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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

La doyenne des Municipales au MoDem !

4 Mars 2008, 10:00am

Publié par MoDem-Colombes

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La "doyenne" des municipales, Cécile Hamm, socialiste dans l'âme devenue fan de François Bayrou, a accepté de figurer sur la liste du MoDem à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), son tout premier engagement en politique à bientôt 98 ans.

Un peu fatiguée par les sollicitations des journalistes, la petite dame aux yeux bleus ne prend plus les questions qu'au téléphone et se demande toujours pourquoi elle suscite tant de curiosité.

"Je suis avant-dernière sur la liste (en 34e position), alors je ne suis pas près d'entrer au conseil municipal. La politique, je n'en ai jamais fait et je n'en ferai pas", avertit-elle, pour montrer que sa candidature tient d'abord du symbole.

Pour Mme Hamm, née en 1910, le chemin vers cet engagement a commencé avant l'élection présidentielle de 2007. "J'ai toujours été socialiste. Mais je ne pouvais pas voter pour Ségolène Royal, car elle ne représentait pas mes idées", raconte cette Garennoise, qui aurait préféré voir Laurent Fabius défendre les idées du PS.

"Je sais", Bayrou et Fabius, "ce n'est pas tout à fait la même chose", poursuit-elle, "mais j'ai trouvé en Bayrou un homme courageux, le seul qui osait dire des vérités". Avec sa fille, âgée de plus de 70 ans, Mme Hamm prend même sa carte au MoDem, elle qui n'avait jamais adhéré à un parti.

Quelques mois plus tard, la branche local du parti de M. Bayrou, en cours de création, prend contact avec ses adhérents et découvre une sympathisante qui a traversé le XXe siècle. Une aubaine, comme le confirme avec malice cette lectrice assidue du Monde et du Canard Enchaîné: "ça fait de la propagande pour les personnes âgées..."

"Pour nous, c'est plus qu'un symbole. Cela montre que les personnes âgées ont toute leur place et qu'elles sont capables d'apporter une vraie réflexion", explique la tête de liste du MoDem, Christophe Conway, qui affronte le maire sortant UMP Philippe Juvin et un candidat du PS, Christophe Macé.

"Avec elle, on mesure concrètement ce qu'est le lien social, parce que si sa famille ou ses voisins ne l'aidaient pas, ce serait vraiment difficile", poursuit-il.

De son côté, Cécile Hamm réserve plutôt ses inquiétudes pour son pays, "pas en très bon état dans les mains de ce Monsieur là".

"Il fait des misères aux pauvres, il donne aux riches. La République laïque, il veut la défaire (...) et au lieu de soigner les gens, il veut les enfermer à vie", explique-t-elle, sans nommer Nicolas Sarkozy.

(c) AFP

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Lettre ouverte à tous ceux qui, à gauche, s’évertuent à diaboliser le MoDem

