Coronavirus COVID-19 : Message de François Bayrou
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Le blog d'actualités du MoDem, de Colombes et du MoDem à Colombes !
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N. GOUETA - Mon parti c’est Colombes 34,20 % (6684 votes)
P. CHAIMOVITCH - Pour Colombes 30,13 % (5889 votes)
S. PERROTEL - Colombes nouvel air ! 21,59 % (4219 votes)
N. FRONTIGNY - Colombes ambition 8,90 % (1740 votes)
S. METIAS - Colombes connect 3,45 % (674 votes)
M. FABRE - Lutte ouvrière 1,73 % (339 votes)
Chères Colombiennes, chers Colombiens, nous vous adressons, au nom du Mouvement Démocrate de Colombes, nos vœux les plus chaleureux, de santé, de réussite tant personnelle que professionnelle, à vous, et à tous ceux qui vous sont chers.
Michel Môme, Christian Don
En ces heures qui précèdent le nouvel an, je pense naturellement à ceux, les plus nombreux, qui sont en famille ou avec des amis.
https://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/voeux-de-francois-bayrou-video-3326-video
Nous sommes heureux de vous proposer notre nouvelle lettre d’information:
- L'édito : "Le Mouvement Démocrate, force de proposition"
- Le focus : "Zones à faibles émissions"
- Nos élus Jacqueline Gourault, Isabelle Florennes et Marc Fesneau.
- Formulaire d'adhésion
Michel Môme, Adjoint au Maire, Délégué départemental MoDem 92
Christian Don, Conseiller Municipal Délégué
Pensez à vous abonner à nos pages Facebook : Michel Mome & Christian Don, à notre compte Twitter et retrouvez notre actualité sur modem-colombes.fr !
A bientôt sur les réseaux sociaux ou lors des évènements locaux et d'ici là, bonne lecture !
Élus locaux et nationaux, membres du Gouvernement, chefs d’entreprises ou responsables associatifs issus de diverses sensibilités politiques, nous représentons la pluralité du département des Hauts-de-Seine. Nous connaissons son histoire, nous aimons sa diversité et nous en mesurons les enjeux.
Acteurs et citoyens de notre territoire, nous savons aussi combien nous sommes tributaires des politiques nationales, de la position de notre pays dans le monde et de l’efficacité des politiques européennes.
Rayonnement économique, lutte contre la pollution, protection des territoires ou échanges culturels: nous n’oublions pas ce que nous devons à l’Europe.
L’Europe influe sur nos vies et sur nos villes. C’est un espace de démocratie et de paix. C’est la culture, la création, la formation, la liberté de circulation pour tous les citoyens.
Aujourd’hui nous ne pouvons rester sans réagir face aux tenants du repli nationaliste, face aux démagogues de tous horizons qui ne proposent rien et cultivent la peur et le rejet.
Nous savons aussi combien l’Europe a besoin de changement pour répondre aux défis du temps présent et d’un monde en perpétuelle évolution.
Le projet porté par la liste Renaissance, soutenu par le Président de la République et par La République En Marche, le Mouvement Démocrate, Agir et le Mouvement Radical, répond à ce besoin de changement, avec :
- Un investissement massif, à hauteur de 1000 milliards d’euros à l’échelle européenne, dans la transition énergétique et la création d’une Banque du Climat,
- Le vote pour la Directive « Éthique des entreprises », pour faire respecter nos valeurs dans la mondialisation,
- La construction d’une Politique européenne de l’asile et la sauvegarde de l’espace Schengen.
Il porte l’ambition de construire une Europe de liberté et de progrès. Une Europe humaniste, soucieuse de l’environnement et qui protège.
C’est avec enthousiasme que nous apportons notre soutien à la liste Renaissance. Pour bâtir ensemble cette Europe que nous aimons et que nous voulons.
