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Le Blog du MoDem de Colombes

le projet de francois bayrou

Licenciement de deux humoristes

24 Juin 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a estimé ce mercredi que l'éviction de Stéphane Guillon et Didier Porte de France Inter était une atteinte à la liberté d'expression.

"C'est une décision qui porte atteinte à la nécessaire liberté d'expression", a-t-il déclaré, ajoutant que "la démocratie a besoin d'humoristes, même s'ils y vont parfois trop fort, même s'ils sont parfois acides, mêmes si c'est désagréable pour ceux qui sont l'objet de leurs sarcasmes".

"Elle a besoin de pensées non conformes et non conformistes, pour remettre les puissants ou les vedettes du moment devant des réalités qu'ils préfèrent ignorer", a encore ajouté François Bayrou. (Lire la suite)


"On voit là à quel point les médias ont besoin d'indépendance et à quel point la situation devient intenable lorsqu'ils en sont privés, car toute décision prise par des responsables nommés par le pouvoir est immédiatement soupçonnée", a-t-il affirmé. "Cette indépendance les protègera aussi des forces économiques ou des groupes d'influence quels qu'ils soient".

"Rien ne sera plus urgent, lorsque le moment sera venu, que de proposer le retour d'un service public indépendant dont on reconnaîtra enfin qu'il est le bien commun de tous les Français et pas seulement celui du pouvoir en place", a conclu François Bayrou.

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Rencontre avec Robert Rochefort

23 Juin 2010, 23:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 

" Un projet pour le MoDem : nos valeurs et la société d’aujourd’hui "

 

Robert Rochefort,

député européen et vice-président du Mouvement Démocrate,

a eu la gentillesse d’accepter

l’invitation de Mme Chantal Brault,

présidente du Mouvement Démocrate des Hauts-de-Seine.

 

Ancien directeur général du CREDOC et ancien membre du Conseil d’Analyse Economique auprès du premier ministre (en mars 2006), il a renoncé à ces deux fonctions afin de se consacrer pleinement à son mandat de député européen.

 

Il participe également activement aux travaux du bureau exécutif et coordonne les activités des commissions nationales thématiques du MoDem.

 

Nous vous attendons nombreux, cette rencontre est ouverte à tous publics.

 

Consultez le parcours de Robert Rochefort sur : http://www.robertrochefort.eu/apropos.php

 

jeudi 24 juin 2010 à 20h00 au siège du Mouvement Démocrate

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Nicolas Sarkozy a inauguré la nouvelle usine de Turbomeca

22 Juin 2010, 14:53pm

Publié par MoDem-Colombes

 

 

Le Président de la république, Nicolas Sarkozy, a inauguré, en fin de matinée, la nouvelle usine de Turbomeca (groupe Safran), premier fabricant mondial de turbines d'hélicoptère, à Bordes (64), en Béarn. Les 2 500 salariés de l'usine étaient présents ainsi qu'une centaine de cadres supérieurs et de nombreux invités.

 

Le président de la République a salué "un fleuron de l'industrie", "l'exemple même de ce que la France est capable de faire, c'est à dire rester un pays de production".

 

Après avoir serré des centaines de mains et s'être prêté au jeu des photos sur le téléphone portable, Nicolas Sarkozy, tout sourire et visiblement détendu, en a profité pour porter un certain nombre de messages sur le bienfait de la suppression des 35 heures, la suppression de la taxe professionnelle "impôt injuste" et même sur l'autonomie des universités pour que celles-ci restent "compétitives".

 

Il a même été question de retraites. "La question de qui va payer est incontournable. Il ne faut pas se mentir par respect pour les jeunes gens. Dans les semaines qui viennent, je serai attentif à la situation de ceux qui ont travaillé très tôt, au travail pénible et à la question des polypensionné".

 

800 personnalités étaient présentes au discours dont le député de la circonscription François Bayrou qui a bien failli piquer la vedette au chef de l'Etat. Très à l'aise dans une commune située " à trois minutes de Bordères", son lieu de résidence, c'est lui qui a accueilli le chef de l'Etat sur le parvis de l'usine et lui a présenté les élus présents. Il a serré autant de mains que le président et a été très sollicité par la presse nationale, avide d'un signe de rapprochement entre les deux hommes politiques.

 

Tout au long de sa visite, le président de la République a répété à plusieurs reprises que le "dialogue" était plus important "que l'idéologie". Etait-ce à l'adresse des syndicats ou de François Bayrou ? Toujours est-il qu'il a conclu par cette main tendue. "Quand on tend la main à l'autre, ce n'est pas une preuve de faiblesse, c'est un signe de courage et de force". Comprenne qui voudra !