29 Février 2008, 00:02am

Publié par Jean-Luc Bennahamias

undefinedDe jour en  jour, on découvre dans les médias des propos de vieux camarades de gauche qui nous laissent pantois. Un concours semble lancé pour savoir qui récusera avec le plus de véhémence toute perspective d’accord même local avec ce Mouvement Démocrate de tous les péchés.
On comprend certes l’affolement de ces papillons toujours attirés par les lumières trotskistes. Mais nombre d’autres, que nous avons connus plus pragmatiques et mieux inspirés se lancent aussi dans cette croisade contre ce nouvel empire du Mal centriste.
François (Hollande) et Stéphane (Le Foll) on vous a bien entendu vous emporter contre la "tambouille" du MoDem. On vient même de voir exclure du PS un Alain Ramos coupable dans sa ville (celle de Marie-George Buffet), de vouloir, en alliance avec le MoDem, remettre un peu de démocratie après 60 ans sans alternance.
Tremblant à l’idée "que la droite ne revienne (…) à Paris dans les bagages de Delanoë" on t’entend, toi Denis (Baupin) agiter le Mouvement Démocrate comme un chiffon rouge… et chemin faisant prôner le fameux "100% à gauche" cher depuis des lustres à la Ligue communiste révolutionnaire.
Et, si on t’écoute Noël (Mamère), le PS aurait aujourd’hui à faire le choix cornélien entre l’écologie (les Verts) et la droite (le MoDem). Bigre.
Un tel déferlement nous a presque troublés ! Après des décennies passées à gauche et chez les Verts, ne nous serions-nous pas engagés (par cynisme ou inconscience qui sait) dans une de ces incroyables dérives qui à la fin des années trente amenèrent nombre d’hommes de gauche dans les bras de la collaboration ? En décidant d’adhérer au Mouvement Démocrate n’aurions-nous pas franchi la frontière qui sépare le Bien du Mal en politique. N’aurions-nous pas jeté d’un coup notre conscience écologiste par-dessus bord?
On a beau avoir fait et refait depuis plusieurs jours notre examen de conscience politique, nous n’avons trouvé aucun crime sur notre route. Pas même un petit délit. En revanche, il nous semble que vous, nos amis de gauche, devriez revenir sur terre, regarder le monde en face et cesser de vous laisser impressionner par la popularité de Besancenot. Si non, vous risquez fort de connaître les déboires qu’a connus cette droite qui courrait après le Front national.
La zone de protection que vous tentez de dresser aujourd’hui autour du MoDem est tout de même étonnante quand on voit, combien depuis bientôt un an, de Kouchner à Attali, a tangué la gauche. Mais ceci explique peut-être cela. Soyons donc bon prince. Au fond, on pourrait presque comprendre ce déferlement d’hostilité contre le Mouvement Démocrate…Reconnaissons-le, le MoDem est un objet étrange, une sorte d’OVNI et en général en politique on n’aime guère voir bouger les règles de ses petites batailles navales. Jusqu’à ce que la réalité devienne incontournable, on préfère rester sourd aux bruits d’un monde qui change que d’entendre des vérités qui dérangent.
On a l’impression que nombre d’entre vous, nos vieux amis de gauche, restez comme figés dans le fétichisme des mots. Se dire "de gauche" serait comme une sorte de Sésame. Qui prononce le mot fétiche, qui se proclame "gauche", est de "de la famille". Ce quelles que soient les conneries proférées, le ridicule de certains mythes ou les crimes jamais dénoncés. Qui en revanche viendra de la droite sans se rouler dans la cendre, devra en revanche et pour l’éternité resté voué aux gémonies… Quand au traître qui cessera de faire du mot "gauche" une religion, il devra être poussé aux enfers. Qui n’est pas avec nous est contre nous ! 
Décidemment les bons vieux réflexes staliniens ne semblent pas complètement morts !
François Mitterrand qui venait de la droite (et vu là d’où il venait, François Bayrou est un quasi gauchiste) a conquis le Parti socialiste en se gorgeant de mots ("Le peuple de gauche»; «la gauche», «le socialisme»; «l’union de la gauche»…) pour en deux ou trois ans faire ensuite s’effondrer les piliers du Temple. Un quart de siècle s’est écoulé depuis. La bonne vieille social-démocratie s’est usée un peu partout en Europe. Le mur de Berlin s’est effondré. La géopolitique est bouleversée. Les ressources s’épuisent et la planète va de plus en plus mal. N’empêche, à vous entendre, on a la triste impression qu’il faudrait toujours psalmodier les mêmes mots et toujours penser avec les concepts vieux d’un siècle et demi pour être dans le bon camp…François Bayrou ne se paye pas de mots et ne se roule pas dans la cendre pour séduire la gauche mais parfois, il nous arrive de rêver que vous, nos vieux amis de gauche, écologistes ou non, écoutiez vraiment ce qui se passe dans cet OVNI qu’est le Mouvement Démocrate.
Y sont arrivés par milliers des hommes et des femmes de trente ou quarante ans qui bien souvent ont fait leurs preuves ailleurs et ne se payent pas de mots : des gens pragmatiques qui veulent vraiment faire bouger les choses. Ils n’étaient pas à Malville, mais ils sont nés avec l’écologie et l’exigence d’un développement durable est pour eux une évidence. 
Nés Européens, ils veulent davantage d’Europe mais ne sont pas aveugles devant ses dérives et ses insuffisances.
Catholiques, juifs, musulmans ou athées, ils ont la laïcité à la française chevillée au corps et sont à fond contre Sarkozy quand le Béarnais Bayrou dénonce "le retour qu’on croyait impossible en France, du mélange entre l’Etat et la religion". 
Sortis de BEP ou de Polytechnique, ils veulent une éducation de qualité pour le plus grand nombre. 
Employés ou ingénieurs, ils ne supportent pas la dictature de la finance et veulent de la justice sociale. 
Venus de familles de droite ou de famille de gauche, ils exigent davantage de démocratie et ne supportent pas les dérives de Nicolas Sarkozy, son pouvoir personnel sans cesse plus pesant, ses insultes, son manque de tenue, les retours de la Cour, le mélange insupportable des genres et ses tentatives de mainmise totalitaire sur les médias. 
Vous le voyez le Mouvement Démocrate est vraiment peuplé de «réacs" !François, Stéphane, Denis, Noël, libre donc à vous de diaboliser le MoDem, de monter en épingle quelques contre-exemples pour jeter le bébé avec l’eau du bain, mais ce qui se dit, se pense et s’applaudit au MoDem ce n’est vraiment pas "la Droite" de toutes vos angoisses.
Comme l’a redit récemment François Bayrou à la Maison de la Chimie "Le temps viendra assez vite où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national" un projet où se rassembleront "des forces de gauche, des forces du centre démocratique et la partie la plus consciente de la droite républicaine". 

