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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Débat sur le mariage pour tous: "La République doit avoir le dernier mot !"

23 Avril 2013, 01:17am

Publié par MoDem_Colombes

Débat sur le mariage pour tous: "La République doit avoir le dernier mot !"

Jean-François Martins, conseiller de Paris, co-signe sur Mediapart une tribune transpartisane pour dénoncer "la radicalisation" des opposants au mariage pour tous et "refuser sur les listes aux municipales la présence de ces éléments".

Cette tribune publiée par Mediapart est co-signée par Aurore Bergé (UMP), Joshua Adel (PS) et Jean-François Martins (MoDem). Vous pouvez également la lire et la commenter sur le site internet de Mediapart.

"La République est assiégée par les loups !" Pour exaltée qu’elle paraisse, cette crainte est aujourd’hui dans toutes les têtes. D’aucuns, parmi les plus anciens, les plus raisonnables ou les mieux installés dans le système, nous reprocheront là un accès de grandiloquence lié à notre jeunesse militante qui, au moindre coup de force, se croit en "résistance" ou se prend à rêver des barricades.

On connaît l’histoire de l’enfant qui criait au loup. Il y a onze ans, au soir d’un 21-Avril resté comme une tentative de suicide de la démocratie, le loup est vraiment venu. Jean-Marie Le Pen, candidat du FN héritier du régime de Vichy et de l’Algérie française, se qualifiait légalement pour le second tour de l’élection présidentielle. Jacques Chirac avait alors refusé le débat d’entre-deux-tours : on ne discute pas recettes de cuisine avec un anthropophage.

Le même esprit de "front républicain" nous guide aujourd’hui face à la radicalisation de la "Manif pour tous" et à la structuration d’une extrême droite en ballerines, sous-entendu respectable, à travers le "Printemps Français".

Le "mariage pour tous" est une conquête, celle de l’égalité des droits. Une conquête de la République qui donne à tous ses citoyens les mêmes droits, accorde à tous ses enfants les mêmes protections.

On peut marcher pour l’égalité des droits, on ne peut pas marcher contre.

On peut manifester, on ne peut tolérer ceux pour qui la haine de l’autre, pour ce qu’il est, conduit à tabasser des homosexuels, à intimider des ministres, des élus et des journalistes. On ne peut appeler au "sang" et à la "guerre civile", on ne peut attaquer les forces de l’ordre aux cris de "CRS SS".

On peut demander des clarifications nettes sur la PMA et la GPA, on ne peut citer "les lois naturelles" qui nous commanderaient et excluraient alors des millions de Français du fait de leur orientation sexuelle.

On peut s’opposer, pied à pied, dans l’hémicycle, dénoncer l’accélération du calendrier, on ne peut parler de "coup d’État" ou considérer que le "pays légal" est illégitime, ou alors la politique est morte.

Nous avons en partage un héritage commun qui nous oblige, celui du Conseil national de la Résistance et de la Libération. Nous avons Jaurès, Mendès France et de Gaulle, et non la gauche, le centre ou la droite.

Nous avons la République.

Face aux débordements, le gouvernement doit rétablir l’ordre républicain, sans ambiguïté. La "Manif pour tous" a le droit de manifester dans la rue, mais pas de verser dans la violence. L’action de la police républicaine ne suffira pas à apaiser le pays ; cette bataille se joue sur le terrain des valeurs. En laissant au « Printemps Français » le soin de prendre la rue et d’y rester, d’occuper le terrain médiatique et les esprits, nos états-majors politiques portent une lourde responsabilité dans ce climat délétère. L’allusion aux "années 1930" est sur toutes les lèvres, bien qu’elle soit exagérée sur le plan historique. Nous avons plutôt en tête le contexte où Marc Bloch, historien et Résistant, écrivait L’Étrange défaite à l’été 1940:"Les ressorts profonds de notre peuple sont intacts et prêts à rebondir". Les raisons d’un sursaut démocratique sont en nous-mêmes.

Nous en sommes là.

Dans la continuité du combat des "fils de 1789" contre les fils des "fauteurs de Contre-Révolution", dont parle Clemenceau dans un discours mémorable à la Chambre : "La Révolution est un bloc indivisible". Nous sommes restés les mêmes, nos ennemis - ceux de la République et de la démocratie - n’ont pas changé.

