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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

L'actionnite désordonnée

17 Janvier 2008, 11:55am

Publié par MoDem-Colombes

bayrou-portrait-small.jpgIl manque à la France "un président sage" qui la protège contre "l'actionnite désordonnée".

Dans un entretien à l'hebdomadaire L'Express de ce Jeudi, François Bayrou affirme: "Ce n'est pas je communique à tout va, mais j'inspire confiance. C'est s'arrêter pour réfléchir, c'est se protéger et protéger le pays contre l'actionnite désordonnée. Laisser à d'autres le court terme, et penser le long terme". Selon lui, "ce type de président, un président sage, manque cruellement à la France". Il estime notamment que "remettre en cause le principe de la laïcité, c'est ouvrir la boîte de Pandore". "La fonction présidentielle, ce n'est pas s'occuper de tout, mais de l'essentiel" a-t-il rajouté.

L’Express : À quoi pouvez-vous servir aujourd’hui ?
François Bayrou : À y voir le plus clair possible sur ce que la France est en train de vivre. Et à préparer un autre projet de société.

Comment définiriez-vous le Sarkozysme ?

D’abord un projet politique : l’alignement de la France, le plus vite possible, sur le modèle de société qui domine la mondialisation, le modèle américain. Ensuite, une conception du pouvoir, qui tire la fonction présidentielle vers le star system, la société du spectacle, et la connivence avec les puissants, les plus riches et les plus célèbres. Et au fond, sur ces deux points, je défends l’exact contraire : contre le modèle dominant dans le monde, l’avenir du modèle républicain français, et contre le pouvoir spectacle, la confiance aux citoyens.

À quoi identifiez-vous le modèle américain ?

- On dit américain pour faire image. Mais ce modèle avance partout. Et il a trois traits principaux. Il est inégalitaire par principe. Il est matérialiste. Et sa démocratie est dévorée par la com’, la démagogie people.

Commençons par ce que vous appelez « l’inégalité croissante »…

C’est un basculement de l’histoire. Depuis le milieu du dix-neuvième siècle, on vivait dans tout l’occident avec l’idée que le progrès allait faire reculer les inégalités. Et cette idée transcendait tous les clivages politiques. Mais au tournant des années 80, sans qu’on s’en aperçoive clairement, un autre modèle a pris le pouvoir, une autre idéologie, pour qui le vrai moteur du progrès, ce sont les inégalités. Il est donc vain de prétendre les faire reculer. Au contraire, il faut les légitimer ! Ainsi le monde financier fait des fortunes foudroyantes, l’imposition sur les successions disparaît, le dumping fiscal règne en maître, pour mettre ces inégalités à l’abri de l’État. Ne vous trompez pas : en termes matériels, ce modèle a été extraordinairement efficient. Mais, au bout du chemin, il ruine l’idée de société, du vivre ensemble.

Quels sont les ressorts de ce modèle de société ?

- Il repose sur un système de valeurs selon lequel l’argent est la mesure du succès. Nicolas Sarkozy le répète sans cesse : il veut « réconcilier la France avec l’argent », parce que argent = réussite. Pour séduire et dompter l’esprit des citoyens, le moyen c’est la communication : les politiques se comportent comme les vedettes du show-bizz, mettant en scène du pathos, des amitiés avec des vedettes, des amours en roman-photo. Le but est de détourner l’attention des citoyens, pour que, aveuglés par les flash et les projecteurs, ils ne regardent plus l’essentiel. S’y ajoute la connivence entre puissances financières, médiatiques et pouvoir politique. Là encore, le modèle est américain. Aux Etats-Unis, l’argent influence le pouvoir par le financement des campagnes. Chez nous, c’est via les groupes de médias que son influence se déploie. Je crois que Nicolas Sarkozy a très tôt compris la puissance de telles ententes et décidé de s’en faire le complice, ou l’instrument. C’est la signification de l’incroyable nuit du Fouquet’s, de l’étalage de yachts et d’avions. Pour moi, tout cela, ce n’est ni la République, ni la France.