Pour rejoindre la démarche : renaissance.hautsdeseine@gmail.com
LES PREMIERS SIGNATAIRES :
Baï-Audrey ACHIDI, co-référente départementale La République en Marche
Hachem ALAOUI BENHACHEM, Conseiller Municipal de Sceaux
Gabriel ATTAL, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Conseiller Municipal de Vanves
Gérard AUDEBERT, Conseiller Municipal délégué à Suresnes
Joseph AYAR, Conseiller Municipal de Bourg-La-Reine
Charlotte BAELDE, Conseillère Municipale de Montrouge, Conseillère Régionale
Guy René BAROLI, Responsable Agir et ancien Maire-Adjoint de Boulogne-Billancourt
David BARTHE, Directeur de projet et responsable Agir de Boulogne-Billancourt
François BARTOLI, Conseiller Municipal de Châtillon
Despina BEKIARI, Conseillère Municipale de Fontenay-aux-Roses
Belkacem BELHARBI, Conseiller Municipal de Sèvres
Farid BEN MALEK, Conseiller Municipal de Malakoff
Michel BES, Maire-Adjoint de Chaville
Alexandre BOCQUILLON, Conseiller Municipal de Saint-Cloud
Julien BOUCHET, Conseiller Municipal de Clichy-la-Garenne
Catherine BOUQUET, Conseillère Municipale de Sèvres
Corinne BOURGIN, Députée suppléante de la huitième circonscription des Hauts-de-Seine
Jean-Louis BOURLANGES, Député de la douzième circonscription des Hauts-de-Seine
Maud BREGEON, référente départementale La République En Marche
Alexandre BRUGERE, porte-parole de l’association “Asnières & vous ?”, ancien Maire-Adjoint d’Asnières-sur-Seine
Céline CALVEZ, Députée de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine
Philippe CARAMELLE, Conseiller Municipal de Meudon
Fatima CARDETAS, Conseillère municipale de Boulogne-Billancourt
Nicolas CHAUVEAU, Député suppléant de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine
Sophie CLUZEL, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées
Jean-Michel COHEN, Député suppléant de la neuvième circonscription des Hauts-de-Seine, Conseiller Municipal de Boulogne-Billancourt
Laurent CONVERSY, Maire adjoint de Clichy-la-Garenne
Valérie CORDON, Députée suppléante de la septième circonscription des Hauts-de-Seine
Grégoire DE LA RONCIERE, Maire de Sèvres, VP de GPSO et Conseiller Départemental
Evelyne DE MENDONCA, Conseillère Municipale de Marnes La Coquette
Luc DE NOIRMONT, Conseiller Municipal de Ville d’Avray
Christian DELOM, Conseiller Municipal de Clamart
Christian DON, Conseiller Municipal de Colombes
Rodolphe DUGON, Conseiller Municipal de Levallois-Perret
François-Xavier DUPONT, Conseiller Municipal délégué de Neuilly-sur-Seine
Maguy EDORH, Conseillère Municipale déléguée de Nanterre
Jean-Philippe ELIE, Conseiller Municipal de Courbevoie
Marc FEUGERE, Conseiller Municipal de Chatenay-Malabry
Isabelle FLORENNES, Députée de la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine
Alexandra FOURCADE, Conseillère départementale et Maire-Adjointe de Neuilly-sur-Seine
Pierre GABORIT, Conseiller Municipal de Boulogne-Billancourt et Conseiller territorial GPSO
Françoise GAGNARD, Maire-Adjointe de Fontenay-aux-Roses
Marie-Agnès GALLAIS, Conseillère Municipale de Sèvres et Conseillère territoriale GPSO
Sophie GANNE MOISON, Conseillère Municipale de Sceaux
André GATTOLIN, Sénateur des Hauts-de-Seine
Pascal GENTIL, co-référent départemental La République En Marche
Pascal GIAFFERI Maire-Adjoint de Sèvres et Conseiller Régional
Pascale GIBERT, Conseillère Municipale déléguée de Rueil-Malmaison
Boris GILET, Conseiller Municipal de Montrouge
Philippe GIRARD, Maire-Adjoint de Ville d’Avray
Antoinette GIRONDO, Conseillère Municipale de Vanves
Martine GOURIET, Conseillère Municipale de Châtillon
Michel GRALL, Conseiller Municipal de Levallois-Perret
Loïc GUERIN, Conseiller Municipal de Saint-Cloud
Carole GUILLERM, Députée suppléante de la douzième circonscription des Hauts-de-Seine
Sacha HALPHEN, Référent départemental des Jeunes avec Macron
Christophe HAUTBOURG, Conseiller Municipal de Puteaux
Christine HENNION, Députée de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine
Olivier HUBERT, Maire-Adjoint de Sèvres
