Facebook : Les élus français se laissent séduire après les politiques américains
Lu dans le Figaro du 26 octobre 2007 : Une étude a démontré que Facebook pouvait faire gagner de 1 à 3 % de voix supplémentaires aux candidats américains aux élections. À
l'automne 2006, alors que la campagne pour les élections sénatoriales battait son plein aux États-Unis, Facebook a eu l'idée d'offrir à chaque candidat au Congrès ou à un poste de gouverneur de
présenter son profil avec la possibilité pour les membres de Facebook de s'enregistrer comme « supporter » de tel ou tel aspirant gouverneur ou sénateur. Une occasion pour le réseau
social de se faire connaître a peu de frais et de mesurer sa force. Deux chercheurs de l'université américaine de Bentley ont profité de cette opération pour mener une étude sur l'impact du
réseau social sur les scores des politiciens. Environ un tiers des candidats au poste de sénateur ont utilisé le profil que leur offrait Facebook, en y ajoutant des photos, des liens et en le
tenant à jour régulièrement. Cet investissement s'est avéré payant.
Selon les chercheurs, environ 1,5 million d'adhérents au réseau social se sont inscrits comme supporters d'un candidat, soit plus d'un utilisateur de Facebook sur dix ! Cette mobilisation relativement importante s'explique sans doute par la facilité à soutenir un candidat : pas besoin de se rendre dans un meeting, un clic de souris suffit.
Les deux auteurs ont utilisé un modèle mathématique complexe pour déterminer quel gain ont retiré les candidats de leur usage du site Web Facebook. Ils ont ainsi pu prouver une corrélation entre l'investissement dans le réseau social et le nombre de voix obtenues par le candidat. Selon eux, bénéficier de deux fois plus de supporters que son adversaire sur Facebook revient à gagner en moyenne 1,1 % de voix en plus. Dans les circonscriptions où il n'y avait pas de candidat sortant parmi les adversaires, ce chiffre a pu monter jusqu'à 3 % !
Cette démonstration de l'impact réel d'un réseau social sur les résultats d'un scrutin électoral a poussé les personnalités politiques américaines à se précipiter sur Facebook. Favorite de l'investiture démocrate, Hillary Clinton y a récolté plus de 45 000 supporters, là où son rival républicain potentiel, l'ex-maire de New York Rudy Giuliani, plus modeste, n'en aligne que 5 000.
En France aussi, Facebook commence à faire des émules chez les élus. Parmi les pionniers, le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Avec 881 supporters, l'édile de la capitale reste encore loin des chiffres impressionnants d'une Hillary Clinton. Autre aficionada, Anne Hidalgo, sa première adjointe, organise même, comme mercredi dernier, des « soirées Facebook », où elle invite ses supporters du réseau à se rencontrer. Françoise de Panafieu vient d'ouvrir sa page voici deux jours. Au gouvernement, Valérie Pecresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a ouvert la voie.
Facebook sait donc saisir l'air du temps. Reste à savoir si, alors qu'elle compte beaucoup moins d'utilisateurs en France qu'outre-Atlantique, la nouvelle coqueluche de l'Internet servira à autre chose qu'à donner à peu de frais un vernis de modernité à nos élus.
Retrouvez François Bayrou http://www.facebook.com/profile.php?id=678402559 et les Colombiens déjà inscrits sur FaceBook en vous inscrivant : http://www.facebook.com/
Davantage d'infos : http://www.francedemocrate.info/spip.php?article223
Selon les chercheurs, environ 1,5 million d'adhérents au réseau social se sont inscrits comme supporters d'un candidat, soit plus d'un utilisateur de Facebook sur dix ! Cette mobilisation relativement importante s'explique sans doute par la facilité à soutenir un candidat : pas besoin de se rendre dans un meeting, un clic de souris suffit.
Les deux auteurs ont utilisé un modèle mathématique complexe pour déterminer quel gain ont retiré les candidats de leur usage du site Web Facebook. Ils ont ainsi pu prouver une corrélation entre l'investissement dans le réseau social et le nombre de voix obtenues par le candidat. Selon eux, bénéficier de deux fois plus de supporters que son adversaire sur Facebook revient à gagner en moyenne 1,1 % de voix en plus. Dans les circonscriptions où il n'y avait pas de candidat sortant parmi les adversaires, ce chiffre a pu monter jusqu'à 3 % !
Cette démonstration de l'impact réel d'un réseau social sur les résultats d'un scrutin électoral a poussé les personnalités politiques américaines à se précipiter sur Facebook. Favorite de l'investiture démocrate, Hillary Clinton y a récolté plus de 45 000 supporters, là où son rival républicain potentiel, l'ex-maire de New York Rudy Giuliani, plus modeste, n'en aligne que 5 000.
En France aussi, Facebook commence à faire des émules chez les élus. Parmi les pionniers, le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Avec 881 supporters, l'édile de la capitale reste encore loin des chiffres impressionnants d'une Hillary Clinton. Autre aficionada, Anne Hidalgo, sa première adjointe, organise même, comme mercredi dernier, des « soirées Facebook », où elle invite ses supporters du réseau à se rencontrer. Françoise de Panafieu vient d'ouvrir sa page voici deux jours. Au gouvernement, Valérie Pecresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a ouvert la voie.
Facebook sait donc saisir l'air du temps. Reste à savoir si, alors qu'elle compte beaucoup moins d'utilisateurs en France qu'outre-Atlantique, la nouvelle coqueluche de l'Internet servira à autre chose qu'à donner à peu de frais un vernis de modernité à nos élus.
Retrouvez François Bayrou http://www.facebook.com/profile.php?id=678402559 et les Colombiens déjà inscrits sur FaceBook en vous inscrivant : http://www.facebook.com/
Davantage d'infos : http://www.francedemocrate.info/spip.php?article223
Commenter cet article
F