Vous utilisez souvent, à propos de Nicolas Sarkozy, l’adjectif « puéril ». Diriez-vous qu’il est un président puéril ?
Parfois. S’il est une fonction qui exige la sagesse, c’est la fonction présidentielle. « Du passé, faisons table rase », on sait depuis longtemps que ça ne marche pas, même les révolutions n’y parviennent pas. J’ai entendu, par exemple, annoncer qu’on allait tout remettre en cause dans l’organisation de l’hôpital. Une fois de plus ! On a fait quatre ou cinq lois de suite et la dernière n’est toujours pas digérée. On va recommencer ? De même, remettre en cause les principes de la laïcité, c’est ouvrir la boîte de Pandore. Prétendre que l’on peut tout changer à la fois, entreprendre toutes les réformes en même temps, alors que la société est si complexe, cela a un côté enfantin. Montherlant a donné à l’une de ses pièces un titre tiré de la Bible : « la ville dont le prince est un enfant ». Mais le vrai texte de l’Ecclésiaste, c’est : « malheur à la ville dont le prince est un enfant. »

Mais il redéfinit la fonction présidentielle…

Ma vision est tout autre : la fonction présidentielle, ce n’est pas s’occuper de tout, mais de l’essentiel. Ce n’est pas « je communique à tout va », mais « j’inspire confiance », c’est s’arrêter pour réfléchir, c’est se protéger et protéger le pays contre l’actionnite désordonnée. Laisser à d’autres le court terme et penser le long terme. Ce type de président, un président sage, manque cruellement à la France.

Quelles sont aujourd’hui vos relations personnelles avec le Président ?
Je n’ai avec lui aucun problème personnel. Je n’en ai jamais eu. Il y a des côtés de sa personnalité qu’il m’arrive de trouver sympathiques. Il le sait, je le lui ai dit. Mais j’ai un problème politique de fond qui tient aux valeurs de son projet, et à sa manière de concevoir le pouvoir. Et une divergence sur les valeurs, c’est plus grave et plus profond qu’un désaccord sur les programmes.

Par sa parole au moins, estimez-vous que le chef de l’État provoque une rupture ?

Je juge davantage les faits que les mots. Je sais que l’on peut mettre les mots à toutes les sauces. On peut sortir des citations époustouflantes pour dire le contraire de ce qu’on fait. Camus a une phrase magnifique. Il dit : « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Par exemple, à quoi bon dire « politique de civilisation » quand précisément on abandonne la civilisation face au matérialisme ambiant ? À quoi bon parler de « démocratie exemplaire » quand la réalité c’est la fin de la séparation des pouvoirs et la prise de contrôle des médias par une entente de groupes connivents ?

En matière de politique économique, reprochez-vous à Nicolas Sarkozy d’être trop libéral ou pas assez ?

Ce qui domine, c’est la confusion. Il y des annonces dans tous les sens et peu de visibilité dans sa politique économique. La vertu du libéralisme, ce sont des règles précises et rigoureuses : la séparation des pouvoirs, l’équilibre entre les pouvoirs, l’interdiction de mélanger l’État et l’économie. Aucune de ces règles n’est respectée en France. Quand il annonce qu’il va faire voter une loi pour imposer aux entreprises de distribuer aux salariés un tiers de leurs profits, c’est faire comme si les entreprises étaient toutes les mêmes ! Vous voyez Total distribuer à ses salariés 4 milliards d’Euros ? En revanche, reporter aux calendes grecques l’effort sur le déficit et sur la dette, alors qu’il pouvait y avoir un consensus national sur cette question, c’est faire une faute. Choisir la facilité sur cette question, c’est une faute qui marquera le début du quinquennat.

Quand vous l’entendez affirmer à propos du pouvoir d’achat qu’il ne peut pas « vider des caisses déjà vides », traduisez-vous que l’heure du renoncement a sonné ?

C’est simplement la revanche de la réalité face à des promesses purement et simplement intenables.

Revendiquez-vous l’étiquette de « premier opposant à Nicolas Sarkozy » ?

Ce genre de cliché ne m’intéresse pas. Je ne suis pas un opposant mécanique, systématique. Simplement, je ne cède pas un pouce de terrain, quoi qu’il m’en coûte, quand je considère que l’essentiel est en jeu.

Êtes-vous à équidistance de l’UMP et du PS ?

Leur perpétuelle opposition est d’un autre temps. Regardez la crise des socialistes. Regardez la mise en scène de Blair par l’UMP. La question qui va venir, si je ne me trompe pas, est celle de la reconstruction, sur des bases saines, du modèle républicain français. Et ce jour-là, il faudra des reconstructeurs venus de tous les grands courants de la démocratie française.

Divisions à Paris, Lyon, Strasbourg… Le MoDem c’est « moins on est nombreux, plus on se dispute » ?

C’est vrai que l’arrivée de dizaines de milliers d’adhérents nouveaux, exigeants, c’est un changement de culture. Mais pour moi, c’est un bonheur. Et dans toutes ces villes, au bout du compte, nous serons présents, autonomes et rassemblés.

Si vous échouez aux municipales de Pau, arrêtez-vous la politique ?