Anne HUMMLER, Conseiller Municipal de Rueil-Malmaison
François JEANMAIRE, Conseiller Municipal de Rueil-Malmaison
Pierre LAURENCIN, Conseiller Municipal de Boulogne-Billancourt
Sylvain LE BAS, Conseiller Municipal de Chaville
Marie-Claude LE FLOC’H, Maire-Adjointe de Neuilly-sur-Seine
Jean-Cyril LE GOFF, Conseiller Municipal de Vanves et Conseiller territorial GPSO
Alice LE MOAL, Conseillère départementale et municipale de Clichy-la-Garenne
Loïc LE NAOUR, Conseiller Municipal de Meudon
Frédéric LEFEBVRE, Ancien Ministre, vice-président d’AGIR
David LEFEVRE, Maire-Adjoint de Châtillon
Catherine LEQUEUX, Conseillère Municipale de Sceaux
Agnès LEQUIME, Maire-Adjointe de Châtillon
Sandra LEVOYER, Conseillère Municipale de Issy-les-Moulineaux
Alain LIME, Député suppléant de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine
Julien LOCHEN, ingénieur et référent Agir de Boulogne-Billancourt
Alain MAGNIN-LAMBERT, Maire-Adjoint de Rueil-Malmaison
Jacques MAIRE, Député de la huitième circonscription des Hauts-de-Seine
Roxana MARACINEANU, Ministre des Sports
Jacques MARILOSSIAN, Député de la septième circonscription des Hauts-de-Seine
Catherine MARLE, Maire-Adjointe de Sèvres
Claire MAYOLY, Conseillère Municipale d’Asnières-sur-Seine
Delphine MERIC, Conseillère Municipale d’Asnières-sur-Seine
Michel MOME, Maire-Adjoint de Colombes
Sylvie MOREL, Conseillère Municipale de Boulogne-Billancourt
Marc MOSSE, Conseiller Municipal de Meudon et Conseiller territorial GPSO
Alice NED, directrice de la communication d’une collectivité territoriale
Caroline PAJOT, Conseillère Municipale de Boulogne-Billancourt et Conseillère territoriale GPSO
Hubert PANISSAL, Maire-Adjoint de Chaville
Pascale PARPEX, Maire-Adjointe de Sèvres
Muriel PENICAUD, Ministre du Travail
Bertrand PERCIE DU SERT, Maire-Adjoint de Levallois-Perret
Arnaud PERICARD, Conseiller Municipal de Villeneuve-la-Garenne
Stéphane PESIC, Maire-Adjoint d’Asnières-sur-Seine
Bénédicte PETELLE, Députée de la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine
Michel PETIOT, Conseiller Municipal de Chaville
Florence PROVENDIER, Députée de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine
Sylvie RAMOND, Maire-Adjointe de Levallois-Perret
Nicolas REDIER, Conseiller Municipal de Rueil-Malmaison
Sébastien RENAULT, Maire-Adjoint de Clichy-la-Garenne
Laurianne ROSSI, Députée de la onzième circonscription des Hauts-de-Seine
Solange ROSSIGNOL, Conseillère Municipale déléguée de Courbevoie
Hugues RUFFAT, Conseiller Municipal de Rueil-Malmaison
Alexandre SAUSSEZ, Conseiller Municipal de Rueil-Malmaison
Bouchra SIRSALANE, Conseillère Municipale de Puteaux
Thierry SOLERE, Député de la neuvième circonscription des Hauts-de-Seine
Frédéric STARKIS, Conseiller Municipal de Colombes
Adrien TAQUET, Secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.
Aurélie TAQUILLAIN, Conseillère départementale et Maire-Adjointe de Courbevoie
Nicolas TARDIEU, Conseiller Municipal de Chaville
Ange Stéphane TAUTHUI, Conseiller Municipal de Malakoff, président du collectif des élus binationaux de France
Ferhat TOUATI, Conseiller Municipal de Nanterre
Jean-Laurent TURBET, Conseiller Municipal de Levallois-Perret
Guillaume VILLEMOT, Co-fondateur et vice-président de l’association “Bleu Blanc Zèbre”, Ancien Maire-Adjoint d’Asnières-sur-Seine
Karim YAHIAOUI, Conseiller Municipal de Villeneuve-la-Garenne
Alexandre ZAPOLSKI, Chef d’entreprise, Courbevoie
Au programme :
Animation de la soirée par Thomas FRIANG, Président-fondateur de l’Institut Open Diplomacy
Dans le cadre des Elections Européennes 2019
Nos priorités d’action dans les Hauts-de-Seine
1 - Concentrer nos forces sur certains cantons renouvelables
À l’image de la Défense, nous présentons des candidats sur ces cantons sensibles, où se concentrent les dérives que nous dénonçons : conflits d’intérêt, affairisme, clans familiaux. Leur engagement dans l’action locale les a préparés à porter efficacement la voix du MoDem.
