’Europe, l’exigence environnementale, et le maintien d’un vrai tissu d’exploitations agricoles de taille humaine. Dans le même esprit, nous poursuivrons le travail accompli par nos élus au Parlement européen, en faveur d’une politique de la pêche qui maintienne une activité économique durable sur le littoral, tout en préservant la ressource.

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Projet européen du MoDem (12) : La culture

17 Mai 2009, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour une Europe protectrice des identités


La construction européenne n’a jamais eu pour objet de faire disparaître les Etats-nations
ni les cultures régionales. Au contraire, l’Europe reconnaît le pluralisme des identités et des cultures, à travers par exemple la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Cette diversité incroyable de notre continent est une richesse à entretenir.


Nous proposons de :

- Garantir les cultures, les modes de vie et les identités en Europe.

- Renforcer l’Europe de la culture par la défense du pluralisme culturel et le soutien à la création européenne.

- Assurer l’apprentissage de deux langues vivantes européennes et de l’histoire de l’Europe dans les programmes scolaires.

- Développer les échanges pour les étudiants et pour les apprentis en fondant un nouveau programme Erasmus accessible à tous et soutenu par un système de bourses plus étendu.


L’éducation, la culture, la transmission, la création, la science, les valeurs morales, philosophiques et spirituelles sont les biens supérieurs d’un peuple. L’Europe des universités, des langues, du sport, de la recherche, du numérique, de la bioéthique sont désormais des réalités qu’il faut encourager et promouvoir.

Pour autant, ces enjeux ne relèvent pas strictement des compétences de l’Union européenne qui n’a qu’un rôle de coordination de l’action des États membres. L’état des lieux de ces enjeux à l’échelle européenne permet toutefois de dégager quelques avancées majeures, comme l’harmonisation des systèmes d’enseignement supérieur ou encore l’adoption récente d’Erasmus Mundus, qui consacre des moyens nouveaux aux échanges avec les pays tiers.

En matière de projet culturel, la bibliothèque numérique dont l’Union européenne est en train de se doter et qui proposera six millions d’œuvres d’ici 2010 est là encore une construction forte. Le sport, quant à lui, grand absent des traités européens jusqu’en 2007, s’est enfin vu reconnaître son importance par la déclaration du Conseil européen qui rappelait que « les valeurs attachées au sport, < sont > essentielles à la société européenne ».

L’Europe des universités, celle des langues, du numérique, mais aussi des rencontres sportives sont autant de domaines d’une nouvelle « éducation européenne » ou d’une « Euroculture » à nommer et à survaloriser désormais ; autant de recherches d’une nouvelle intelligence du monde qui donnera à l’Europe une légitimité par les valeurs et les droits.

L’Europe, communauté de la culture et des cultures.

La création culturelle, la transmission des œuvres, la défense du pluralisme culturel, notamment face au poids toujours plus lourd des industries culturelles américaines, sont le devoir de l’union.

Le soutien à la création européenne doit être actif et efficace. Nous défendrons l’idée que l’union évalue chaque année la richesse de la création culturelle, en matière musicale, plastique, théâtrale, cinématographique, littéraire, sur son sol.

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Projet européen du MoDem (13) : Les valeurs

17 Mai 2009, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour une Europe protectrice des identités


La construction européenne n’a jamais eu pour objet de faire disparaître les Etats-nations
ni les cultures régionales. Au contraire, l’Europe reconnaît le pluralisme des identités et des cultures, à travers par exemple la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Cette diversité incroyable de notre continent est une richesse à entretenir.


Nous proposons de :

- Garantir les cultures, les modes de vie et les identités en Europe.

- Renforcer l’Europe de la culture par la défense du pluralisme culturel et le soutien à la création européenne.

- Assurer l’apprentissage de deux langues vivantes européennes et de l’histoire de l’Europe dans les programmes scolaires.

- Développer les échanges pour les étudiants et pour les apprentis en fondant un nouveau programme Erasmus accessible à tous et soutenu par un système de bourses plus étendu.


L’Europe, c’est d’abord un projet de société unique à la surface de la planète. Proclamer nos valeurs, affirmer notre identité, écrire ce à quoi nous croyons, montrer le chemin, imaginer à nouveau notre destin commun : ce sont les premières exigences de la refondation du projet européen.

La dernière décennie a marqué le temps européen du doute et du repli, des fractures, des contradictions et des remises en cause. Les États européens n’ont pas su adapter leur offre politique aux inquiétudes et aux demandes des peuples, que ce soit en termes de libertés, de protection sociale ou de sécurité. Ils n’ont pas su non plus apporter des réponses sur l’état du monde, devenu inquiétant et multipolaire.

Il faut convenir que la remise en marche de l’Europe relève d’un élan renouvelé, d’une pensée et d’un projet refondés. Les valeurs défendues dans ce but, la liberté, la responsabilité, la justice, la solidarité, sont toutes fondées sur la dignité de la personne humaine. Elles sont celles du Mouvement Démocrate et du Parti Démocrate Européen.