Nous militons chacun dans des formations politiques s’affrontant sans concession. Mais nous faisons aujourd’hui le choix de dépasser nos clivages partisans pour fédérer nos forces sur l’essentiel : fille de la Révolution française, la République a conquis sa légalité dans la rue ; elle doit retrouver sa légitimité dans la rue face à ceux qui la défient et se voient comme le "pays réel". Nous devons tirer toutes les conséquences politiques légitimes des collusions auxquelles nous assistons entre certaines franges de la droite extrême et l’extrême droite radical-chic de Marine et Marion Le Pen. À ce titre, l’appel de Frigide Barjot à présenter des candidats "Manif pour tous" aux municipales confirme nos craintes et nos analyses. Il en va de même pour toutes les formations à l’extrême gauche adhérant à la violence et pour les partis régionalistes qui auront à se présenter aux suffrages des Français aux élections municipales de mars 2014. Nous appelons les candidats républicains de nos partis à refuser sur leurs listes aux municipales des éléments issus des "Manif pour tous" et du Printemps Français, ainsi que les éléments issus de groupuscules révolutionnaires à l’extrême gauche.

La République aura probablement le dernier mot dans cette histoire. Mais rien n’est certain. Elle pourrait vaciller faute de républicains prompts à la défendre. Dans l’hémicycle comme dans la rue.

Cette tribune publiée par Mediapart est co-signée par Aurore Bergé (UMP), Joshua Adel (PS) et Jean-François Martins (MoDem). Vous pouvez également la lire et la commenter sur le site internet de Mediapart. Pour aller plus loin : le blog de Jean-François Martins, conseiller de Paris.

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Alerte rouge

15 Avril 2013, 21:28pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.mouvementdemocrate.fr/media/Articles/thumbnail/main_bayrou-main.jpg

 

Dans une tribune publiée par Le Monde, François Bayrou appelle aujourd'hui François Hollande à ne pas "déposer les armes de la pensée", sous peine de voir son quinquennat virer à "l'échec".

"Le conseil national du PS, ce samedi 13 avril, a marqué un tournant qui devrait être pour tous les réformistes, particulièrement pour le président de la République s'il demeure attaché à ce cap, une alerte rouge.

Sous la pression de son aile gauche, elle-même menacée par le courant Mélenchon, les dirigeants du PS, sans que nul ou presque s'en aperçoive, ont accepté samedi de se ranger à l'argument principal de ceux qui, de l'intérieur, combattent leur politique.

Résumons la question : on avait compris depuis longtemps qu'il y avait deux lignes au PS, la ligne du PS de gouvernement, et une ligne dite "de gauche" qui entretient la chimère, dite à tort "keynésienne", du redressement par un surcroît de dépense publique.

Si la situation n'était pas si grave, cela prêterait à sourire : si la dépense publique, les déficits et la dette étaient la clé de la bonne santé pour un pays, la France, qui n'a pas connu de budget équilibré depuis bientôt quarante ans, qui a atteint depuis vingt ans et à plusieurs reprises des déficits record (jusqu'à 7 % du PIB, c'est-à-dire 15 % de dépenses non financées !), dont la dette publique galope vers les 100 % du PIB, devrait être florissante et enviée. Et ce devrait aussi être le cas du Japon, de l'Italie, de la Grèce, pour ne citer que les fleurons de cette politique du dérapage érigé en vertu.

François Hollande, dans sa campagne, malgré nombre de promesses intenables, et depuis son élection dans ses déclarations publiques, défendait une autre ligne : celle du redressement par le soutien à l'activité et par l'assainissement, même progressif, des finances publiques. On disait même qu'il était le premier leader socialiste français à avoir fait ce choix courageux. Et ce courage affiché lui a valu de nombreux suffrages de bonne foi.

Certes, la semaine dernière, la contestation ouverte d'Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et Benoît Hamon avait défié cette ligne. Mais on disait que cette rébellion interne avait été fermement recadrée : "Aucun ministre ne peut contester la politique du gouvernement."