2 - Continuer notre travail de proximité au service de nos concitoyens
Quelques exemples de dossiers, sur lesquels nous nous battons:
Le logement :
- Préserver l’équilibre d’une activité économique, qui ne se fasse pas
au détriment de l’accessibilité au logement pour tous, remettre l’habitat
au centre de l’urbanisme, avec une réponse aux demandes de logement
des étudiants.
Cadre de vie :
- Préserver l’harmonie des paysages urbains par un aménagement maitrisé,
la préservation des coeurs de ville et de l’espace public, contre un projet
d’autoroute en pleine ville, la RD7.
- Assurer l’égalité de tous face à l’accès aux principaux services publics
et promouvoir la solidarité territoriale.
- La pratique du sport, l’une des composantes majeures du lien social,
de réinsertion et de prévention sanitaire, doit être accessible à tous.
Nous dénonçons la construction d’équipements sportifs réservés au sport
exclusivement professionnel (Roland Garros, le stade Jean Bouin et la
délocalisation du Racing aux pieds de la Défense) - 6000 enfants vont
perdent la possibilité de faire du sport.
3 - Préparer les prochaines échéances
Nos cantons souffrent de situations qui dépassent largement leurs frontières
et dont ils ne maîtrisent, ni les causes, ni les effets conséquents.
Nous nous engagerons pour rétablir le bien vivre ensemble, la qualité de vie
et la confiance de nos concitoyens.
L’année qui vient mettra tous ces problèmes à l’ordre du jour.
Le Mouvement Démocrate sera présent.
En finir avec l’affairisme et les jeux politiciens dans les Hauts-de-Seine
François Bayrou a donné le sens de notre mobilisation : « Nous avons un devoir et une urgence, c’est de rétablir en France, une vie publique saine. Si nous pouvons dire la vérité, les français retrouverons la confiance. »
Aujourd’hui, l’Etat est ébranlé dans sa vertu élémentaire que l’on
est en droit d’attendre de la République et ce qui se prépare n’est pas de l’ordre du réajustement. Tous les corps sociaux sont mis en cause et cette fêlure ne sera pas sans conséquence.
Alors nous sommes engagés pour rétablir cette confiance, pour intéresser à nouveau les citoyens au débat collectif.
En 2010, le département évite de peu à La Défense une promotion dynastique.
En 2011, rétablissons la confiance, cessons avec les habitudes de privilèges, repérons et analysons le plus tôt possible les problèmes de nos territoires, des citoyens, des familles, sur lesquels le pays apporte des réponses trop tardives, avec pour priorité l’intérêt général.
Dans trois ans la réforme territoriale pourrait casser la France des territoires !
Le département doit rester la collectivité pivot des solidarités sociales et territoriales.
C'est du moins ce que se plaisent à dire tous les
médias, dans un bel élan unanime. Et pourtant, est-ce que Bayrou ne serait pas le seul véritable gagnant de ces élections municipales ? Ceci mérite quelques minutes de réflexion.
Relisons les résultats réels.
Tout d'abord, les commentateurs s'acharnent à comparer des chiffres qui n'ont strictement aucun rapport entre eux. Ils regardent les résultats des présidentielles, des législatives et des municipales et tentent d'en tirer des conclusions définitives. Pourtant, ni le mode de scrutin, ni le découpage électoral, ni même la philosophie de ces trois scrutins ne sont comparables. Les premières désignent un homme (ou une femme) qui doit représenter la nation toute entière. Les deuxièmes élisent les membres d'un parti afin de constituer une majorité à l'assemblée nationale. Les dernières se contentent de choisir parmi les notables locaux ceux qui semblent le plus capable de gérer une communauté, d'une dizaine d'habitants à plus de dix millions de personnes.
Surtout, les listes constituées pour ces différents scrutins ne sont pas identiques. Si Bayrou était présent, de fait, dans tous les départements et toutes les circonscriptions de France, le MoDem n'était présent que dans 525 circonscriptions sur 577 pour les législatives, et 280 communes sur 36.000 pour les municipales !
