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Le Blog du MoDem de Colombes

Grand entretien de François Bayrou paru dans Atlantico.

22 Juillet 2014, 07:21am

Publié par MoDem Colombes

Grand entretien de François Bayrou paru dans Atlantico.

Dans une interview à Atlantico, le maire de Pau se montre très critique envers la politique de François Hollande, mais ne regrette pas ses attaques passées contre Nicolas Sarkozy, au nom de ses "responsabilités" de citoyen de dénoncer des "dérives qui menaçaient notre pays".

Atlantico - La politique économique de François Hollande ne semble pas produire les résultats escomptés pour le moment. Pourtant, différentes stratégies ont pu déjà être expérimentées, dont le revirement vers une politique de l’offre en janvier dernier. Comment analysez-vous la situation économique actuelle ?

François Bayrou - Il faut voir les choses très simplement. La France s’affaiblit depuis 15 ans sans qu’il n’y ait eu, à aucun moment, un ressaisissement. Le chiffre le plus significatif est celui du commerce extérieur : 70 milliards de déficits. Cela est insoutenable dans le temps dans un pays qui a un contrat social très ambitieux. Un Etat extrêmement structurant de la société, mais très cher, des collectivités locales trop nombreuses et labyrinthiques, des déficits publics les plus importants de l’Union européenne.

Cet Etat-là ne peut avoir en même temps un appareil de production qui s’effondre continuellement. Ceci créera des problèmes très importants dans le temps. D’autant que la vie politique est elle-même profondément dégradée.

Tout cela décrit une France au propos de laquelle les français ont bien raison de se faire du souci. Quand François Hollande choisit la politique de l’offre, ce choix dans les mots est de bonne inspiration. Mais dans les réalités, qu’y a-t-il de changé ? Lorsque le 14 juillet il déclare faire 50 milliards d’économie et « donner » 40 milliards aux entreprises. Très bien. Mais où sont les 50 milliards d’économie ?

Pour ma part, je ne crois pas que l’on puisse faire 50 milliards d’économie à structure constante. Il faut une reconfiguration de l’Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale. Et la plupart des décisions prises sont contradictoires avec l’objectif affiché. J’en prends une comme exemple, que le gouvernement a annoncée et que François Hollande a mise en valeur. Tout le monde sait qu’il faut responsabiliser en matière de sécurité sociale, de dépenses de santé. Or que nous annonce-t-on, comme une grande victoire ? L’introduction du tiers payant chez le médecin, c’est-à-dire la déresponsabilisation absolue. Cela est donc incohérent, illogique, et nuisible dans le long terme. Car la déresponsabilisation est un aller sans retour. Les gens considèrent que les avantages nouveaux accordés deviennent un dû. Cela est absurde et nous conduit à une situation de laquelle nous ne sortirons pas. Du moins aussi longtemps qu’un mouvement profond et assumé dans la société française ne nous conduira pas à choisira la reconstruction de type 1958. A une différence près, en 1958, la croissance était de 5%, alors qu’en 2014 nous sommes à 0.

Vous dites que la France s’affaiblit depuis 15 ans, et vous mentionnez le commerce extérieur… Faites-vous un lien avec l’euro ?

Non, ce n’est pas mon analyse. Je fais un lien avec une série d’évolutions contraires à notre vitalité économique, dont les 35 heures a été la plus symbolique. Tous les pays qui nous entourent sont en excédent de commerce extérieur, ils ont pourtant tous l’euro. Même l’Espagne, même l’Italie. Je ne crois pas du tout à la mythologie française de la dévaluation comme la solution aux maux du pays. Cette vision nous a tellement fait de mal. En nous persuadant que l’on peut éviter les efforts de reconstruction du pays grâce à la transformation de notre monnaie en monnaie de singe, on nous détourne du travail nécessaire.

Je pense que la monnaie doit être une traduction du réel. Jouer avec sa valeur, ce ne sont que des palliatifs de court terme. De surcroît lorsque vous avez 2000 milliards d'euros de dettes, il devient impossible de jouer avec la monnaie. Car cette dette est refinancée en empruntant plus d’un milliard d’euros par jour ouvrable. Chaque jour. Et si vous avez des taux d’intérêt qui explosent alors vous ne pouvez plus vivre. Vivre au quotidien, puisque qu’en France on emprunte pour payer les salaires des fonctionnaires, on emprunte pour payer les feuilles de la sécurité sociale. Cette démarche là nous conduirait à la catastrophe, au gouffre, comme on le voit avec des pays d’Amérique latine qui ne s’en remettent pas. Demandez à l’Argentine.

Hollande, Valls et Montebourg enchaînent les grandes annonces sur l'Europe tout en s'appliquant à faire en sorte qu'elles ne soient pas suivies des faits. Dernier exemple en date : l'incapacité française à défendre sa place dans les instances européennes. Pourra-t-on s'en sortir sans réformer l'Europe et le fonctionnement de la zone euro ?

Nos problèmes ne viennent pas de l’Europe. Nos problèmes viennent de chez nous. Il y a des problèmes en Europe, mais les problèmes de la France, de la société française, ne viennent pas de l’Europe. Les problèmes de la capacité créative du pays, de la place faite à l’entreprise, de la fiscalité, de l’inadéquation de nos codes, de la dérive de l’éducation nationale, notre problème de formation professionnelle, la question de notre vie publique honteuse. Ces problèmes la sont la conséquence d’une vie politique qui s’est peu à peu délabrée et d’une absence de vision, de fermeté dans la vision et dans l’expression, des dirigeants successifs, de leur capacité à entrainer les peuples sur le chemin de la lucidité et du courage.

Par ailleurs l’Europe a des problèmes qui entrent en confrontation avec l’attente des citoyens. Ceci est autre chose. Mais chercher à faire croire que c’est l’Europe qui est la cause des difficultés, c’est un dévoiement. Nos regards ne doivent pas se tourner vers l’Europe mais vers la France. Cependant je crois que le désir légitime des citoyens de reconstruire s’affirmera un jour ou l’autre.

La France perd-t-elle effectivement ou supposément de son influence ?

La perte d’influence est effective, mais cela ne date pas de ces derniers mois. Cela fait des années que la France qui occupait des positions clés au sein de la communauté des responsables européens s’affaiblit, que la position de la France est de plus en plus discutée. Parce que la France ne fait pas le constat de la responsabilité qui est la sienne sur sa situation. Quand vous avez autour de la table quelqu’un dont il est clair qu’il n’a pas organisé sa maison comme il le devrait, qui la laisse peu à peu se dégrader, et qui vient vous dire « Mesdames et Messieurs c’est de votre faute », son crédit s’affaiblit nécessairement.

Il n’y a pas eu de stratégie suffisante, de long terme, dans l’occupation des responsabilités européennes, et de surcroît le discours de la France en Europe est illisible.

Nicolas Sarkozy est entré violemment en conflit avec une certaine vision des dirigeants européens en prétendant qu’il allait faire un condominium franco-allemand, ce dont les allemands eux même ne voulaient pas. Qu’il décidait par ukase à la place des autres, à l’égard de l’Italie par exemple. Ceci est le contraire d’une vision européenne.

Le même Nicolas Sarkozy, quelques jours après son élection en 2007, est allé à l’Eurogroupe pour faire « sauter » la discipline des 3%, mettant son autorité de Président de la République française nouvellement élu au service du laxisme, alors que nous étions dans une période de relative croissance. Les dirigeants européens, et Jean-Claude Juncker en premier, n’ont pas oublié cela. C’était un bras de fer au service d’une grave erreur stratégique.