Je n’ai pas l’intention d’échouer. Mais je n’en fais pas un test national. C’est une ville à qui on ne parle pas comme à une autre. Pour vous, c’est une ville moyenne, de province. Mais pour nous, c’est une capitale, qui a une grande histoire et je crois un grand avenir. Nous, nous la regardons avec d’autres yeux. Nous avons besoin que la ville se porte bien, qu’elle vise haut. Chez nous, il y a une fierté. La ville a eu une grande histoire d’amour avec quelqu’un qui sortait de l’ordinaire, André Labarrère. Elle sait que c’est le moment pour elle d’en commencer une autre. Mais elle veut que ce soit une autre grande histoire. Pas du banal. Vous voyez, ce n’est pas de la politique comme vous l’entendez. C’est plus humain. Et je vais y mettre, ces prochaines années, toutes mes forces.

Ségolène Royal est-elle aujourd’hui pour vous une alliée ou une rivale ?

Ma situation n’est pas facile, la sienne non plus. Je trace un chemin nouveau. Son chemin, plus classique, est barré par une crise grave. La crise du PS est dans son nom même. Imaginez-vous un responsable du PS venir à la télé et déclarer : « l’avenir de la France, c’est le socialisme ! » Si vous ne pouvez pas prononcer une telle phrase, alors vous ne pouvez plus vous appeler Parti Socialiste… Et derrière cela, il y a la question des alliances. Pour moi, je n’ai pas ce type de question : si la désillusion est à la mesure de ce que je crois, il faudra que tous les reconstructeurs se réunissent. Il faudra faire travailler ensemble des démocrates, des socialistes, des républicains, y compris de droite, par exemple des gaullistes qui sont aujourd’hui plein de doutes et de questions.

Il y a un an, vous vous apprêtiez à décoller dans la campagne présidentielle. Qu’avez-vous raté pour ne pas être au second tour ?

L’obstacle que je n’ai pas réussi à franchir, je le connais. C’est le remords du 21 avril 2002, qui pesait si fortement sur la gauche. Beaucoup d’entre eux, au fond, savaient que Ségolène Royal serait battue. Mais ils ne supportaient pas l’idée que le PS soit absent, pour la deuxième fois, du second tour. Dans l’avenir, la question se posera différemment.

Une chose que Nicolas Sarkozy vous a apprise ?
Le mouvement perpétuel. Mais pour aller où ?

De Ségolène Royal ?
Que l’image ne suffit pas.

Une chose que vous apprend Barak Obama ?

Si l’on veut offrir une alternative, il faut se tenir loin du système qu’on veut remplacer.

Propos recueillis par eric Mandonnet et Ludovic Vigogne, L'Express, semaine du 17 au 23 janvier 2008

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C'est arrivé cette année !

28 Décembre 2007, 10:01am

Publié par MoDem-Colombes

potrait-fb-petit.jpgFrançois Bayrou sera l'invité, samedi 29 décembre 2007, à 9h05, de Fabien Namias sur Europe 1, lors de l'émission "C'est arrivé cette année!" consacrée à l'année 2007 commentée par de grands témoins.
Il y aura aussi une interview de Jacques Séguéla, à l'origine du dîner au cours duquel Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont rencontrés.

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Non-assistance à humanité en danger

24 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Les peuples de la Terre peuvent aujourd'hui accuser les gouvernants participants à la conférence de Bali , en fait, plus précisément ceux qui ont délibérément torpillé tout accord permettant de  prendre date, sur des bases chiffrées , en vue d'un accord à Copenhague en 2009 prenant la suite de l'accord de Kyoto. Ce qui vient de se passer apparaîtra très certainement dans les années qui viennent comme une preuve supplémentaire de l'égoïsme et de la cécité de ceux qui ont décidé de  l'avenir du monde en fonction de leurs intérêts propres et immédiats. En effet, les dernières conclusions du GIEC, qui pour la première fois parlent d'irréversibilité, les constatations d'ordre scientifique sur l'évolution du Groenland ou de l'Arctique, l'accumulation des preuves du changement climatique et du risque qu'il fait courir à l'humanité, permettant aujourd'hui de parler en ce qui concerne cette question d'application du principe de prévention et même plus du principe de précaution, les messages de détresse lancés par les populations de Papouasie et d'autres iles qui constituent les premiers réfugiés climatiques et qui ne peuvent déjà plus se nourrir normalement n'auraient pas dû laisser le moindre choix aux responsables réunis à Bali. Or, malgré les efforts du secrétaire général de l'ONU, malgré la position unitaire et ferme de l'Europe, cette réunion a accouché d'une demie souris. La seule avancée réelle concerne l'avancée du projet Reed dont l'objectif est  de financer les pays du Sud pour qu'ils conservent  leurs forêts ou reboisent .Il faut rappeler que la déforestation représente 27 % du total des émissions de CO2, soit plus que le transport et que la valeur de la forêt n'est pas seulement d'ordre écologique entame de séquestration de carbone mais également le lieu majeur de la biodiversité est un lieu de vie essentielle. La banque mondiale a consacré 208 millions d'euros à des projets pilote de surveillance ce qui est loin des 5 milliards de dollars auquel Nicolas Stern évaluait les moyens nécessaires à mettre en place. Une seconde avancée , plus modeste,consiste en la mise en place d'un fonds d'adaptation, sous la tutelle du fonds mondial pour l'environnement, destiné à financer des  transferts de technologie. Pour le reste, l'obstruction américaine a plombé tout accord ce qui conduit à s'interroger sur le point de savoir qui gouverne vraiment le monde et quelles solutions on pourrait proposer pour mettre un terme au crime de non-assistance à humanité en danger.