On croyait... On se trompait, puisque ce qui s'est passé samedi, c'est que le Parti socialiste tout entier a paru adopter la pensée Montebourg.

Oh, bien sûr, il y a un artifice, une grosse ficelle. Puisqu'il ne fallait pas paraître contester, sur le plan intérieur, la politique de "sérieux budgétaire", on a choisi de la mettre en cause par l'Europe : en présentant les choses comme si ce "sérieux" nous était imposé par l'Union, comme si nous en étions les victimes, comme si nous devions nous en libérer, et en focalisant, avec une élégance moyenne, la contestation sur la personne d'Angela Merkel, présentée comme la mère de toutes les austérités !

Dans les temps de crise, ce type de facilité est la plus dangereuse des postures ! Ce n'est pas ainsi qu'on entraîne un grand pays placé devant d'exceptionnelles difficultés.

Car contrairement à ce que voudrait nous faire croire le PS, ce n'est pas l'Europe, encore moins l'Allemagne, qui nous oblige à être sérieux et réformateurs ! C'est la situation même de la France. Nous ne sommes pas près d'atteindre les 3 % de déficit budgétaire. Nous en sommes à 5 % ! Nous ne sommes pas en voie de nous rétablir. Notre commerce extérieur vient encore de s'effondrer au mois de février. Nous ne sommes pas près d'avoir retrouvé un Etat et des collectivités publiques efficaces : nous dépensons 20 % de plus que nos voisins pour des services que les Français ressentent comme insuffisants. Nous ne sommes pas sociaux. Nous avons 5 millions de chômeurs, des banlieues en péril, 9 millions de pauvres et un outre-mer, par exemple, à l'abandon.

Accepter l'idée qu'il serait mieux que "l'Europe" et Angela Merkel nous fassent la bonne grâce de nous permettre d'ouvrir à nouveau en grand les vannes, c'est prendre un immense risque. Pas pour l'Europe, pour nous-mêmes ! Car ce ne sont pas les Allemands qui paieront la facture ! C'est nous qui la paierons, en explosion des taux d'intérêt, en prélèvements supplémentaires, en alourdissement des conditions d'exercice de nos producteurs, en chômage supplémentaire, en crise sociale, au bout du compte en échec généralisé.

C'est une pensée fausse de désigner Angela Merkel comme seule responsable des efforts que nous devons faire et de laisser entendre que nous pourrions les éviter. Si nous, France, étions forts et équilibrés, si nous avions un projet européen, nous pourrions ouvrir un dialogue avec le gouvernement allemand et les autres partenaires sur une vraie stratégie de croissance européenne, qui ne devrait pas passer principalement par de nouveaux déficits. Nous faisons le contraire.

François Hollande devrait réfléchir à ceci : si pour "s'arranger" avec ses contestataires, pour avoir la paix au PS, pour ruser et pour biaiser, il acceptait de déposer les armes de la pensée, de signer, même pour faire semblant, avec ceux qui refusent sa politique un armistice idéologique, en cessant de défendre ses fondamentaux, c'est son quinquennat qu'il sacrifierait et l'échec, je le crains, deviendrait certain."

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Tribune de François Bayrou dans Marianne

13 Avril 2013, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

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« (...) Qu'il se persuade d'abord qu'on ne répond pas à un drame comme à un incident, qu'on ne répond pas à de l'extraordinaire comme à de l'ordinaire. (...) Il faut un texte qui ne soit pas de circonstance mais de vision pour que soit atteint l'objectif : un rétablissement de la confiance des citoyens à l'égard de leur démocratie et de leurs élus et gouvernants. Il faut donc des décisions assez vigoureuses pour que tous les citoyens comprennent qu'on change d'époque, de pratique et qu'on tourne réellement la page. Ces orientations très simples ne demandent que du courage. Pour l'instant, elles n'ont pas été envisagées. Elles sont pourtant nécessaires. (...) La fonction du Président de la République n'est pas faite pour refuser le risque politique mais au contraire pour mettre le risque politique d'un seul au service du bien commun de la nation. (...) »

François BAYROU

Marianne du 13 au 19 avril 2013.