Considérez-vous qu'il soit satisfaisant d’un point de vue démocratique que l'Europe se dirige tout droit vers le fédéralisme sans que le peuple en ait exprimé le désir ? N'a-t-on pas épuisé les charmes des décisions prises contre les électeurs ?

Je n’ai pas voté le Traité de Lisbonne. Car c’était une mauvaise démarche de forcer la main des peuples. Quand un peuple vous dit « non » au référendum, le surprendre par ruse et lui imposer sans clarté, de manière opaque, ce qu’il avait refusé, est une très mauvaise démarche. J’avais proposé pour ma part un texte court, simple, mais soumis au référendum, pour que les français puissent adhérer vraiment à une nouvelle orientation.

Cela dit, il y a au moins une chose positive ces dernières semaines. Avec l’élection de Jean-Claude Juncker, l’engagement démocratique a été respecté, alors que beaucoup ne voulaient pas le tenir. Cet engagement qui est de dire aux citoyens, si vous votez pour tel parti, alors vous aurez tel président, candidat du parti vainqueur, a été finalement tenu. Je trouve que cela est positif car ainsi les prochaines élections européennes prendront une autre dimension. Jean Claude Juncker est un homme d’Etat de grande expérience, de grande conviction. Il est à la fois de grande conviction européenne et de grande conviction dans le projet de société. Il est un homme qui pense que la société ne doit rien lâcher en termes d’efficacité, et rien non plus en termes de solidarité. C’est quelqu’un en qui je mets de l’espoir. Si quelqu’un est capable de débloquer la machine, lui l’est. Ce n‘est pas une garantie, ce n’est pas une certitude, mais il en a la capacité. Il faut maintenant qu’il en ait la force, qu’il soit plus fort que les puissances de paralysie et de retour en arrière.

Etes-vous convaincu par les dernières déclarations de François Hollande concernant le budget de la Défense ?

Le 14 juillet, François Hollande a affirmé qu’il avait sanctuarisé les crédits militaires. Est-ce que cela est vrai ? Ce n’est pas ce que pensent les officiers et les cadres de l’armée. Toujours la même distance entre les déclarations et le réel. Mais je souhaite qu’il le fasse. Nous sommes devant un monde qui est de plus en plus périlleux, instable, et l’une des capacités de la France, c’est sa capacité d’intervention. Je souhaite que cette capacité d’intervention soit mutualisée avec d’autres états européens. Mais si ces derniers sont dans l’hésitation, l’inaction et l’enlisement, il faut que la France ait sa liberté d’agir. Je me refuse à tirer un trait sur les nécessités de la défense nationale.

Considéreriez-vous l’exclusion du budget de la Défense au sens du déficit de Maastricht ?

Cela ne serait pas absurde. Car cette capacité de défense est en notre nom mais elle est aussi en nom des autres Etats européens. Nous ne sommes pas seuls. Notre doctrine d’intervention inclut, dans les intérêts vitaux du pays, les intérêts vitaux de l’ensemble européen auquel nous appartenons. A juste titre.

Vous vous placez dorénavant clairement dans l'opposition. Au-delà des affaires qui plombent l'UMP, comme Bygmalion, sur le terrain des idées, quelle part de responsabilité estimez-vous porter dans le fait que l'opposition soit complètement inaudible ?

Aucune. Je me suis battu sans cesse pour que la France se ressaisisse et que le centre soit un acteur majeur de ce ressaisissement. J’ai vu venir très tôt les dérives qui s’étalent aujourd’hui en première page de tous les journaux. Je ne me suis pas contenté de les voir venir, j’ai écrit un livre qui s’appelait Abus de Pouvoir qui en était l’analyse clinique et engagée. Parce que j’ai une responsabilité civique, comme tout citoyen français. Et cette responsabilité je l’exerce. Je fais aujourd’hui moins de déclarations virulentes à l’égard de Nicolas Sarkozy que n’en font ses propres amis. Je me battais contre ce que je voyais d’inacceptable alors qu’il était au sommet, adulé de tous. C’est plus difficile, mais c’est plus juste.

J’ai pris mes responsabilités, parce que je pensais que ces dérives menaçaient notre pays sur deux points principaux. Le premier est que Nicolas Sarkozy et ceux qui l’entourent avaient fait du clivage perpétuel et de la montée des passions des Français les uns contre les autres un carburant pour leur puissance politique. Division et exaspération des divisions. Alors que pour moi, qui suis profondément unitariste quand je pense à mon pays, je pense que le devoir des dirigeants est de rassembler. Un dirigeant qui divise est un dirigeant qui affaiblit.

La deuxième raison est qu’au travers de nombreuses affaires, il était clair pour moi que le pouvoir de cette époque avait pour pratique constante de prendre toute liberté avec la loi et ses principes. La loi et les principes, c’était pour les autres. Pour eux, la fin justifiait les moyens. Or je pense que la grande ligne de clivage de la politique est entre ceux qui pensent que la fin justifie les moyens et ceux qui pensent, au contraire, comme Ghandi que « La fin est dans les moyens comme l’arbre est dans la graine ». Il y a une unité substantielle entre la fin et les moyens. Et ceci crée deux comportements politiques. C’est pour cette raison là que j’ai fait le choix de l’alternance. Après, est ce que François Hollande a été ce qu’il aurait dû être, c’est autre chose. Et évidemment la réponse est non.

En 2012, vous avez voté pour François Hollande. Au regard du bilan qui est le sien, comprenez-vous ceux que cela pourrait faire douter de votre clairvoyance ?

Ce qui était en jeu était beaucoup plus important encore qu’une question de programme. Imaginez-vous où nous en serions aujourd’hui, avec l’explosion des affaires, si l’issue du scrutin avait été différente ! Avec ce que nous avons appris de Bygmalion et de l’effarante explosion des comptes de campagne, où en serions-nous ? Imaginez le climat dans le pays, les manifestations, et la gauche qui triompherait en prétendant détenir les clés et les solutions de l’avenir. Aujourd’hui, les illusions sont enterrées et les scandales conjurés. La vérité apparaît enfin ! Il y a des moments où il faut avoir le courage, même seul contre tous, de prendre des décisions cruciales. Mais ce qui est terrible dans cette prise de responsabilité, c’est qu’elle a été solitaire.

Récemment, un éditorial du Figaro posait une bonne question : « Pourquoi tous ceux qui critiquent Sarkozy aujourd’hui dans son camp ne l’ont-ils pas critiqué lorsqu’il était au pouvoir ? Comment n’ont-ils rien dit si les choses étaient si graves qu’ils l’affirment aujourd’hui ? Et comment imaginer qu’ils aient pu ne rien savoir, étant données les responsabilités qu’ils exerçaient ? » Etre citoyen c’est prendre ses responsabilités, même seul. J’ai fait cette expérience de solitude et je ne le regrette pas.

Vous avez déclaré que Nicolas Sarkozy ne pouvait pas être le rassembleur de la droite. Comment expliquez-vous qu'il garde une telle audience auprès des sympathisants UMP ? Qui d'autre à l'UMP pourrait jouer ce rôle ? Par ailleurs, étant donnée la tendance à la radicalisation de l'électorat de droite, est-ce imaginable que celui qui portera la voix de la droite ne soit pas issu de l'UMP ?

Je ne crois pas que l’UMP soit un alliage durable. Je ne l’ai jamais cru. Je suis allé déclarer mon scepticisme le jour de la fondation du mouvement à Toulouse, parce que « le parti unique de la droite et du centre », c’est une illusion. Vous savez ce qu’est une émulsion en physique. Vous avez beau agiter le mélange, l’huile et l’eau ne se marient jamais vraiment et finissent toujours par se séparer. Il y a deux sensibilités politiques au sein de l’UMP, et ces deux sensibilités ne croient pas les mêmes choses, n’ont pas la même vision ni les mêmes valeurs. Et d’ailleurs, que chacun soit fidèle à ce qu’il est, c’est cela qui est la vérité, c’est cela après tout qui est estimable et noble.