Entre cette perspective, entre le sérieux mendésiste d’un Bayrou et les numéros de charmeurs de serpents guévaristes, les gens comme vous, de la gauche de gouvernement ont le choix. On espère vraiment que vous ferez le bon. Rendez-vous déjà le 9 mars au soir. 

Jean-Luc Bennahmias
Membre du Bureau Exécutif National du Mouvement Démocrate,
et Raymond Pronier
Délégué National du Mouvement Démocrate


Paris, Marseille le 27 février 2008

(c) NouvelObs.com

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Côte d'influence au sommet pour François Bayrou

20 Février 2008, 11:31am

Publié par MoDem-Colombes

undefinedSelon un sondage publié le 19/02/08 par Orange et L'Express, "François Bayrou et Olivier Besancenot les plus en phase

Face à un pouvoir présidentiel décrié, le leader centriste (+4) et le porte-parole trotskyste (+ 4) apparaissent avoir la démarche la plus conforme à l'état de l'opinion. François Bayrou comme recours des " déçus du sarkozisme " (+ 13 points à droite), Olivier Besancenot comme fer de lance de l'opposition (+ 4 points parmi les sympathisants de gauche). C'est ainsi que le premier est le plus populaire de toutes les personnalités testées dans notre baromètre, et le second désormais la personnalité la plus appréciée des sympathisants de gauche, au même niveau que Ségolène Royal. A l'inverse, la baisse similaire enregistrée par Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et François Hollande traduit une impatience de leurs partisans par rapport à une ligne d'opposition jugée par trop formelle."

En savoir plus 

(c) BVA

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Un orage en gestation

13 Février 2008, 18:23pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a estimé mercredi qu'il y avait "un orage en gestation" entre "le pays profond" et Nicolas Sarkozy, qualifiant les alliances à droite ou à gauche de son parti pour les municipales de "préfiguration de ce qu'il faudra faire un jour pour la France".