Signez la pétition : www.moralisation.fr

 

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La crise n'est pas une crise

12 Avril 2013, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes


François Bayrou : "La crise n'est pas une crise" par LeNouvelObservateur

 

 

François Bayrou participe ce vendredi aux Journées de Nantes sur le thème "Quelles raisons d'espérer ?"organisées les 12 et 13 avril par "le Nouvel Observateur". 

On lui a demandé une raison d'espérer (voir vidéo ci-dessous).

Pour le Président du MoDem, "la principale raison d'espérer est que la crise n'est pas une crise mais la nécessité d'inventer un nouveau monde, une nouvelle forme de projet national, et la France est mieux armée que les autres pour le faire. D'abord parce que l'on a déjà inventé de nouveaux mondes dans l'histoire."

Il ajoute : "C'est un pays qui a beaucoup d'inventivité... Il faut qu'on le soit aussi en matière d'organisation de la société et de réinvention de la politique qui passe par une éthique élémentaire mais aussi par la prise de conscience qu'une partie très importante de la population n'est pas représentée."

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La marche de Jean Lassalle

10 Avril 2013, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

http://www.leparisien.fr/images/2013/04/10/2714467_lassalle.jpg

 

Mes amis,

 

 

Ce jour, mercredi 10 avril 2013, j’entame depuis l’Assemblée nationale une marche à travers routes et chemins de France à la rencontre des citoyens qui le souhaiteraient.

 

Je n’arrive plus à traiter les dossiers liés à mon territoire. Il me semble que c’est aussi le cas de la plupart d’entre vous, chers collègues de la Représentation nationale.

 

Un brutal changement de monde nous a pris au dépourvu. Nous avons perdu nos repères, et notre pouvoir au nom du peuple souverain s’efface. Une fois encore, nous n’avons pas su éviter le piège de l’hégémonie financière.

 

Une terrible et profonde crise accable notre pays, suscitant le repli sur soi, et générant une profonde angoisse qui distendent jour après jour nos liens sociaux, parfois les plus intimes. Nous peinons à intégrer nos jeunes, pourtant pleins d’enthousiasme.

 

Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de notre Histoire, il me parait urgent de rendre la parole aux citoyens. Ensemble nous pourrions régénérer la démocratie et revivifier la République.

 

Cette marche, empreinte d’humilité mais déterminée, est guidée par le souci d’entendre la souffrance, le doute, mais aussi les aspirations et l’espoir des Français.

 

Elle est mue par la conviction que le jour où l’Homme retrouvera l’Homme, chemin faisant, paisiblement, ils reconstruiront un destin partagé.

 

Merci pour votre soutien,

 

http://www.jeanlassalle.fr/

 

http://www.mouvementdemocrate.fr/article/jean-lassalle-entame-une-marche-en-france-pour-rendre-la-parole-aux-citoyens

 

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Popularité : forte progression de Bayrou

8 Avril 2013, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

13h15

 

Palmarès des leaders politiques publié lundi :  

1 - Manuel Valls (52%, -2),

2 - Alain Juppé (49%, =),

3 - François Fillon (47%, +3),

4 - Nicolas Sarkozy (45%, + 1),

5 - Bertrand Delanoë (44%, =),

6 - Christine Lagarde (44%, -2),

7 -Jean-Louis Borloo (44%, -2),

8 - Jack Lang (43%, +1),

 

9 - François Bayrou enregistre la plus forte progression avec 43% (+7) et passe ainsi de la 14e place à la 9e.  Il gagne 13 points auprès des sympathisants PS, 5 points auprès des sympathisants UMP. Il est donc le seul à progresser notablement dans l'opinion et atteint son meilleur score depuis Mai 2012.  C'est l'une des rares personnalités pour qui les jugements défavorables ne progressent pas (46% ; -1).  Son appel au peuple, via le lancement d'une pétition en faveur d'une loi de moralisation de la vie publique, semble donc avoir porté ses fruits.


10 - Rama Yade (39%, =),

11 - Laurent Fabius (39%, +1),

12 - Daniel Cohn-Bendit ((37%, +1),

13 - Arnaud Montebourg (37%, +2),

14 - Jean-Pierre Raffarin (37%, +2),

15 - Christine Taubira (35%, -2),

16 - Martine Aubry (35%, -2),

17 - Jean-Luc Mélenchon (35%, +1).