 

(c) Sud Ouest

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Le projet de réforme des retraites n'est pas équitable

17 Juin 2010, 10:06am

Publié par MoDem-Colombes

 

Suite à la présentation hier par le gouvernement du projet de réforme des retraites, le Mouvement Démocrate estime que ce projet n'est pas équitable :

1- La réforme des retraites est nécessaire. Elle ne peut pas être sans efforts. Mais lorsque les efforts ne sont pas équilibrés, ils ne sont pas acceptés.


2- Pour obtenir une réforme équilibrée, il fallait répondre à quatre exigences : dans le court terme, des ressources nouvelles qui suppriment le déficit ; dans le moyen terme, une politique qui permette un plus grand nombre d'actifs au travail par rapport au nombre de retraités -donc une politique crédible de création de travail- ; en même temps, un glissement de l'âge légal de départ en retraite, nécessairement accompagnée de mesures en faveur des carrières longues, de la pénibilité, et d'un filet de sécurité pour les carrières incomplètes - ; dans le long terme, enfin, la réflexion sur un nouveau système, unifié, de retraites.

3- Le plan n’est pas convainquant en matière de ressources nouvelles. On ne peut donc en attendre un rééquilibrage durable. L’augmentation de 1 pour cent de la dernière tranche de l’impôt sur le revenu (de 40 pour cent à 41 pour cent) n’est même pas symbolique. Les prélèvements sur les revenus du capital sont à peine esquissés. En vérité, là où l’on attendait un effort demandé aux plus favorisés, on a quelques mesures pour faire semblant. L’équilibre des efforts entre le bas et le haut de la pyramide sociale n’est pas équitable.

4- L’utilisation du fonds de réserve des retraites pour amortir les déficits d’ici à 2020 est la conséquence de ce déséquilibre. C’est ruiner une idée qui, pour une fois, était prévoyante. La France mettait de côté des sommes importantes, pour faire face au déséquilibre démographique attendu du « papy-boom ». On était encore très loin de l’objectif fixé. Mais cette « épargne nationale » va être immédiatement utilisée. C’est le choix du court terme face au long terme.

5- La question d’une politique pour la production et le travail, l’encouragement à la création d’emplois est presque totalement absente du plan gouvernemental. Or si l’on ne trouve pas des emplois nouveaux, pour les jeunes et les plus de cinquante ans en particulier, aucune réforme des retraites n’a la moindre chance de marcher.

6- Pour nous, le seuil des 62 ans en 2018 est acceptable. Cet âge aurait pu être atteint au rythme d’un trimestre supplémentaire par an en commençant au 1er janvier 2011. Le gouvernement a choisi un glissement de quatre mois par an, mais en commençant plus tard, au 1er juillet 2011. Des dérogations sont prévues qui maintiendront l’âge de 60 ans pour les salariés entrés dans la vie professionnelle avant 18 ans. L’augmentation prévue de la durée de cotisation est modérée (un trimestre supplémentaire). Sur ces deux points, importants, sous réserve de précisions, nous pensons que la réforme n’a pas commis d’erreur majeure.

7- Pour la pénibilité, après la réflexion des partenaires sociaux sur les éléments objectifs qui la définissent (port de charges lourdes, travail de nuit, exposition au bruit, exposition aux produits chimiques), le gouvernement a choisi un examen individuel diagnostiquant une dégradation précoce de l’état de santé. Ce n’est pas vraiment juste car la pénibilité supportée longtemps, en soi, avec ou sans conséquences détectables (certains troubles ou maladies graves peuvent mettre longtemps à apparaître) devrait entraîner un droit à la retraite plus précoce.

8- La décision la plus injuste, et pour nous inacceptable, c’est la modification du seuil de 65 ans qui permettait de liquider sa retraite, avec les droits acquis, même incomplets, mais sans pénalisation. Cette disposition concerne les salariés les moins favorisés, très souvent les femmes ayant élevé des enfants, ou tous ceux qui ont eu des difficultés de carrière, qui ont « galéré ». C’était un filet de sécurité. Ce déplacement est injuste : il atteint les plus faibles, et les années après 65 ans sont plus sensibles que les années après 60 ans, - on avance en âge. De surcroît, c’est un artifice comptable : la plupart des salariés concernés ne sont plus au travail, ils sont au chômage de longue durée et attendent cet âge pour liquider leur retraite. Il s’agit donc en fait d’un transfert de charges des caisses de retraite vers les caisses d’indemnisation du chômage.

9- Les efforts demandés aux fonctionnaires, et dans quelques années aux régimes spéciaux, correspondent à une réelle attente des Français en termes de justice et d’égalité devant la retraite. Mais ils auront des conséquences sur le pouvoir d’achat, dont il faudra tenir compte dans la politique à suivre à l’égard de la fonction publique.