Nicolas Sarkozy est évidemment favori dans sa reconquête de la droite. D’abord parce qu’il ne trouvera jamais un corps électoral aussi favorable que les adhérents de l’UMP au 30 juin 2014. C’est le meilleur corps électoral imaginable pour lui. Deux options au choix : soit il prend l’UMP, soit il crée un parti nouveau, ce qui l’exonère au passage de 80 millions de dettes. Je ne vois personne capable de le devancer dans l’état actuel de la droite et je ne vois personne capable de fédérer cet ensemble disparate. J’entends des candidats réclamer une génération nouvelle. J’avoue être sceptique face à la théorie des générations. Je me souviens assez bien de ce discours que tenait Rocard face à Mitterrand, trois ans avant 1981 !... Je crois aux personnalités denses. Nicolas Sarkozy, avec qui je suis si souvent en confrontation, est une personnalité dense, Alain Juppé est une personnalité dense, et François Fillon est également en piste. Qui d’autre ? Pour être dense, il faut traverser des événements un peu lourds. Il faut être capable de s’extraire du conformisme ambiant. Et il faut accepter de prendre des risques. On verra qui est capable de le faire.

Seriez-vous capable de travailler avec Nicolas Sarkozy sur une ligne politique déterminée ?

La ligne politique, la conception du pays et de la société, c’est précisément cela la question. Nicolas Sarkozy a porté une vision politique et des « valeurs » qui, jusqu’à maintenant, sur des points essentiels, ont été le contraire des celles auxquelles je crois du plus profond de mi-même.

Comment à droite parvenir à recréer la synthèse qui n'a aujourd'hui plus cours entre conservatisme et libéralisme ?

Ce sont des catégories qui sont aujourd’hui fort discutables. Conserver quoi ? Les institutions ? Il faut les réformer. L’éducation nationale ? On n’en est plus à conserver, il faut reconstruire à partir de valeurs, qui certes, ont été des valeurs républicaines très soutenues par l’école et qui ne le sont plus du tout aujourd’hui. Mais il ne s’agit en aucun cas de conservatisme. S’il s’agit de l’économie, je ne sais pas ce que conservatisme veut dire.

Pour le libéralisme, c’est un sujet très problématique pour la France. Ce que la France appelle libéralisme, et qui crée une polémique énorme dans notre pays, c’est la gauche dans d’autres pays. Aux Etats Unis, être libéral c’est être à gauche, en France être libéral cela veut dire être très à droite, et on ne comprend pas pourquoi.

Si on en revient aux fondamentaux, le Parti Démocrate Européen que je préside siège au sein d’une alliance avec les libéraux européens. Démocrates et libéraux appartiennent au même groupe pour peser ensemble au centre de la vie politique européenne autant qu’il est possible.

Je ne crois pas à l’étatisme. Est-ce que l’énergie économique d’un pays peut être décidée du sommet ? Je ne le crois pas. Je pense que l’économie, la vie, la créativité c’est « Que 1000 fleurs s’épanouissent ! ». Le devoir de l’état est de créer un biotope à partir duquel ces 1000 fleurs puissent s’épanouir. Mais la somme des intérêts particuliers ne fait pas l’intérêt général. Il y a une responsabilité de l’État, particulièrement en France, qui n’a pas été exercée ces 15 dernières années, et qui est de veiller aux grandes orientations stratégiques. L’État, par exemple, s’est fait le complice d’une idéologie de liquidation de plusieurs grands secteurs de production, ou en tout cas a été indifférent à leur liquidation. Il a été complice de l’idéologie qui prétendait qu’il n’y avait pas de différence structurelle entre les services d’un côté, la banque, l’assurance, et d’un autre côté la production, l’industrie ou l’agriculture.

Or il arrive un moment où une société qui se détourne de la production, du moins des grands secteurs de production, ne peut plus défendre son contrat social !

Un exemple tout bête. Nous vivons et allons vivre de plus en plus dans un monde d’écrans, du smartphone à l’ordinateur portable, de la télévision à l’écran géant. Immense marché chez nous, immense marché mondial. Or plus un seul de ces écrans n’est fabriqué en Europe ! Plus un ! Et ce n’est nullement une question de coût du travail : le prix du travail est marginal dans un écran. Nous avons laissé partir toute la technologie, la capacité d’inventer, la maîtrise du produit, le design, l’investissement… et ceci est une faute qui relève des politiques. Je ne dis pas qu’il ne faut pas accepter la concurrence, elle est positive, mais les politiques ont un devoir de stratégie. En laissant faire les acteurs économiques sur leurs propres capacités de décision, d’appréciation et de retour sur investissement, jamais une filière ne sera défendue. Il faut une vision claire et une capacité d’entraîner, tout en n’étant pas dans la caricature.

Je crois à la liberté nécessaire à l’invention, à la création, et je crois à la responsabilité d’un État capable de fédérer, d’entraîner, de penser le long terme et les grands équilibres.

Vous avez dans l'esprit des Français la stature et la notoriété pour incarner le rassemblement du centre. Mais il vous manque les cadres et la structure. L'UDI les a : en prendre le contrôle, est-ce une option que vous envisagez ?

Je ne participe à aucune manœuvre de cet ordre. La plupart des responsables de l’UDI ne sont pas des étrangers pour moi et beaucoup sont des amis personnels. Nous avons été ensemble et nous serons ensemble à nouveau un jour, c’est ma conviction. Si le centre veut dire quelque chose, alors il faut qu’il se rassemble. Il faut qu’il arrête de se vendre au plus offrant, ce qu’il a l’habitude de faire depuis trop longtemps, dans des manœuvres compliquées où il se perd lui-même. Il faut aussi qu’il arrête d’être une auberge espagnole où se précipitent des ralliés intéressés, en provenance de n’importe quel horizon, avec le projet d’en prendre le contrôle alors qu’ils n’ont rien à voir au fond avec cette sensibilité.

Les personnalités qui sont vraiment du centre, je n’ai pas envie de les surprendre par une manœuvre d’enveloppement.

Une telle manœuvre serait vouée à l’échec parce qu’elle ne serait pas construite autour des questions essentielles.

Et puis, il faut que j’ajoute quelque chose : je pense qu’aujourd’hui la question est bien plus nationale que partisane. C’est-à-dire que je m’efforcerai de m’adresser plus largement qu’au centre. Mais il faut que le centre s’assume. Il peut avoir un dialogue républicain, civique, avec d’autres sensibilités quand il s’agira de reconstruire le pays.

La capacité qui est la mienne, quelle qu’elle soit, je la mettrai au service de cette reconstruction-là. Qui n’est pas seulement la reconstruction du centre. Il faut des voix qui parlent au pays dans ses profondeurs. Si je peux être une de ces voix, je serai dans mon rôle.

Je ne crois pas que la forme partisane traditionnelle du XXe siècle soit la forme adaptée à l’avenir. Organiser un vote dans un parti avec des gens qui vont acheter des inscriptions, cela n’a aucun sens.

Quel destin envisagez-vous pour la droite ? Quelle influence cela pourrait-il avoir dans votre stratégie d'alliance avec l'UDI ?