"Les choix que nous avons faits localement sont une préfiguration de ce qu'il faudra un jour faire pour la France", a déclaré le président du MoDem, interrogé à l'émission "Question d'info" LCP-France Info-AFP sur les alliances nouées dans certaines villes, Dijon et Bordeaux notamment, avec des candidats PS ou de droite.

"Le pays profond va mal, les gens ont beaucoup de mal à vivre, vraiment beaucoup de mal à vivre. Je sens une très grande lassitude et un très grand désenchantement", a-t-il dit, fustigeant un "modèle de société où les inégalités sont en perpétuelle augmentation".

"Nous allons inéluctablement vers un choc entre les valeurs de la France et celles que porte Nicolas Sarkozy. Ce que porte du point de vue politique, ce que porte du point de vue du pouvoir et aussi ce que porte dans sa manière de vivre Nicolas Sarkozy", a estimé le leader centriste.

"Il y a là un choc potentiel qui se prépare, qui est que le projet que Nicolas Sarkozy porte n'est pas fidèle à ce que sont les valeurs républicaines de la France", a-t-il ajouté.

"Vouloir aligner le modèle français sur la fascination pour le modèle américain, bushien, qui a été celle de Nicolas Sarkozy, sur la très grande connivence avec le monde de l'argent et des puissances financières, porter atteinte à la laïcité française, tout ça c'est un choc qui se prépare entre la France et ce que porte Nicolas Sarkozy".

"Le pays est très déstructuré, donc les formes que peut prendre cet orage on ne peut pas les connaître à l'avance, mais il y a un orage en gestation", a assuré M. Bayrou, interrogé sur la forme que pourrait prendre ce "choc".

"Derrière, la question qui va se poser c'est la question de la reconstruction du modèle français. On n'en sera pas à des alternances normales droite contre gauche, ce qu'il faudra c'est des gens qui acceptent ensemble de repenser et rebâtir ou défendre pour l'avenir un nouveau modèle républicain français. Il faudra pour le construire des socialistes, des démocrates et une partie de la droite républicaine", a-t-il poursuivi.

M. Bayrou a toutefois réaffirmé qu'il n'entendait pas faire des municipales "un référendum anti-Sarkozy".

(c) AFP

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Vers la Reconstruction d'un Projet National

11 Février 2008, 11:33am

Publié par MoDem-Colombes

La convention municipale du Mouvement démocrate a été l'occasion, pendant toute la matinée du dimanche 10 février, de mettre en exergue le renouvellement des générations et la grande diversité qui caractérise les candidats du MoDem aux élections municipales. Les nombreuses prises de parôles de candidats et de responsables politiques se sont succédées, confortant les valeurs du Mouvement Démocrate et le projet commun porté lors des prochaines élections. François Bayrou a clos cette Convention par un discours au cours duquel il a rappelé la double "révolution" du Mouvement démocrate réaffirmant d'une part que"les élections sont des élections locales" tout en rappelant que " nous sommes favorables aux majorités d'idées". Le président du Mouvement démocrate a ainsi affirmé : "Dans une commune, dans un quartier, que l?on puisse en être encore à croire qu'il faut tout le pouvoir aux uns et rien aux autres, tout le pouvoir à la gauche, rien à la droite, ou tout le pouvoir à la droite et rien à la gauche, c'est débile, c'est se comporter collectivement comme des imbéciles" ajoutant " Nous portons donc ces deux révolutions : nous voulons que ces élections locales se jouent sur des enjeux locaux ! Et pour la vie locale, nous voulons du pluralisme, parce que nous considérons que les citoyens ont un droit égal à être représentés, même s'ils ne sont pas majoritaires, dans la gestion de la vie locale. Et donc nous défendons des majorités d'idées."