10- Enfin, le gouvernement n’a pas accepté d’ouvrir la réflexion sur le régime de retraites de l’avenir, le seul capable de sauver les retraites par répartition, le régime de retraites unique à points, ou à comptes personnels, qui seul autorise en même temps l’équilibre des comptes et la souplesse du choix personnel de chaque salarié, qui connaît à tout moment ses droits et peut choisir l’âge à partir duquel il les exercera. C’était une occasion unique, au moment où plusieurs organisations syndicales ou politiques demandaient une telle réflexion, d’ouvrir, sans pression, des pistes pour l’avenir.

11- En l’état, ce projet n’est pas équitable. Nous allons donc participer au débat, notamment à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour que les changements indispensables rendent, si c’est encore possible, cette réforme plus équilibrée et plus juste.

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Rencontre avec Marc Fesneau

13 Juin 2010, 19:00pm

Publié par MoDem-Colombes

 
Le MoDem 92 organise une rencontre avec Marc Fesneau, Secrétaire général du Mouvement Démocrate, qui se tiendra au siège de notre mouvement,
 
le 14 juin 2010, de 19h à 21h
133 bis, Rue de l'Université
75007 Paris
   
Cette réunion se déroulera en deux temps.
 
- Présentation du MoDem dans le département des Hauts-de-Seine, forces politiques en présence, forces militantes, les élus, les jeunes démocrates.  Un point sera fait sur la vie des sections
 
- Les orientations et propositions, les missions, le fonctionnement des sections, les thèmes d'études et la formation.   
 
 

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Mieux que Centriste, Démocrate et Républicain !

9 Juin 2010, 12:54pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou a laissé un long commentaire sur le blog de Jean-François Kahn, en réponse à l'article «C'est quoi, c'est où, c'est qui le centre?» publié ce matin. Le leader du Modem y clarifie sa position, et s'y livre à une attaque en règle de la politique menée par Nicolas Sarkozy depuis son élection, mais aussi de l'absence de réponses du PS. Voici le texte dans son intégralité.

J'ai lu l'article de Jean-François Kahn. Autant répondre en direct (c'est un premier jet) 



1- D’abord, le mot de « centre », autour duquel on bâtit tant de stratégies. Je n’aime pas l’adjectif « centriste », il rime mal. Mais le mot est utile parce qu’il permet de répondre avec fierté, en assumant ce qu’on est, à la question : « vous êtes à droite ou à gauche ? ». Répondre, « je suis au centre », c’est proclamer une identité originale et refuser que le monde se résume à l’affrontement d’une « droite » et d’une « gauche ».

2- Il y a donc une conséquence directe à cette défense du centre : c’est la défense et la promotion du pluralisme contre la bipolarisation.

3- certains disent que « droite » et « gauche », ça ne veut plus rien dire. Je ne suis pas de cet avis. Je sais que beaucoup de femmes et d’hommes se trouvent de « droite » ou de « gauche », pour ainsi dire de famille ou de fondation. C’est leur identité et la nier, c’est les blesser. Il y a une génétique politique de « droite » : la liberté mais l’ordre, la justification des inégalités par le mérite, une espèce de darwinisme social, la nation. Il y a une génétique politique de « gauche » : l’émancipation par rapport à la tradition, l’idée que l’homme est de lui-même le maître, la place accordée non pas seulement au Droit mais aux droits, et l’égalité non pas des chances mais des droits, l’internationalisme. Simplement ces deux génétiques politiques ne s’appliquent pas à tous les citoyens !

4- Beaucoup de citoyens ne se reconnaissent pas dans ce duo. Par exemple, face à nation et à internationalisme, ils ressentent le besoin d’Europe pour dépasser cet affrontement d’un autre temps et peut-être assumer en même temps l’amour de la nation et le besoin d’universel. Par exemple, droite et gauche, traditionnellement, ont une égale vénération pour l’État, l’État qui commande pour la droite, l’État qui pourvoit pour la gauche. Beaucoup de citoyens, au contraire, pensent que l’État tout puissant est un leurre, et que la société devrait être plus forte, plus décentralisée, vers les collectivités locales, les entreprises, les associations et l’État plus stratège, plus respecté, plus recentré.

5- Et puis il y a beaucoup de citoyens qui reconnaissent en eux à la fois une part de gauche, une part de droite : par exemple une révolte contre la domination sociale et sa perpétuation, et le respect du mérite ; par exemple, à la fois, le besoin d’émancipation et le besoin de tradition.

6- Dans l’arène politique, les propositions des deux camps qui prétendent incarner ces visions sont pauvres. Une immense majorité de citoyens ne s’y reconnaît plus et ressent comme appauvrissant le débat confisqué entre ce qu’on appelle « droite », l’UMP au pouvoir autour de Nicolas Sarkozy, et la « gauche », principalement incarnée par le PS. Ils voient dans les discours des uns et des autres deux impasses. Et ils attendent et veulent défendre un autre projet.

