Projet européen du MoDem (8) : La recherche
Dans un monde en transition, notre idéal humaniste, par tout ce qu’il porte de connaissance, de savoir et de progrès peut jouer un rôle moteur. L’enseignement et la recherche sont des fonctions
de long terme qui permettent aux sociétés de retrouver les voies de la performance et de la compétitivité. L’important est de savoir manier le moyen terme sans sacrifier le long terme, d’imposer
en Europe une recherche d’excellence, avec les moyens financiers nécessaires.
Nous proposons de
:
- Mener une véritable politique de recherche européenne en doublant le budget européen de la recherche et en
instaurant une aide pratique au dépôt des brevets, pour une solidarité économique européenne
- Mener un grand programme de recherche européen pour développer les énergies du futur, pour une Europe à l'avant-garde du développement durable
Ainsi, l’ambition de créer des réseaux puissants dans la course mondiale accélérée à l’attractivité des chercheurs et des entreprises auxquelles se livrent Europe, États-Unis et pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, est-elle devenue essentielle. Pierre Veltz soulignait ainsi à quel point « il est vital que la France et l’Europe se dotent de pôles comparables à ce que sont pour les États-Unis les
grandes universités du type Harvard ou MIT ».
À un an de l’échéance des « Objectifs de Barcelone » qui fixaient les dépenses de R&D à 3% du PIB européen, on est loin des résultats escomptés et les mécanismes de mise en réseau des programmes nationaux sont quasi inexistants. Si la recherche est l’un des leviers forts de la croissance économique, il n’existe à cette heure ni cartographie réelle des centres d’excellence, ni indicateurs d’évaluation des performances, ni brevet communautaire, ni réseau transeuropéen à très haut débit.
83% des citoyens européens estiment que les activités de recherche devraient être mieux coordonnées, il est désormais venu le temps pour que l’Union européenne fasse de la recherche un levier fort de la croissance économique, des choix clairs de cohésion communautaire, et sûrement dépasser la stratégie de Lisbonne dès lors que persistent des divergences entre États membres sur les sujets majeurs, notamment les OGM, les cellules souches, le nucléaire.
Une société avancée, à haut niveau de protection sociale, ne peut se défendre dans la mondialisation que par un haut niveau de connaissance, de maîtrise des
sciences et des technologies nouvelles.
Nous proposons un doublement progressif du budget européen pour la recherche et, en liaison avec les États membres de l’Union, une
aide pratique au dépôt de brevets.