 

Mais l'analyse du président du Mouvement démocrate a également porté sur des temps plus longs : "Le temps viendra donc, assez vite je le crains, où la question sera celle de la reconstruction d’un projet national.  La question sera celle de la mobilisation de la volonté du pays, et de la direction à prendre. Si je ne me trompe pas, il faudra une alliance des démocrates et des républicains, une alliance des reconstructeurs."

Ce temps de la reconstruction comportera plusieurs défis pour François Bayrou : "regarder en face la question des finances publiques" mais également "réconcilier les Français avec les deux piliers de son avenir, l’école et l’entreprise. Il faudra qu’elles le fassent pour que l’État retrouve la sérénité et devienne créateur de confiance."
La manière de conduire la réforme est aussi en question : " inventer une méthode de réforme crédible, moins agitée, qui intervienne sur les sujets clés et sur eux seulement, en choisissant de ne pas déstabiliser la société française, et en agissant activement pour qu’elle adapte ses qualités et qu’elle corrige ses blocages."
Bien entendu, la question de nos institutions est cruciale pour François Bayrou qui a notamment estimé : "ce sont les institutions de la cinquième République elles-mêmes qui se trouveront en cause !" Évoquant longuement la question de la construction européenne à travers sa crise d'inspiration et la signature du traité de Lisbonne, François Bayrou a par ailleurs conduit la réflexion en direction de la crise financière que nous traversons : " le monde financier, bien entendu nécessaire, a dérapé parce qu’il n’existe pas de régulation raisonnable en face de ses excès."

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Convention Municipale du MoDem

10 Février 2008, 17:18pm

Publié par MoDem-Colombes

foulepetit_-_copie.jpgLa convention Municipale du Mouvement démocrate a réuni aujourd'hui, à la Maison de la Chimie, un grand nombre de candidats aux cotés de François Bayrou. Les engagements fondateurs du Mouvement démocrate pour les élections municipales de 2008 qui y ont été présentés reposent notamment sur 5 piliers : Privilégier l'avenir : de la qualité de vie au développement durable, Construire des toits pour tous : du logement à l'habitat, Donner à l'éducation et à la culture leurs places premières : du lien social à l'intégration, Relier nos villes et villages : du destin commun au développement collectif, Faire vivre la démocratie locale : de l'habitant au citoyen actif. Après l'accueil et la présentation des engagements du Modem pour les municipales, de nombreuses têtes de listes et des responsables ont pris la parole afin de développer le projet et d'illustrer les valeurs du Mouvement démocrate dans la perspective des prochaines municpales.

En savoir plus :  

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Le Grand Jury RTL

2 Février 2008, 23:56pm

Publié par MoDem-Colombes

Dimanche 3 février, Jean-Michel Aphatie recevra François Bayrou, président du Mouvement Démocrate (MoDem), ancien candidat à la Présidence de la République.

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Bayrou: "Moi, je résiste"

28 Janvier 2008, 12:18pm

Publié par MoDem-Colombes

Bayrou réprouve ''<i>presque tout</i>'' chez Sarkozy. (Eric Dessons-JDD)  
Moqué, lâché par d'anciens fidèles, François Bayrou garde la tête froide et ne déroge pas de sa ligne de conduite. Opposant sans concession à Nicolas Sarkozy, le président du Modem demeure, aux yeux des Français (voir notre sondage), un présidentiable crédible. Le centriste savoure tout en menant une campagne âpre pour les municipales à Pau.

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Sarkozy défie Bayrou

22 Janvier 2008, 01:12am

Publié par MoDem-Colombes

SarkoBayrou.jpgLa centriste Marielle de Sarnez a critiqué lundi soir la venue de Nicolas Sarkozy mardi à Pau (Pyrénées-Atlantiques), dont la mairie est convoitée par le président du Mouvement démocrate François Bayrou.

"On voit bien que toute son énergie est tendue pour isoler François Bayrou", a déclaré sur LCI la députée européenne à propos du chef de l'Etat.