7- Dans l’action de l’UMP ils combattent : un projet de société où l’argent, la réussite matérielle, ont la place première ; les injustices assumées, injustices fiscales, symboliquement incarnées par le bouclier fiscal, et sociales, salariés précarisés ; le manque de considération pour l’école et pour les valeurs qu’elle transmet ; les atteintes répétées à l’impartialité de l’action publique ; la politique des clans, notamment dans les nominations ; l’attaque contre la séparation des pouvoirs, le législatif soumis à l’exécutif, et le judiciaire contesté dans son indépendance ; le contrôle des médias, notamment des médias publics qui n’appartiennent pas à l’État, encore moins au pouvoir ; la confusion permanente entre intérêts publics et intérêts privés.

8- Dans les réactions du PS, ils n’aiment pas : la contradiction constante entre les actes et les paroles ; la négation de la nécessité des réformes (par exemple sur le sujet des retraites) ; l’idée qu’il suffirait de faire payer les riches, ou les banques, pour les éviter ; le recours perpétuel à l’État, qui serait censé financer sans difficulté toute action providentielle ; le dogme « dans l’opposition, on s’oppose, au pouvoir on s’adapte ».


9- Surtout, ils défendent un autre projet, qui n’est pas « entre » droite et gauche, mais « autre » que droite et gauche, qu’ils croient plus fort, plus équilibré et plus juste.

10- Ce projet, comme une maison bien construite, a des fondations : il veut une réforme de l’État, remis à sa vraie place et respecté comme tel, le retour choisi et voulu à l’équilibre des finances publiques par le renoncement aux facilités des déficits en période de croissance, une réforme fiscale, la reconstruction des principes démocratiques de séparation et d’équilibre des pouvoirs, le pluralisme et l’indépendance des médias. Il veut l’impartialité du pouvoir. 


11- Ce projet promeut en même temps la liberté de création des entrepreneurs, la défense des entreprises, et un projet social qui donne à chacun de vrais droits. Il pense que non seulement l’un n’est pas antinomique avec l’autre, mais que la reviviscence de l’économie est la garantie d’une action sociale qui ne mente pas.

12- Il hiérarchise les priorités : avant tout, concentration des volontés et des moyens pour l’école, l’université, la formation et la recherche, accompagnés de l’exigence de résultats discutés et vérifiés par la nation ; reconquête contre vents et marées des productions industrielles ou agricoles disparues ou délocalisées, aussi bien que des productions d’avenir, et des emplois qui les accompagnent, sans lesquels ni retraites, ni intégration, ni accueil des jeunes ne trouveront de réponse ; politique de protection de l’environnement naturel, dans le monde et exemplairement chez nous, et définition d’un véritable « développement », « soutenable » et donc « durable » dans l’avenir, maîtrisant à la fois la consommation d’énergie, la production d’énergies sans CO2, d’énergies renouvelables ; redéfinition de l’action de la France en Europe et dans le monde, au moment où l’Union est en crise et pire encore en cafouillis économique et politique et où la rentrée dans l’OTAN nous a laissés sans différence, c’est à dire sans influence ; proposition, dans le concert des nations, d’une politique de co-développement adressée au tiers-monde, et d’abord à l’Afrique qui passe par la lutte contre la corruption et la localisation des productions vivrières et industrielles.

13- Ce projet a pour caractère principal d’être cohérent, simple, compréhensible par tous. Il n’est pas une utopie, qui ne commencerait que lorsque les lendemains chanteraient. Il ne renonce à aucune des ambitions françaises et européennes, notamment la défense de valeurs de société par l’indépendance assumée.

14- Caractère propre de ce projet, de cette attitude politique, en quoi elle est centrale. Elle se considère comme compatible, en termes de réflexion partagée, avec les autres grands courants du champ républicain et démocratique français. Les autres excluent. Nous nous croyons qu’au moment de l’histoire où nous sommes, la rupture dans l’histoire est si brutale et les dangers si nombreux, le changement profond si nécessaire qu’il faut associer plutôt que dissocier, rassembler plutôt qu’exclure. C’est ce que notre pays a fait au moment, qui est une référence pour nous, du Conseil national de la Résistance.

15- Cette ouverture, au sens propre du terme, elle se nourrit de la certitude que bien des courants, aujourd’hui au PS, ou à l’UMP, partagent l’essentiel des valeurs que nous défendons. Simplement nous savons bien, il suffit d’ouvrir les yeux pour le constater, que chacun de ces courants est minoritaire dans son camp, et donc au bout du compte sans influence. C’est un courant majoritaire dans la société française, dont chacun des tronçons est minoritaire dans son propre camp. Il y a donc à défendre sa cohérence une nécessité stratégique autant que morale et intellectuelle. 