Je ne pense pas le pays en droite et gauche. Je sais bien pourtant que depuis des décennies, c’est comme cela que les choix se font. Mais regardez où cela nous a conduits ! Bien sûr, le bipartisme facilite la prise de pouvoir. Mais qu’est-ce que le pouvoir si on ne peut rien en faire ? Il m’importe peu de savoir quel bord est au pouvoir si les deux bords se trompent. Or ces dernières années, les deux bords se sont trompés à l’envi.

Mon engagement dans la vie politique française, il n’est pas autour de la question de la prise de pouvoir, il est autour de la question de la prise de conscience du pays. La prise de conscience, c’est le préalable à tout redressement.

Mon engagement est qu’il y ait un courant, une force politique, qui travaille autour d’une approche lucide et de la formation d’une volonté nationale. La question est française. C’est notre vie publique qui depuis longtemps ne produit plus la volonté et la lucidité qui font les pays courageux et rayonnants. Notre pays, depuis des années, manque de pensée ferme et de leadership.

C’est cela qui m’intéresse, pas les conflits de personnes, pas l’ambition au sens carriériste. Je suis passionné par mes deux responsabilités, locale et nationale. Il est passionnant d’être à la tête d’une ville qui a une grande histoire et un grand avenir. Pau est la capitale de ma région, la capitale historique, économique et intellectuelle d’une région à très grand potentiel, avec des entreprises de pointe dans le monde, et un grand nombre de chercheurs, le Béarn. Et il est passionnant d’avoir la responsabilité du Mouvement Démocrate, un mouvement uni, avec une vision originale, au moment où tous les partis autour de nous sont dans les affres, les fractures ou les crispations.

Mais comment ne pas s’inquiéter en voyant notre pays dans l’état où il est ? C’est une cause de profond souci pour quiconque qui aime la France. Un responsable politique, ou simplement un citoyen, ne peut pas être heureux quand il voit son pays malade. Ce sont des centaines de milliers de destins qui sont profanés par ce désespérant imbroglio. Contribuer à la prise de conscience et au ressaisissement de notre pays, voilà ma mission.

Et une telle mission ne peut pas être remplie si on pense à soi-même d’abord. La prise de conscience suppose un esprit d’ouverture et le souci du rassemblement.

Vous participez à un numéro de Causeur sur les nouvelles fractures françaises. Christophe Guilluy rappelle que la France des 60 % d'exclus est celle des campagnes. Comment développer une offre politique qui prenne en compte cette nouvelle donne, qui parle à la fois aux bénéficiaires et aux débiteurs de la mondialisation ?

Je fais une déclaration d’optimisme. En France, si nous savons mettre de l’ordre chez nous, tout le monde peut être bénéficiaire de la mondialisation. Ce qui me frappe c’est que notre civilisation européenne et spécialement la France peut être une référence dans le monde. Quand je vois la situation de la Chine, je ne l’échange pas avec la situation de la France. Les problèmes sociaux, démographiques, environnementaux, politiques de cet immense pays sont sans commune mesure avec les nôtres. Nous serons une référence si nous savons ce que nous sommes et si nous sommes capables de le dire, de nous adresser en même temps aux nôtres et au monde.

Les capacités du peuple français ne sont pas en cause. Mais nous avons laissé s’effriter les piliers de la maison. Est-ce réparable ? Je pose la question avec crainte. 1958, comme je viens de le rappeler, c’était 5% de croissance annuelle… Mais je veux croire que oui. Nous sommes un peuple qui sait se ressaisir. À condition d’avoir un cap. Le coup de Génie de De Gaulle, ce n’est pas tant la prise de pouvoir, c’est qu’il avait une pensée claire et lisible par tous ses concitoyens. Restaurer l’Etat, rebâtir l’indépendance de la France, jouer les cartes de notre pays les unes après les autres en acceptant la mondialisation de l’époque qu’était le Traité de Rome. Ce que ses partisans récusaient, et ses adversaires aussi, y compris Mendès France. Il l’a fait.

Quant à la France des campagnes, je la connais mieux que d’autres. Elle n’est pas, dans son désarroi, si différente de la France des quartiers, avec une grande question d’identité, et une très grande difficulté à penser son avenir. Ce sont ces deux mondes que Jean Lassalle a arpentés. Et c’est à ceux-là que nous réfléchissons.

Comment expliquez-vous que la classe politique reste muette et démunie face à ces mutations profondes de la société ? Le Modem en a-t-il pour sa part pris la mesure ? Concrètement, par quelles propositions cela se traduit-il ?

La classe politique a été sélectionnée au travers d’institutions et de filtres qui, avec le temps, ont fini par générer de lourdes déformations. Cette sélection ne conduit pas à comprendre le monde comme il va, pas le monde des quartiers populaires, mais pas davantage l’économie ou l’entreprise. Encore moins ce mode de sélection conduit-il à penser le monde comme il devrait être, à en imaginer les changements bienfaisants, à en écarter les dérives. Cette inadaptation n’est pas très différente de l’inadaptation qui a entraîné la chute de la Chine des mandarins.

Un exemple pour illustrer ma pensée. Ce qui est déterminant pour une carrière politique aujourd’hui, c’est l’habileté à progresser dans l’appareil des deux partis dominants. Les qualités nécessaires sont le conformisme, la soumission aux puissants du moment (les « écuries ») et la dissimulation. C’est à peu près le contraire des qualités requises pour les vrais gouvernants.

De même pour la sélection précoce des élites administratives, dès l’âge de vingt ans. L’esprit pratique n’y a aucune place et l’aptitude au commandement pas davantage. C’est une sélection sur bases théoriques, non digérées par la vie. Ce n’est pas adapté pour penser le changement. Un mode de sélection comme l’école de guerre, qui intervient plus tard dans la vie, après une vraie expérience du métier militaire, me paraîtrait bien plus adapté.

Rien de tout cela ne favorise la créativité, l’audace, la pensée différente.

Les changements d’époque dans le domaine de la pensée sont de l’ordre de la créativité personnelle de ceux qui les portent. Je ne crois guère aux commissions, aux groupes de travail. Clémenceau disait « qu’est-ce qu’un dromadaire ? C’est un cheval dessiné par une commission ». La mission d’un responsable politique est de faire naître des solutions nouvelles. Or la pratique quotidienne de la responsabilité politique pousse au conformisme. Les responsables politiques, pour le plus grand nombre, n’écrivent plus un mot de ce qu’ils vont prononcer ou signer. Imaginerait on De Gaulle prendre un collaborateur, même doué, pour écrire Vers l’Armée de Métier ? Plus personne n’assume le travail d’accouchement de sa propre pensée. Alors il n’y a plus de pensée originale.

Il devrait revenir aux responsables politiques d’assumer le leadership en matière de pensée. En France, c’est un échec généralisé. Dans le pays pourtant qui était le plus apte à le faire. La pensée politique est une œuvre de création, et non de reproduction. Pour cela, la pensée doit être simple. Aujourd’hui, la pensée est techno-spécialisée, parle par sigles et acronymes, c’est-à-dire qu’elle est devenue incompréhensible par le commun des mortels.

Les dirigeants devraient avoir le minimum de culture ou d’intuition historique qui permet de rapporter les évènements contemporains à l’expérience de l’humanité. Le monde politique français tel qu’il est devenu en manque cruellement.

Ce n’était pas le cas il y a quelques décennies. Les études historiques, la maîtrise de la langue, comptaient beaucoup dans la sélection. Et la guerre, la Résistance, permettaient au moins de repérer des caractères et de sélectionner des gens qui ne se couchaient pas.