"Demain, par exemple, il va à Pau pour soutenir le candidat-maire socialiste que l'UMP a investi. Franchement, on marche sur la tête", a ajouté Marielle de Sarnez, qui brigue elle-même la mairie de Paris, où elle est tête de liste dans le XIVe arrondissement. 

"Moi, je préfèrerais que Nicolas Sarkozy s'occupe des vrais problèmes du pays", a-t-elle ajouté.

Pour les municipales de mars, le maire sortant de Pau, Yves Urieta, un ancien fabiusien, est soutenu par l'UMP et parrainé par la Gauche moderne du secrétaire d'Etat à la Francophonie Jean-Marie Bockel. Le Parti socialiste a choisi une autre candidate, Martine Lignères-Cassou.

François Bayrou, député de la deuxième circonscription et conseiller général des Pyrénées-Atlantiques, est aussi en lice.

Pour Marielle de Sarniez, Nicolas Sarkozy n'a "aucune chance" de réussir à isoler politiquement François Bayrou, qui était arrivé en troisième position à l'élection présidentielle, où il a réuni 18,6% des voix.

Officiellement, le passage de Nicolas Sarkozy par Pau mardi n'est pas lié aux élections municipales mais axé sur la sécurité.

Le chef de l'Etat doit notamment se faire présenter le dispositif en place pour lutter contre le terrorisme basque. Il doit aussi rencontrer les familles de deux infirmières assassinées par un malade mental au Centre hospitalier de Pau en 2004.

REUTERS

Selon Métro paru hier,  48% des personnes interrogées se déclarent très ou assez satisfaites de l'action de Nicolas Sarkozy, contre 55% le mois précédent. Le nombre d'insatisfaits progresse de 8 points, passant de 43% à 51%.
L'indice de satisfaction du premier ministre tombe également de 53% à 47%. Le nombre d'insatisfaits passe de 42 à 47%, selon cette étude. Chez les ministres, Jean-Louis Borloo reste en tête du palmarès de l'indice de satisfaction (65%), malgré une baisse de 4 points.
Le ministre de l'Environnement devance d'un point Bernard Kouchner (Affaires étrangères, 64%, +1), Michèle Alliot-Marie (Intérieur, 58%, +1) et Roselyne Bachelot (Santé, 56%, -1). Dans l'opposition, le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë enregistre le plus fort indice de satisfaction (62%) avec un bond de 5 points, devant François Bayrou (56%, +4) et Olivier Besancenot (47%). Ségolène Royal est loin derrière son rival socialiste (46% de satisfaits) mais progresse de cinq points, après avoir annoncé qu'elle briguait la tête du Parti socialiste. 

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/305493.FR.php

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Se déplacer autrement

18 Janvier 2008, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Se déplacer autrement, une urgence sanitaire, économique et environnementale.

Le tout routier affiche un bilan lourd tant en terme de santé, que d'environnement ou de coût pour la collectivité et les particuliers. Mais pour l'usager, il est difficile d'abandonner sa voiture sans une offre collective offrant la même souplesse d'utilisation. Pourtant, les initiatives menées par quelques colllectivités locales en France et en Europe dessinent une autre vision de la mobilité, économe en énergie, fournisseuse d'emplois et répondant aux besoins particuliers des usagers.