16- Les deux adjectifs « non géographiques » qui désignent le mieux cette politique sont « démocrate » en référence au grand courant progressiste et réformiste, (auquel nous appartenons et qui allie le puissant courant démocrate américain, l’immense parti du congrès en Inde, le parti du nouveau premier ministre japonais), et « républicain », en référence à notre histoire nationale. Les deux disent la même chose : ce n’est pas la fatalité qui mène le monde, ce n’est pas la puissance, particulièrement pas la puissance financière, ce doit être le Droit et la volonté des citoyens qui veulent que le progrès soit aussi le progrès moral.
Mardi 8 Juin 2010
François Bayrou

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Message de François Bayrou

4 Juin 2010, 17:57pm

Publié par MoDem-Colombes

 

Chers amis,

 

Depuis quelques jours, on entend un certain nombre de commentaires sûrement très bien intentionnés prétendant que nous préparerions un « changement de ligne », un infléchissement de notre action en direction de l'actuelle majorité, en forme de « retour ».

 

Cela mérite une mise au point claire et nette pour éviter rumeurs et intoxications.

 

Nicolas Sarkozy m'a invité à le rencontrer en privé au mois d'avril. Lorsque le président de la République m'invite, hier François Mitterrand ou Jacques Chirac, aujourd'hui Nicolas Sarkozy, je considère comme normal d'accepter cette rencontre. Je fais de même lorsqu'il s'agit du Premier ministre ou des leaders de l'opposition de gauche. La situation de notre pays est suffisamment grave pour que les responsables conscients des difficultés (ils ne sont pas si nombreux) acceptent d'échanger leurs points de vue, y compris de manière informelle et en toute liberté.

 

Cela s'impose d'autant plus dans les jours de crise que nous traversons. Devant ces difficultés, que j'avais prédites depuis longtemps, personne ne peut affirmer qu'il a la solution. Tout le monde cherche, tout le monde sait (ou devrait savoir) que nous allons vers des temps difficiles, et dans les temps difficiles il n'est pas inutile de réfléchir ensemble. Nous sommes en désaccord, parfois violent, c'est normal, c'est la démocratie, mais nous ne sommes pas en guerre civile. C'est le point de vue que j'ai toujours défendu et que je défends d'autant plus aujourd'hui.

 

Parler entre responsables, sans concessions et sans compromissions, pour moi, pour nous, c'est le b-a ba d'une démocratie de citoyens adultes. Je vous le dis clairement, je continuerai de le proposer, et de le mettre en pratique.

 

À ce titre, je revendique avec fierté que nous ayons ces derniers mois tendu la main à une partie de la gauche, social-démocrate, en espérant qu'elle oserait un jour affirmer son identité. Pour l'instant, cela n'a pas été le cas, mais nous avons eu raison de tendre la main et nous devons continuer à le faire !

Il n'y a pas de démocratie sans confrontation des idées et sans dialogue. Et la crise fait du dialogue une obligation.

 

Cette rencontre avec le président de la République a eu lieu au moment où trois dossiers étaient ouverts par le gouvernement : la burqa, les retraites, et les collectivités territoriales.

 

Sur la burqa, sujet épineux, mis en scène d'abord (ne soyons pas dupes) pour des raisons électorales, mais qui trouble beaucoup de Français, particulièrement de femmes, j'ai indiqué que le texte du gouvernement qui dit seulement qu'en France « nul ne doit dissimuler son visage dans l'espace public » me paraissait raisonnable. Si ce texte ne change pas, je le voterai. C'est aussi le sentiment de notre ami Abdoulatifou Aly, député de Mayotte, seul député musulman de notre Assemblée nationale. Nous sommes ainsi fidèles à notre ligne de conduite : quand une décision nous paraît acceptable, nous votons oui ; si elle ne l'est pas, nous votons non.

 

Sur les retraites, question très lourde (trente milliards d'euros de déficit cette année), j'ai indiqué qu'une réforme était indispensable. Certains disent que la réforme peut être évitée ! Pour moi, cette position est irresponsable. Donc, si la réforme proposée est raisonnable, je la soutiendrai. Dans le cas contraire, je ne l'approuverai pas.

Des financements nouveaux doivent être trouvés et mettre à contribution des revenus, notamment du capital, qui jusqu'à maintenant échappaient à la solidarité.

 

Il faut augmenter le nombre d'actifs par rapport au nombre des retraités pour que la charge soit supportable. Cela ne pourra se faire que par une politique qui permette de créer davantage d'emplois en France, par une reconquête de productions nouvelles ou de productions que nous avons laissé s'en aller. Personne n'en parle et c'est pourtant là la clé, la seule clé du problème des retraites, comme c'est la seule clé du pouvoir d'achat, ou de l'intégration par exemple.

 

Il demeure qu'il faudra travailler plus longtemps ! C'est le courage de le dire.

 

Comment y parvenir ? Faut-il faire glisser l'âge légal, progressivement, au-delà de 60 ans ? Pour moi, comme pour Dominique Strauss-Kahn, cet âge n'est pas tabou. À condition que soit traitée la question de la pénibilité de certains métiers, ce qui pour l'instant n'est pas fait.