Le blocage de George Bush sur le sujet du climat, contraire à la position de la Cour Suprême, mais qui trouve bien évidemment sa source dans la volonté de certaines sociétés pétrolières est un point central. Rappelons qu'Exxon a financé depuis des années le lobby de « la machine à nier », instrumentalisant des centaines de centres de recherche et d'association plus ou moins bidons dont l'objectif était  identique : faire du changement climatique une hypothèse et non un fait. La proposition d'Al Gore de conclure un accord en laissant de côté les États-Unis avec comme objectif probable de stigmatiser cette attitude inadmissible mais ne permettait pas de faire réellement avancer la position internationale. En effet, les États-Unis ne sont pas seuls, malheureusement. Le Canada et l'Australie soutiennent une position très proche, pour des raisons d'intérêt économique immédiat cependant que les pays pétroliers et leurs alliés traditionnels ont toujours pris la position la plus favorable à l'or noir. Or, si l'on se place au niveau des résultats concrets, un accord a certes été trouvé mais sur la base de la position la plus faible c'est-à-dire celle qui ne contient aucun engagement précis. Lorsqu'on en est en effet à refuser de faire figurer les conclusions du GIEC autrement qu'en note de bas de page, pour être certain  qu'aucun engagement concernant une réduction de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 pour les pays industrialisés et de 50 % pour le monde entier en 2050 ne soient pris, il est clair que l'on est en présence d'un déni de réalité voire d'un cynisme poussé à l'extrême qui conduit a accepter, de mettre en péril ses propres enfants pour être certain de pouvoir soi-même accroître encore son propre confort.

Ce comportement est la négation même du politique dont la fonction , si elle existe, consiste précisément à organiser la vie de la cité pour lui permettre la pérennité. Cela signifie que la politique, au niveau international n'a strictement plus aucun sens, en ce qui concerne au moins un des périls majeurs qui menacent l'humanité. Cela signifie que les représentants des terriens, élus ou autoproclamés pour certains, font des choix qui s'inscrivent délibérément à l'encontre des intérêts premiers des populations qu'ils sont censés représentés. Cela signifie par conséquent que la représentation actuelle de la société internationale ne peut plus prétendre représenter les intérêts des femmes et des hommes présents et à venir, mais s'est soumise à d'autres maîtres du monde dont on se pose parfois la question de savoir s'ils ont encore conscience d'être des humains.

Dès lors c'est bien la question de la gouvernance mondiale lorsqu'il s'agit de questions planétaires qui intéressent tous les humains comme la question climatique qui est en cause. La faiblesse du conseil de sécurité de l'ONU est difficilement supportable lorsqu'il s'agit de guerre et de massacres impliquant des milliers, voire des centaines de milliers de personnes. Mais, elle ne l'est plus du tout lorsqu'il s'agit de la survie de l'humanité dans son ensemble. Cela signifie donc que c'est à la société civile de  prendre son destin en main puisque ses responsables politiques ne sont pas capables de le faire pour elle.. Ce sont aux milliers d'associations de défense de l'environnement, de développement, de consommateurs, voire aux syndicats professionnels et  au monde économique et financier dans la partie qui est demanderesse à une véritable révolution pour permettre la réorientation de l'économie, de s'organiser pour imposer le changement qui nous est refusé. Nous avons l'ardente obligation de refuser l'attitude suicidaire que quelques dirigeants ont décidé d'adopter. A la non assistance à humanité en danger, nous devons répondre par la mobilisation  de toutes les consciences et les volontés humaines
 
Corinne Lepage - 17/12/07 

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Réunion du Parti Démocrate Européen

23 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes


Le Parti Démocrate Européen dont le Mouvement démocrate est l'un des membres actifs se réunissait mercredi 19 décembre à Bruxelles : au programme, discussion sur les statuts, sur le budget ou sur l'adhésion de nouveaux membres... Le débat a également porté sur la situation politique dans différents pays. Le ministre de la culture italien, Fransceco Rutelli a notamment décrit la situation de son pays et l'état des forces en présence. Le président du Mouvement Démocrate, François Bayrou a également réaffirmé la nécessité de porter une vision différente face au modèle dominant d'inégalités croissantes dans la mondialisation. Il a souligné que ce projet alternatif pouvait être porté avec force au sein du Parti Démocrate Européen.