18 - Marine Le Pen (33%, +2)

19 - NKM (32%, -3) 

20 - Najat Vallaud-Belkacem (31%, =)


http://www.scribd.com/embeds/134676954/content?start_page=1&view_mode=scroll&access_key=key-2i7dog3xwmn8k8vzgwoe

 

François Hollande perd 5 points de popularité en un mois avec 26% de satisfaits de son action, tandis que Jean-Marc Ayrault en perd 3 points à 28%, 

23% des personnes interrogées ont un jugement "plutôt favorable" de l'action de François Hollande en avril, en baisse de 5 points par rapport au mois de mars. 3% (=) ont un jugement "très favorable".

 70% des sondés (+6) ont un jugement "défavorable" de l'action de François Hollande. Dans le détail, ils sont 31% (-4) à porter un jugement "plutôt défavorable" et 39% (+10) à déclarer avoir un jugement "très défavorable". 4% (-1) ne se prononcent pas.
Baisse sensible aussi pour Jean-Marc Ayrault. 26% (-2) des personnes interrogées ont un jugement "plutôt favorable" de son action, 2% (-1) "très défavorable".

A l'inverse, les jugements défavorables progressent de 5 points à 64%, avec 33% (-3) de "plutôt défavorable" et 31% (+8) de "très défavorable". 8% --2) ne se prononcent pas.

 

Sondage Ipsos/Le Point réalisé les 5 et 6 avril par téléphone auprès d'un échantillon national représentatif de 976 personnes (méthode des quotas)

 

 

 

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Déjà plus de 40000 signatures !

8 Avril 2013, 08:51am

Publié par MoDem-Colombes

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Madame, Monsieur,

Notre appel à un référendum de moralisation de la vie publique vient de franchir, ce matin, le seuil symbolique des 40.000 signataires.

C'est avant tout grâce à vous et je vous en remercie sincèrement.

Ne nous arrêtons pas là, continuons ensemble à nous mobiliser. Prenons chacun 5 minutes aujourd'hui pour solliciter nos proches, nos amis, nos contacts, en leur soulignant l'urgence de cette moralisation. Transmettons le lien de cet appel par mail, usons des réseaux sociaux, pour multiplier les soutiens.

La moralisation de la vie publique est à portée de main. Obtenons-la !

Avec toute mon amitié,

François Bayrou

 

08/04/13 à 22h55 

Marielle de Sarnez participe au débat de Mots croisés 

APRÈS CAHUZAC : LE SOUPÇON

sur France 2

09/04/13 à 07h50

François Bayrou sur RTL (Jean-Michel Apathie)

 

Pétition : Moraliser la vie publique, une urgence !

moralisation

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Bayrou invité de 13h15 le Dimanche sur France 2

6 Avril 2013, 23:13pm

Publié par MoDem-Colombes

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Après avoir nié pendant des mois, Jérôme Cahuzac, ancien ministre du Budget a finalement reconnu détenir un compte en Suisse. Un aveu qui fragilise le chef de l’Etat qui avait promis « une République exemplaire".

La République est ébranlée. Mise à mal, comment peut-elle fonctionner ? Crise de l'autorité au plus haut sommet de l'Etat. Que révèle "l'affaire Cahuzac" ? Ethique et politique : le mensonge est-il une vertu politique (sujet bac philo en 2012) ?

Récit, décryptage, reportages pour comprendre.

François Bayrou, président du MoDem, sera le grand témoin du magazine 13h15 de Laurent Delahousse, ce dimanche en direct sur France 2. Il débattra également avec le philosophe Raphaël Enthoven et Nathalie Schuck, journaliste au Parisien.


Jusqu'à 14h00

 

Pétition : Moraliser la vie publique, une urgence !

 

http://www.france2.fr/emissions/13h15-le-samedi-le-dimanche/videos

 


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Savez-vous combien il y a d'étoiles dans notre galaxie ?

5 Avril 2013, 19:37pm

Publié par MoDem-Colombes

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Pétition : Moraliser la vie publique, une urgence !