Au lieu de s'acharner à comparer des carpes et des lapins, mieux vaut revenir aux fondamentaux et comparer municipales contre municipales.
Petit rappel chiffré.
En 2001, l'UDF avait réuni un million de suffrages dans 272 villes de plus de 9.000 habitants, soit un peu moins de 11% des voix. Quel est le résultat aujourd'hui ?
Le MoDem a présenté des candidats sur des listes autonomes dans 278 villes. Il a réuni près de 600.000 voix au premier tour, ce qui représentait environ 5% des suffrages exprimés dans les villes de plus de 9.000 habitants. C'est donc un recul incontestable par rapport à 2001. Le parti centriste a réussi à conserver 18 mairies* sur 22, le plus souvent grâce à l'absence de candidats de la majorité (14 villes sur 18) et la constitution de listes d'union autour des équipes sortantes. Ce résultat n'est certainement pas déshonorant en regard des pertes sévères subies par l'UMP partout en France.
Il a surtout permis à la gauche de gagner six villes**, dont le 1er secteur de Marseille, ainsi que deux villes à droite. Si Delanoë n'avait pas si brutalement fermé la porte à toute alliance, il est tout à fait certain que le Vème arrondissement de Paris serait venu s'ajouter à cette liste. A Poissy et à Chennevières-sur-Marne, le MoDem a permis à la gauche de remporter l'élection au deuxième tour après avoir été devancé d'à peine une trentaine de voix par le candidat de gauche au premier tour. Dans ces deux villes, tout comme dans les quatorze autres où le MoDem participera à la majorité de gauche, il faudra observer attentivement comment les relations de travail s'installeront entre ces partenaires nouveaux.
Le troisième parti en France
Malgré ces résultats en demi-teinte, le MoDem est redevenu la troisième force politique en France, devant le Parti Communiste et les Verts. Sans parler du Nouveau Centre, brillant par son absence. En-dehors des quelques villes*** où les maires sortants de l'ancien UDF ont réussi à se maintenir sans opposition, aucune liste de ce parti croupion n'est parvenue à s'imposer au second tour.
Laminés depuis plus de dix ans par le RPR, puis l'UMP, vidés de leur contenu après le départ des élus les plus "droitiers" du mouvement, notamment les anciens de Démocratie Libérale (Madelin, de Robien...) et du Parti Républicain (Jean-Louis Borloo), les centristes ont du reconstruire une nouvelle base, plus cohérente avec les pratiques centristes historiques, rompant l'union traditionnelle avec la droite gaulliste. Il renoue ainsi avec les traditions humanistes et chrétiennes du MRP, le Mouvement Républicain Populaire, créé après guerre par les mouvements de résistance sociaux-chrétiens, autour de Georges Bidault et Maurice Schumann. Ni communistes, ni gaullistes, les centristes définissaient leur ligne en fonction de convictions plus larges, généreuses par tradition mais réalistes dans l'action et la gestion des affaires. Ils ont été au centre de l'échiquier politique français durant tout l'après-guerre, jusqu'au retour tonitruant des gaullistes en 1958. La Vème république ne favorisant pas la survie des petits partis, leur poids recula peu à peu, jusqu'à l'année dernière et une certaine élection présidentielle où François Bayrou obtint 18,6 % des suffrages.
Durant ces cinquante dernières années, un ensemble de petits partis se sont agglomérés au sein de l'UDF, en dépit de toute conviction politique, dans le seul but de survivre et d'exister. C'est ainsi que ce parti parvint à traverser ces décennies en mélangeant ultra-libéraux et sociaux-démocrates au sein de la même formation. Gonflés par les succès électoraux de Jean Lecanuet, puis de Giscard d'Estaing, les élus du centre droit mettaient de côté leur idéologie pour tenter d'obtenir un portefeuille ou maintenir leur position personnelle. A présent, avalés par le tout-puissant parti unique du Président de la République, il ne leur reste plus rien, pas même l'honneur. Le Nouveau Centre est, paraît-il, l'allié centriste du pouvoir, mais pour survivre, il accepte le financement obscur d'un parti polynésien et l'humiliation constante d'une faiblesse politique avérée. Le siège de François Sauvadet, président du Conseil Général de la Côte d'Or, ne tient qu'à une seule voix due à un conseiller général MoDem. Pendant ce temps, le MoDem a globalement maintenu le nombre de ses conseillers régionaux****.