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François Bayrou récupère son tracteur rénové par des lycéens

22 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

ALeqM5j-Yl7ZCtikcPMJlEoI4W6iecNN-A.jpgCHATEAUDUN (AFP 20.12.07) — François Bayrou est allé jeudi récupérer son tracteur, un Pony datant de 1952, rénové par les élèves d'un lycée agricole de Châteaudun (Eure-et-Loir), a constaté un journaliste de l'AFP.

La remise en état de l'engin a nécessité deux ans. Le moteur Simca a été entièrement restauré, l'embrayage et les soupapes remplacés, et tout le circuit électrique réparé.

"C'est extrêmement émouvant pour moi de revoir le tracteur de mon enfance", a déclaré le président du Mouvement démocrate en découvrant le Pony.

"J'avais cinq ans lorsque ce tracteur est arrivé à la ferme. Je me souviens encore de l'image du tracteur rutilant se refléter dans l'oeil du cheval qu'il allait remplacer. Je suis sûr que mon père, là où il est, le regarde et est très content", a-t-il ajouté devant les élèves réunis dans un atelier.

"Nous avons réussi ce challenge en récupérant des pièces un peu partout. Des collectionneurs nous ont contactés pour nous aider dans la restauration de ce Pony. C'est la solidarité agricole qui a joué", a déclaré Elisabeth Beaudoux, directrice de l'établissement.

Après avoir examiné les moindres recoins de la mécanique, François Bayrou a fait démarrer son tracteur et a fait quelques tours de cour.

Le tracteur doit repartir dans son Béarn natal dans les prochaines semaines, transporté par un camion.

Il ira soit au musée agricole de Laas, soit dans une grange de la propriété de M. Bayrou à Bordères, a indiqué le député des Pyrénées-Atlantiques, qui a promis dans ce cas de le faire tourner au moins une fois par mois.

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Nouvelle liste d'investitures du Mouvement démocrate pour les élections municipales

19 Décembre 2007, 18:30pm

Publié par MoDem-Colombes

Liste des investitures pour les élections municipales accordées à la suite de la réunion de la commission nationale du 18 décembre 2007.

 

Alpes-de-Haute-Provence
MANOSQUE - Isabelle VERSCHUEREN

Alpes-Maritimes
ANTIBES - Edwige MADEC VERCNOCKE (chef de file)
MENTON - Philippe BRIAND
NICE - Hervé CAEL

Ardèche
ANNONAY - Stéphane WENDLINGER

Ariège
PAMIERS - Caroline COUVE

Aveyron
MILLAU - Jean-Luc GAYRAUD (chef de file)

Bouches-du-Rhône
FOS-SUR-MER - Jean FAYOLLE
La CIOTAT - Geneviève BOISSIER (chef de file)
MARIGNANE - Nadège AUDOUCET (chef de file)
MARSEILLE - Jean-Luc BENNAHMIAS
VENTABREN - Nathaniel MAGNAN (chef de file)

Cantal

AURILLAC - Jean-François COLLIN

Charente-Maritime
La ROCHELLE - Marie-Laure TISSANDIER-ALRIC
ROCHEFORT - Jacques MARET

Côtes-d'Armor
DINAN - Didier LECHIEN (Chef de file)

Doubs
MONTBELIARD - Gérald GROUAZEL

Finistère
GUIPAVAS - Emmanuel MORUCCI
MORLAIX - Jocelyn JONCOUR

Gard
ALES - Bernard COLLET (Chef de file)
BAGNOLS-SUR-CEZE - Maxime COUSTON
NIMES - Philippe BERTA
PONT-SAINT-ESPRIT - Ludovic DI ROLLO (Chef de file)
SAINT-GILLES - Samuel SERRE
VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON - Gérard VALADIER

Hérault
MONTPELLIER - Marc DUFOUR

Indre
CHATEAUROUX - Yves ROTY

Jura
SAINT-CLAUDE - Philippe THIREAU

Landes
DAX - Florence DEFOS DU RAU PRADIE

Loir-et-Cher
ROMORANTIN-LANTHENAY - Claude NAUDION
VENDOME - Jean-Paul TAPIA

Loire
FIRMINY - Dominique MOULINIER (chef de file)
MONTBRISON - Julien BOROWCZYK (chef de file)
ROANNE - Jean-François VIAL (Chef de file)