 

Faut-il augmenter le nombre d'années de cotisations ? Cette solution qui a la faveur du PS et de certains syndicats n'est pas interdite non plus. Mais cela signifie que pour tous ceux qui ont fait ou feront des études, la retraite serait reportée bien au-delà de 65 ans. Les deux solutions ont leurs inconvénients : peut-être faut-il combiner les deux ? Nous en débattrons d'ici au 26 juin, date à laquelle le Conseil national arrêtera nos propositions. En attendant le débat dans nos rangs est ouvert à partir d'une note d'orientation que vous avez reçue il y a quelques semaines (cliquez ici).

 

En tout cas, je suis décidé à défendre le seuil (aujourd'hui fixé à 65 ans) où on peut faire valoir ses droits à la retraite sans décote même si l'on n'a pas le nombre de trimestres exigé. Ce « filet de sécurité » est très important, par exemple pour les femmes qui ont repris le travail après avoir élevé des enfants, ou pour ceux qui ont connu la « galère » du chômage, ou pour ceux qui ont travaillé à l'étranger, par exemple.

 

Il faudra enfin penser la vraie réforme, je devrais dire la vraie refondation des retraites, celle qui assurera l'équilibre sur le long terme et permettra à chacun d'adapter librement sa retraite aux conditions particulières de chaque vie professionnelle ou familiale. Pour nous, nous plaidons depuis dix ans pour un système de retraite à points, ou de comptes personnels, où chacun sait, à tout moment, où il en est. C'est le seul moyen, sur le long terme, d'assurer l'avenir de la retraite par répartition. J'ai été heureux de noter sur ce sujet des prises de position nouvelles, par exemple les déclarations de la CFDT. J'ai demandé au gouvernement de faire de cette réflexion sur une réforme à long terme, par exemple à l'horizon 2020 ou 2025, un chapitre important de sa proposition.

 

En tout cas, il n'existe pour moi aucune possibilité responsable et juste de ne pas faire de réforme. Il suffit, dans les rues de nos villes ou villages, de compter les retraités, de plus en plus nombreux, et les actifs, de plus en plus rares, pour voir que nous allons dans le mur. Et aller dans le mur, cela signifie, comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal baisser brutalement les retraites de 10 % ou de 15 %. Cela, je ne l'accepte pas et je ne serai pas complice d'une telle lâcheté.

 

Enfin sur les collectivités locales, j'ai combattu à la tribune de l'Assemblée nationale, et je continuerai à combattre le projet du gouvernement de faire élire les futurs conseillers territoriaux à l'actuel scrutin cantonal, ce qui serait la consécration du bipartisme, un recul de l'idée régionale, une renoncement insupportable à la parité et au pluralisme. Selon moi, une telle loi serait inconstitutionnelle et définitivement inopportune (lire intervention).

 

Savoir approuver quand une décision va dans le bon sens, combattre les décisions injustes, cela a toujours été notre ligne de conduite. J'en suis fier et je le revendique.

 

Cela signifie-t-il une quelconque connivence avec le pouvoir actuel ? Je vois bien la manœuvre qui tente de le faire croire. Mais ceux qui conduisent cette intoxication se mettent le doigt dans l'oeil et il convient, charitablement, de les détromper...

 

J'ai, depuis le premier jour, mis en garde contre les risques que faisait courir la politique de Nicolas Sarkozy.

 

Cela n'a rien à voir avec une mésentente personnelle. Je ne dis pas qu'il n'a aucune qualité, d'énergie par exemple. Je ne lui fais pas porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes : je sais bien qu'il n'est pas directement responsable de la crise, même si cette crise est celle du capitalisme qu'il défendait.

 

Mais mon jugement n'a pas changé : les orientations de Nicolas Sarkozy ont porté atteinte à des principes pour nous essentiels.

 

La justice fiscale a été niée par le « bouclier fiscal ». Les déficits ont explosé, et pas seulement à cause de la relance. L'éducation est maltraitée, sans vision, et dans une approche uniquement comptable. L'indépendance des médias est mise à mal par la nomination directe des responsables de l'audiovisuel public. Le mélange des affaires privées et des affaires publiques a été une réalité de tous les jours. La séparation des pouvoirs est malmenée. Le président porte atteinte à la fonction qu'il exerce en se présentant constamment comme chef de parti.

 

Tout cela, je l'ai dit, directement, à Nicolas Sarkozy chaque fois que je l'ai rencontré. Et pour que nul n'ignore quel est mon jugement sur ces graves erreurs, j'ai écrit un livre « Abus de pouvoir » qui n'était ni un pamphlet, ni un mouvement d'humeur, mais un diagnostic et une défense des principes démocratiques et du modèle républicain français.

 

Nous avons combattu sans relâche ces choix qui ont aggravé la situation de notre pays ou l'ont empêché d'avancer. Ce combat, pour moi, n'a pas cessé et ne cessera pas.