Un bilan lourd

D'un point de vue tant sanitaire qu'économique ou écologique, les habitudes actuelles de transport sont remises en question.
Sur le plan environnemental, les transports en France émettent 27 % des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, et consomment 67 % des produits pétroliers utilisés en France. En outre, l'extension des infrastructures routières se fait au dépens des terres fertiles agricoles. Elle nuit au déplacement de la faune sauvage à la circulation des espèces sauvages sur le territoire et engendre une imperméabilisation des sols généralement irréversible.
Chaque année, 400 000 européens meurent prématurément du seul fait de la pollution atmosphérique. Les particules fines émises dans l'atmosphère sont particulièrement nocives et engendrent 100 000 hospitalisations par an. Le transport routier, et notamment l'usage de la voiture, sont parmi les premiers responsables. Les pertes économiques liées à la pollution atmosphérique sont considérables. Une étude récemment menée aux Etats-Unis évalue entre 71 et 277 milliards de dollars (c'est à dire 0,7 à 2,8 % du PIB) les coûts totaux des atteintes dues aux seules émissions de ces polluants atmosphériques. Sans compter les pertes engendrées par les embouteillages ou les accidents de la route.
Quant aux ménages, ils voient leur bourse fondre comme neige au soleil. Le transport est devenu leur deuxième poste de dépense. Ils y consacrent plus de 5000 euros par an, touchés de plein fouet par la hausse du prix du pétrole qui a atteint 100 dollars le baril en ce début d'année. La voiture représente 80 % des dépenses. De fait, depuis deux ans, les Français commencent à la laisser au garage. Pour la première fois depuis 1973, l'usage de la voiture a légèrement baissé depuis 2005 (moins 2 %).
Le constat s'impose : la mobilité doit être envisagée et proposée autrement. On ne peut laisser les enfants des villes souffrir d'asthme ou de bronchiolites sans réagir. On ne peut laisser les habitants des campagnes, aujourd'hui entièrement dépendants de leur voiture, démunis face à la montée inexorable du cours du pétrole.
Mais comment changer ? Comment, quand on est une entreprise, s'approvisionner à l'heure et au lieu dit, sans le camion ? Comment, quand on est un particulier, faire ses courses, transporter les enfants, se rendre à son travail, se détendre même, sans posséder de voiture ?

Changer la politique des transports : les municipalités au premier plan

Les principaux acteurs de ce changement sont les communes et les agglomérations de communes. Petite ou grande, une municipalité dispose en effet de leviers considérables : elle peut créer ou soutenir des modes de transport plus respectueux de l’environnement, moins onéreux pour les ménages et plus pertinents pour l'économie locale et nationale : déplacements collectifs, covoiturage, système de station de location de vélos, auto-partage...
L'usager serait le premier gagnant. Selon une étude récente menée par le Gart (Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics), la majeure partie des Français (58 %) n'ont aucune idée de ce que leur coûte leur voiture, 13 % l'évalue entre 100 et 200 euros, le reste étant en-dessous de ces chiffres. En fait, une voiture neuve, utilisée individuellement, représente un coût annuel de 5 000 euros, soit un peu plus... de 400 euros par mois !. Si on le compare au prix d'un abonnement "annuel" aux transports collectifs, 400 euros, le transport public présente un avantage économique évident. Encore faut-il que leur municipalité le propose.
Quant ils existent, les transports en commun sont utilisés en priorité. Dans la capitale par exemple, la densité du réseau de métros, de bus et maintenant de vélos en location et de tramway permet à 80 % des Parisiens d'effectuer leurs trajets quotidiens en transport en commun ou à pied. Plus de la moitié d'entre eux n'ont pas de voiture. En outre, les transports en communs bénéficient en priorité aux moins aisés. Les automobilistes circulant à Paris disposent d’un revenu supérieur de 30 % en moyenne à celui des usagers des transports collectifs.

Penser mobilité

Dans les métropoles et grandes agglomérations françaises comme Bordeaux, Valenciennes, Lyon, Strasbourg, Marseille... l'arrivée du tramway change le paysage et les habitudes. La ville du Mans a créé en 2007 une grande plateforme multimodale permettant aux habitants de la ville comme à ceux de sa périphérie de multiplier l'offre de mobilité en associant sur un seul lieu, celui de la gare TGV, des parkings automobiles et vélos, une gare de tramway et d'autobus, et une desserte taxis. 11 000 voyageurs SNCF, 20 000 piétons et 106 000 usagers bus et tram sont ainsi attendus chaque jour.
Dans les campagnes, le défi est de proposer une offre ferroviaire régionale multipliée, assortie de parkings, au service des personnes habitant dans des communes isolées. En ayant la possibilité de faire une partie de leur trajet en train, elles pourront raccourcir leurs trajets en voiture, et diminuer les frais afférents dûs notamment à la hausse du prix du carburant.