Loiret
SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE - Carlos DOS REIS

Maine-et-Loire
SAUMUR – Arnaud PERINELLE (chef de file)

Manche
COUTANCES  -  Etienne SAVARY

Mayenne
CHATEAU-GONTIER - Patrick LEROUX (chef de file)
LAVAL - François ZOCCHETTO (chef de file)

Meurthe-et-Moselle
NANCY - soutien à Françoise HERVE

Morbihan
PLOEMEUR - Eric CAMUSARD
PONTIVY - Christine LE STRAT

Sarthe
Le MANS - Dominique FANAL

Seine-Maritime
ROUEN - Catherine MORIN DESAILLY (chef de file)

Yvelines
ACHERES - Monique LE SAUX (chef de file)
CHATOU - Jean-Jacques RASSIAL
ELANCOURT - Laurent MAZAURY
GUYANCOURT - Julien OECHSLI
HOUILLES - Bruno COMBY
JOUY-EN-JOSAS - Jean-Pierre ALIX
La CELLE-SAINT-CLOUD - Jean-François BARATON (chef de file)
Le PECQ - Franck CHEFDOR
Le VESINET - Christophe BASTIANI (chef de file)
Les CLAYES-SOUS-BOIS - Antoine AKKAOUI
MAISONS-LAFFITTE - Caroline BOISNEL
MANTES-LA-JOLIE - Pierre-Louis DAVID
MANTES-LA-VILLE - Fabrice ANDRE
MARLY-LE-ROI - Bernard LONGHI
NOISY-LE-ROI - Pascal BRASSELET
RAMBOUILLET - Marie CARESMEL (chef de file)
SAINT-CYR-L'ECOLE - Daniel FARNIER
TRAPPES - Théo TATHYS
TRIEL-SUR-SEINE - Rodrigo ACOSTA
VERNEUIL-SUR-SEINE - Alain LAFON
VIROFLAY - Jean-Michel ISSAKIDIS (chef de file)

Var
DRAGUIGNAN - Jean-Pierre PORTHERET
TOULON - Bruno RAVAZ

Vosges
SAINT-DIE-DES-VOSGES - Olivier CASPARY

Essonne
BRUNOY - Dominique SERGI (chef de file)
MORANGIS - Eric  VALAT

Hauts-de-Seine
ANTONY - Colette GISSINGER (Chef de file)
BOULOGNE-BILLANCOURT - Sylvain CANET (chef de file)
CHATENAY-MALABRY - Jean-Pierre BOZZONNE
CHAVILLE - Hubert PANISSAL
COLOMBES - Laurent TRUPIN
GARCHES - Jean-Marc FILIAS
La GARENNE-COLOMBES - Christophe CONWAY (chef de file)
MEUDON - Antoine DUPIN
RUEIL-MALMAISON - Philippe TROTIN
VILLENEUVE-LA-GARENNE - Karim YAHIAOUI (chef de file)

Seine-Saint-Denis
AUBERVILLIERS - Thierry AUGY
BOBIGNY - Nadia FALFOUL
Le BOURGET - Jean-Michel LAFIN (chef de file)
SEVRAN - Yvon KERGOAT (chef de file)

Val-de-Marne
VILLEJUIF - Jorge CARVALHO
VILLENEUVE-LE-ROI - Michel MAFFONI

Val-d'Oise
ARGENTEUIL - Christophe HENOCQ
ARNOUVILLE-LES-GONESSE - Annette VIDAL (Chef de file)
BEZONS - Arnaud GIBERT
CERGY - Régis LITZELLMANN
CORMEILLES-EN-PARISIS - Geneviève CARRIOU
DEUIL-LA-BARRE - Alexandre CAVERIVIÈRE
GARGES-LES-GONESSE - Benoit JIMENEZ (chef de file)
SAINT-LEU-LA-FORET - Christophe QUAREZ
TAVERNY - Antoine RINALDI
VILLIERS-LE-BEL - Ali MENZEL (chef de file)

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La diplomatie business ce n'est pas la France !