J'observe d'ailleurs que ce diagnostic, que nous avons formulé depuis trois années, et souvent seuls, est aujourd'hui largement partagé.

 

Tout cela peut-il être corrigé ? Si c'était le cas, tant mieux. Mais cela me paraît, à tout le moins, résolument improbable.

 

Restent les débats sur le « centre », auquel désormais on semble trouver tant de charmes et de vertus.

 

Pour moi, les choses sont limpides : un centre indépendant est vital pour la démocratie française. Ce courant politique est un des piliers de la vie publique. Il est le garant du pluralisme nécessaire puisqu'il empêche le simplisme de la bipolarisation droite/gauche. Il conjugue la démocratie avec la République. Il refuse que la guerre des deux camps soit le seul horizon de notre vie publique. Il se bat contre le monopole du pouvoir attribué à qui que ce soit. Il veut à la fois la justice sociale et une économie inventive et créative, c'est-à-dire libre. Il considère que l'éducation est la pierre de fondation de tout progrès humain. Il défend notre patrimoine naturel comme un bien commun et prend au plein sens du terme l'association des deux mots « développement » « durable ». Il pose comme principe que l'économie financière ne doit pas gouverner le monde et doit être régulée. Et il sait qu'un tel projet de société ne se défend pas si l'Europe n'est pas forte, unie et libre. Ce projet politique est en confrontation, et souvent en opposition avec les idéologies portées aujourd'hui par l'UMP et par le PS. Il ne peut donc accepter de se laisser satelliser par aucun des deux partis actuellement dominants.

 

Il peut chercher et trouver des compromis, mais il refuse les compromissions. Il est ouvert, mais il est intègre. Et il ne doit accepter aucune concession, ni sur l'ouverture, ni sur l'intégrité.

 

C'est pourquoi l'article premier de tout acte d'existence du centre, c'est l'indépendance. Je ne ferai sur ce point central aucune concession à qui que ce soit.

 

La faiblesse actuelle de ce courant politique vient de sa division et, pour certains, de sa soumission. Division et soumission, ce sont les deux causes de sa faiblesse électorale actuelle. Je ne ménagerai pas mes forces pour qu'il se rassemble, et pour qu'il se redresse.

 

En tout cas, sa mission est de préparer et d'offrir une alternative réaliste, crédible à la politique qui a été suivie depuis trois ans.

 

C'est parce que je crois à la force et à l'avenir de cette famille politique que j'ai été, je suis, et je serai intransigeant sur le respect de ses principes. Cela demande courage et caractère ? Tant mieux ! C'est ainsi que se forgent et s'éprouvent les vraies aventures humaines.

 

Je vous prie de croire à mon amitié.

 

François BAYROU

 

www.mouvementdemocrate.fr

 

 

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Maintien du poste de Défenseur des Enfants

3 Juin 2010, 08:15am

Publié par MoDem-Colombes

 

« Le Sénat a voté une disposition garantissant le maintien du poste de Défenseur des Enfants. Je me réjouis de cette décision qui prend le contre-pied complet de ce que voulait faire le gouvernement à l'origine : supprimer purement et simplement cette fonction...

Je me suis toujours battu, tant dans mon action politique que dans mon engagement professionnel en faveur de la presse pour les enfants, pour que le Défenseur des Enfants voie son rôle reconnu et renforcé. Le vote du Sénat va entièrement dans ce sens. Il répond aux inquiétudes du Comité des Droits des enfants des Nations Unies qui s'était ému de ce projet de suppression en interpellant le gouvernement français en juin 2009.


Je souhaite maintenant que, dans sa sagesse, l’Assemblée nationale s’aligne à son tour sur le vote des sénateurs, sans chercher à engager un bras de fer contreproductif et incompréhensible pour les Français.

Le Défenseur des Enfants – que j’ai rencontré plusieurs fois et dont j’apprécie l’engagement - est un symbole fort et identifié pour défendre les droits fondamentaux, et spécifiques, des enfants. 37 pays ont un Défenseur des Enfants en Europe, ce qui permet, tous ensemble, de faire progresser le droit en leur faveur. Ne quittons pas cette dynamique, mais renforçons la ! »

Christophe GRUDLER
Conseiller général de Belfort-Est
Conseiller municipal de Belfort

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Le centre, c'est une famille politique

1 Juin 2010, 22:59pm

Publié par MoDem-Colombes

François Bayrou s'est déclaré dimanche prêt à jouer un "rôle" au centre, et a laissé planer le doute sur sa candidature à la présidentielle de 2012. "Le centre, c'est une famille politique", et "un jour elle se reconstituera parce qu'elle n'a pas le rôle qu'elle devrait avoir", a-t-il déclaré au Grand Jury RTL/ Le Figaro /LCI, promettant de mettre "toutes les forces au service de cette construction".