Se déplacer sans s'encombrer

Contrairement aux idées reçues, les usagers abandonnent facilement la voiture lorsqu'ils disposent d'une offre diversifiée de mobilité et facile d'utilisation. L'auto-partage, encore mal connu en France est un de ces exemples. Il consiste à partager un parc collectif de voitures, entre plusieurs abonnés plutôt que de posséder sa propre voiture. L'agence française de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), estime que ce système permet de diviser par 8 le nombre d'automobiles nécessaires à une population donnée et, par conséquent, de réduire considérablement le trafic urbain. En Europe, notamment en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas, ce sont déjà 200 000 usagers qui ont adopté l'auto-partage. Les communes là encore peuvent jouer un rôle déterminant de promotion, d'aide au financement ou de facilitation technique permettant de multiplier les stations où prendre et déposer les voitures auto-partagées. En France, les villes de Strasbourg, Marseille, Lille et Paris ont initié ce choix novateur et aidé à la mise en place de sociétés d'auto-partage. On ne compte encore que quelques milliers d'adhérents mais au fur et à mesure que l'offre augmente et que l'information circule, le nombre d'abonnés va croissant. Ces derniers sont séduits par la facilité d'utilisation et l'absence des contraintes habituellement liées à la voiture comme la difficulté de stationnement, et les frais de contrôle, de réparation et d'assurance...
Dans un autre registre, les pedibus, organisés là encore par les communes, rencontrent un succès croissant. Le pedibus consiste à effectuer un ramassage scolaire par exemple, à pied sous la responsabilité d'un ou plusieurs adultes.

Diminuer la dépendance énergétique et favoriser l'emploi.

En outre, l'Inrets (Institut National de recherche sur les transports et leur sécurité) a conduit une étude fort intéressante comparant l'usage de la voiture individuelle et du transport en commun en terme d'énergie et d'emploi. Elle a montré que, tout poste confondu, le recours à la voiture individuelle nécessite en moyenne deux fois plus d'énergie et génère deux fois moins d'emplois par passager transporté que le recours aux transports en commun.
On peut aller plus loin encore dans la création d'emploi et la diminution de la dépendance au pétrole. La ville de Lille se tourne ainsi vers la filière biogaz. Elle lie la politique des déchets et celle des transports en développant une flotte de bus et de véhicules municipaux alimentés en carburant biogaz issu de la méthanisation des déchets organiques de l'agglomération. L'objectif affiché est de pouvoir étendre le système à toute la flotte de bus lilloise et de créer une chaîne d'alimentation biogaz de Lille à Stockholm, au sein d'une association de communes européennes, BioGASMAX.
Comme la plupart des projets novateurs dans le transport, cette action est en partie financée par l'Union Européenne pour qui la refonte de la politique des transports est une priorité.

Les ressources pour penser autrement la mobilité sont multiples.

Elles font appel à une autre vision de l'usage de la voiture, à une multiplication de l'offre de transports en commun pensée au niveau local comme régional et à la facilitation de transports doux dans les villes, comme la marche ou le vélo, plébiscitée par de plus en plus de citadins. Au niveau économique local, elles permettent une revitalisation des centre-ville et au niveau régional ou national, la création de nombreux emplois. Elles demandent des changements d'habitude mais elles permettent aussi de se réapproprier l'espace urbain. Parce qu'une rue sans voiture, c'est aussi un espace où l'on peut tout simplement, laisser ses enfants courir.

Article rédigé par Isabelle Delannoy - eco-echos.com - pour Cap21

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