Ces valeurs doivent se retrouver dans le projet de refondation que le Mouvement Démocrate va écrire. L’humanisme européen, c’est également un équilibre à trouver entre le respect des Nations et la construction d’un ensemble communautaire. Un compromis intelligent à trouver contre les partisans d’une identité exclusive et du repli sur soi et les rêves utopiques d’une superstructure qui se superposerait en les étouffant.

Finalement, la réflexion sur les valeurs légitime trois priorités politiques : hâter l’Europe du droit et de la personne humaine ; installer l’Europe des savoirs et de l’éducation ; relancer l’Europe autour de nouveaux grands projets communs.


Il faut prouver à tous les Européens que l’Europe n’écrase pas leur identité, au contraire qu’elle la garantit.

Pour nous, Français, la nation est un bien commun. La langue française, langue officielle de l’Europe, à égalité avec l’anglais, doit être effectivement défendue. Les cultures régionales sont un bien aussi précieux, comme le démontre la charte de protection des langues et des cultures minoritaires. L’Europe est un vivier d’identités et de cultures.

Nous défendrons l’Europe qui garantit les identités, les modes de vie, les langues et les cultures sur son sol et dans le monde.

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Projet européen du MoDem (14) : Le développement

16 Mai 2009, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes



Pour donner la priorité au développement des pays pauvres


L’Europe finance déjà près de 60% de l’aide publique au développement. Elle doit
maintenant s’engager pour permettre à ces pays d’accéder à un développement autonome. Pour cela, il est essentiel de changer les règles du commerce mondial au sein des institutions internationales.


Nous proposons de :

- Mettre fin aux politiques de libéralisation des marchés agricoles qui ont ruiné leurs agricultures locales.

- Permettre aux pays pauvres de protéger leur s marchés agr icoles et leur s industries pour qu’ils puissent produire ce qu’ils mangent et fabriquer ce qu’ils consomment. Ils doivent pouvoir accéder à l’autosuffisance alimentaire.

- Agir pour que l'exploitation et la valorisation des matières premières bénéficient d'abord aux populations de ces pays.

- Poursuivre l’engagement de l’Union en faveur de l’aide publique au développement.

- Mettre en place un mécanisme de soutien aux pays pauvres pour financer des mesures sociales dans les pays les plus touchés par la crise.



Un milliard quatre cent millions de personnes vivent avec moins d’un euro par jour dans le monde. Une réalité face à laquelle l’Union, par les valeurs et le projet qu’elle porte, doit agir. Cela passe par une plus grande efficience et une meilleure efficacité des politiques de coopération et d’aide au développement.

La politique de coopération et de développement de la Communauté européenne est l’une des plus anciennes. Elle s’est progressivement étoffée au fil des 50 dernières années. Consacrée d’abord aux colonies et aux ex-colonies d’Afrique, elle s’est ensuite élargie jusqu’à aujourd’hui la Méditerranée. Aujourd’hui elle se compose de la politique de voisinage, de coopération avec l’Asie, l’Amérique latine, de coopération avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Elle est la première au monde en volume financier avec 60 milliards d’euros sur 100 milliards d’euros au total.

Elle pose aujourd’hui la question de son efficacité. Vue par les États membres comme un levier de leur influence stratégique, la politique de coopération est morcelée en 27 politiques nationales et complétée d’une politique communautaire. Avec une aide communautaire représentant seulement 20% de l’aide européenne totale, chaque État garde « son terrain privilégié » aux dépens de la cohérence de l’effort consenti. Il s’agit en premier lieu d’établir des complémentarités réelles entre les politiques nationales et communautaires. Et c’est à cette condition que le montant de l’enveloppe budgétaire peut être débattu avec nos concitoyens.

Les enjeux en matière de relation externe de l’Europe sont considérables. La politique de coopération au développement contribue à traiter les problèmes cruciaux de notre époque que sont la pauvreté et l’extrême pauvreté, la migration illégale, l’instabilité politique et le terrorisme, les grandes pandémies.

Dans un monde où désormais tout est en relation, la volonté de refonder le projet européen implique de bâtir une nouvelle capacité politique et de renforcer notre force de conviction et d’entraînement démocratiques.

L’immigration est la partie visible du plus grand drame de l’humanité : le sous développement et la pauvreté.

Comme ils ne peuvent plus vivre chez eux, les immigrés prennent tous les risques pour passer nos frontières. Seule une politique d’ensemble, associant tous les pays européens, pourra permettre les régulations nécessaires. Mais la vraie réponse, la seule qui compte, c’est le développement.

Pour nous, il faut mettre un terme aux politiques de pillage et de corruption de cette partie du monde si souvent abandonnée. Il faut protéger les marchés de ces pays, leur permettre de produire ce qu’ils mangent et de fabriquer ce qu’ils consomment, et cesser de piller leurs matières premières.

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