18 Décembre 2007, 17:46pm

Publié par MoDem-Colombes

Visite chaleureuse en Chine, Félicitations à Poutine, Tapis Rouge pour Kadhafi ...
Découvrez le nouveau tract du Mouvement démocrate "la diplomatie business ce n'est pas la France !".
Nous vous proposons de télécharger le tract au format .pdf
Télécharger le tract au format .pdf

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Le deuil des convictions

18 Décembre 2007, 14:40pm

Publié par MoDem-Colombes

2326.jpgBernard Lehideux, député européen et membre du bureau exécutif du Modem, répondait aux questions de Virginie Le Guay pour le JDD 
"En lâchant sans sommation François Bayrou, les députés UDF ont joué la carte de la sécurité. Ils ont sauvé leur circonscription au prix de leur engagement d'hommes et de leur indépendance. J'ai encore en mémoire les propos si sévères que tenaient, l'année dernière, les Morin, Sauvadet et Leroy sur Nicolas Sarkozy et ses folles idées libérales. Je me souviens de chacun des arguments de Charles de Courson, qui se prétendait le Saint-Just des finances publiques lorsqu'il suggérait de ne pas voter à l'Assemblée le budget de l'Etat. Que n'avons-nous pas entendu, alors, sur les déficits budgétaires, la dette, le train de vie exorbitant de l'Etat!
Aujourd'hui, alors que la situation s'est encore aggravée, je n'entends plus rien venant d'eux. Et pour cause. En devenant les affidés de Nicolas Sarkozy, ils ont ravalé leur salive. Mais il ne fallait sans doute pas avoir beaucoup de fierté pour se faire convoquer par Sarkozy avant le second tour et s'entendre dire : "Vous n'êtes pas tous là, il en manque ! Dans ces conditions, ce n'est pas trois mais deux postes de ministres que vous aurez!"
Depuis, l'ennemi à abattre est devenu François Bayrou. Allez, bon vent, et vive le "Fetia Api". Je ne leur veux pas plus de mal que celui qu'ils se sont déjà fait à eux-mêmes. J'espère qu'ils seront heureux et qu'ils auront plein de petits sarkozystes! Une dernière pensée à Jules Renard, qui disait "qu'en France, le deuil des convictions se porte en rouge et à la boutonnière".
(article publié le 16 décembre 2007)

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Bayrou, le funambule messianique

16 Décembre 2007, 00:02am

Publié par MoDem-Colombes

"Bayrou, le funambule messianique" 
par Alain Duhamel
Libération du mercredi 12 décembre 2007

François Bayrou termine l’année 2007 comme il l’a commencée : sous-estimé. La presse ne se lasse pas de tenir la chronique des abandons successifs de ses lieutenants et de la plupart des notables venus de l’UDF, ceux qui ont rallié Nicolas Sarkozy avant le premier tour de l’élection présidentielle, ceux qui l’ont rejoint entre les deux tours, ceux qui se sont laissés séduire par les sirènes de l’ouverture au lendemain des élections législatives, ceux qui se laissent courtiser à l’approche des élections municipales. Le Béarnais est à coup sûr le leader politique le plus lâché par ses amis. Les médias audiovisuels, eux, l’ignorent de nouveau avec constance. Ils sont suspendus aux basques de Nicolas Sarkozy, ils s’arrachent Ségolène Royal, ils oublient sans hésitation le président du Modem. François Bayrou avait envisagé d’observer une année de silence après la victoire de Nicolas Sarkozy. C’était inutile, les médias s’en chargent. Depuis le 6 mai, Bayrou n’existe plus à la télévision. La presse sérieuse l’enterre, les médias de masse l’ignorent. Bayrou a disparu.

Et pourtant, il survit. Les élections municipales vont certes constituer de nouveau une rude épreuve pour le président fondateur du Modem. On constatera que la plupart des grosses mairies détenues par l’UDF s’ancrent dans le giron de la majorité. Le Modem présentera bien au premier tour le plus grand nombre possible de listes indépendantes, mais au second tour il devra renoncer ou s’allier, dans la plupart des cas, avec la droite, plus rarement avec la gauche, mais toujours avec déchirement et mauvaise conscience. Pour un nouveau parti, comme veut l’être le Modem, les élections municipales sont les plus difficiles de toutes. Pour une formation centriste qui veut devenir centrale, l’épreuve tourne au cauchemar. La seule espérance sérieuse de François Bayrou est de l’emporter lui-même à Pau. Pour le reste, il est condamné d’avance à brouiller son image, faute de ligne unique, et à présenter un bilan calamiteux le 16 mars, soir du second tour des élections locales. Le 17 au matin, il apparaîtra plus esseulé que jamais. Il en faudrait cependant plus pour le décourager et pour l’abattre. François Bayrou croit en lui-même avec cette ferveur quasi religieuse qui le caractérise et qu’il partage d’ailleurs, ce n’est pas un hasard, avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Le président du Modem a toujours cru en son étoile et à une sorte de prédestination présidentielle. Ce n’est pas seulement de l’ambition ou de la passion mais un sentiment étrange, aux limites du mystique et du politique. On peut en rire - cela vaut aussi pour ses deux rivaux - mais pas l’ignorer puisque c’est justement ce qui lui donne la force de supporter les lâchages successifs et d’aborder sans crainte une inéluctable traversée du désert de quatre ans. Son caractère très personnel - orgueil et égotisme - contribue naturellement à éclaircir les rangs autour de lui, mais les Béarnais ont toujours été pauvres, minoritaires, durs au mal, entreprenants, individualistes et fiers. Bayrou est un vrai Béarnais.