Concrètement, si cette réflexion est juste, il faut profondément changer nos institutions politiques, pour que les intrigues internes aux appareils de deux partis politiques ne soient plus le passage obligé et changer le mode de recrutement et de formation des hauts fonctionnaires. Il faut que pour diversifier les parcours le pluralisme retrouve sa place dans nos institutions. Et il faut que l’expérience de la vie et l’esprit pratique retrouvent leur place dans la sélection des futurs responsables administratifs.

Traditionnellement, le centre est plutôt constitué d'électeurs et d'élus bien intégrés socialement. En quoi s'adresser aux exclus constitue-t-il un défi particulier pour vous ? Comment comprendre le vote qui s'exprime soit dans l'abstention, soit dans les extrêmes ? Et comment leur proposer une alternative ?

Les peuples ne votent pas pour des programmes abstraits. Ils votent pour des personnalités et pour des visions.

Ceux que vous appelez « exclus », ceux qui ne se reconnaissent pas dans le système dominant, ou de moins en moins dominant, comme il faudrait écrire, savent, ou sauront qui les prend en compte non pas politiquement, mais humainement. D’une certaine manière, le fait de ne pas appartenir aux forces dominantes, ruinées, déconsidérées, mais dominantes, est un atout pour se faire entendre d’une partie de ceux qui ne sont pas dans le système et qui en souffrent. Ce n’est pas pour moi un défi particulier, mais une chance particulière.

Pour leur proposer une alternative, un chemin différent, il faut les considérer non pas comme des personnes ou des familles à assister, mais comme des personnes ou des familles qui peuvent apporter aux autres et à eux-mêmes. Il faut leur proposer l’autonomie et l’engagement.

L'alternative se pose-t-elle forcément entre le centre-droite ou droite-fn ou une évolution à l'italienne avec une Marine Le Pen débarrassée de son père et qui aurait achevé la mue du FN vous semble-t-elle possible ?

Y a-t-il une tendance de l’électorat de la droite classique à des rapprochements avec le FN ? Probablement oui, sans doute. Peut-être même majoritairement. Pour autant, il faut avoir en face de cette proposition politique, élargie ou pas, une pensée ferme. Je n’ai pas et n’ai jamais eu l’obsession du Front national. Ma seule question est « Est-ce qu’il y a dans le projet de ces courants politiques quelque chose de bien pour le pays » ? La réponse est non. Il ne s’agit même pas des attitudes, des déclarations, des provocations du Front national avec lesquelles je suis en affrontement. Je suis en affrontement avec ce courant parce que leurs solutions et leurs obsessions entraineraient le pays vers le gouffre.

Le Front national dit deux choses, « c’est la faute aux immigrés », et « c’est la faute à l’euro ». Or, ce n’est ni la faute aux immigrés, ni la faute à l’euro. Les immigrés sont une charge bien sûr, mais ils peuvent aussi apporter beaucoup. Et surtout le monde entier doit vivre avec le poids de la misère qu’il a laissé prospérer sur des continents entiers. Quand ils ne peuvent plus nourrir leurs enfants, les nourrir au sens propre, au sens quotidien du mot, quand il n’y a plus à manger le matin pour le soir, les pauvres ne restent pas derrière des frontières. Quant à nous, Français, si nous avions été la société vivante que nous devions être, nous les aurions intégrés, mis au travail, et ils nous auraient aidés à créer de la richesse, pour nous et pour eux. Cela n’aurait pas été sans tension, mais cela n’aurait pas été sans espoir.

Accuser l’Europe nous empêche de penser que l’État de la France est uniquement de notre responsabilité de citoyens français, de peuple français, que nous en sommes là par la faute de décisions erronées et d’habitudes néfastes trop longtemps acceptées. La question des dirigeants qui auront un jour la charge de reconstruire, ce sera leur capacité à entrainer les peuples, à se faire entendre, à prendre des décisions simples et fortes. La France a subi une entreprise de dévoiement de la conscience nationale.

À mes yeux, est homme d’État celui qui affirme que nos problèmes sont chez nous et que nous allons les résoudre chez nous. A partir de là nous seront forts et nous aurons des dialogues constructifs, exigeants avec ceux qui nous entourent. Donner à un peuple des raisons de vivre, de travailler, d’inventer, de rire, d’être ému, et non le conduire vers cette névrose paralysante qui veut toujours accuser les autres de ses propres difficultés.

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Lettre de François Bayrou

18 Juillet 2014, 20:34pm

Publié par MoDem Colombes

Lettre de François Bayrou

Chers amis,

L’année politique, qui suit l’année scolaire, s’achève.

Le bilan est encourageant : nous avons franchi avec succès le double obstacle des élections municipales et européennes.

Les élections municipales nous ont permis de conserver les mairies que nous détenions et d’obtenir de nombreux gains. Nous avons implanté des équipes de gestion locale dans de très nombreuses villes. Notre succès à Pau, qui s’ajoute à ceux de Saint-Brieuc, Mont-de-Marsan, Talence, Hérouville ou Pontivy a été un des plus suivis de cette élection au printemps.

Les élections européennes nous ont permis, dans un climat pourtant largement hostile aux idées européennes, d’obtenir avec nos alliés de l’UDI un score de quelque 10 % des voix, qui était l’objectif que nous nous étions fixé, et de dépasser 12 % en Ile-de-France et dans l’Ouest. Nous avons fait élire sept députés européens, Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard, Nathalie Griesbeck, Robert Rochefort, Jean Arthuis, Dominique Riquet, Jean-Marie Cavada, qui siègent tous au sein de la délégation du Parti Démocrate Européen au groupe ADLE. Tous occupent des responsabilités importantes au sein du Parlement européen, à commencer par Jean Arthuis qui y préside désormais la Commission du Budget.

Dans un contexte particulièrement difficile, nous pouvons donc regarder avec fierté le chemin parcouru par notre courant politique entre la rentrée 2013 et cet été 2014.

Mais notre pays connaît des difficultés sans précédent devant lesquelles, plus que jamais, notre responsabilité sera engagée.

En effet, jamais depuis le début de la Ve République on n’a connu une perte de confiance si grave et parallèle à l’égard du pouvoir comme de l’opposition. L’aggravation continue des difficultés économiques, sociales et morales de la société française, les scandales à répétition qui révèlent des manquements graves à la loi et aux principes républicains, tout cela mine notre pays. Les deux partis dominants portent aux yeux des Français leur part de responsabilité.

Cette situation est lourde de menaces. Tous les Français voient, et ressentent, le besoin d’un espoir nouveau, d’un sursaut républicain.

Nous avons, face à cette attente, une responsabilité particulière.

Et cela pour au moins deux raisons principales : d’abord parce que nous avons, avant d’autres, vu venir cette dégradation, l’avons analysée et en avons prévenu les Français : sur les dérives de la vie publique, sur les déficits et la dette, sur les blocages institutionnels, sur le « produire en France », sur la privatisation des autoroutes, sur les affaires et les « abus de pouvoir », nous avons été en première ligne, et souvent seuls. Les faits ont apporté leur sceau de vérité.

La deuxième raison de cette responsabilité particulière est que le Mouvement Démocrate, depuis sa fondation, a choisi de penser la politique en termes de pays et d’intérêt général, et pas en termes de partis, de camps ou de clans. Il affirme la nécessité, pour reconstruire, de surmonter les frontières politiques traditionnelles. Or telle sera bien la condition de la reconstruction républicaine. Nous avons commencé avec les diverses organisations du centre, vainement éparpillé, mais nous affirmons la nécessité d’aller au-delà et, pour que notre pays s’en sorte, de rassembler chaque fois que possible toutes celles et tous ceux qui s’accordent sur l’essentiel.

