Colombes : les indemnités des 50 élus
Du Président de la République au Conseiller Municipal de Rouvroy-Ripont (8 habitants), 500000 élus (1 pour 120 habitants, record du monde !) ont droit à des indemnités versées par
l'Etat. Voici les indemnités mensuelles pour nos 50 élus de Colombes :
1 - Rama Yade : 13416 € (Secrétaire d'Etat : 13316 € ; Conseillère Municipale : 100 €)
Elle ne cache pas son ambition d'enlever la Mairie de Colombes selon le Magazine Capital de Mai
2 - Philippe Sarre : 6532 € (Maire : 5424 € ; Président Colombes Habitat Public : 1108 €)
En 2008, ses indemnités s'élevaient à 8125 €, alors qu'il était encore Conseiller Général (2889 €).
3 - Michèle Fritsch : 5821 € (Conseillère Générale : 2 889 € ; Adjointe au Maire : 2140 € ; Vice-Présidente du SIAAP : 792 €)
4 - Maurice Lobry : 4767 € (Conseiller Régional : 2 627 € ; Adjoint au Maire : 2140 €)
5 - Nicole Gouéta : 4569 € (Vice-Présidente du Conseil Général : 3 677 € ; Vice-Présidente du SIAAP : 792 € ; Conseillère Municipale : 100 €)
6 - Bernard Lucas : 2 889 € (Conseiller Général)
7 - Leïla Leghmara : 2727 € (Conseillère Régionale : 2 627 € ; Conseillère municipale : 100 €)
8-22 - Autres Adjoints au Maire : 2140 €*
23-41 - Autres Conseillers Municpaux avec délégation : 224 €*
42-50 - Autres Conseillers Municipaux sans délégation ou d'oppositon : 100 €*
Conformément à la loi, ces informations doivent être publiques.
Rappelons qu'il s'agit des indemnités uniquement - sans tenir compte des autres revenus personnels.
D'après l'enquête du magazine Capital de mai 2009, la séance du Conseil Municipal de Colombes du 1er avril 2008 et les données de la Direction générale des collectivités locales, dont l'une
des missions est de gérer les indemnités versées aux élus communaux, départementaux et régionaux
*Un maire, adjoint ou conseiller municipal peut être désigné par ses pairs pour occuper une fonction dans un syndicat mixte, pour laquelle il percevra aussi une indemnité. Mais
cette fonction, au regard de la loi, ne fait qu'une avec le mandat municipal.
Rappelons qu'un élu local qui n'est pas parlementaire, ne peut pas cumuler plus de deux mandats parmi ceux de conseiller régional, conseiller général, conseiller municipal (quelle
que soit la taille de la commune).