Il possède d’ailleurs plus d’atouts qu’on ne lui en reconnaît généralement. Six mois après l’élection présidentielle, il conserve une popularité enviable qui le maintient dans le trio de tête des politiques les plus appréciés. Avec le Modem, il dispose d’un parti de militants, indispensable pour l’élection présidentielle. Durant la campagne 2006-2007, et surtout entre janvier et avril dernier, il a été le candidat dont la marge de progression fût la plus spectaculaire. Il a obtenu des scores brillants chez les jeunes, chez les enseignants, dans les professions de santé et chez ceux qui ont fait des études supérieures. Il a certes profité des craintes inspirées par Nicolas Sarkozy en raison de ses choix et par Ségolène Royal en raison de son flou.

Il n’a pas hésité lui-même, comme ses deux concurrents, à recourir aux armes du populisme et de l’imprécation artificielle. Ce lecteur de Pascal n’a pas mené une campagne janséniste. Il n’en a pas moins acquis, durablement, une stature de présidentiable et une image d’indépendance. Il a critiqué Nicolas Sarkozy aussi férocement que méthodiquement, et il continue à le faire. Son principal adversaire réside décidément au palais de l’Elysée. Il n’a pas ménagé non plus Ségolène Royal et a refusé catégoriquement toute alliance avec elle, à commencer par le poste de Premier ministre qu’elle lui offrait entre les deux tours dans des conditions rocambolesques. En fait, son pari est que le Parti socialiste ne parviendra pas à se rénover, qu’il lui faut donc apparaître comme l’opposant le plus efficace à Nicolas Sarkozy afin de devancer en 2012 le ou la candidate du PS, puis d’attirer ses voix pour battre Nicolas Sarkozy. Une stratégie téméraire mais pas totalement chimérique. 

Les réactions

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PS et MoDem à Clamart le 18 décembre

16 Décembre 2007, 00:01am

Publié par MoDem-Colombes

Comme vous le savez, Clamart fait partie de la 12ème circonscription des Hauts-de-Seine dans laquelle une élection législative partielle est prévue pour fin janvier.
Les jeunes démocrates 92 ont organisé une soirée dont le thème est le développement durable.
Un thème majeur que j'ai choisi comme central de ma campagne municipale. J'ai invité Corinne Lepage qui a accepté de venir à Clamart pour soutenir cette initiative.
Le même soir et dans le même bâtiment, le maire PS a choisi de lancer sa campagne en présence d'Arnaud Montebourg. La presse et les télévisions locales et nationales seront présentes, c'est pourquoi nous devons montrer notre force en étant le plus nombreux possible.
Nous devons surtout montrer à la presse et aux militants socialistes que le Modem est une force politique nombreuse, solidaire et présente qui s'occupe du concret quand les partis traditionnels restent sur des postures politiciennes.
Nous devons montrer que pour nous il ne s'agit pas seulement de gagner des élections, il s'agit de répondre aux enjeux des habitants de notre pays, de nos régions et de nos villes.
Au delà de la ville, de la circonscription, cette action si nous sommes assez nombreux pour la rendre médiatique, renforcera tous les candidats Modem , il faut la réussir. Je compte sur vous et sur vos réseaux pour faire le plus de bruit possible pour venir mardi soir à Clamart écharpe ou foulard orange étant de rigueur bien sûr .
Christian Delom
voici ci-dessous les coordonnées.
Les jeunes démocrates des Hauts-de-Seine ont le plaisir de vous convier à un café politique sur le développement durable :

Le 18 décembre à partir de 20H
Au café "L'autrement bon" du Théâtre Jean Arp
22 rue Paul Vaillant Couturier à Clamart

A cette occasion, nous aurons l'honneur et le plaisir de recevoir Corinne LEPAGE en présence de :
- Bruno Leclerc du Sablon, auteur du livre "La terre en danger, le devoir de changer"
- Frédérique Badina, responsable des jeunes de Cap 21
- Christian Delom, conseiller municipal Mouvement Democrate de Clamart

Pour plus de renseignements : Christophe OHEIX
Responsable jeunes 92
Tél. 06 63 27 78 19
Email. christophe.oheix@gmail.com

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