Il nous revient de proposer aux Français un plan de reconstruction et de favoriser les conditions politiques de ce mouvement. Cette réflexion devra embrasser un renouveau de l’action publique, aussi bien de l’État, des collectivités locales, des organismes sociaux, pour qu’elle soutienne l’initiative et la créativité de la société au lieu de la paralyser. Elle devra définir un modèle social qui recherche l’autonomie de ceux qui traversent des difficultés au lieu de les enfermer dans l’assistance. Elle devra dessiner un modèle institutionnel qui permette une vraie légitimité de l’action publique et des démarches de rassemblement sur l’essentiel.

C’est un défi exigeant et passionnant.

Nous ne pouvons le relever que grâce à vous. C’est pourquoi il me faut vous demander deux engagements.

Nous avons besoin que vous renouveliez votre adhésion et que vous proposiez à vos proches de nous rejoindre. Nous avons une grande responsabilité, pas de dettes, mais un budget sans commune mesure avec le rôle que nous jouons et devons jouer. Seul votre soutien, par vos cotisations et vos dons, peut nous y aider ! Et c'est ici ou .

Nous devons réussir notre université de rentrée. Tous les mouvements politiques qui nous entourent sont dans les affres de compétitions internes ou de préparation de congrès chahutés. Ce n’est pas notre cas ! Nous devons avancer ! À Guidel en Bretagne, du 19 au 21 septembre, nous devons approfondir notre réflexion et nous adresser aux Français comme porteurs d’espoir. Votre inscription est ici.

Adhésion, contribution, inscription à l’université de rentrée. En ce moment si important pour notre pays, nous avons besoin de vous. C’est le moment !

Je vous dis ma confiance et mon amitié.

François Bayrou

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En Juillet à Colombes

30 Juin 2014, 16:11pm

Publié par MoDem Colombes

En Juillet à Colombes

Jusqu'au 4 juillet, 9h00-12h00, 13h30-16h30, dans le Wagon de la Coulée Verte : Expo photos "Les balades s’exposent", par les randonneurs du Service Intergénérationnel

Jusqu'au 26 juillet, du mercredi au samedi, 14h00-18h00, au Musée municipal d’Art et d’Histoire : Expo de l’artiste colombien créateur de tapisseries Jean-René Sautour-Gaillard

Jusqu'au 30 septembre, de 14h00 à 19h00, au Studio-photo-graphique de M. Paul Martinez (70 bis, rue des Monts Clairs) : Expo photo "Paris 1900"

Mercredi 2, Jeudi 3 et Vendredi 4 juillet, 18h30 et 20h30, à la MJC: Cinéma " Deux jours et une nuit" des frères Dardenne

Jeudi 3 juillet, 19h30, à l'Hôtel de Ville : Conseil Municipal

Samedi 5 juillet, de 16h30 à 18h30, Place Chavany : Jazz Aurore Quartet «Djangolized» organisé par l'association Colombes Jazz

Dimanche 6 juillet, de 9h à 13h, à la Piscine municipale : Les clubs sportifs fréquentant la piscine olympique (Colombes Natation, Subaqua Club, ...) nous initient à leurs activités : aquabike, baptêmes de plongée, passages de brevets, ...

Dimanche 6 juillet, de 10h à 13h, Sous le pont SNCF à l'angle rues Ménelotte et Sellier : Réunion mensuelle du Club de voitures anciennes "Les Belles de Colombes"

Dimanche 6, 13, 20 et 27 juillet, sur le terrain des fêtes de l’Île-Marante : Podiums de l’été des associations ultramarines

Mercredi 9, Jeudi 10 et Vendredi 11 juillet, 18h30 et 20h30, à la MJC : Cinéma " Bird people" de Pascale Ferran

Samedi 12 juillet et 19 juillet, 20h30, au Conservatoire : Concert de l'Académie musicale internationale de Colombes

Dimanche 13 juillet, Fête Nationale : 19h00 Bal – sur le parvis de l’Hôtel de Ville - Restauration sur place ; 23h00 : retraite aux flambeaux ; 23h30 : Feu d’artifice musical et synchronisé – au Stade Yves-du-Manoir ; 21h00-4h00 : Bal des Pompiers à la Caserne

A partir du mardi 15 juillet (et jusqu'au 14 août), tous les jours, de 16h à 19h, : Animations pour les jeunes au Parc Caillebotte et au Square Victor-Basch : Découverte du BMX avec l’association Vélocité, initiations à de nombreux sports (badminton, volley, roller, golf et boxe avec l’ESC Boxing Club), ateliers théâtre avec l’association le Théâtre du Kalam pour les 7-12 ans, quizz musicaux, découverte de jeux sur la nature avec le service Écologie urbaine ou de jeux traditionnels avec l’association Strata’j’m…

Du 16 au 25 juillet, les mercredi et vendredi de 19h00 à 21h00, au gymnase des Fossés Jean ou au gymnase Henri-Dunant : Football en salle pour les 16-25 ans

Vendredi 18 et vendredi 25 juillet, 21h00, à l’Espace des 4 Chemins : Karaoké et concert rétro bossa

Vendredi 18 juillet, 22h00, au Parc Caillebotte; Cinéma en plein air : « Les aventures de Tintin, le secret de la Licorne » de Steven Spielberg

Samedi 19 et 26 juillet, 21h00, dans le jardin du Caf’Muz : Soirées cabaret " Le Caf’ se rebiffe "

Dimanche 20 juillet, 16h devant à l’angle de l’avenue Henri-Barbusse et de la Rue Bouin : Commémoration de la rafle du Vélodrome d’Hiver,

Mardi 22 juillet, à 17h, à l’Espace des 4 Chemins : Spectacle pour enfant « Jojo le clown »

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Colombes aime danser, chanter et jouer de la musique

17 Juin 2014, 07:45am

Publié par MoDem Colombes

Colombes aime danser, chanter et jouer de la musique
* Du Jeudi 19 juin au Dimanche 22 juin : Stage de Danse Ao Som Do Gunga par l'association l’Association Culturelle Cordão de Ouro Ile-de-france
Jeudi 19 juin, 19:00, Stage capoeira au Gymnase Lakanal.
Samedi 21 juin, 14:00, Danses Afro-brésiliennes, Stages Capoeira
au Gymnase Henri Dunant.
18:30 : Roda de Capoeira et Samba de roda Parvis Hôtel de Ville.
Dimanche 22 juin, 13:00 : Maculelê, Stage Capoeira adultes, enfants, Spectacle, Passage de corde enfants/adultes à l'Ecole élémentaire Tour d’Auvergne.
* Vendredi 20 juin 2014 au Conservatoire de Colombes à 20h30 : Concert du Big Band du Conservatoire de Colombes.
* Samedi 21 juin, 15h15, au Centre Nature : Venez fabriquer votre instrument à l’aide de matériaux naturels. Maracas, flûte, carillon. Par le Service Ecologie Urbaine. Entrée libre, sur inscription au 01.47.80.35.87. (Tout public à partir de 8 ans)
* Samedi 21 juin, Fête de la Musique de 15h30 à minuit (programmation des Zuluberlus)
Conservatoire, de 14h00 à 18h30
Parvis de l'Hôtel de Ville de 19h00 à minuit (à 20h00 : les Batuc'ados)
Place Aragon, de 19h30 à minuit (à 20h30 : démonstration de zumba)
Parc Caillebotte, de 19h30 à minuit avec notamment les projets du CSC et du Caf’ Muz
Le P'ti Cadran, de 19h30 à minuit
(Programme complet en lien ci-dessous)
* Dimanche 22 juin 2014 à 14h00 et jusqu'à 23h00 au Tapis Rouge : l’association 9.2 Styles présente le championnat de France R16 FUNKSTYLES 2014.
Vous pourrez vous replonger dans l’ambiance “funky town” en assistant à l’une des plus grandes compétitions de danse du monde en locking et popping !
Le popping et le locking, sont des danses faisant partie des funkstyles. Elles ont fait leurs premiers pas sur la musique funk vers la fin des années 70, et les années 80, lorsque les Electric Boogaloo montraient au monde le style de danse qu’ils venaient d’inventer et même encore aujourd’hui, il nous est impossible d’oublier ces sons et ces danses légendaires!
Square Edgar Quinet, 15h30 à 18h30 avec notamment les Ados de l’Espace Ados et les Projets des ateliers 12/15
Place Chavany, de 15h30 à 18h30 avec notamment Colombes Jazz, La Note d’Alceste, la chorale InterG, l’atelier jazz du conservatoire

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Colombes fête le cerise !