"Chaque fois que le président de la République (...) ou le Premier ministre demandera à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il dit. "Chaque fois que les dirigeants du PS - et ça arrive sans que j'en fasse de la publicité - demanderont à me voir pour parler de ces sujets je répondrai oui ", a-t-il répété. "Je considère que nous sommes coresponsables de l'avenir du pays et j'exerce cette responsabilité", a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir d'"arrière-pensée".

Interrogé sur le choix de son "ami", le leader britannique centriste Nick Clegg, de participer à un gouvernement de coalition avec les conservateurs, il a répondu que le patron des Lib-Dems avait "choisi de permettre au changement de s'exercer et de gouverner en Grande-Bretagne". "Si vous me demandez si je permettrai et favoriserai un changement dans la politique française, je vous réponds oui ! Dès que les électeurs l'auront choisi", a-t-il ajouté.

"J'espère jouer dans ce débat avec les Français un rôle qui servira l'idée que je me fais de l'avenir du pays", a encore déclaré Bayrou. Ce rôle passe-t-il automatiquement par sa candidature à la présidentielle de 2012 ? "Personne n'en sait rien", a-t-il répondu. "Qui peut dire ce qui va se passer dans les deux ans qui viennent ? Personne ne peut dire quelle va être la succession d'événements qui va nous conduire en 2012, ou plus tôt, à de grands choix nationaux", a conclu le leader centriste.

 

 François Bayrou pourrait recueillir entre 8 et 12% des suffrages au 1er tour, selon un sondage Ifop-Paris Match.

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Qui plombe ses enfants mérite d'en être puni

31 Mai 2010, 16:02pm

Publié par MoDem-Colombes

 

"Qui plombe ses enfants mérite d'en être puni", a déclaré dimanche François Bayrou sur le plateau du Grand Jury RTL - LCI - Le Figaro, prônant l'inscription dans la Constitution française d'une "règle simple de limitation des déficits publics, pas alambiquée".

Il a fait une distinction entre les déficits "acceptables" et "inacceptables". "Ce qui est acceptable pour l'emprunt, c'est quand vous équipez le pays pour les générations futures", en construisant par exemple des hôpitaux ou des lycées, a-t-il estimé.

 

S'exprimant sur les déficits actuels dans le compte de l'Etat, François Bayrou a appelé les Français et dirigeants de notre pays a une réflexion commune sur le sens de la solidarité intergénérationnelle: "Ce qui est acceptable pour l'emprunt c'est quand vous équipez le pays pour les générations futures, [...] ce qui est inacceptable, ce sont les déficits de fonctionnement [...].
Cette question elle mérite un débat avec les Français, et ce serait un débat très profond de savoir ce qu'une génération doit à la génération suivante.
Nous tous ici, jeunes, les autres un peu moins, mais on est tous grosso modo d'une génération qui a une caractéristique, qui fait que nous devrions rougir de nous comporter comme nous nous comportons, c'est que quand nous avons eu vingt ans, il n'y avait pas de dette qui pesait sur nos épaules. Tout ce que nous avons reçu, études, santé... il n'y avait pas de dette et nous sommes entrés dans la vie conquérants parce que nous n'avions pas le sac à dos plombé par les lingots de plomb que nous laissons à ceux qui sont nos enfants. Et c'est pourquoi je dis: ce n'est pas seulement un problème technique, ou politique, ou je ne sais quoi, c'est un problème de morale élémentaire", a-t-il affirmé.

François Bayrou, qui avait porté sur le devant de la scène politique l'enjeu de la dette pendant la campagne présidentielle de 2007, a jugé dimanche "apocalyptique" la situation financière de la France. La France connaît "une situation de finances publiques, de déficits et de dettes - les trois déficits : retraites, Sécu, budget - qui est apocalyptique", a-t-il déclaré. Entre l'époque de la campagne présidentielle et aujourd'hui, "on a augmenté de 400 pour cent le déficit de la France, donc c'est apocalyptique. C'est une question qui se pose à tous les responsables publics, majorité et opposition", a-t-il ajouté.

Ce qui est "inacceptable et honteux et immoral et qui mériterait qu'on envoie au cachot, au pain sec et à l'eau pendant quelques semaines, ceux qui s'en sont rendus coupables, c'est le déficit pour financer le train de vie de l'Etat de tous les jours, ou nos feuilles de Sécu ou nos retraites". Selon lui, ce type de déficit est "est purement et simplement inacceptable". Il "propose qu'on écrive dans la Constitution: les déficits de fonctionnement sont interdits, sauf en période de récession".

Jugeant "apocalyptique" le niveau de la dette, François Bayrou a suggéré de jouer sur trois éléments -recettes, économies et réorganisation de l'Etat- afin de "donner à la France ce qu'elle n'a plus depuis longtemps, une capacité d'action publique moins chère et meilleure".

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