3 Avril 2013, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

Moraliser la vie publique, une urgence !

 

Le scandale Cahuzac, après tant de mensonges publics, venant après tant d’autres scandales, a créé une onde de choc sur le gouvernement, sur la vie politique de notre pays.

 

La situation de la France exige une démarche générale de moralisation de la vie publique dans notre pays. Nous appelons à une nouvelle nuit du 4 août, pour abolir un certain nombre des privilèges parmi les plus exorbitants du droit.

 

http://www.moralisation.fr/

 

Moraliser la vie publique, une urgence ! 

Pétition de François Bayrou 

Pétition adressée à : 

M. le Président de la République 

 

Nous vous demandons d'avoir le courage de vous tourner vers le peuple pour qu’il exprime par référendum sa volonté de mettre un terme aux dérives qui l’indignent chaque jour davantage.

 

Ce référendum doit avoir pour objet la loi générale de moralisation que le pays attend, à laquelle il ne croit plus, mais qui est possible.

 

Elle doit toucher aux pratiques du pouvoir et du monde politique.

 

Elle doit permettre d’interdire les conflits d’intérêt par l’adoption rapide des mesures proposées par le rapport Sauvé.

 

En particulier, elle doit créer d’urgence une autorité de déontologie de la vie publique. Cette autorité doit se voir confier la charge du contrôle et de la publicité des déclarations de patrimoine des ministres et des élus et la lutte active contre le mélange entre les intérêts privés et l’intérêt public. 

 

Cette autorité permettra d’interdire les situations qui durent depuis des lustres, dans lesquelles des élus, en particulier par l’exercice de professions de conseil, sont soumis à des influences extérieures, en recevant des avantages ou des émoluments du monde des intérêts privés.

 

Au moment où les pouvoirs demandent sans cesse des efforts aux citoyens, ils doivent s’appliquer ces efforts à eux-mêmes. 

 

Il faut que soit mis un terme à l’habitude prise en France de gouvernements pléthoriques, comportant jusqu’à 40 ministres et ministères, des Assemblées pléthoriques, près de 600 députés pour l’Assemblée, près de 300 sénateurs, des cabinets qui font double emploi avec les administrations dont le ministre a la charge.

 

Il faut que soit réglée, après tant de promesses jamais respectées, la question du cumul des mandats. Nous disons à François Hollande que renvoyer à 2017 l’application de cette règle, c’est se moquer des citoyens. Eux, on ne leur proposera pas de renvoyer à 2017 les efforts de toute nature qu’on leur demande dès cette année ! Et dans le cas où il aurait peur d’élections partielles, il lui suffit de rappeler aux élus de sa majorité que s’ils sont responsables, ils conserveront leur mandat, quitte à retrouver leurs fonctions locales en 2017 ! 

 

Il faut que les parlementaires et les élus se trouvent à égalité de traitement avec l’ensemble des citoyens, notamment en matière d’égalité devant l’impôt. Il n’est pas acceptable que les élus votent des impôts que, pour nombre d’entre eux, ils ne sont pas appelés à acquitter eux-mêmes.

 

Il faut que tous les courants d’opinion d’importance substantielle soient représentés à l’Assemblée nationale. J’entendais cette après-midi, les orateurs à l’Assemblée dire : « nous représentons le peuple ! ». Evidemment, c’est une illusion, vous représentez le peuple PS et le peuple UMP, mais le peuple français d’extrême-droite, d’extrême gauche et du centre indépendant, il n’est pas représenté : moins de 1 % des sièges, pour près de 40 % des voix obtenus à chaque élection présidentielle. Il faut donc une règle électorale juste qui permette si on le veut d’élire une majorité mais qui impose de représenter autrement que symboliquement les courants minoritaires du pays. Car le débat où ne peuvent se faire entendre que les partis dominants empêche la vérité, ou en tout cas bien des vérités de se faire jour.

 

Il faut enfin que les nominations, en particulier les nominations dans les fonctions de contrôle de l’État, ne puissent plus être comme elles le sont depuis trop longtemps, le fait du prince et l’apanage de ses favoris.

 

Cordialement, 

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