12 Juin 2014, 21:06pm

Publié par MoDem Colombes

Colombes fête le cerise !

Avec l’arrivée du train en 1851, les touristes venaient, déjà, à Colombes pour pique-niquer… et « louaient » le temps d’un repas un cerisier en guise de dessert !

Jean-Baptiste Clément s'est inspiré des nombreux cerisiers de la ville de Colombes pour composer en 1866 la fameuse chanson Le Temps des Cerises en souvenir de l'époque où il habitait cette ville.

D’ailleurs il existe toujours une rue des Cerisiers, un collège Jean-Baptiste Clément et une fête annuelle de la cerise à Colombes.

Et c'est le 18ème édition cette année !

Les 13, 14 et 15 juin avec de nombreuses festivités, autour de la mairie : une grande foire commerciale répartie par thématiques, des animations (ateliers créatifs pour enfants, ambiance musicale, chorale, balade à poney), une fête foraine, une brocante (ACTIFS) et, une nouveauté, aux 4 Chemins, au Hublot et à la Cave à Théâtre : un festival de théâtre «Ticket Chic, Ticket Choc».

Inauguration vendredi à 18h rue du Bournard, derrière la mairie.

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Petits quizz entre amis

8 Juin 2014, 18:59pm

Publié par MoDem Colombes

Petits quizz entre amis

A priori, il n'y a aucun point commun entre le muguet, le Barça et La Gazette, ou entre les Chicago Bulls, Louis XIII et la famille Peugeot !

C'est pourtant la gageure de cet ouvrage, qui vous propose 50 questionnaires hors des sentiers battus afin de s'instruire de manière ludique.

La réponse ne vaut pas tant par son résultat que par les informations glanées en chemin.

L'essentiel est de se divertir, seul ou en compagnie.

Diverstissements et culture générale au programme, à vous de jouer !

Un livre de quizz sympa écrit par un Colombien, Dominique Saint'Germain, adepte des jeux télévisés. Il est trésorier du LSOC Basketball de Colombes.

Edition : les Ed. du cailloutis
Date de parution : 02/05/2014
Nb de pages : 227
15€

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La prospective financière 2014-2017 de Colombes

6 Juin 2014, 21:08pm

Publié par MoDem Colombes

La prospective financière 2014-2017 de Colombes

La prospective financière présentée lors du conseil municipal du 30 avril dernier est due au cabinet Klopfer :

La Ville est à l’aube d’une période très critique, caractérisée par une diminution de ses recettes de fonctionnement courant. Sauf vigoureuse et rapide réaction, les ratios de solvabilité vont dériver vers des valeurs inacceptables. Le BP 2014 est en déphasage avec le nouveau contexte de ressources. Exécuté en l’état, il compromettra l’accès au crédit bancaire et l’équilibre budgétaire dès 2015-2016.

Aux facteurs nationaux (chute des dotations, atonie des bases économiques, …) s’ajoutent des facteurs locaux (perte de Thalès partiellement et transitoirement compensée, marges financières déjà entamées en 2013-2014 qui imposent une réaction sans délai …) et un positionnement défavorable dans les classements de richesse (d’où un fort prélèvement FPIC et des attributions de DSU et de FSRIF figées).

Geler jusqu’en 2017 les dépenses de fonctionnement au niveau du BP 2014 ajusté tout en comprimant les investissements à 20 M€ nets par an ne suffira pas, loin de là, à résoudre l’équation.

D’ici 2017, il va falloir baisser les dépenses de fonctionnement de 13 M€ (par référence toujours au BP 2014 ajusté) ou bien, si elles doivent malgré tout suivre l’inflation, dégager 19 M€ récurrents en relevant par exemple les taux fiscaux d’une vingtaine de points.

La création en 2016 de la Métropole, si elle se confirmait, pourrait certes induire quelques gains financiers (dotations de solidarité, économie de FPIC, …). Mais il ne faut pas attendre qu’elle règle le problème : les scénarios les plus optimistes, très hypothétiques à ce jour, laissent entrevoir autour de 5 M€.

Capacité de désendettement (dette en années d’épargne brute ) est très dégradée passant de 9,5 ans en 2013 à 15,2 ans en 2014

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Les Rendez-vous aux Jardins 2014 à Colombes

28 Mai 2014, 07:06am

Publié par MoDem Colombes

Les Rendez-vous aux Jardins 2014 à Colombes

Dans le cadre de la 12ème édition des Rendez-vous aux Jardins organisés par le Ministère de la Culture et dont le thème est cette année "L'enfant au jardin", à Colombes, le Service Valorisation du Patrimoine, le Service Ecologie Urbaine (Centre Nature et Coulée Verte), l’Association du Centre Nature, l'Atelier d'Architecture Autogérée, les Jardins Sauvages d'Audra, Strata'j'm, la Compagnie le Temps de Vivre et le Conservatoire de Musique nous proposent de partir à la découverte de la nature et des jardins de Colombes.

Au programme :

Samedi 31 mai

  • Coulée Verte, 7 bis, rue des Monts-Clairs
    15h-18h30 (dans le wagon) - Exposition photo « Vingt ans d’animation à la Coulée verte » : pour revivre l’évolution du projet éducatif du site. Une exposition photos , dans un ancien wagon de marchandises ré aménagé, vous fera remonter dans le temps. Vous y découvrirez les animations de 1995 à nos jours, l'évolution des supports pédagogiques ainsi que la diversité des thématiques dans le wagon de la coulée verte.
  • Centre Nature, 16, rue Solferino (ouvert de 14h à 18h)
    15h15-16h30 - Atelier « Jardinons au potager », Venez découvrir les légumes et les fruits du potager, les aromatiques et leurs usages. Semez dans les parcelles des graines de saison. Gardez les senteurs du jardin avec vous, en emportant un pot d'aromatique. Sur inscription au 0147803587, dès 6 ans.
    16h30 - « Concert de la Fanfare Bio » sous la direction d’Hervé Barreau Cette fanfare, non pas de cuivres mais de bois, interprète une suite de morceaux sur la scénette champêtre du jardin. Des partitions de Mozart, Beethoven, Brahms, Stravinsky, Gainsbourg, Puentes vous sont proposées. Quoi de plus merveilleux qu'un concert en plein air où clarinettes et hautbois se disputent la vedette avec pinsons et merles. Afin de clôturer cette journée "des enfants au jardin" un goûter printanier vous est proposé.
  • Parvis de l’Eglise St-Pierre St-Paul, 9, rue Gabriel-Péri
    À partir de 15h, jeux autour de l’écologie. Par l’Association Strata’j’m, dans le cadre de la Fête du Jeu

  • Agrocité, 12, rue Jules-Michelet
    15h-17h - Ateliers « Les enfants à la ferme » par l’Atelier d’Architecture Autogérée (AAA).Accueil et visite de le petite ferme urbaine suivie de 3 ateliers:
    -atelier jardin: déambulation et reconnaissance des légumes
    -atelier poules: apportez pain, coquilles d'huîtres et épluchures pour nourrir les poules!
    -atelier compost: vos épluchures sont bienvenues pour nourrir... les vers!
  • Parc Caillebotte, rue Jules-Michelet, rendez-vous devant la loge du gardien
    16h - « Les secrets du parc », inscription au 01 47 60 83 08. Chasse au trésor en équipes pour les enfants de 6 à 11 ans : de devinettes en jeux, les participants explorent le parc, à la recherche de son histoire, de ses traits caractéristiques et de la mémoire des lieux.
  • Jardins Sauvages d’Audra, 26, avenue Audra
    15h30 - atelier « Jardinons ensemble » et jeu « Découvrons ensemble » pour identifier fruits et légumes.
    18h - « Contes d’enfance » de Charles Piquion (Cie Le Temps de Vivre) et collation au potager..