Un nouveau "front du mécontentement"
A l'analyse du report des voix entre les deux tours, on constate qu'environ un tiers des électeurs MoDem du premier tour a reporté ses voix sur un candidat de droite en moyenne. L'apport des voix du centre a donc principalement bénéficié à la gauche.
Plus largement, on pourrait dire que la stratégie générale a consisté à "sortir les sortants". Les alliances de second tour ont souvent consisté à affaiblir le camp du maire en place, en dépit de toute considération idéologique. Une seule grande exception à cette règle : Aubagne. Le chef de liste MoDem y a soutenu le maire communiste sortant, Daniel Fontaine, pour faire barrage à la droite.
Il existe un risque majeur pour la majorité présidentielle, en-dehors de toute crise interne, c'est l'émergence d'un centre indépendant et libre jouant les arbitres à chaque échéance électorale. Tout comme le Front National durant les vingt dernières années, le MoDem peut devenir le refuge de tous les mécontentements et son leader représenter le principal opposant au pouvoir en place. Mais à l'inverse de ce parti extrême, les centristes sont une alternative politique crédible et républicaine, capable de lier des alliances à droite comme à gauche. Par le seul fait de son maintien au second tour des élections législatives ou municipales, il pourra faire tomber ou élire tel ou tel candidat. Si le nombre d'adhésion ne faiblit pas et si le travail de terrain réalisé à l'occasion de ces municipales se poursuit, il constituera une source importante de nuisance pour les deux camps.
Si Ségolène Royal a sans doute eu tort d'appeler à une union massive avec le MoDem, Bertrand Delanoë a peut-être mis en danger son avenir de présidentiable en rejetant aussi lamentablement une alliance avec les centristes. De plus, cette main tendue lui aurait permis de disposer d'un réel contrepouvoir vis à vis des Verts, sans risque de se retrouver pieds et poings liés comme ce fut le cas tout au long de la dernière mandature. Il est certain que François Bayrou et Marielle de Sarnez s'en souviendront lors des prochaines échéances.
L'avenir du MoDem
Tous les commentaires politiques se sont concentrés sur la défaite de François Bayrou à Pau. Une vision quelque peu étroite et qui ne signe certainement pas la mort politique du leader centriste. Au contraire, une défaite aussi étroite renforce l'idée, chez les militants MoDem, que cette élection a été "truquée" ou manipulée par le pouvoir UMP, venu jeter le trouble dans les esprits grâce à la candidature d'Urieta, un PS soutenu bruyamment par Nicolas Sarkozy. Si Bayrou avait été écrasé par un score terrible, comme ce fut le cas pour Jean-Marie Cavada à Paris, la donne aurait été différente. Mais avec seulement 342 voix d'écart, Bayrou fait mieux que résister. Pour rappel, lorsque François Bayrou s'était présenté contre Labarrère en 1989, il avait été battu avec un écart de près de 2.000 voix. Plus aucun candidat n'est parvenu à menacer le maire de Pau d'aussi près depuis lors.
Finalement, le parti centriste disposera d'un nombre d'élus locaux satisfaisant, grâce à la menace qu'il aura fait peser entre les deux tours et au refus d'une alliance politique nationale avec l'UMP. Au total, il compte désormais un peu plus de 1.000 conseillers municipaux élus, ainsi que 55 conseillers généraux. Une fois encore, ceux-ci pèseront sur les prochaines élections sénatoriales, en septembre 2008. Il est indubitable que cette élection marquera également un nouveau recul du MoDem, ne bénéficiant pas d'un grand nombre d'élus de terrain. De nouveaux départs ne font aucun doute, notamment une vingtaine de sénateurs qui rejoindront le Nouveau Centre ou l'UMP à l'occasion des élections sénatoriales, à moins que certains ne ressuscitent l'UDF originelle pour tenter de sauver leur siège. Jean Arthuis, refusant de s'inscrire dans un courant centriste s'alliant avec la gauche, est sur cette ligne prônant un retour du MoDem vers la droite.
Toutefois, un autre danger provient peut-être d'un rapprochement, souhaité par Sarkozy, entre le Parti Radical de Jean-Louis Borloo et le PRG de Jean-Michel Baylet. Ensemble, ils constitueraient un nouveau contrepoids au MoDem, les militants en moins. François Bayrou doit à présent définir une réelle ligne politique sur laquelle les militants pourront se fonder pour ces combats futurs.