Dimanche 1er juin

  • Coulée Verte, 7 bis, rue des Monts-Clairs 15h-18h30 (dans le wagon) - Exposition photo « Vingt ans d’animation à la Coulée verte » : pour revivre l’évolution du projet éducatif du site.
  • Cimetière Ancien, 50 rue Gabriel-Péri 10h30 - Visite « Végétation méditerranéenne » Dans les années 1990, un ambitieux programme de plantation a doté le site d'une collection de végétaux méditerranéens : chênes verts, oliviers et eucalyptus composent un paysage solaire, inattendu en Île-de-France.
    La visite sera couplée (sous réserves de confirmation) avec celle de jardins proches du cimetière.
  • Square Louis Fermé (dit « Edgar-Quinet »), boulevard Edgar-Quinet 15h - «Concert de saxophones » dirigé par Franck Mollet, du Conservatoire.
  • Coulée Verte, 7 bis, rue des Monts-Clairs 15h-18h30 - dans le chalet, « La collection d’insectes de la Coulée Verte ».Exposition de toutes les vitrines d'insectes de la Coulée verte avec panneaux explicatifs et la présence de Gérard de Soète, entomologiste. Vous serez étonnés par la diversité de l'entomofaune présente à Colombes. Gérard se fera un plaisir de répondre à toutes vos questions. N'hésitez pas à passer dans le chalet de la Coulée verte 15h30-17h - « Atelier petites bêtes » (initiation à l’entomologie, inscription au 01 47 84 91 61). Capture avec différents appareils, classification en fonction du nombre de pattes puis initiation au dessin près du chalet de la coulée verte. 17h (devant le chalet), « Présentation du livre L’épopée de la Coulée Verte de Colombes, 1883-2013 » et signature par les auteurs.
  • Centre Nature, 16, rue Solferino (ouvert de 14h30 à 17h30) 14h30-17h - « Après-midi ludique au jardin », par l’Association du Centre Nature. Venez nombreux, petits et grands, pour un après-midi de jeux en plein air. Jeu de l'oie géant, jeu des 7 familles, jeu de l'eau et quiz nature. Apprenez sur la nature et la protection de notre planète tout en vous amusant. Tout public à partir de 9 ans. 16h - « Concert de l’Ensemble de guitares du Conservatoire », dirigé par Jean-Pierre Séméraro.

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#Colombes : résultats élections européennes 2014

25 Mai 2014, 22:41pm

Publié par MoDem Colombes

#Colombes : résultats élections européennes 2014

UMP 21,40 - 3918

FN 14,71 - 2694

PS 14,60 - 2674

UDI-MoDem 13,16 - 2410

EE Les Verts 9,99 - 1829

Front de Gauche 7,68 - 1407

NOUS CITOYENS 3,08 - 564

DLR DUPONT-AIGNAN 3,07 - 562

NOUVELLE DONNE 2,88 - 527

CORINNE LEPAGE 2,42 - 443

AEI - Alliance Ecologiste Indépendante 1,72 - 315

CHRISTINE BOUTIN 1,20 - 219

LO 1,02 - 186

NPA 0,92 - 169

EUROPIRATES D'IDF 0,57 - 104

UPR-IDF 0,49 - 90

FÉMINISTES POUR UNE EUROPE SOLIDAIRE 0,39 - 72

ESPÉRANTO 0,21 - 38

ENSEMBLE POUR UNE EUROPE EQUITABLE 0,13 - 24

POUR UNE EUROPE LIBRE 0,11 - 20

CITOYENS DU VOTE BLANC 0,08 - 15

DÉMOCRATIE RÉELLE 0,07 - 12

CANNABIS 0,04 - 8

EUROPE DECROISSANCE 0,02 - 4

EUROPE SOLIDAIRE 0,02 - 3

REGIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES 0,01 - 1

COMMUNISTES 0,01 - 1

PARTI FÉDÉRALISTE EUROPÉEN 0,01 - 1

Inscrits 46,529

Participation : 40,39% - 18795 votants

Abstention : 59,61% (27734)

Exprimés 39,35 % (18130)

Blancs 0,72%, soit 333

Nuls 0,33%, soit 152

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Elections Européennes : le 25 mai, ne nous trompons pas de vote

22 Mai 2014, 06:38am

Publié par MoDem Colombes

Elections Européennes : le 25 mai, ne nous trompons pas de vote

Le 25 mai prochain, les électeurs d'Ile-de-France vont élire 15 députés européens sur les 74 que la France enverra au parlement européen.

Il y aura 31 listes.

Il faudra 3% pour que la liste soit remboursée.

Il faudra avoir 6.67% des voix pour avoir 1 élu.

e scrutin se faisant à la proportionnelle à la plus forte moyenne, cela veut dire que les listes qui n'auront pas atteint 6.67% iront donner un député supplémentaire aux listes arrivées en tête, dont le FN.

Combien de listes auront une poignée de bulletins de vote voire aucun à Colombes ?

Il y aura des listes qui auront un succès d'estime, comme celles de Corinne Lepage, de la Nouvelle Donne, de l'Espéranto, de Nous Citoyens, des Féministes, de Lutte Ouvrière, des Royalistes, des partisans du vote blanc ou autres ...

Toutes ces listes qui n'atteindront pas les 5% iront d'abord grossir le nombre des députés des 3 ou 4 listes arrivées en tête.

Ce vote à la proportionnelle à la plus forte moyenne doit donc nous inciter à être vigilant.

Souvenons-nous du PS qui avec Laurent Fabius attendait le plan B !

Souvenons nous des chantres de la droite qui nous parlaient de renoncement, de perte de souveraineté !

Aujourd'hui nous sommes appelés à élire le président de la Commission Européenne. Demandez donc aux partis des petites listes inconnues de tous avec qui ils feront alliance si jamais ils avaient un ou deux élus ?

Je vous invite donc à voter pour le seul parti qui s'est emparé de la constitution européenne, qui la connait et qui la porte.

Celui de l'UDI et du MoDem, dont les têtes de liste en région parisienne sont Marielle de Sarnez et Jean Marie Cavada, et qui soutient le seul candidat à la Présidence de la Commission Européenne qui soit capable de donner une impulsion forte à l'Union Européenne Guy Verhofstadt.

C'est pourquoi j'appelle à voter pour la seule liste capable de porter l'espoir dans un monde désenchanté, celle de l'UDI et du MoDem, celle des Européens, celle de L'Europe, notre force !

Michel Mome

Président Section MoDem Colombes

Conseiller Municipal

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