L'élection présidentielle de 2002 a marqué le début de cette démarche originale de Bayrou. Abandonné par la quasi-totalité de ses anciens partenaires de l'UDF, le Béarnais remonte peu à peu la pente et attire de nouveaux adhérents. Les élections législatives, puis municipales, lui ont permis de tisser un nouveau maillage de militants et de structurer des fédérations partout en France. Ces nouveaux adhérents ont à présent goûté aux joies et aux difficultés de la politique de terrain. Certains s'en détourneront rapidement, d'autres s'accrocheront pour les combats suivants. On a vu, dans une ville comme Poissy, une équipe sortie de nulle part parvenir à plus de 25% des suffrages en un an à peine et à renverser un maire en place depuis 25 ans en s'alliant avec la gauche.
Le principal espoir de Bayrou réside dans l'implosion du Parti Socialiste. Il paraît peu probable que la gauche parvienne à se ressouder, même après un tel succès électoral. Le congrès, prévu en novembre, devra dessiner une ligne politique de rassemblement, ce qui n'est certainement pas acquis. Les ambitions personnelles et les luttes idéologiques sont telles que la motion de synthèse semble s'éloigner un peu plus chaque jour. Certains élus socialistes rêvent dune coalition arc-en-ciel, allant de Besancenot à Bayrou. Mais personne ne sait encore comment faire cohabiter Royalistes et Fabiusiens au sein d'une même direction. Les élections européennes, notamment, seront la source de nouveaux affrontements.
Bayrou peut attendre tranquillement les élections européennes, les seules lui permettant de rebondir avant la prochaine présidentielle. Au dernier scrutin européen, l'UDF avait obtenu 11,9 % des voix. Au vu des résultats obtenus lors des dernières législatives et municipales, il n'y a aucune raison pour croire que ce chiffre pourrait être beaucoup plus faible lors de ce prochain scrutin, la position pro-européenne de Bayrou ne faisant aucun doute et la présence de nombreux Verts au sein de ses équipes pouvant lui apporter quelques points supplémentaires. Tant à gauche qu'à droite, les camps sont divisés sur la question européenne. Les petits partis (MoDem, MPF, Front National, Verts...) tirent généralement mieux leur épingle du jeu lors de ces élections. La tension marquée avec l'extrême gauche sera certainement très nuisible aux socialistes. Tout ce scénario dépendra, bien entendu, du résultat du congrès du Parti Socialiste, ainsi que du bilan de Sarkozy à la tête de la présidence européenne, de juillet à décembre.
L'élection européenne sera donc cruciale pour François Bayrou, marquant le début probable de sa nouvelle longue marche vers l'Elysée. Entouré d'un nouvel encadrement, débarrassé des scories du passé, Bayrou sera peut-être le seul vainqueur de ces élections municipales. Vainqueur par défaut et contre toute attente, face à une droite désenchantée et une gauche ivre d'espoirs.
* Villes UDF conservées : Le Chambon-Feugerolles, Saint-André-lez-Lille, Montigny-le-Bretonneux, Epinay-sur-Seine, Faches-Thumesnil, Le Portel, Le Plessis-Trévise, Hérouville Saint-Clair, Arras, Redon, Massy, Fleury-les-Aubrais, Talence, Sanary-sur-Mer, Saint-Genis-Laval, Saint-Brieuc, Biarritz, Castanet-Tolosan, Andrézieux-Bouthéon. Villes UDF perdues : Anglet, Noisy-le-Sec, Orthez, Villers-Cotterêts.
** villes gagnées avec la gauche : Asnières-sur-Seine, Béthune (divers gauche contre le socialiste Jacques Mellick), Brive-la-Gaillarde, Chennevières-sur-Marne, Marseille 1er secteur, Maurepas, Poissy. Ville gagnée avec la droite : Mont-de-Marsan.
*** villes Nouveau Centre : Bernay, Douai, Drancy, Hem, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Rosny-sous-Bois, Vanves. Ville perdue : Blois.
**** 55 conseillers généraux (-4). 42 sont passés au Nouveau Centre.
Source : http://animapersa.canalblog.com/
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En avant Colombes, avec Laurent Trupin !